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Eglise - Page 163

  • Alors je suis un dissident…

    logo-fast-for-the-climate.jpg« L'Eglise Catholique de France (sic) se joint à l'initiative inter-religions pour un “jeûne climatique” », nous apprend la Conférence des évêques de France, par la voix de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes.

    Ce sera sans moi. Je ne jeûne ni pour m’attirer les bonnes grâces de la déesse Gaïa, ni pour accompagner des prosternations devant l’idole du GIEC, ni pour soutenir les « Objectifs du Millénaire pour le Développement » qui portent leur part de culture de mort.

    Et il est proprement intolérable que des évêques, qui ont supprimé les jeûnes institués par l’Eglise depuis la nuit des temps, dont celui du carême, et ont même supprimé les quatre temps, qui étaient précisément des temps de jeûne pour implorer Dieu à propos du climat, prétendent aujourd’hui demander aux catholiques d’observer un jeûne inventé par des ennemis de l’Eglise.

     

    Addendum. En outre un chrétien, n'en déplaise à "l'Eglise catholique de France", ne peut pas jeûner le dimanche, jour de la fête de la Résurrection du Seigneur. Or ce jeûne du premier jour du mois, entre le 1er juillet prochain et décembre 2015, tombera trois fois un dimanche, et aussi forcément le jour de la Toussaint, et aussi le 1er janvier qui n'est pas un jour de jeûne pour d'autres raisons.

  • Les fantasmes de François

    "Benoît et moi" pointe très exactement le problème.

    (Il se montre médiatiquement moderne et mondain à l’extérieur – qui suis-je pour juger ? - et à l’intérieur c’est un implacable prédicateur du XIXe siècle, passant son temps à fustiger ses ouailles.)

  • Les culs bénis de la pensée unique européiste

    Je sais bien qu’en dehors des professionnels de l’information ou des questions européennes personne ne sait ce qu'est la COMECE, et que ceux qui le savent se moquent totalement de ce qu’elle peut dire. Néanmoins, de temps en temps, il n’est pas inutile d’aller voir où en sont ces évêques qui prétendent représenter l’Eglise au niveau de l’Union européenne. (Au fait, COMECE veut dire : Commission des épiscopats de la Communauté européenne : ils ne savent toujours pas que la Communauté européenne n’existe plus…) Eh bien voici les deux premiers paragraphes de la longue déclaration du cardinal Reinhard Marx, président de la COMECE, sur le résultat des élections européennes. En bref il y a les bons européistes et les méchants europhobes. Ouf, les bons européistes permettent que tout continue comme avant afin qu’on puisse continuer à faire la sieste. Mais attention, il y a des méchants qui veulent du mal à l’Europe et qui menacent la paix (sic), ce qui est inacceptable pour les chrétiens…

    « A l’occasion des élections européennes, une grande majorité des citoyens ayant participé au scrutin, ont accordé leur suffrage à des candidats pro-européens. Cela permettra au Parlement de poursuivre son travail pour le bien de tous les européens avec des hommes et des femmes dévoués et compétents.

    « Un sujet de préoccupation est la relativement forte augmentation des votes en faveur de partis qui rejettent le projet d'intégration européenne et qui ont même été en mesure de réunir la majorité des votes dans certains États membres tels que la France, le Danemark et le Royaume-Uni. Certains de ces partis ne sont pas seulement populistes mais nationalistes et xénophobes, une attitude qui est inacceptable pour les chrétiens et qui menace la coexistence pacifique des peuples. »

  • Une première en Chine

    Le « monastère du jardin de saint Augustin » a été inauguré le 1er mai à Lintou, dans la province de Shanxi, en Chine.

    L’idée en était venue à une religieuse chinoise, sœur Mary Niu Shufen, qui se formait dans un monastère d’augustines en Angleterre. La construction du monastère a été rendue possible grâce au soutien  de l’ONG britannique Echanges culturels avec la Chine, dirigée par le père Eamonn O’Brien, missionnaire de saint Colomban.

    Ce monastère qui accueille pour le moment trois religieuses est la première communauté contemplative créée en Chine depuis l’instauration de la « République populaire ».

    La cérémonie fut présidée par Mgr Paul Meng Qinglu, évêque de Taiyuan. Il y avait aussi l’évêque de Yuncheng, 50 prêtres, et 1.700 fidèles. Il y avait aussi le directeur local de l’Administration d’Etat des Affaires religieuses et le secrétaire du parti communiste, qui ont félicité les religieuses. Officiellement, il s’agit d’une maison de soins pour personnes âgées et d’un centre de conférences…

    L’évêque du diocèse, Mgr Jean-Baptiste Wang Jin, 90 ans, n’a pas pu participer à la cérémonie en raison de son état de santé. Mais c’est lui qui avait reçu la bénédiction apostolique du pape pour le monastère et tous les participants à la messe d’inauguration, et il avait prodigué ses encouragements à sœur Niu : ayant passé 20 ans en prison dont 10 ans à l’isolement, il avait acquis une profonde compréhension de la valeur de la prière contemplative…

    (Asianews. L’information avait été donnée par plusieurs sites anglophones auparavant.)

  • La Seine-Saint-Denis, c’est comme les émirats

     

    église_seine_st_denis.png

    Dans plusieurs émirats du Golfe, depuis quelques années, on peut construire des églises. A condition qu’elles restent plus ou moins discrètes. Mais on tolère que l’édifice ressemble à une église, par exemple par des fenêtres en ogive ou même une croix apparente.

    Samedi, l’évêque de Saint-Denis, Mgr Delannoy, a inauguré une nouvelle église à la Plaine-Saint-Denis. Une église comme dans les émirats, avec une croix, mais sans clocher, et qui en outre ne ressemble pas à une église : elle aurait eu le feu vert même au Koweït.

    Sur l’absence de clocher, l’architecte a doctement expliqué :

    « Comme le minaret, ce genre de signe ostentatoire qui avait une fonction sonore, n’a plus de raison d’être. »

    Seulement pour les églises. Dans les banlieues françaises islamisées. Car la plupart des mosquées, qui poussent comme des champignons, ont un minaret. Ou plusieurs minarets. Pour les musulmans, le signe ostentatoire a toujours sa raison d’être. Et comme on le voit déjà ici ou là, il retrouvera tôt ou tard sa « fonction sonore »…

  • Baptêmes en Chine

    Selon l’enquête de la Presse de la foi, qui est le journal et le groupe d’édition catholique le plus important en Chine, il y a eu plus de 20.000 baptêmes à Pâques en Chine.

    Exactement 20.004 baptêmes ont été recensés. Mais la Presse de la foi souligne que ce recensement est loin d’être exhaustif. Car il concerne surtout la partie « officielle » de l’Eglise, les données étant souvent plus difficiles à obtenir dans la partie « clandestine » de l’Eglise, et même dans la partie officielle il y a des diocèses où l’on ne comptabilise pas les baptêmes, ou des paroisses injoignables… En outre, le nombre de baptêmes à Pâques n’est pas aussi représentatif des conversions que dans d’autres pays, car en Chine les convertis peuvent choisir d’être baptisés à Noël, ou au Nouvel An chinois.

    C’est dans deux diocèses du sud de la province de Hebei que le nombre de baptêmes a été le plus important : 1.481 dans le diocèse de Xingtai et près de mille dans le diocèse de Handan.

    A Pâques 2013, quelque 16.000 baptêmes avaient été recensés. Mais 22.000 à Pâques 2012.

    (Asianews)

  • Sœur Juliana martyre ? Il ne faut pas le dire…

    Sœur Juliana Lim, 69 ans, de la Congrégation de l’Enfant Jésus, est morte hier des suites d’une violente agression subie le 14 mai à Seremban, petite ville des environs de Kuala Lumpur, en Malaisie, pays où la haine musulmane ne cesse de grandir, à la faveur de la polémique sur l’usage du nom Allah.

    La déclaration faite à Fides par… l’ancien secrétaire de la conférence épiscopale, est un triste exemple de typique dhimmitude renforcée par l’idéologie du dialogue interreligieux :

    « L’Eglise en Malaisie est choquée et préoccupée par cette agression, totalement gratuite et privée de motifs. Selon la police, il pourrait s’agir du geste d’un désespéré mais il existe également l’hypothèse d’une agression faite par haine religieuse. La police mène actuellement une enquête sur les faits. Pour l’heure, il ne semble pas y avoir de liens directs avec la question qui voit musulmans et chrétiens se confronter à propos de l’usage du terme Allah. Au sein de la société, il existe cependant en général un climat de respect réciproque et le dialogue interreligieux se poursuit. »

    Fides cite ensuite la réaction d’un parlementaire anonyme selon lequel cette agression est le fruit de « l’extrémisme religieux croissant et des sentiments antichrétiens fomentés par les groupes musulmans radicaux liés aux membres de l’UMMO » (le parti du Premier ministre).

  • Martha Heizer et les Franciscaines de l’Immaculée

    Martha Heizer, co-fondatrice et présidente de "Wir sind Kirche" Autriche et coordinatrice de “Nous sommes Eglise” au niveau mondial, a été (enfin) excommuniée, non pour ses multiples hérésies, mais pour avoir organisé des parodies de messes à son domicile.

    De très nombreux médias titrent que le pape François a excommunié Martha Heizer. Le Vatican tient à souligner que ce n’est pas vrai. Il s’agit d’une excommunication latae sententiae, donc automatique, en raison de l’acte grave commis par Mme Heizer, et qui a été déclarée par l’évêque d’Innsbruck, Mgr Manfred Scheuer.

    En revanche, c’est bien François, via son bras droit pour les religieux le cardinal Braz de Aviz, qui a lancé le 19 mai une visite apostolique de la branche féminine des Franciscains de l’Immaculée, qui avait échappé jusqu’ici à la persécution (et qui avait osé protester contre la persécution des frères).

  • Guyane : le conseil général s’en prend aux prêtres

    Le conseil général de Guyane ne paye plus les prêtres. Depuis le 1er mai. L’évêque de Cayenne a reçu un courrier qui le lui signifie, daté du… 14 mai. Et qui est parfaitement illégal.

    Il se trouve que la loi de 1905 ne s’applique pas à la Guyane. Le diocèse est toujours sous le régime de l’ordonnance royale du 27 août 1828, qui concerne uniquement la Guyane et stipule que « le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu'il soit entouré de la dignité convenable ». Pour que le culte (catholique, car il n’y en avait pas d’autre) soit entouré d’une dignité convenable, le gouverneur veillait à l’entretien de l’évêque et des prêtres. Cette fonction est ensuite devenue celle du conseil général.

    En 2011, sous la présidence d’Alain Tien Liong, indépendantiste ami de Christiane Taubira, le conseil général avait voté le principe d’un arrêt du traitement des prêtres. Pour faire des économies… Et Alain Tien Liong le rappelle avec force, ajoutant que l’évêque de Cayenne, Mgr Emmanuel Lafont, est « malhonnête » (sic), parce qu’il ose dénoncer une mesure dont il était informé depuis longtemps. Or, en fait, ce qui était prévu était, non pas de supprimer brutalement le traitement des prêtres, mais de ne pas remplacer, au fur et à mesure, le salaire des prêtres qui prenaient leur retraite.

    Seul l’évêque continue d’être rétribué. Une exception que Mgr Lafont juge « minable » : « Qu’ils aient le courage de tout arrêter ! Là, c’est comme s’ils voulaient me garder de leur côté. »

    Ayant pris conseil auprès du nonce à Paris, Mgr Lafont va contester la décision du conseil général. Comme elle ne s’appuie sur aucun texte de loi et viole l’ordonnance de 1828, la justice devrait donner raison à l’Eglise. Mais la Justice, c’est Taubira…

  • Evêque martyr du communisme

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    Samedi dernier a été béatifié à Iasi, en Roumanie, Mgr Anton Durcovici, martyr du communisme.

    Prêtre depuis 1910, Anton Durcovici fut sacré évêque catholique latin de Iasi en 1947, alors que finit de s’installer la dictature communiste sous contrôle de l’Armée rouge. Il subit diverses menaces et vexations jusqu’au 26 juin 1949. « Ce jour-là, a rappelé le cardinal Amato, il devait conférer le sacrement de la confirmation à 650 jeunes d’une paroisse en banlieue de Bucarest. Alors qu’il se rendait à pied à la paroisse, des agents de la police d’État (Securitate) l’ont forcé à monter dans une voiture. Mgr Durcovici a ainsi disparu, englouti à jamais dans les prisons communistes, où il fut interrogé et torturé pendant des semaines, jour et nuit sans interruption. Les traitements impitoyables, le manque d’eau et de nourriture le réduisirent à l’état de squelette. »

    « Sa réputation de sainteté et de martyre a toujours été vivante en Roumanie et en dehors du pays. Ses étudiants du séminaire, les prêtres de l’archidiocèse de Bucarest et du diocèse de Iasi, les fidèles convertis et guidés par lui, ses pénitents, sont tous d'accord pour affirmer qu’ils ont été édifiés par son exemple et qu’ils ont été stimulés par la sagesse de sa direction spirituelle », a souligné le cardinal Amato.