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Eglise - Page 145

  • Charlie Hebdo, islam : enfin un curé qui dit le vrai

    L'abbé Fabrice Loiseau, Fondateur et supérieur des Missionnaires de la miséricorde divine, du diocèse de Fréjus-Toulon, curé de la paroisse Saint-François-de-Paule à Toulon :

    Chaque journaliste, chaque personne publique a une responsabilité pour être un messager de paix. Même si rien ne pouvait justifier un tel massacre, commençons par transmettre le sens de la transcendance et du respect des personnes dans notre société. Nous payons notre insouciance, notre irresponsabilité, notre refus d’enseigner de vraies valeurs. C’est la fin de ce monde libertaire post soixante-huitard, mais je crains que cet attentat ne s’inscrive dans la suite de la logique implacable de la guerre sainte présente dans notre France depuis des mois malgré le mensonge de nos gouvernants.

    Que cet acte de guerre à travers ces exécutions ignobles soit au moins l’occasion d’une véritable réflexion sur la violence dans l’islam au lieu de répéter des banalités affligeantes du type : « cela n’est pas l’Islam »... Trois causes théologiques me semblent être déterminantes dans les comportements violents des islamistes.
    Ces points demanderont bien sûr à être développés :

    1°) Le dogme fondamental de l’islam est la parole incréée, tout le livre vient de Dieu, un exemplaire du Coran est au ciel. Ainsi toute injonction vient d’Allah, puisque que près de 200 versets incitent au meurtre et à la violence. Sans herméneutique ou vision progressive de la Révélation on en arrive au terrorisme. La liberté n’est plus alors une réalité morale mais une soumission à la parole divine. Sans intelligence, la Foi conduit à la mort : Benoît XVI était un prophète.

    2°) L’imitation du prophète. C’est une donnée essentielle de l’islam sunnite, il faut suivre en tout la vie du sceau des prophètes révélé par la Sunna. Celle-ci contient les hadith (faits et gestes du prophète). Puisqu’il est dit que Mahomet égorge lui-même les prisonniers, brûle, égorge et torture les mécréants, si l’on considère ces faits comme saints, il ne faut pas s’étonner de la suite. Nos braves politiciens refusent de connaître ces hadith...

    3°) L’eschatologie musulmane. Une religion est constituée par sa finalité. L’islam prévoit que le monde va devenir musulman avant la fin des temps en instaurant la charia avant le retour de Jésus. Celui-ci confondra les mécréants. L’instauration de la charia devient une urgence, le djihad un devoir pour la finalité de l’histoire humaine. En outre un paradis érotique est promis immédiatement pour ceux qui meurent dans le djihad, le désir de tuer sera motivé aussi par la pulsion sexuelle, elle sera donc très présente…

    Sans une réflexion théologique profonde sur l’islam des origines et ses textes sacrés nous ne sortirons pas de cette violence. Nous ne sommes pas en présence d’accidents de l’histoire ou d’interprétations mais du fondement de cette religion, même si bien sûr elle présente bien d’autres aspects complexes.

  • En Irlande, hélas…

    Dimanche dernier, en l’église Saint-Nicolas de Dublin, le curé de la paroisse, le P. Martin Dolan, a centré son homélie sur les droits des homosexuels, et sur la nécessité de voter oui au référendum qui sera organisé en mai prochain sur le « mariage » entre personnes de même sexe, ajoutant : « Je suis gay moi-même ».

    Et alors, selon les gazettes, toute la communauté s’est levée pour applaudir le prêtre.

  • Déclaration historique du patriarche chaldéen

    Le patriarche chaldéen, S.B. Louis Raphael Ier Sako, a cru bon de « condamner fermement » lui aussi l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais tout l’intérêt de cette condamnation est que c’est pour lui l’occasion d’ajouter ce qui suit, et qui est véritablement historique. Car si j’ai toujours eu la plus grande estime (litote) pour Mgr Sako quand il était archevêque de Kirkouk, et si je souhaitais qu’il soit le nouveau patriarche (pour une fois que mon souhait se réalise…), il n’avait jamais osé aller à ce point contre ce qu’impose la dhimmitude :

    « Face à ce qui se passe dans le monde arabe et à l’étranger, qui est sans précédent et menace les relations et la coexistence, nous appelons nos frères musulmans à prendre l’initiative, de l’intérieur, de démanteler cette idéologie terroriste extrémiste et de construire une opinion islamique ouverte et éclairée qui n’accepte pas l’exploitation politique de la religion. »

    « De l’intérieur ». On est très loin du « ça n’a rien à voir avec l’islam ». Il faut que cela vienne d’un pays musulman, et de la frontière de l’Etat islamique. D’un évêque héroïque devenu chef de son petit peuple en débandade. Voilà aussi qui est historique : un évêque en situation de dhimmitude dit la vérité, quand les grands défenseurs occidentaux de la liberté répètent les mensonges de l’islamophilie et se font volontairement dhimmis.

  • Un « coadjuteur » pour Mgr Oliveri

    Il y a les attaques frontales (contre les Franciscains de l’Immaculée, ou contre Mgr Livieres Plano), et les attaques par la bande, discrètes : ainsi la nomination, samedi, d’un évêque coadjuteur de l’évêque d’Albenga-Imperia, Mgr Mario Oliveri.

    Co-adjuteur, donc bientôt successeur…

    Mais Mgr Oliveri n’a que 70 ans, il n’est pas malade (quoique François ait certainement diagnostiqué chez lui plusieurs des 15 maladies dont souffre la Curie), et son diocèse est trop petit pour avoir besoin de deux évêques.

    Cette nomination n’a aucune autre raison que de mettre Mgr Oliveri sous tutelle, comme l’a aussitôt remarqué le journal local Savona News.

    Sous tutelle et sous pression : dépêche-toi de démissionner…

    L’autre incongruité de l’affaire est que l’évêque co-adjuteur, Mgr Guglielmo Borghetti, pour aller dans un diocèse où l’on n’a pas besoin de lui, laisse vacant son diocèse, celui de Pitigliano-Sovana-Orbetello. Diocèse qui a appris samedi avec stupéfaction cette nouvelle « inattendue et déconcertante », comme en témoigne le texte publié sur le site du diocèse. On y déplore le fait que le diocèse va de nouveau se retrouver vacant alors que Mgr Borghetti n’était là que depuis quatre ans, et l’on souligne que ce transfert met fin brutalement à la visite pastorale qu’il avait engagée dans un vicariat.

    Le dernier paragraphe est pour le moins violent, pour un site diocésain, et italien :

    « Bien qu'il soit difficile d'accepter ces décisions et d’arriver à entrevoir, pour notre Église diocésaine, un bien dans ce choix du Pape, nous savons que l'Église universelle est dirigée par un Pasteur, qui est Jésus-Christ, qui utilise ses humbles serviteurs pour faire traverser à son peuple la mer orageuse de l'Histoire; cette certitude n’atténue pas la douleur de la séparation, mais nous donne la certitude de ne pas être à la merci du néant, mais dans les mains de la providence de Dieu. »

  • Il va vraiment béatifier Romero…

    La commission de la Congrégation pour la cause des saints a reconnu à l’unanimité, le 8 janvier, la reconnaissance du martyre formel et matériel de Mgr Oscar Romero, archevêque chouchou de la théologie de la libération et des guérilleros communistes du Front Farabundo Marti, assassiné dans sa cathédrale le 24 mars 1980.

    Extrait du texte de Zenit :

    « Plusieurs témoins de l’assassinat de Mgr Romero avaient déclaré publiquement qu’il était tué à cause de son amour pour la justice et pour les faibles et non pour sa position “politique”. D’ailleurs, le successeur de Romero, Mgr Arturo Rivera Damas, soulignait sa “fidélité à l’Évangile” par la défense des droits des pauvres et des démunis. Au cours des homélies, Mgr Romero dénonçait la violence et l'abus de pouvoir en exhortant tous à la paix et à la réconciliation. »

    C’est exact. Pour en avoir le cœur net, j’avais lu sa dernière homélie. Il y était question de la défense des pauvres et des opprimés, de la justice sociale, etc. Il n’y avait pas un mot de religion.

    Mgr Romero n’a pas été tué en haine de la foi, mais parce qu’il était considéré (en partie à son corps défendant) comme le héraut catholique de la révolution sandiniste.

    Sa béatification va être l’occasion d’un grand cri de victoire de l’extrême gauche latino-américaine. La revanche si longtemps attendue contre Ratzinger et Jean-Paul II.

  • Ce qui est tragique

    Je ne veux pas commenter ce qui sort des bouches épiscopales ou vaticanesques. C’est trop dur. Ceux qui parlent de Charlie Hebdo avec des trémolos d’éloges et d’hommage sans faire la moindre allusion aux tas d’immondices que déverse constamment cette publication contre ce que nous avons de plus sacré montrent clairement qu’ils ne croient en rien, comme ceux dont ils célèbrent la mémoire.

    Ils ne croient pas que la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Verbe de Dieu, se soit réellement incarné et soit devenu petit enfant dans la crèche de Bethléem, que Dieu soit devenu l’un de nous pour que nous devenions l’un de Lui.

    Ils ne croient pas que Jésus le Christ soit mort sur une Croix et ressuscité des morts pour nous pardonner nos péchés et nous donner la vie éternelle.

    Car lorsqu’on croit à cela on ne peut pas ne pas frémir devant les blasphèmes de Charlie Hebdo, et l’on ne peut pas ne pas y faire allusion, au moins par un élémentaire respect envers la Sainte Trinité.

    S’ils ont tellement honte du Christ régulièrement blasphémé dans Charlie Hebdo, et de l’Eglise régulièrement insultée et ignoblement diffamée, ils pourraient au moins marmonner que les dessins de Charlie Hebdo ont blessé beaucoup de croyants, notamment chrétiens et musulmans.

    Mais non. Il n’y aura même pas de service minimum interreligieux.

    Il n’y a que de misérables fonctionnaires d’une ONG en faillite qui ne savent que se raccrocher à la pensée unique pour avoir l’air d’exister encore.

  • Un des cardinaux de François

    Mgr Francesco Montenegro, archevêque d’Agrigente fait partie de la liste des nouveaux cardinaux. On a dit ici et là qu’il était aussi l’évêque de Lampedusa. Il se veut en effet l’évêque qui accueille tous ceux qui arrivent à Lampedusa et ailleurs. Il est un apôtre de l’immigration islamique sans frein.

    Novopress rappelle :

    « Mgr Montenegro est également président de la commission de la Conférence épiscopale italienne pour les migrations et de la fondation “Migrantes” pour l’accueil des immigrés. En novembre dernier, interrogé sur les manifestations des quartiers populaires de Rome contre les centres d’accueil pour clandestins, qui pourrissent la vie quotidienne des habitants (« vols, actes de vandalisme, de tapage nocturne »), il avait paisiblement répondu : « Si j’étais un migrant de 20/30 ans, qui doit rester toute la journée sans rien faire, à attendre une réponse sur son propre avenir, après quelques jours moi aussi je deviendrais méchant ! »

    Début janvier 2010 il avait supprimé les rois mages de la crèche de la cathédrale pour protester contre la politique de Berlusconi. Un écriteau disait : « Nous vous avertissons que cette année, l'enfant Jésus n'aura pas de cadeaux : les rois mages ne viendront pas, car ils ont été refoulés à la frontière avec les autres immigrés. »

  • Un doyen de la dhimmitude

    Le doyen de la cathédrale de Cologne, Mgr Norbert Feldhoff, a décidé que l’édifice serait plongé dans le noir ce soir, pour protester contre les défilés du mouvement anti-islamique Pegida.

    Ces manifestations organisées chaque lundi soir et qui ne cessent de grossir, devraient être encore plus importants ce soir, et l’un d’eux a comme point de rassemblement les abords de la cathédrale de Cologne.

    Mgr Norbert Feldhoff dénonce un mouvement où des Allemands moyens se retrouvent avec « des racistes et l’extrême droite ». « En éteignant les lumières nous voulons inciter ceux qui participent au défilé à s’arrêter pour penser : c’est un défi : regardez avec qui vous marchez », dit le doyen.

     Mgr Norbert Feldhoff est en phase avec Angela Merkel, qui lors de ses vœux a fustigé la haine et le racisme de Pegida. Ce qui a été critiqué par plusieurs responsables soulignant qu’en parlant ainsi elle favorisait le parti anti-euro AfD qui est aussi un parti anti-immigration et appelle à manifester avec Pegida…

    Mgr Feldhoff sera à la retraite le 1er mars prochain.

  • Le laïcard taubiresque de Cayenne bat les records du ridicule

    Le tribunal administratif de Cayenne avait évidemment donné tort à Alain Tien-Liong en référé en juin dans l’affaire de la rémunération des curés. Et, logiquement, le tribunal a jugé au fond, le 29 décembre, que « la rétribution des membres du clergé catholique continue à relever des dépenses obligatoires du département de la Guyane » et que le président du conseil général n'a pas « compétence » pour les « supprimer unilatéralement ».

    Du coup, Alain Tien-Liong a mis l’évêque, Mgr Emmanuel Lafont, à la retraite, à partir du 1er janvier…

    « Il faut absolument, en 2015, relire Courteline, c'est d'actualité ! », a réagi l’évêque, soulignant que cette décision « plutôt cocasse » n'est pas « réglementaire » et ne l’empêchera pas de continuer sa mission…

    Tout en soulignant que la rémunération des prêtres représente moins de 1% du budget de Cayenne, Mgr Lafont souhaite une négociation pour mettre fin à ce système particulier : « On peut laisser tomber une loi en désuétude. Mais pas comme ça, par un oukase. »

  • Mgr Brunin au synode…

    Au détour d’un article de Jean-Marie Guénois, cette révélation (triste, mais sans surprise) :

    Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre marqué par l’action sociale et le progressisme doctrinal – grand opposant depuis le début à La manif pour tous a non seulement été reconduit, par ses pairs, à la tête la commission de l’épiscopat chargée des questions familiales, mais il sera également l’un des pères synodaux à Rome en octobre prochain pour décider de l’avenir de la famille de toute l’Eglise catholique.

    Rappel:

    Mgr Pontier: « La pastorale avant la doctrine ».