Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 98

  • L’avortement en chute libre aux Etats-Unis

    Bloomberg Business publie un article qui fait le point sur le secteur de l’avortement (en anglais « industry »…) aux Etats-Unis. Il en résulte que les avortoirs ne cessent de fermer, et à un rythme de plus en plus rapide. Depuis 2011, au moins 162 avortoirs ont fermé, dont 45 à cause de lois pro-vie des Etats, et seulement 21 ont ouvert (dont 15 du Planning familial).

    Sans surprise, c’est au Texas que la chute est la plus importante : au moins 30 avortoirs ont fermé, suite à la nouvelle loi qui impose des conditions drastiques (loi qui va sans doute être invalidée par la Cour suprême). Les deux Etats suivants sont l’Iowa (14 fermetures) et le Michigan (13 cliniques fermées sur… 14). Même en Californie, où une loi récente définit l’avortement comme un « soin de santé fondamental », une douzaine d’avortoirs ont fermé. Bref c’est devenu « l’entreprise la plus difficile à faire fonctionner » aux Etats-Unis.

    Selon Bloomberg Business, le processus devrait continuer au cours des prochaines années. Bref, n’investissez pas dans l’avortement. Même si les affaires s’en mêlent…

    -1x-1.jpg

  • Bienheureuse ignorance

    Le Sénat italien a adopté par 173 voix contre 71 une loi sur les « unions » entre personnes de même sexe.

    Heureusement que François « ne sait pas ce qui se passe au Parlement italien ». Sinon il aurait été attristé, et peut-être même en colère…

  • « Pro-life »

    Les évangéliques de Caroline du Sud auront bien mérité du combat pro-vie.

    A priori, les conservateurs évangéliques n’étaient pas favorables à Donald Trump, dont les positions sur la morale chrétienne sont pour le moins vagues et fluctuantes, alors qu’ils ont un candidat tout trouvé en la personne de Ted Cruz.

    A la surprise générale, samedi dernier, la Caroline du Sud, où les trois quarts des votants étaient des évangéliques, a voté en masse pour Trump.

    Hier soir celui-ci parlait à l’université chrétienne évangélique Régent de Virginia Beach. (Régent, parce que « un régent est quelqu’un qui représente le Christ notre Roi dans toutes les sphères de la vie où il peut être appelé à le servir ».)

    A la question des critères qui seraient les siens pour nommer un juge à la Cour suprême, Donald Trump a répondu :

    « Pro-vie. Nous voulons… D’abord cela. C’est d’abord cela. Quelqu’un de très conservateur, très très intelligent, je veux dire, comme le Juge Scalia, serait parfait… Il était un parfait représentant. »

    Or le juge Scalia, qui vient de mourir, qui était « très conservateur », et catholique pratiquant, était le symbole même du combat pro-vie à la Cour suprême. Impossible d’être plus pro-vie qu’Antonin Scalia.

    Parmi les autres sujets abordés au cours de cette soirée, l’immigration. Et, forcément, le propos du pape.

    « Mon équipe est venue pour me dire : M. Trump, le pape vient de faire une forte déclaration sur vous. Et j’ai dit : Bonne ou mauvaise ? Ils ont dit : Pas bonne… J’ai dit : Oh… c’est un désastre ! » Avalanche de rires dans la salle. Pat Robertson, le fondateur de l’université, dit alors à Trump : « Et vous vous rendez compte qu’il a un sacré gros mur tout autour du Vatican ? » Réponse de Trump : « Oh oui ! Et ce mur est haut comme du sol jusque-là ! »

  • Fière décadence

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau annonce sur Twitter qu’il a « très hâte » de participer à la gay pride de Toronto.

    Il y en a qui font remarquer :

    Mais le politiquement correct, c’est être à la fois pro-homo et pro-islam… Cela paraît contradictoire, mais être anti-chrétien et pro-musulman ne l’est pas…

  • 160 millions

    La Commission européenne a répondu aux questions que posait Marie-Christine Arnautu (en compagnie de Sylvie Goddyn, Mylène Troszczynski, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch). Il en ressort que l’exécutif européen a versé aux deux fédérations européenne et mondiale du planning familial, depuis 2005, quelque 160 millions d’euros. Pour faire une propagande européenne et mondiale pour l’avortement. Ce qui n’est pas du tout du ressort de la Commission européenne. Et l’est d’autant moins que plusieurs pays membres interdisent le meurtre des enfants dans le ventre des mères.

    On remarque dans la liste des subventions celles qui concerne « le besoin non satisfait : construire un dialogue plus effectif en Europe ». Sic. Deux fois 260.000 €.

    Mais il est plus important de « construire un élan pour la santé sexuelle et reproductive » : 2,5 millions d’euros.

    Et bien sûr à destination de la « jeunesse vulnérable » : 1,7 million d’euros.

    Et il est crucial que l’Union européenne finance à hauteur d’1,5 million d’euros un programme de « renforcement des objectifs 5a et 5b du millénaire pour le développement en Asie du Sud : créer des militants et un élan pour le progrès de la santé et des droits de la santé sexuelle et reproductive »… En français : imposer l’avortement à des pays qui n’en veulent pas.

  • Deux titres

    UCANews est, selon ses dires, « la source d’information indépendante catholique la plus fiable sur l’Asie ».

    Voici deux titres d’UCA News aujourd’hui :

    Les contraceptifs peuvent être un moindre mal pour stopper Zika, dit le pape.

    Les évêques philippins soutiennent le propos du pape François sur les contraceptifs

    Celui-ci a un sous-titre :

    Mais l’abstinence sexuelle pour éviter le virus Zika est préférable, dit un prélat.

    Il reste donc un évêque philippin qui connaisse encore vaguement la morale catholique, sans en tirer les conséquences. Mais personne à UCA News, où l’on ne se veut sans doute pas plus catholique que le pape (comme aux Philippines... et forcément partout ailleurs).

  • Les trains de la mort et l’avortement

    Mgr Juan Antonio Reig Pla, l’évêque d’Alcala de Henares, près de Madrid, était poursuivi pour avoir comparé l’avortement à la Shoah : il a été relaxé.

    C’était en 2014, quand les « féministes » de l’organisation « Les Camarades » avaient fait circuler un « train de la liberté », la liberté de tuer les bébés, au moment où la droite faisait mine de vouloir revenir sur la loi socialiste sur l’avortement. Mgr Rei Pla avait publié une tribune intitulée : Appeler les chose par leur nom : un vrai défi pour les catholiques. Et il donnait l’exemple en appelant le « train de la liberté » « le train de la mort, du plus infâme holocauste : la mise à mort directe et délibérée des enfants innocents à naître », soulignant que ce train était comme « les trains d’Auschwitz qui conduisaient à un camp de la mort ».

    Les « féministes » avaient porté plainte au motif que les propos de l’évêque constituaient « une grave injure et une humiliation publique, faite pour discréditer les femmes et les hommes qui, comme le stipule l'Organisation des Nations Unies, défendent les droits sexuels et reproductifs en tant que droits de l'homme ».

    Le jugement déclare : « Il est évident que l'évêque qui fait l'objet de la plainte, en conformité avec les principes de la doctrine sociale de l'Eglise catholique et dans l'exercice de la liberté d'expression et de religion, comprend, et indique ainsi que le droit exigé par certaines femmes est équivalent à la mise à mort directe et délibérée des enfants à naître. Selon son opinion, sa conviction ou sa croyance personnelle, le “Train de la Liberté” est similaire aux trains d’Auschwitz, or une telle estimation ou évaluation personnelle, même quand elle pourrait être gênante ou inquiétante, blessante, ou déplaisante... est protégée par la liberté d'expression. »

    Les Camarades font appel.

    En 2012 déjà cet évêque avait fait l’objet d’une plainte de la Confédération espagnole des associations LGBT pour avoir dit que les homosexuels « trouvent l’enfer » dans les boîtes de nuit qui facilitent leurs ébats. Il avait répondu à la polémique en publiant le témoignage d’un ancien pratiquant de la chose. De toute façon la plainte avait été rejetée au nom de la liberté d’expression.

  • Bravo Doritos !

    Une publicité de la marque de chips tortillas Doritos diffusée pendant le fameux Superbowl a mis en fureur le lobby de la culture de mort. D’autant qu’elle est très drôle et que ces gens-là sont des pisse-vinaigre.

    Plutôt que de la décrire, regardez-là, ça dure 30 secondes. Mais je suis sûr que vous voudrez la revoir. Je n’avais pas encore vu une pub pro-vie aussi marante. Or ce n’est pas une pub pro-vie, c’est pour des chips…

    Donc, la Ligue d’Action Nationale pour les Droits relatifs à l’Avortement (NARAL) est intervenue pour dénoncer cette publicité comme une « tactique anti-choix d’humanisation du fœtus ».

    Attention, là ce n’est pas de l’humour. Ces cinglés s’indignent qu’on voie un fœtus comme un être humain. Or on ne doit pas « humaniser » le fœtus : faire comme s’il était humain alors qu’il s’agit d’un amas de cellules qui pourrait peut-être ressembler à un bébé mais qui n’en est pas un puisqu’on a le droit de s’en débarrasser alors qu’on n’a pas le droit de tuer un bébé…

    C’est ce qu’a relevé Mgr Robert Barron, le très médiatique évêque auxiliaire de Los Angeles : « Selon la NARAL, l’enfant dans l’utérus ne doit pas être humanisé, de peur que le droit absolu d’assassiner cet enfant à n’importe quel stade de son développement prénatal ne soit nié. (…) S’il est stupide de dire que 2 et 2 pourraient faire 5, il est tout aussi stupide de dire que l’enfant dans l’utérus est tout sauf humain. »

  • Bataille pour la vie en Irlande du Nord

    Les membres de l’Assemblée d’Irlande du Nord doivent voter aujourd’hui des amendements à une loi sur la justice. L’amendement qui fait le plus débat est celui qui doit donner le droit d’avorter en cas de malformation grave du fœtus limitant l’espérance de vie du bébé.

    Les évêques catholiques, unis, ont publié un ferme communiqué commun, dénonçant un amendement qui « permettrait le meurtre direct et intentionnel, jusqu’au moment de la naissance, d’un enfant à naître dont les conditions de vie sont limitées ».

    Ils expliquent que cela « change radicalement la nature inhérente du droit à la vie, le faisant dépendre de la volonté d’une autre personne » : « avec le même diagnostic, certains enfants perdront leur droit à la vie et à des soins médicaux quand d’autres continueront à recevoir un traitement et des soins ».

    Cet amendement « ne peut en aucun cas se concilier avec un engagement en faveur du principe moral universel du droit à la vie sur lequel l’existence réelle et le bien-être d’une société sont fondés ». Il impliquerait que « les membres de l’Assemblée estiment pouvoir comparer la valeur d’une vie par rapport à une autre ». Les évêques appellent donc les députés à « défendre la dignité, l’humanité, et le droit à la vie des enfants à naître avec des conditions de vie limitées, et à assurer aux mères enceintes rencontrant de telles situations traumatisantes le meilleur accompagnement possible, et tout le soin qu’une société qui soutient la vie peut prodiguer ».

    Cet amendement a été en fait imposé par un récent jugement, dans un procès de la Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord contre le ministère de la Justice (dans le cadre de la pression permanente des lobbies internationaux de la culture de mort, et particulièrement d’Amnesty, pour la légalisation de l’avortement en Irlande du Nord). En décembre dernier, un juge a ainsi décidé que la législation de l’Irlande du Nord était en contradiction avec la Convention européenne des droits de l’homme et qu’il était nécessaire que la loi permette l’avortement en cas de viol et de grave malformation du fœtus. Le 25 janvier, le procureur général, John Larkin, a fait appel de ce jugement devant la Haute Cour. Mais le ministre de la Justice a ajouté l’amendement au projet de loi en cours.

    Hier, John Larkin a demandé au ministre de la Santé de créer un groupe de travail pour examiner la question.

    Et une fuite (manifestement voulue) a permis de connaître la lettre qu’il a envoyée à l’un des membres les plus connus de l’Assemblée, John Allister (président de la « Voix unioniste traditionnelle » et également député européen), disant que l’amendement ne lui paraissait pas compatible avec la convention des Nations Unies sur les droits des handicapés : « Prévoir une exception à la loi pénale pour anomalie fœtale potentiellement mortelle apporte aux enfants à naître diagnostiqués avec un tel handicap beaucoup moins de protection que ceux qui n’ont pas ce handicap ». Il souligne qu’en Espagne et en Autriche, le comité de l’ONU ad hoc a recommandé de supprimer toute distinction liée à l’avortement pour les fœtus handicapés. « Ces enfants qui sont condamnés à mort ou sont considérés comme indignes de vivre à cause de la nature de leur handicap » sont protégés par la convention de l’ONU autant que les autres, dit-il encore.

    Aux dernières nouvelles l’amendement, quoique présenté par le ministre de la Justice en personne, ne devrait pas trouver de majorité.

    Addendum

    L’Assemblée a rejeté le droit à l’avortement des fœtus gravement handicapés par 59 voix contre 40, et  la légalisation de l’avortement après viol ou inceste par 64 voix contre 30. Des détails chez Jeanne Smits.

  • En Slovaquie

    Selon ILGA (Association internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes), qui est « très déçue et consternée » (pauvres choux…), « le gouvernement slovaque a abandonné son projet de plan national d’action pour l’égalité LGBTI, déclarant que ce serait un sujet pour le prochain gouvernement ».

    Le projet, dont la rédaction avait duré quatre ans, avait été publié en octobre dernier en vue de recueillir les remarques du public, et un « séminaire » avait été organisé en novembre.

    Mais voilà. Le mois prochain il y aura les élections. Et si les socialistes veulent préserver leurs chances d’être reconduits, ils ont tout intérêt à fourrer les revendications LGBTI tout au fond d’un tiroir…

    Encore qu’il n’y ait pas besoin de la moindre menace. C’est ce même gouvernement socialiste qui, en 2014, résistant à la pression européenne et internationale, a fait inscrire dans la Constitution que le mariage est « l’union d’un homme et d’une femme » (amendement voté par 102 des 150 députés)…