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Culture de mort - Page 97

  • De nouvelles salopes

    Quelque 130 médecins et biologistes, emmenés par René Frydman, revendiquent avoir aidé des paires homosexuels à avoir des enfants en toute illégalité, et réclament notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes.

    Réaction de Jacques Testard :

    Les revendications exprimées largement dans ce manifeste reposent sur l'argument du « ça se fait ailleurs », qui est une dénégation des règles édictées ici, sans envisager que la précaution minoritaire puisse avoir un sens, pédagogique ou anthropologique.

    Le suivisme des demandes exprimées par les patients potentiels - demandes évidemment suggérées par des propositions médicales ici ou à l'étranger - montre la ruine de toute réflexion éthique. Chacune des quatre exigences formulées reflète ce manque à penser autrement qu'en se conformant à une course en avant.

  • Au Chili

    Les députés du Chili ont approuvé hier un projet de loi autorisant l’avortement en cas de viol, de malformation du fœtus et de risque pour la santé de la mère.

    Le processus avait été lancé il y a 14 mois par le gouvernement de Michelle Bachelet, qui s’était assuré le vote d’un certain nombre de députés chrétiens démocrates…

    « C’est un jour historique. Nous voyons la volonté politique de permettre aux femmes de prendre leurs propres décisions », s’est félicité Karol Cariola, député du parti communiste membre de la coalition gouvernementale.

  • L’avortement au Dakota du Sud

    Le gouverneur du Dakota du Sud, Dennis Daugaard, a signé hier une loi qui interdit l’avortement après la vingtième semaine. Cet Etat devient le 13e à prendre cette mesure. (Le motif est toujours identique : pour déroger au droit à l’avortement sans limite, on met en avant qu’il est désormais prouvé que le fœtus peut souffrir à partir de vingt semaines, qu’il est donc humain et doit être protégé.)

    Pour le Dr Fred Deutsch, président de l’association Droit à la Vie de l’Etat, « cette loi marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire du Dakota du Sud pour protéger l’enfant à naître ». Sans doute, mais il y a encore du boulot…

    Cette loi est la quatrième loi « pro-vie » adoptée par les parlementaires du Dakota au cours de la même session. Celle sur l’avortement a été adoptée à une majorité qui permettait éventuellement au gouverneur de mettre son veto, les trois autres ont été adoptées à une écrasante majorité :

    - Les femmes doivent être informées que leur avortement chimique peut être arrêté si c’est pris à temps.

    - Le ministère de la Santé doit rendre publics les rapports d’inspection des avortoirs.

    - La vente de tissus fœtaux est désormais un crime. (C’est une des nombreuses lois similaires déjà votées ou en passe de l’être, à travers les Etats-Unis, suite aux vidéos qui ont montré le trafic de tissus fœtaux, voire de fœtus entiers, auquel se livre le Planning familial. On remarquera qu'il est loisible de tuer les foetus - jusqu'à vingt semaines - mais que c'est un crime d'en vendre des morceaux...)

  • Des lois contre l’avortement

    Des lois restreignant les possibilités d’avortement ont été définitivement votées mercredi dans deux Etats américains : la Floride et l’Indiana.

    La loi votée en Floride supprime les subventions de l’Etat au Planning familial (200.000$ par an) pour les transférer à de vrais centres de santé. Et elle impose aux avorteurs les mêmes contraintes qui figurent dans la loi texane aujourd’hui pendante devant la Cour suprême et la loi de Louisiane que vient de suspendre la Cour suprême : les avorteurs doivent avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital de l’Etat (ce qui est difficile à obtenir, surtout pour un médecin qui tue) et les avortoirs doivent observer les normes de sécurité les plus strictes des centres de chirurgie ambulatoire, avec de fréquentes inspections. Le texte est désormais sur le bureau du gouverneur, le républicain Rick Scott. Celui-ci a refusé de dire s’il la signerait. Un porte-parole a fait savoir qu’il l’examinerait…

    Dans l’Indiana, les législateurs ont adopté une loi plutôt bizarre qui interdit de demander un avortement pour la raison que le fœtus a un handicap (y compris la trisomie). A priori on se dit que c’est bien, mais comme l’avortement est libre jusqu’à vingt semaines cela veut dire que seuls les fœtus sains peuvent être tués… En pratique, une femme ne pourra demander un avortement que si elle peut prouver (?) que son « seul motif » n’est pas le sexe du fœtus, sa race ou son handicap… Suite aux vidéos sur le Planning familial, la loi comporte d’autre part des dispositions interdisant tout transfert de tissu fœtal et exigeant l’incinération. Le gouverneur, le républicain Mike Pence, « en tant que ferme soutien des droits des enfants à naître, considérera avec attention toute loi arrivant sur son bureau qui défend le caractère sacré de la vie », a déclaré un porte-parole.

  • Commission LGBT

    Pour la première fois, la Commission européenne va participer officiellement à une gay pride : celle d’Amsterdam, qui se caractérise par un défilé de bateaux aux couleurs homosexuelles. Il y aura donc un bateau financé par l’exécutif européen et portant fièrement le drapeau de l’UE…

  • Vincent Lambert

    Le juge de tutelle a nommé Rachel Lambert tuteur de Vincent Lambert. Rachel est la femme de Vincent, elle veut le faire mourir, et c’est elle qui est nommée pour le représenter à l’hôpital…

    Le procureur avait pourtant demandé que le tuteur soit une personne extérieure à la famille.

    Les parents de Vincent Lambert font appel de cette décision.

  • La Cour suprême et l’avortement

    Après les lois du Texas visant à restreindre l’avortement, la Cour suprême des Etats-Unis a examiné vendredi une loi de Louisiane, et a décidé de la suspendre. Seul le juge Clarence Thomas a manifesté son opposition.

    La loi en question oblige les médecins avorteurs à disposer d’un droit d’admission de leurs patientes dans un hôpital local. Ce qui conduirait dit-on à la fermeture de tous les avortoirs de l’Etat sauf un. La loi est suspendue jusqu’à ce que la Cour ait pris sa décision sur les lois texanes. (Une des lois du Texas est très proche de celle de Louisiane et a été suspendue en juin dernier. La Cour a suspendu la loi de Louisiane de façon « cohérente » avec cette décision-là.)

    Le procureur général de Louisiane Jeff Landry a déclaré qu’il était « en désaccord avec la décision non motivée de la Cour » et qu’il continuerait « à défendre les lois pro-vie et pro-femmes ».

    Les partisans de l’avortement crient victoire comme s’ils avaient déjà obtenu l’abolition de ces lois.

  • Pourquoi je devais avorter, dit la dame "prêtre"

    Pour son audition de l’autre jour concernant l’avortement au Texas, la Cour suprême des Etats-Unis avait retenu dix témoignages écrits de femmes expliquant pourquoi « un accès satisfaisant à l’avortement est essentiel pour que les femmes puissent participer à égalité dans la société ».

    Parmi ces témoignages, celui d’Anne Fowler, la « révérende Anne Fowler », particulièrement gratiné. En bref, si elle n’avait pas pu avorter, elle n’aurait pas pu devenir « prêtre épiscopalienne » et cela aurait été une grande perte pour l’humanité (notamment pour le Planning familial dont elle est aumônière pour faciliter l’avortement des femmes qui viennent la voir…).

    Voici une traduction de ce texte hallucinant (via LifeSite).

    Si la Révérende Anne Fowler n’avait pas eu accès à l’avortement quand elle devint accidentellement enceinte après être entrée à l’école de théologie, elle n’aurait jamais pu avoir son diplôme, ni devenir curé de paroisse, ni aider un nombre énorme de personnes avec qui elle a été en contact. Incapable de poursuivre sa vocation ou d’être la mère qu’elle voulait être pour la fille qu’elle avait déjà, elle aurait été brisée.

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  • L’avortement à la Cour suprême

    La Cour suprême des Etats-Unis s’est penchée hier sur les lois du Texas votées en 2013 qui, de fait, restreignent l’accès à l’avortement. Je pensais que l’affaire allait être rondement menée pour condamner le Texas au nom de l’arrêt Roe contre Wade qui interdit toute entrave à l’avortement avant viabilité du foetus (et le permet encore après), de même que la Cour a récemment imposé le « mariage » homosexuel à tous les Etats. D’autant que le juge le plus pro-vie, Antonin Scalia, vient de mourir, et qu’il n’y a donc que huit juges : quatre « libéraux », dont trois femmes acharnées à défendre le « droit à l’avortement », trois conservateurs pro-vie, et le « centriste » Anthony Kennedy dont on ne sait de quel côté il penchera. Les trois juges femmes se sont montrées très agressives dans l’audition des représentants du Texas. Le juge Samuel Alito, et dans une moindre mesure le juge en chef John Roberts, se sont attachés à faire admettre par les opposants texans que les lois votées en 2013 ne sont pas seules responsables de la fermeture des avortoirs, et surtout que la diminution du nombre des avortoirs ne fait pas peser une « charge excessive » sur les femmes texanes qui veulent avorter, puisque c’était littéralement l’objet du débat.

    Tout repose – ce qui est quand même ahurissant – sur ce que décidera Anthony Kennedy (qui est juge à la Cour suprême depuis 1988 et vote le plus souvent – mais pas toujours - avec les pro-vie). S’il décide qu’il est nécessaire de retourner au Texas pour obtenir davantage d’informations, l’affaire peut durer jusqu’à l’année prochaine. S’il décide de mêler sa voix aux libéraux, la Cour suprême pourrait condamner le Texas en juin prochain – et empêcher du même coup tout Etat de voter des lois similaires.

  • Euthanasie suisse

    L’association Exit Suisse alémanique a rendu publics ses chiffres pour l’année 2015 : les demandes d’aides au suicide « ont explosé » : 782 « cas » en 2015, soit « 30% de plus qu’en 2014 ». Exit Suisse romande devrait publier ses chiffres en avril, mais déjà « la tendance semble identique ».

    Le Code pénal suisse a été modifié en 2001 pour autoriser « l’assistance au suicide », « à condition que celle-ci ne soit pas motivée par un mobile égoïste ». Sic. Depuis, « le nombre de patients qui y ont recours ne cesse d’augmenter ».