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Un doyen de la dhimmitude

Le doyen de la cathédrale de Cologne, Mgr Norbert Feldhoff, a décidé que l’édifice serait plongé dans le noir ce soir, pour protester contre les défilés du mouvement anti-islamique Pegida.

Ces manifestations organisées chaque lundi soir et qui ne cessent de grossir, devraient être encore plus importants ce soir, et l’un d’eux a comme point de rassemblement les abords de la cathédrale de Cologne.

Mgr Norbert Feldhoff dénonce un mouvement où des Allemands moyens se retrouvent avec « des racistes et l’extrême droite ». « En éteignant les lumières nous voulons inciter ceux qui participent au défilé à s’arrêter pour penser : c’est un défi : regardez avec qui vous marchez », dit le doyen.

 Mgr Norbert Feldhoff est en phase avec Angela Merkel, qui lors de ses vœux a fustigé la haine et le racisme de Pegida. Ce qui a été critiqué par plusieurs responsables soulignant qu’en parlant ainsi elle favorisait le parti anti-euro AfD qui est aussi un parti anti-immigration et appelle à manifester avec Pegida…

Mgr Feldhoff sera à la retraite le 1er mars prochain.

Commentaires

  • Certains évêques s'occupent plus de politique que de sauver l'âme de leurs ouailles !
    La retraite lui permettra peut-être de réfléchir... sur la Doctrine Sociale de l'Eglise, s'il la connaît un peu, car son attitude relève du cléricalisme : la religion catholique n'étant pas directement en cause pourquoi prend-il part aux mouvements populaires, afin de se préparer un bon départ ?

  • Ce n'est pas pour diminuer le (triste) mérite du doyen de la cathédrale de Cologne, mais l'éminence n'a fait que suivre les décisions de la municipalité de Cologne qui, comme d'autres villes allemandes, avait décidé de plonger certains édifices publics (et donc la cathédrale dans le cas de Cologne) et certaines places dans le noir pour "protester" contre les manifestations citoyennes et spontanées regroupées sous la bannière de Pegida. Laisser la cathédrale de Cologne briller de l'intérieur, alors qu'elle était plongée dans le noir extérieurement aurait fait un effet désastreux...Ces réactions municipales prises ici ou là en Allemagne, ont eu au moins un avantage, celui de permettre qu'on parle de Pégida, dans les médias officiels (télé, radio) qui jusqu'à présent avaient maintenu une stricte censure sur le phénomène. Maintenant qu'il y a des réactions "anti" (quelles qu'elles soient), on peut en parler.. Vieille tactique!..' N'oublions pas un élément fondamental dans toute cette agitation autour de la place de l'islam chez nous : la fatigue. des uns, la détermination des autres.

  • L' important n'est pas avec qui ils marchent mais contre quoi ils marchent.
    L' évêque agite l' éternel chiffon rouge pour faire diversion de la nature du combat, ce qui démontre que l' islamisation de l' Allemagne ne le dérange pas, bien au contraire.

  • - Eteindre la cathédrale de Cologne... Pour que certains passants puissent regarder et voir avec qui ils marchent... Le noir pour y voir clair. C'est paradoxal. L'évêque de Cologne croit-il que ceux qui n'aiment pas l'invasion en question sont fluorescents ?
    - Ensuite. Comme dirait le bon Pape François. Qui est-il pour juger publiquement, dans ce domaine politique.

  • il y a un peu de confusion dans les commentaires, me semble-t-il; les habitués de la chasse à l'évêque ne se sont même pas rendu compte qu'il ne s'agit que du doyen de la cathédrale

  • Le doyen n'est que 'administrateur de la cathédrale. L'évêque est le titulaire. Et le doyen ne fait rien sans l'approbation de l'évêque, même pas éteindre les lumières. surtout quand c'est "médiatisé" à ce point.

  • Monsignor le doyen, en Allemagne, aurait donc moins de pouvoirs qu'en France le curé ou le recteur d'une cathédrale ? j'en ai vu, en France, sous la dictature de Charles De Gaulle, refuser d'autoriser dans leur sanctuaire des messes approuvées par l'évêque; d'où Dauphin tire-t-il ses informations, sinon de sa haine de l'épiscopat ? je doute fort que l'allumage ou l'extinction des lumières soit le souci premier d'un évêque, ou alors il y a eu une erreur lors de sa nomination

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