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Culture de mort - Page 95

  • En Louisiane

    Le 31 mai dernier, le gouverneur de Louisiane John Bel Edwards a signé une loi interdisant l’avortement par démembrement du fœtus.

    C’est la dernière en date des lois qui peu à peu restreignent l’avortement dans cet Etat comme dans plusieurs autres.

    On notera que si la proposition de loi émanait d’un député républicain, le gouverneur est démocrate.

    Le 2 juin, le Sénat de Louisiane a voté une nouvelle loi, interdisant l’avortement de fœtus porteurs d’une anomalie génétique. Le sénateur républicain Dan Claitor qui vote habituellement les lois pro-vie a déclaré qu’il ne pouvait pas voter celle-là, qui est clairement anticonstitutionnelle et sera donc contestée devant les tribunaux. « Toutes les lois que nous votons peuvent être contestées devant les tribunaux. Mais cette loi-là protège la vie des enfants à naître », a répliqué la sénatrice Regina Barrow, qui est… démocrate.

    Il ne reste plus que quatre avortoirs en Louisiane. C’est quand même quatre fois plus que dans le Missouri et le Mississippi…

  • 11 Etats contre Obama

    Le procureur général du Texas Ken Paxton a annoncé hier que 11 Etats engageaient une action en justice contre le gouvernement des Etats-Unis pour que soit condamnée la directive des ministères de la Justice et de l’Education stipulant, sur ordre d’Obama, que dans les établissements scolaires et universitaires l'accès aux toilettes et aux vestiaires doit se faire selon le sexe auquel un élève s'identifie, et non selon son sexe de naissance, sous peine de suppression des subventions fédérales.

    Ces 11 Etats sont l'Alabama, l'Arizona, la Géorgie, la Louisiane, le Maine, l'Oklahoma, le Tennessee, le Texas, l'Utah, la Virginie occidentale et le Wisconsin.

    Ils accusent les autorités fédérales de vouloir « transformer les lieux d'enseignement en des laboratoires d’expérimentation sociale massive, en bafouant le processus démocratique et au plus complet mépris des mesures de bon sens protégeant les enfants et le droit fondamental à la vie privée ».

    Les commentaires montrent que cette action s’inscrit aussi dans le cadre des revendications d’autonomie des Etats face à un pouvoir fédéral de plus en plus envahissant et contesté.

    Plusieurs procureurs soulignent que les lois sont votées par le Congrès, et non dictées par le président.

    Le procureur général de Virginie occidentale précise que « les mesures concernant l’enseignement doivent être décidées par chaque Etat, les éducateurs et les parents, et non imposées par diktat présidentiel ».

    Pour le procureur général du Tennessee, c’est un nouvel exemple de la méthode d’Obama de légiférer par décrets : « Notre cabinet est invariablement opposé à ces efforts visant à retirer les droits des Etats et exclure les représentants de la population de la prise de décision, ou au minimum d’avoir une période permettant de donner des avis et des commentaires conformément à la loi sur les procédures administratives ».

    Peu après la conférence de presse, le gouverneur de l’Idaho Butch Otter a annoncé que ses juristes allaient rédiger un mémoire de soutien aux 11 Etats (un « amicus brief » : argumentation en faveur du plaignant déposée devant le tribunal par quelqu’un qui n’est pas partie à la procédure).

    « Nous sommes encouragés, dit Tony Perkins, le président du Family Research Council, par le nombre de dirigeants d’Etats qui se lèvent contre la redéfinition unilatérale de la loi fédérale par le gouvernement Obama. Il est temps maintenant pour les républicains du Congrès, qui ont l’autorité constitutionnelle à égalité avec le gouvernement, d’appuyer ces dirigeants et de ramener sous contrôle la Maison Blanche impérialiste… »

  • Première croate

    Plusieurs milliers de personnes (7.000 selon la police) ont participé à la première Marche pour la Vie organisée en Croatie. On notait la participation de la femme du Premier ministre Tihomir Oreskovic.

    Une contre-manifestation a réuni 300 personnes.

    On constate que si d’un côté on voulait promouvoir « le droit à la vie », de l’autre on défendait « le droit de choisir »… de tuer son enfant.

    La loi sur l’avortement en Croatie est toujours la loi yougoslave : l’avortement est libre jusqu’à la dixième semaine. Le nombre d’avortements, qui avait connu un pic pendant la guerre avec la Serbie au moment de l’indépendance, a chuté de façon spectaculaire, quasiment divisé par 10 (de 40.000 à 4.000 par an) grâce à l’action efficace de l’Eglise et des associations pro-vie. Quelque 70% des médecins font jouer l’objection de conscience.

  • En Alabama

    Le gouverneur de l’Alabama Robert Bentley (qui est un médecin pro-vie) a signé le 12 mai une loi (votée par le Sénat de l’Etat par 30 voix contre 2) qui interdit l’avortement par démembrement (en arrachant les membres du fœtus), officiellement appelé « par dilatation et évacuation »... C’est le cinquième Etat à adopter une telle loi. Mais les fanatiques de la culture de mort jugent que c’est contraire à l’arrêt Roe contre Wade qui a légalisé l’avortement sans limites…

    Le gouverneur a également signé une autre loi interdisant tout avortoir à moins de 600 mètres d’une école ou d’un collège, ce qui vise notamment le « Women’s Center for Reproductive Alternatives » (si je comprends bien l’avortement est une alternative à la reproduction…), responsable de plus d’un millier d’avortements par an à Huntsville, et qui se trouve juste en face d’une école.

    En raison des lois à répétition qui limitent la possibilité de tuer les bébés (et bien qu’elles soient systématiquement contestées devant la justice), il ne reste plus que 5 avortoirs sur les 12 que comptait l’Etat en 2001. Le nombre d’avortements a baissé de 21% depuis 2010, avec un taux d’avortement de 12% des grossesses contre 18% de moyenne nationale.

  • Persévérance…

    Le sénat de l’Oklahoma a adopté hier par 33 voix contre 12 un projet de loi déjà adopté par les députés, définissant l’avortement comme un « crime » et le rendant donc illégal (sauf si la grossesse met la mère en danger de mort), et interdisant aux médecins coupables d’un avortement de pouvoir renouveler leur permis d’exercer la médecine dans l’Etat.

    On ne sait pas encore ce que va faire le gouverneur, Mary Fallin, qui est pro-vie, mais confrontée à un texte qui est manifestement « anticonstitutionnel », puisque la liberté d’avortement est garantie par un arrêt de la Cour suprême.

    Même si Mary Fallin signe la loi, il est évident qu’elle sera annulée, et sans aller jusqu’au niveau fédéral. Mais les législateurs pro-vie de l’Oklahoma montrent qu’ils ne lâchent rien et qu’ils continuent le combat et même qu’ils l’amplifient.

    Une nouvelle loi vient d’être votée par les députés et va passer au Sénat : elle demande au ministère de la Santé de l’Etat de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire de l’Oklahoma un Etat sans avortement…

    Il y avait jusqu’ici dans cet Etat pas moins de 8 lois pro-vie qui font l’objet de contestations judiciaires.

  • Malédiction

    Les Etats-Unis et l’Union européenne, via leurs ambassadeurs à l’ONU, dénoncent la décision des Nations unies d’empêcher des ONG de « défense des droits LGBTI » de prendre part à une conférence sur le sida, du 8 au 10 juin, sous la pression de certains États membres. L’ambassadrice américaine Samantha Power demande que ces groupes puissent participer, et l’ambassadeur de l’UE Joao Vale de Almeida demande que les noms des pays qui ont obtenu en douce la modification de la liste initiale soient publiés.

    Samantha Power ajoute :

    « Étant donné que les personnes transgenres ont 49 fois plus de probabilité de vivre avec le VIH que la population en général, leur exclusion d’une réunion à haut niveau ne fera qu’entraver les progrès mondiaux pour combattre l’épidémie de VIH/sida et l’objectif d’une génération exempte du sida. »

    Il me semble que pour conjurer cette mystérieuse malédiction il y aurait une autre solution : inciter les « LGBTI » à abandonner une sexualité contre nature, empêcher leurs lobbies de faire leur propagande, au lieu de les y encourager et de les subventionner, et arrêter de faire croire que ces lobbies sont des associations contre le sida alors que leur action a pour conséquence la propagation de la maladie.

  • La folie du genre au sommet

    Les ministères américains de la Justice et de l’Education ont publié une directive stipulant que dans les établissements scolaires et universitaires l'accès aux toilettes et aux vestiaires doit se faire selon le sexe auquel un élève s'identifie, et non selon son sexe de naissance.

    Ainsi le gouvernement de Barack Obama prend-il officiellement parti contre la loi de Caroline du Nord qui interdisait ce délire idéologique (et graveleux), et les Etats qui ont suivi celui-là, comme le Mississipi, ou qui sont en voie de le faire.

    Alors que l’Etat de Caroline du Nord est visé par des actions judiciaires soutenues par le ministre de la Justice au nom de la lutte contre les discriminations, la directive avertit les autorités locales de l'enseignement public qu'elles risquent de perdre leurs subventions fédérales si elles ne se conforment pas au diktat de l’idéologie du genre.

  • Merci François

    Les députés italiens ont voté la confiance au gouvernement de Matteo Renzi sur la loi instituant une union civile pour les homosexuels.

    Le texte, déjà adopté par le Sénat en février, sera définitivement adopté dans la soirée.

    On se souvient que François, interrogé sur le sujet six jours avant le vote du Sénat, avait déclaré : « Je ne sais pas quelle est la situation au Parlement italien. Le Pape ne se mêle pas de la politique italienne. »

    (C’était peu après son commentaire sur Donald Trump : « S’il dit ces choses, cet homme n’est pas chrétien ». Le Pape se mêle seulement de la politique américaine, quand il s’agit de défendre l’immigration clandestine.)

    Et, deux fois de suite, en recevant très médiatiquement Frigide Barjot, puis les "Poissons roses", il avait laissé dire qu'il était favorable à l'union civile.

    N.B. Bien sûr, le texte aurait été adopté même si François l'avait condamné, mais peut-être pas avec une majorité aussi écrasante de 369 voix contre 193, si indigne d'un pays catholique.

  • L’Irlande de Charybde en Scylla

    A la suite des élections législatives en Irlande, qui n’ont pas donné de majorité claire, le Premier ministre Enda Kenny a finalement été reconduit à son poste.

    Et il a nommé un nouveau gouvernement. L’un des ministres ne passe pas inaperçu. Il s’agit de Katherine Zappone. Une Américaine de 62 ans, « théologienne féministe », lesbienne militante, qui s’est « mariée » en 2003 au Canada avec sa « partenaire » de 35 ans, une ancienne religieuse. Katherine Zappone était en pointe dans la campagne pour le référendum sur la dénaturation du mariage. Elle est aujourd’hui ministre… des Enfants et de la Jeunesse. Sic.

    D’autre part, Enda Kenny a décidé qu’il allait confier à une « assemblée citoyenne » le soin de rédiger un projet de loi sur l’avortement, c’est-à-dire libéralisant le meurtre des enfants.

  • Quand RCF fait la promotion de l’euthanasie

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    Jean-Luc Roméro, militant multicartes de la culture de mort et particulièrement de l’euthanasie, était l’invité de RCF Tours le 29 avril, dans l’émission d’actualités « Ce soir on improvise », pour parler de la conférence qu’il allait tenir dans la région au nom de l’ADMD, et faire la publicité pour son livre de propagande euthanasique.

    En fin d’émission, l’équipe de la radio a fièrement posé avec Roméro et son livre.

    L’affaire ayant, tout de même, fait scandale, le podcast de l’émission a été supprimé sur le site national de RCF.

    Mais sur la page Facebook de l’émission on a le droit à trois photos de Jean-Luc Roméro : il est l’« invité littéraire de la semaine pour son livre Ma mort m’appartient », il y a la « photo de groupe avec Jean-Luc Roméro », et surtout il y a… la même photo avec l’annonce que l’émission est en vidéo sur Dailymotion…

    Xavier Cuvier, le responsable irresponsable de l’émission, est donc un militant de la culture de mort. Qui va évidemment continuer à officier sur RCF Touraine…