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Eglise - Page 166

  • Un archevêque fait de la propagande homosexuelle

    C’est en Argentine, naturellement. L’archevêque de Córdoba, Mgr Carlos José Ñáñez, a donné l’autorisation à une paire de lesbiennes soi-disant « mariées », Karina Villarroel et Soledad Ortiz, de faire baptiser « leur fille » (« un enfant de deux mamans », « le fruit de leur amour », comme ne craignent pas de le dire les médias) à la cathédrale de la ville par le curé de la cathédrale, le P. Carlos Varas. Ce sera samedi prochain 5 avril.

    « C’est le premier baptême d’un enfant d’une famille homoparentale célébré dans un édifice catholique », souligne La Nación.

    L’enfant s’appelle Umma Azul. Le curé de la cathédrale va-t-il vraiment baptiser une fille Umma Azul ? « Oumma bleue » ?

    L’événement est bien évidemment un acte de propagande homosexuelle : la marraine de l’enfant est la présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, très engagée pour les « droits LGBT ».

    Et ce n’est pas tout. Le même jour, les deux femmes vont recevoir (c'est-à-dire que l'archevêque va profaner) le sacrement de confirmation. Pour enrôler le Saint-Esprit dans la propagande homosexuelle…

    (via Rorate Caeli)

  • Une première à Rome

    Demain, à l’église (paroissiale) romaine de la Fraternité Saint-Pierre, la messe sera célébrée par Mgr Matteo Zuppi, évêque auxiliaire de Rome en charge du centre ville.

    Il semble que ce soit la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque de Rome célèbre la messe de saint Pie V. Et c’est l’évêque lui-même qui l’aurait proposé.

  • Le recteur du séminaire tué par des prêtres ?

    La police de Bangalore au Karnataka (Inde) a arrêté deux prêtres et un ancien séminariste, qui auraient avoué (sous sérum de vérité) avoir assassiné le P. K.J. Thomas, recteur du séminaire Saint-Pierre de Bangalore, le 31 mars 2013.

    Depuis le début, des rumeurs circulaient selon lesquelles les meurtriers pourraient être des ennemis intérieurs et non des militants antichrétiens.

    Mais les conclusions de la police font naître de sérieux doutes.

    L’un des prêtres arrêté est le directeur d’une école dans le nord de l’Etat. L’autre est le curé d’une paroisse dans la banlieue de Bangalore.

    Ces deux prêtres et l’ancien séminariste, agissant pour la faction qui réclame que le séminaire soit exclusivement réservé aux étudiants de souche du Karnataka (parlant kannada) se seraient introduits avec des barres de fer dans les locaux du séminaire pour chercher des documents attestant que le séminaire appartient aux évêques du Karnataka, auraient été surpris par le recteur, l’auraient sauvagement frappé et seraient repartis sans laisser le moindre indice. Ces derniers mois, l’enquête était au point mort. Et tout à coup on sort trois assassins. Dont le mobile est absurde, car les documents en question sont disponibles, et ne permettent pas d’affirmer que le séminaire doive être réservé aux étudiants de langue kannada.

    La police avance toutefois un autre mobile, mais pour le moins fragile : les trois hommes « n’étaient pas contents » du P. Thomas, « ils éprouvaient un fort ressentiment du fait qu’ils estimaient être systématiquement tenus à l’écart des postes importants [au sein du séminaire] et que seul un petit nombre de personnes, dont ils n’étaient pas, occupaient les postes importants »...

    Ce qui est certain est qu’il semble qu’il y ait davantage de tensions à l’intérieur du séminaire qu’entre les diverses communautés religieuses de Bangalore…

  • Ce n’était pas ça du tout !

    Il y a un mois, je reproduisais un propos du cardinal Barbarin sur le consistoire autour du cardinal Kasper :

    « C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. »

    Je pensais que dans l’ambiance ultra-papolâtrique du moment, l’immense majorité des cardinaux avait salué comme il convient les positions novatrices (et médiatiquement correctes) du cardinal chouchou de François.

    J’apprends que c’est le contraire. A en croire du moins Marco Tosatti, qui toutefois cite beaucoup des propos tenus dans cette réunion qui était censée se tenir à huis clos, si 85% des cardinaux se sont exprimés sur la question des divorcés remariés, c’était contre les positions défendues par le cardinal Kasper…

    Divine surprise…

  • Messe de saint Pie V : le témoignage du P. Roberto Spataro

    Le père Roberto Spataro est professeur de littérature chrétienne ancienne à l’Université salésienne de Rome. Samedi prochain, il donnera une conférence sur le thème « Summorum Pontificum et la redécouverte de la liturgie traditionnelle : les raisons de connaître et d’aimer la messe tridentine ». A cette occasion il a donné une interview, dont voici un extrait :

    Depuis ma jeunesse, j’ai été intrigué par l’histoire de la Fraternité Saint-Pie X. L’amour de cette communauté pour l’ancienne messe me frappait. Au lendemain du Motu Proprio Summorum Pontificum, j’ai approfondi le sujet et compris la richesse doctrinale de ce rite.

 En 2010, alors que je vivais à Jérusalem, une communauté religieuse féminine m’a invité à célébrer la Sainte Messe de saint Pie V. Depuis, chaque fois que s’en présente l’occasion, je célèbre avec joie avec le missel de 1962, qui est un trésor de théologie authentique et de profonde spiritualité. Cela m’aide à devenir meilleur et Dieu sait si j’en ai besoin ! En outre, et surtout, elle constitue un aliment très solide pour augmenter l’action de la grâce dans la vie des fidèles. N’est-ce pas là l’action pastorale fondamentale à laquelle nous sommes appelés ?

  • Une historienne juive en renfort de l’Eglise

    Alors que le bienheureux cardinal Stepinac est toujours victime des calomnies communistes de sa prétendue collaboration avec les nazis, une historienne juive spécialiste de la Shoah en Yougoslavie, Esther Gitman, après avoir étudié pendant dix ans la vie du grand archevêque de Zagreb béatifié par Jean-Paul II en 1998, établit qu’il a risqué personnellement sa vie pour sauver des centaines de juifs, et donné des consignes précises aux prêtres. C’est ce qu’elle a découvert après avoir dépouillé 30.000 documents. « A ma grande surprise, dit-elle, tellement dans mon esprit tous les prêtres catholiques étaient antisémites »...

  • Les pressions islamistes en Indonésie

    Un tribunal de Java Ouest a révoqué le permis de construire d’une église catholique à Cibubur (Bekasi). Pendant l’audience, une foule d’islamistes, au-dehors, criaient des menaces contre les juges. Le président du tribunal a déclaré qu’il avait pris cette décision pour éviter la violence confessionnelle…

    Le permis de construire, presque impossible à obtenir en Indonésie pour un lieu de culte non musulman, avait été délivré en 2012 par le maire de Bekasi à la paroisse Saint-Servais de Tongeren, pour l’édification d’une église à Cibubur, à dix kilomètres de là. Le curé souligne que tout fut fait dans le respect absolu des règles (forcément, sinon il ne l'aurait pas eu) et qu’il a les preuves vidéo de tout le processus, et que par conséquent on continuera la construction de l’église, dont le gros œuvre est terminé à 70%. D’autant que le jugement n’impose pas explicitement l’arrêt des travaux.

  • Un missionnaire exemplaire

    Longue interview, dans Eglises d’Asie, d’un « missionnaire » au Japon. Un prêtre, dois-je souligner… Extraits :

    Ici, nous avons trois centres au total ; je m’occupe plus particulièrement du centre pour les jeunes, depuis vingt-cinq ans. (…) J’en suis le directeur. Nous sommes laïcs et indépendants. Il y a une trentaine de personnes environ qui font vivre ce lieu.

    Je vis aussi avec l’évêque émérite de Tokyo (…). C’est une personne très ouverte aux problèmes du monde. Il s’appelle Mgr Mori Kazuo, mais il n’aime pas du tout être appelé Monseigneur !

    …quand je dis que je suis missionnaire – je n’aime pas le terme mais je suis quand même obligé de le dire quand on m’interroge…

    Quel est le cœur du message chrétien, catholique ? Et comment votre grande expérience du Japon et de l’Asie a-t-elle enrichi, approfondi votre foi ?

    Je pense avoir acquis, grâce aux Japonais, une sensibilité nouvelle vis-à-vis de la nature, ainsi que pour ce qui a trait au contact humain, à la beauté, au sens de la vie.

    Du point de vue chrétien, ici, je parle moins. Et surtout je ne commence pas par assommer les jeunes avec le vocabulaire du péché. Cette idée, présentée de manière abrupte, à mon avis, ce n’est pas l’Evangile, et c’est une grande erreur.

    Je me suis beaucoup intéressé au bouddhisme. Pendant dix ans, j’ai fait du zazen toutes les semaines avec un groupe et des bonzes.

    Mes confrères m’ont toujours approuvé. Et j’ai eu un confrère qui était beaucoup plus avancé que moi dans ce domaine. Tous les matins, il faisait zazen.

    Dans les temples, les gens, hommes et femmes, qui joignent les mains, qui disent « kamisama »..., elles croient autant que nous, le cœur est le même. Il ne faut pas regarder les mots, il faut regarder la personne, ce qui se passe dans son cœur. La source est la même.

    Le culte des ancêtres est quelque chose de commun à toutes les religions. La communion des saints, c’est ça : les ancêtres sont là et on y croit.

    En ce moment je lis l’excellent Anticathéchisme pour un christianisme à venir, écrit par une femme sous le pseudonyme de Pietro de Paoli (2).

    (2) Il s’agit de Christine Pedotti, co-fondatrice de la Conférence catholique des baptisé-e-s francophones.

    [C’est dans la rubrique « Pour approfondir », sous-rubrique « Trajectoires missionnaires »…]

  • Un monastère bénédictin en Thaïlande

    Evénement historique en Thaïlande : l’installation du premier monastère bénédictin dans le pays (où il y a déjà sept couvents de carmélites et de clarisses, mais aucune communauté d’hommes).

    L’inauguration a eu lieu le 18 janvier (d'après ce que nous dit aujourd'hui Asianews), en présence de Mgr Vira Arpondranata, évêque de Chiang Mai (où est implanté le monastère), et de Mgr Mattiazzo, archevêque de Padoue, qui avait suggéré et soutenu le projet.

    Les moines sont en fait vietnamiens. Car les trois monastères bénédictins du Vietnam regorgent de vocations, mais le pouvoir verrait d’un mauvais œil la création d’un quatrième monastère.

  • Les obsèques (prophétiques ?) de Mgr Fan

    Quelque 5.000 catholiques dont 70 prêtres, tant de l’Eglise "clandestine" que de l’Eglise "officielle", ont participé ce matin aux obsèques de Mgr Joseph Fan Zhongliang, évêque clandestin de Shanghai, mort le 16 mars, en résidence surveillée, à l’âge de 96 ans.

    Le pouvoir ayant refusé que la messe ait lieu dans la cathédrale, elle s’est déroulée dans un funérarium. La banderole funéraire parlait d’un « pasteur », mais toute la liturgie et les interventions ont évoqué l’« évêque ». Y compris le prêtre "officiel" qui présidait la cérémonie. Et tous les prêtres avaient une étole rouge, couleur du martyre.

    Mgr Savio Hon Tai-fai, le secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (et seul Chinois de la Curie romaine) avait demandé en vain aux autorités que les obsèques soient célébrées par Mgr Ma Daqin. Mais cela été refusé.

    Mgr Fan ne pouvant pas être enterré dans la cathédrale, il a été incinéré et ses cendres ont été placées au cimetière de Sheshan, non loin du sanctuaire de la Vierge… et du séminaire où Mgr Ma Daqin est interné.