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Eglise - Page 148

  • Ce que François a réussi à faire

    Les médias soulignent à leur façon la guerre civile que François impose à l’Eglise. Un exemple parmi d’autres, trouvé sur le Forum catholique, cet article du journal italien Il Secolo XIX, du 29 octobre dernier.

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    Il s’agit de la persécution contre Mgr Oliveri. Le journal titre sur les pressions exercées sur l’évêque d’Albenga pour qu’il démissionne, suite à l’inspection apostolique qui a vérifié la « gravité » de la situation dans le diocèse.

    Mais, explique le journal, Mgr Oliveri n’est pas seul. Il est devenu un des points de référence des secteurs ultra-traditionalistes (sic) en Italie et au-delà.  Et il peut même se vanter d’avoir des alliés à la Curie, même quand ils sont en disgrâce. Ainsi le cardinal Burke (qui était encore préfet de la Signature apostolique) et qui est « un défenseur extrême du traditionalisme catholique », mais aussi le cardinal Piacenza, et par ailleurs le « super-intégraliste » Mgr Luigi Negri. Sans compter Mgr Suetta, le nouvel évêque de San Remo, qui était le bras droit de Mgr Oliveri et dont le premier geste a été de célébrer une messe de saint Pie V, et encore le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes, le cardinal Calcagno..

    Et le journal donne la photographie de trois des principaux soutiens de Mgr Oliveri, comme autant de conjurés, d’une faction qui s’oppose au pape.

    C’est un peu ce que l’on a vu aussi au synode. Le pape est censé travailler à l’unité de l’Eglise. Il fait tout pour la détruire.

  • Franciscains de l’Immaculée : la persécution, suite

    Marco Tosatti nous apprend que le commissaire Volpi était à l’assemblée des évêques italiens, qui s’est tenue ces derniers jours à Assise. Et que, suite à cette réunion, le secrétaire général de la CEI, Mgr Galantino, va envoyer une lettre à tous les évêques italiens pour que, au cas où un Franciscain de l’Immaculée viendrait demander son incardination, il soit renvoyé au commissaire Volpi.

    Car ces demandes d’incardination sont vues par la Congrégation romaine pour les religieux (dirigée par Mgr Braz de Aviz, un homme de François) seulement comme un stratagème pour se soustraire à l’autorité du commissaire Volpi…

    Marco Tosati conclut : « Du point de vue d’un laïc, il n’est pas facile de comprendre pourquoi un religieux qui ne sent plus de continuer dans une congrégation devrait être quasiment contraint d’y rester, ou d’abandonner totalement sa voie spirituelle, au lieu de refaire sa vie dans un diocèse, à une époque où les vocations sont rares. »

    (Via le FC)

  • Le pape de l’Eglise du nouvel ordre mondial

    Très intéressante interview de Francesco Colafemmina, traduite chez Benoît et moi.

    Extrait :

    « (…) le Pape Bergoglio se dépense chaque jour, depuis la chaire de Santa Marta (une structure qui est déjà un signe de l'horizontalité de son message) pour attaquer surtout les catholiques que j'appellerais cohérents. Des catholiques comme mes grands-parents qui ont lutté dans la vie pour rester cohérents avec l'Evangile. Des catholiques comme de nombreux prêtres anonymes qui jour après jour ont accompagné enfants, fiancés, époux, personnes âgées, malades, sur le chemin de Jésus-Christ. Ces catholiques ne sont ni des pharisiens, ni des sépulcres blanchis, et pourtant ils sont chaque jour apostrophés comme tels par Bergoglio qui - satisfait du succès mondain qui l'entoure - se sent au-dessus de tous, et tout en ne jugeant pas ceux qui vivent en état de péché grave, trouve chaque jour de nouveaux mots pour vilipender ceux qui persistent à adhérer à l'Evangile et au Magistère. Tout cela est vraiment inacceptable, mais nous nous faisons une raison, car nous savons quel est le cadre général dans lequel s'insère l'action de François. »

    Le cadre est celui-ci : « Je pense que le pape Bergoglio coïncide avec un projet très clair: introduire l'Eglise dans la réalité de ce que l'on nomme le nouvel ordre mondial. »

    On remarquera aussi ce que Francesco Colafemmina dit du Chemin néocatéchuménal, en lien avec ce qu’avait constaté Sandro Magister.

  • Les veillées pour la vie naissante

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    En 2010 Benoît XVI avait demandé que soient organisées dans tous les diocèses des veillées de prière pour la vie naissante, le soir du samedi précédant le premier dimanche de l’Avent.

    En 2010, beaucoup d’évêques et de prêtres avaient traîné les pieds, mais il y en avait eu tout de même plus de 500, surtout sur pression des familles catholiques.

    On peut y avoir un effet Benoît XVI de préparation à la Manif pour tous.

    Je ne sais si on peut voir un effet François au fait qu’il y en ait cette année (samedi prochain 29 novembre) à peine plus d’une centaine, et que les évêques qui y ont appelé se comptent sur les doigts d’une seule main…

    Un site y est dédié. La carte des veillées en France est ici.

  • Chine : un évêque clandestin libéré

    Mgr John Peng Weizhao, évêque « clandestin » de Yujiang, a été remis en liberté le 14 novembre.

    Citée par Ucanews, une source proche de l’évêque précise que Mgr Peng « est désormais relativement libre », qu’il « peut accomplir son ministère sacerdotal mais pas son ministère épiscopal ». En clair, les autorités, qui le détenaient au secret depuis six mois, le préfèrent aujourd’hui libre mais refusent toujours qu’il exerce son autorité en tant qu’évêque de Yujiang.

    Mgr John Peng Weizhao avait été nommé évêque de Yujiang en avril dernier. Il avait été arrêté le 30 mai, avant même que les fidèles apprennent sa nomination.

    Pour l’Eglise « officielle » le diocèse de Yujiang n’existe plus depuis 1985, quand les cinq diocèses de la région ont été regroupés en un seul, le diocèse de Nanchang.

    (Eglises d'Asie)

  • Bravo Mgr Conley

    Mgr James Conlay, évêque de Lincoln dans le Nebraska, a publié dans son journal diocésain un article dans lequel il explique les raisons de célébrer la messe ad orientem, déclare que les prêtres de la cathédrale célébreront ad orientem les dimanches de l’Avent, et que lui-même célébrera ad orientem la messe de minuit. Il saisit l’occasion de l’Avent pour expliquer la symbolique de l’assemblée et du pasteur tous tournés vers le crucifix, vers l’autel, vers l’Orient d’où vient le Seigneur.

    Sa cathédrale est la cathédrale du Christ ressuscité, en anglais « the risen Christ » : le Christ qui s’est levé, Oriens.

  • Allah sans fin

    A l’issue, pensait-on, d’un très long parcours judiciaire, l’évêché de Kuala Lumpur avait perdu en appel : perdu le droit d’appeler Dieu « Allah » dans son hebdomadaire en langue malaise, les organisations musulmanes ayant réussi à faire admettre cette absurdité que seuls les musulmans peuvent appeler Dieu « Allah ».

    Mais il y a un « troisième degré » de juridiction. L’archevêché a déposé un recours le 9 septembre, et la « Cour fédérale de Malaisie » a fixé au 21 janvier prochain la première audience.

    Selon l’équipe d’avocats, le recours se fonde sur les articles de la Constitution qui garantit la liberté religieuse et la protection des droits des minorités.

  • Bangladesh : un prix à un journaliste catholique

    Au Bangladesh, Porimol Palma, journaliste catholique pratiquant, a reçu le prix DRU-Grameenphone du meilleur reportage 2014. DRU, c’est l’union des reporters de Dhaka, et Grameenphone est le principal opérateur de télécommunications du pays.

    Il a reçu le prix pour un article sur la sécurité alimentaire, publié dans le quotidien anglophone populaire Daily Star auquel il collabore depuis avril dernier. Auparavant il travaillait dans la section catholique de Radio Veritas Asia.

    Ancien séminariste, il est né dans la paroisse de Mariabad Borni, dans le diocèse de Rajshani.

    Le Bangladesh est à 90% musulman, et il y a aussi 9% d’hindouistes, et dans le 1% qui reste il y a les bouddhistes…

  • Mauvaise nouvelle pour la bande à François

    La conférence des évêques des Etats-Unis a élu hier ses représentants pour le synode de l’année prochaine. Il n’y a qu’un homme de la bande à François, et il est dans les remplaçants.

    Dans l’ordre où ils ont été élus :

    - Mgr Joseph Kurtz, archevêque de Louisville et président de la Conférence épiscopale. Il a été l’un des principaux artisans du « rattrapage » du récent synode, en tant que modérateur d’un des trois groupes anglophones.

    - Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, qui en dehors d’avoir la particularité d’être un Américain d’ascendance française par son père et indienne par sa mère (Potawatomis du Kansas), est connu comme une figure de proue de la défense de la vie et de la famille. Il accueillera à Philadelphie la 8e Rencontre mondiale des familles en septembre 2015. Il a été l’un des rares évêques, avec le cardinal Burke, à oser dénoncer publiquement la dérive du synode.

    - Le très ratzingérien cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston. Il eut comme co-consécrateur le cardinal Burke et fut créé par Benoît XVI premier cardinal du Texas à 58 ans ; il est vice-président de la Conférence épiscopale et président de la commission épiscopale des activités pro-vie.

    - Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles, né au Mexique, dévot de Notre Dame de Guadalupe, prêtre de l’Opus Dei, ordonné par Mgr Chaput.

    Et deux remplaçants :

    - Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, président de la sous-commission épiscopale de défense du mariage, flamboyant opposant au « mariage » homosexuel, très bienveillant envers la « forme extraordinaire ».

    - Mgr Blaise Cupich, que François vient de nommer archevêque de Chicago : il est le seul à pouvoir prétendre faire partie de la société Kasper and Co.

    Si les évêques américains avaient voulu faire plaisir au pape, ils auraient élu son meilleur ami américain, le catastrophique cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston.

  • Atanacio Jovi, homosexuel catholique

    Atanacio Jovi est un Philippin homosexuel et catholique. Comme il est catholique, il ne cherche pas de faux fuyant et ne demande pas au personnel ecclésiastique de changer la doctrine qui ne peut pas être changée, même si certains membres hauts placés de ce personnel sont prêts à se rendre aux pires modes mondaines.

    Atanacio a donné son témoignage, publié sur le site de la Conférence des évêques des Philippines.

    Sa vie, dit-il, démontre que son « orientation sexuelle n’éloigne pas les gens de l'Eglise ». « La chose la plus importante est d'aimer Dieu par-dessus tout. »

    Son choix de vivre dans la chasteté « montre que comprendre vraiment l'amour, l'amour vrai, suffit pour ne pas se sentir exclu ou discrédité».

    « C’est ma croix... Je peux être attiré par les hommes... Mais j'aime Dieu davantage ».

    Pour Atanacio, l’Eglise catholique « semble être la seule institution qui invite [les homosexuels] à l'amour. Nous sommes créés pour l'amour, et nos vies n’ont pas de sens si nous n’en avons pas l’expérience ».

    Le véritable amour est davantage que l'union physique et émotionnelle, « il veut le bien de l'autre. Il désire le paradis pour l'autre personne et veut l'encourager à embrasser la vertu de chasteté. Cela n’est pas une renonciation à l'amour, mais une expression profonde et courageuse de l’amour. »

    « Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'Eglise aujourd'hui ne défend pas aux personnes qui éprouvent une attraction pour le même sexe de s’aimer. Si deux membres du même sexe s’aiment, ils vont faire ce qui est le meilleur pour l'autre. Ils s’encourageront les uns les autres à se reconnaître comme des enfants aimés de Dieu dont il se trouve qu’ils ont une attirance pour le même sexe, plutôt que comme des personnes qui se définissent par leurs pulsions sexuelles et dont il se trouve qu’elles croient en Dieu. »

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    Atanacio, militant de Marie Médiatrice de toutes grâces du sanctuaire de Lipa.