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Eglise - Page 149

  • Forte claque pour Forte

    Mgr Bruno Forte, bombardé par François secrétaire spécial du récent synode et auteur des trop fameux paragraphes du rapport d’étape sur les divorcés remariés, les unions de fait et les homosexuels, était candidat au poste de vice-président de la Conférence des évêques italiens pour le Centre du pays. Il n’a obtenu que 60 voix, contre 140 à Mgr Mario Meini, évêque de Fiesole.

    Mgr Meini est délégué pour la pastorale de la famille de la Conférence des évêques de Toscane…

  • Des musulmans interdisent la messe à Cinunuk (Indonésie)

    Plusieurs dizaines de militants du Front des défenseurs de l’islam et du Forum de la communauté islamique indonésienne ont encerclé le complexe Saint Charles Borromée de la paroisse Sainte-Odile de Cinunuk (Java ouest), dimanche 9 novembre, criant les slogans insultants et empêchant la célébration de la messe. Ils ont assuré qu’ils incendieraient les locaux si des prêtres osaient célébrer la messe en ce lieu. Le P. Saptono, après avoir fiat enlever les objets sacrés, a dû se résoudre à promettre qu’il n’y aurait plus de messe, alors que la communauté catholique se réunissait là depuis 16 ans.

    Dans les semaines précédentes, quatre églises protestantes ont également été fermées de la même façon dans cette province.

  • Les « amis du pape François » à la manœuvre

    Un « cénacle » « post-synodal » s’est réuni à Rome le 11 novembre, avec le cardinal Kasper et le cardinal Coccopalmerio. Pour ce dernier, on peut espérer un large consensus au prochain synode parce que « l’Esprit Saint rendra notre cœur plus tendre » envers ceux qui ne respectent pas la morale catholique et entendent être justifiés par l’Eglise. Au synode, a-t-il dit, on a placé « beaucoup d'attention » sur les éléments positifs qui existent aussi dans les couples « non réguliers ». Peut-être aurait-on pu en inviter quelques-uns déjà en octobre, mais on pourra se « rattraper » la prochaine fois.

    C’est un article du blog Rossa Porpora, à lire en français chez Benoît et moi.

  • Dans le délire ambiant…

    Le Prix « Shahbaz Bhatti Freedom » 2014 a été décerné au pape François par l'Alliance évangélique mondiale, jeudi 6 novembre, au Vatican, pour son engagement en faveur de la paix dans le monde.

    Bien que cette phrase soit un tissu d’absurdités, ce n’est apparemment pas une blague.

  • Burke comme « cause célèbre »

    « Cause célèbre », en français dans le texte anglais, à savoir : fait d’actualité qui provoque une énorme controverse.

    Cet Adieu à Burke ? est un excellent texte du P. Longenecker.

  • La guerre qui nous est faite

    Par l’intermédiaire de Rorate Caeli (qui est devenu indispensable, même si je ne suis pas toujours d’accord avec sa ligne), je découvre un texte fort intéressant de Robert Mickens (Bobby pour les intimes). Robert Mickens est ce « vaticaniste » progressiste qui a réussi le tour de force de se faire virer du magazine progressiste The Tablet. Parce que le jour où François faisait cardinal le secrétaire de Jean XXIII, Loris Francesco Capovilla, 98 ans, Mickens se félicitait de ce geste et ajoutait sur Tweeter : « Cela aurait dû être fait depuis LONGTEMPS. Est-ce que vous pensez qu’il tiendra jusqu’aux funérailles du Rat ? » Le Rat étant Benoît XVI.

    Donc, cet immonde individu, auquel le National Catholic Reporter a ouvert ses colonnes avec délectation, a publié hier un article fielleux contre le cardinal Burke. Logique. Mais ce qui est intéressant est, en dehors du bavardage mondain alla François contre les méchants pharisiens, le cœur même de son texte :

    « Ne nous leurrons pas : la fascination pour les rituels non réformés qui ont précédé Vatican II n’est pas seulement une question d’esthétique ou le style. Il s’agit fondamentalement d’ecclésiologie ; c’est-à-dire de ce que nous croyons à propos de l’Eglise, de la nature de sa vie interne, et de ses relations avec les autres croyances et le reste du monde. La liturgie fut réformée et renouvelée après Vatican II pour refléter l’ecclésiologie renouvelée qui avait été développée pendant des décennies et qui fut alors officiellement adoptée et ratifiée au grand concile œcuménique.

    « C’est pourquoi Paul VI avertit qu’une foi le Novus Ordo, ou rite réformé, mis en place, il ne pouvait pas y avoir de retour en arrière à ce qui l’avait précédé. Il savait que faire cela serait tout remettre en question quant au concile, pas seulement sur la façon de célébrer le culte. Ses successeurs, particulièrement Benoît XVI, n’ont pas tenu compte de cet avertissement. Et, au lieu de cela, ils ont créé une situation où une toute petite minorité bruyante – avec son patronage et le patronage de « grands cardinaux » comme Burke – sont devenus la queue frétillante du chien. Quoique minuscules, ils sont très bruyants. Tout comme après le concile, leurs ancêtres de la vieille messe bombardés sympathiques cardinaux et des fonctionnaires du Vatican avec des plaintes et d’incessantes campagnes de lettres, ils ont dominé internet pour promouvoir leurs désirs d’un plus grand retour vers le passé. (….) Et maintenant, François est arrivé, que le théologien Richard Gaillardetz a appelé « le pape de l’ecclésiologie de Vatican II ». Le groupe de la « réforme de la réforme » et les fans de Burke ont été profondément démoralisés et même mis en colère par le déroulement de ce pontificat, marqué par son style extrêmement accueillant, évangélique et informel. C’est de l’intérieur de ce groupe de catholiques que les sombres pronostics de schisme sont issus, bien que les questions de mariage et de divorce qui ont motivé cette menace ne soient pas des articles de foi et ne se trouvent dans aucune formulation du credo. »

    Ce qui est frappant ici est que le discours du très progressiste Robert Mickens sur le rite de la messe et l’ecclésiologie est exactement le même discours que j’avais découvert avec stupéfaction chez Grégory Solari, qui avait été l’éditeur de l’Esprit de la liturgie de… Joseph Ratzinger en 2001, et qui était alors dans les milieux favorables à la messe de saint Pie V.

    Ce discours est littéralement aberrant, comme je l’avais alors montré. Ou plutôt, je comprends maintenant qu’il a un sens, si l’on ne se réfère pas à l’ecclésiologie de Vatican II, mais à l’ecclésiologie fantasmée par ceux qui ont inventé leur concile. Une ecclésiologie qui n’a rien à voir avec Lumen gentium. On le comprend avec un Robert Mickens, on ne le comprend pas avec un Grégory Solari.

    Mais force est de constater que c’est le même discours. Lequel est manifestement devenu la vulgate progressiste, celle des thuriféraires de François. Et l’on constate donc que cette idéologie couvre un très vaste secteur de l’intelligentsia « catholique », depuis des traditionalistes qui ont renié Benoît XVI pour tenter de faire partie de la cour du nouveau pape ou d’en récolter quelques miettes, jusqu’aux ultra-progressistes de toujours.

    On comprend alors que la béatification de Paul VI a notamment pour fonction de verrouiller cette idéologie : Paul VI a eu pleinement raison d’interdire la liturgie romaine, latine et grégorienne, et de persécuter sans état d’âme ceux qui voulaient la garder, car il ne s’agit pas d’une question liturgique mais d’une question ecclésiologique (et l’on sait que nombre d’évêques tiennent ce discours aux fidèles qui ont l’audace de demander la liturgie à laquelle ils ont droit). Il s’ensuit que si le bienheureux Paul VI avait raison, il va de soi que le Rat, dit Benoît XVI, avait tort, complètement tort, quand il a promulgué son motu proprio Summorum Pontificum. Car une forme liturgique ne peut pas être en même temps interdite à tout le monde et permise de plein droit à tout le monde, surtout si elle contredit le concile.

    Ainsi la béatification de Paul VI, et le discours dominant sur l’ecclésiologie du rite, donnent à François tous les arguments qui lui permettent, s’il le veut, quand il le veut, de légitimer une réactivation de l’interdiction de la liturgie traditionnelle (et pour commencer de détruire les Franciscains de l'Immaculée).

    Mais il y a un autre enseignement à cette évolution des choses, et à l’article de l’immonde Bobby contre le courageux cardinal Burke. C’est que si, d’un côté, on assiste à un regroupement des progressistes et des opportunistes de tout poil, on a découvert, à la faveur du synode – et c’est ce qui rend furieux tous les Bobbies de la planète – un autre regroupement, inédit, d’une très nette et très large majorité d’évêques, qui pour la plupart ne sont pas concernés par les questions liturgiques, ni même par un quelconque clivage conservateurs-progressistes, mais qui tout simplement ont découvert qu’une infime minorité, la bande à François (car c’est celle-là, l’infime minorité, et non celle qui est derrière le cardinal Burke), voulait détruire le fondement même du mariage sous couvert d’une fausse miséricorde, en ne craignant pas de faire mentir le Christ lui-même et saint Paul et toute la Tradition.

    Voilà ce qui est nouveau, du moins de façon visible grâce au synode. Et qui nous permet d’espérer. Car dans cette guerre qui nous est faite, nous ne sommes pas seuls. C’est François et ses copains qui le sont.

  • Pour dire merci au cardinal Burke

     

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    Je n’aime pas les pétitions, mais puisque Jeanne Smits et “Benoît et moi” s’y mettent, je ne peux que les rejoindre pour appeler à signer la pétition de LifeSiteNews de solidarité avec le cardinal Burke.

  • Le "contrôle des naissances" par le vaccin contre le tétanos

    L’association des médecins catholiques du Kenya a désormais la preuve que le vaccin antitétanique administré au Kenya (et ailleurs) par l’OMS et l’UNICEF contient un antigène qui provoque des fausses couches et la stérilité.

    Alertés par les médecins, les évêques du Kenya avaient déjà dénoncé la campagne de « vaccination », début octobre, par une déclaration de leur commission de la Santé. Ils trouvaient bizarre que cette campagne se fasse de façon discrète, et non avec l’intense publicité habituelle. Ils trouvaient encore plus bizarre que cette vaccination contre le tétanos ne s’adresse qu’aux femmes entre 14 et 49 ans, soit uniquement aux femmes en âge de procréer, comme si les autres, et comme si les hommes, ne pouvaient pas attraper le tétanos… Ils trouvaient bizarre, enfin, qu’on privilégie la lutte contre le tétanos alors qu’il y a bien d’autres priorités sanitaires en Afrique.

    Et la commission soupçonnait fortement les vaccins de contenir des béta-HCG, l’hormone normalement sécrétée par la femme enceinte au début du développement de l’embryon. Or, soulignait la commission épiscopale, « quand elle est injectée comme un vaccin à une femme qui n’est pas enceinte, la béta-HCG combinée avec l’anatoxine tétanique développe des anticorps contre le tétanos et l’HCG, de sorte que si un ovule de femme est fertilisé, son HCG naturelle sera détruite, la rendant infertile. Dans cette configuration, la vaccination contre le tétanos est utilisée comme une méthode de contrôle des naissances. »

    Cette déclaration fut naturellement accueillie par une salve de démentis officiels, tous les acteurs jurant que le vaccin était exempt de toute autre substance que le vaccin contre le tétanos.

    Mais les médecins catholiques du Kenya ont fait analyser six vaccins prélevés dans six régions différentes (ce qui n’a pas été si facile car, autre particularité, le vaccin n’est administré que par des agents gouvernementaux escortés de policiers, qui remportent tout quand ils s’en vont). Or les échantillons, analysés par quatre laboratoires différents, au Kenya et à l’étranger, contiennent tous de la béta-HCG.

    D’où une nouvelle déclaration des évêques du Kenya : « Nous désirons annoncer que tous les tests démontrent que le vaccin utilisé au Kenya en mars et en octobre 2014 est en effet contaminé par l’hormone Beta-HCG » affirment-ils. Cette substance « cause l’infertilité et des avortements multiples chez les femmes », rappelle le document qui s’achève en dénonçant les intimidations perpétrées à l’encontre des médecins qui ont confirmé les informations relatives au vaccin, demandant aux Kenyans d’éviter la campagne antitétanique parce que « nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un programme occulte de contrôle de la population ».

    LifeSiteNews affirme avoir un rapport de l’ONU d’août 1992 sur une réunion à Genève entre 10 scientifiques et 10 « militantes de la santé féminine » où l’on discuta de l’utilisation de « vaccins régulant la fertilité », pour conclure que le « vaccin anti-HCG » comme le plus avancé…

    Lequel « vaccin » aurait déjà été aussitôt administré au Mexique en 1993 puis au Philippines en 1994.

    Sources : Jeanne Smits, LifeSiteNews, Radio Vatican, Fides

  • C’est fait : François a mis le cardinal Burke au placard

    Le pape a nommé le cardinal Raymond Leo Burke patron de l’Ordre de Malte. Et le patron de l’Ordre de Malte ne sera pas invité au prochain synode. Par exemple.

    Et un train peut en cacher un autre… Dans le même temps, le pape se débarrasse de Mgr Dominique Mamberti. Car c’est lui qui est nommé préfet du tribunal suprême de la signature apostolique. Mettre à ce poste un des principaux diplomates du Saint-Siège, ça ressemble à une mauvaise blague. Mais c’est seulement un mauvais coup de plus. Pour l’Eglise. Car Mgr Mamberti, nommé par Benoît XVI, avait l’avantage de très bien connaître le monde musulman, et l’islam, et de savoir de quoi il s’agissait.

    A sa place, le pape a nommé le très britannique Paul Richard Gallagher, ci-devant nonce apostolique… en Australie, dont on ne sait rien sauf qu’il est en pamoison devant le pape François.

  • Regina

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    Je découvre par le Salon Beige le magazine Regina, qui publie une interview du Père Cyrille, moine du Barroux, avec force belles photos. Le magazine est en anglais, mais le site publie la version française de l’entretien.

    Les pages sur Le Barroux font partie du numéro d’octobre de Regina, numéro spécial sur la France (consultable gratuitement en PDF sur le site). On y trouve aussi un article sur l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, un autre sur la « grande journée » saint Louis avec de belles photos de l’église Saint-Eugène, et nombre d’autres articles sur la France catholique, dont un qui montre que la France est le pays privilégié de Marie (pour ses apparitions), un autre sur « le génocide catholique inconnu » (à propos du film de Jim Morlino sur la Vendée), etc. Il y a même un article sur « l’Indochine française ». En tout 276 pages…

    Le rédacteur en chef, Beverly De Soto, est une… banquière de Wall Street qui est revenue à la foi par la lecture des grands auteurs chrétiens et qui a été « scotchée » par la messe de saint Pie V… Elle vit aujourd’hui en Allemagne où elle enseigne la finance. Pour elle, « Regina » veut dire « reine » en… italien…