La commission de la Congrégation pour la cause des saints a reconnu à l’unanimité, le 8 janvier, la reconnaissance du martyre formel et matériel de Mgr Oscar Romero, archevêque chouchou de la théologie de la libération et des guérilleros communistes du Front Farabundo Marti, assassiné dans sa cathédrale le 24 mars 1980.
Extrait du texte de Zenit :
« Plusieurs témoins de l’assassinat de Mgr Romero avaient déclaré publiquement qu’il était tué à cause de son amour pour la justice et pour les faibles et non pour sa position “politique”. D’ailleurs, le successeur de Romero, Mgr Arturo Rivera Damas, soulignait sa “fidélité à l’Évangile” par la défense des droits des pauvres et des démunis. Au cours des homélies, Mgr Romero dénonçait la violence et l'abus de pouvoir en exhortant tous à la paix et à la réconciliation. »
C’est exact. Pour en avoir le cœur net, j’avais lu sa dernière homélie. Il y était question de la défense des pauvres et des opprimés, de la justice sociale, etc. Il n’y avait pas un mot de religion.
Mgr Romero n’a pas été tué en haine de la foi, mais parce qu’il était considéré (en partie à son corps défendant) comme le héraut catholique de la révolution sandiniste.
Sa béatification va être l’occasion d’un grand cri de victoire de l’extrême gauche latino-américaine. La revanche si longtemps attendue contre Ratzinger et Jean-Paul II.
Commentaires
Réellement, "il" a un problème mental...
Et s'il démissionnait?
Benoît XVI avait dit de Romero "qu'il méritait la béatification", d'après l'interview qu'il avait donnée à Zénit dans l'avion pour le Brésil en 2007. Sur ce plan-là, François est dans la droite ligne de son prédécesseur.
Sauf que Benoît XVI avait dit cela à des journalistes et n'avait pas levé le petit doigt pour faire avancer la cause... C'était en mai 2007, il y a près de 8 ans, et il avait ajouté, à propos du "blocage":
"Le problème était qu'un camp politique voulait le prendre à tort comme porte-drapeau, comme figure emblématique. Comment mettre en lumière de façon juste sa figure, en la préservant de ces tentatives d'instrumentalisation ? Tel est le problème."
Le problème est en effet qu'une béatification par Benoit XVI et une "béatification" par N........ n'ont pas le même sens., au moins dans le cadre de la comédie médiatique, qui joue à plein en ce moment Tout venant de Rome par les temps qui courent serait vu comme du modernisme, un accommodement..., un abandon..... C'est dire le point inédit où nous sommes;
Et cela n'est pas supportable; Cela rappelle le raisonnement de Mgr Lefebre quand il parlait de conditions qui rendaient les sacrements douteux... Quand l'Eglise elle même est douteuse, c'est qu'il y a un problème
Mgr Romero n'était pas un "mauvais diable", mais un homme pas un héros, un homme pas forcément des plus vaillants de cœur et d'esprit, confronté à une situation terrible. Il n'est pas mort obligatoirement pas haine de la foi catholique en elle même, mais il est mort comme prêtre. Le problème c'est qu'évidemment sa béatification va encore servir de prétexte à toute cette gauche ecclésiale rancie et plus que vieillissante qui relève depuis quelques mois la tête et croit de nouveau aux lendemains terrestres qui vont chanter. Belle hérésie et qui ne date pas non plus d'hier!
Ce n'est sans doute pas la meilleure décision en matière de béatification d'autant que bien d'autres tout autant méritant attendent les autels, mais ce n'est pas la pire des décisions attendue du Pape François!
Veuillez ne pas dire "Ratzinger", comme les insolents Lemonde et "Libération", mais "Benoît XVI". Si vous voulez parler du temps où il était Cardinal, dites "le Cardinal Ratzinger".
Il me semble que quelqu'un n'est proclamé d'abord " bienheureux " qu'après avoir " accompli " un miracle dûment reconnu.
Il faut qu'il " accomplisse " un 2ème miracle pour qu'il soit proclamé " saint ".
Donc, si ces 2 conditions sont réunies, je ne vois aucune raison de mettre en doute la sainteté de Roméro.
Je tiens à préciser que je ne suis nullement un fan du Pape François, que j'ai tendance à considérer plutôt comme un mauvais Pape que Dieu a agréé un moment mais qu'il rejettera un jour ou l'autre comme Il l'avait fait avec le roi Saül pour lui préférer ensuite David.
Il n'y a pas besoin de miracle pour béatifier un martyr. Or Mgr Romero vient précisément d'être reconnu martyr par la commission ad hoc.
Devinette:
"Savez-vous comment nomme-t-on l'époux d'une sainte?"
Réponse: "un martyr"