Les médias soulignent à leur façon la guerre civile que François impose à l’Eglise. Un exemple parmi d’autres, trouvé sur le Forum catholique, cet article du journal italien Il Secolo XIX, du 29 octobre dernier.
Il s’agit de la persécution contre Mgr Oliveri. Le journal titre sur les pressions exercées sur l’évêque d’Albenga pour qu’il démissionne, suite à l’inspection apostolique qui a vérifié la « gravité » de la situation dans le diocèse.
Mais, explique le journal, Mgr Oliveri n’est pas seul. Il est devenu un des points de référence des secteurs ultra-traditionalistes (sic) en Italie et au-delà. Et il peut même se vanter d’avoir des alliés à la Curie, même quand ils sont en disgrâce. Ainsi le cardinal Burke (qui était encore préfet de la Signature apostolique) et qui est « un défenseur extrême du traditionalisme catholique », mais aussi le cardinal Piacenza, et par ailleurs le « super-intégraliste » Mgr Luigi Negri. Sans compter Mgr Suetta, le nouvel évêque de San Remo, qui était le bras droit de Mgr Oliveri et dont le premier geste a été de célébrer une messe de saint Pie V, et encore le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes, le cardinal Calcagno..
Et le journal donne la photographie de trois des principaux soutiens de Mgr Oliveri, comme autant de conjurés, d’une faction qui s’oppose au pape.
C’est un peu ce que l’on a vu aussi au synode. Le pape est censé travailler à l’unité de l’Eglise. Il fait tout pour la détruire.