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Culture de mort - Page 94

  • La Cour suprême continue…

    Au lendemain de sa décision concernant le Texas, la Cour suprême des Etats-Unis, continuant dans sa lancée meurtrière, a rejeté hier les appels du Wisconsin et du Mississippi contre des jugements invalidant des lois restreignant la possibilité d’avorter dans ces Etats. C’est hélas seulement logique : il s’agissait de lois qui obligeaient les avorteurs à avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital, comme au Texas.

    Parmi les réactions je note celle de la sénatrice Tammy Baldwin du Wisconsin : la Cour suprême « réaffirme que les femmes du Wisconsin et du pays tout entier ont le droit constitutionnel de faire leurs propres choix en matière de santé ». Tuer son bébé c’est un choix de santé… Jusqu’à quand va-t-on appeler encore cela la civilisation ? (Ah, j’oubliais… Tammy Baldwin est la première sénatrice ouvertement homosexuelle…)

  • Quand un juge décide de la vie et de la mort des bébés

    La Cour suprême des Etats-Unis a jugé illégale la loi votée en 2013 au Texas qui oblige les avortoirs à respecter les mêmes normes que les cliniques chirurgicales, et oblige les avorteurs a être titulaires d’un « privilège d’admission » dans un hôpital proche.

    L’examen de cette loi par la Cour suprême, juste après la mort du juge pro-vie Antonin Scalia, avait fait apparaître qu’il y avait quatre juges (dont trois furies) pour l’invalidation, et trois juges qui considéraient que cette loi ne portait pas directement atteinte au « droit » à l’avortement. Restait un juge indécis, Anthony Kennedy, plutôt pro-vie mais pas toujours. Il s’est rangé du côté pro-mort.

    800px-Anthony_Kennedy_official_SCOTUS_portrait.jpgC’est donc ce juge, de son nom complet irlandais, hélas, Anthony McLeod Kennedy, qui se rend responsable de la suppression des freins à l’avortement au Texas.

    Hillary Clinton a immédiatement salué la décision de la Cour suprême, qui « est une victoire pour les femmes du Texas et à travers l’Amérique. L’avortement sûr doit être un droit – pas seulement sur le papier, mais dans la réalité. » Et le tweet est signé du H qui indique qu’il s’agit d’un tweet personnel et non d’un message rédigé par son équipe de campagne.

  • Dans le genre…

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    Steffen Königer est un élu AfD au parlement du Brandebourg. On discutait d’un projet de loi pour améliorer « l'acceptation de la diversité des genres et des sexes » et lutter « contre l'homophobie et la transphobie ». Afin de s’assurer qu’il échapperait à toute accusation de discrimination sur un sujet aussi sensible, il a tenu à saluer tous les « genres » avant de donner l’avis de son parti. Mais oui, même les Prussiens peuvent avoir le sens de l’humour. Voici la retranscription de son allocution, selon le sous-titrage de la vidéo que l’on peut voir ici.

    — Cher Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, chers homosexuels, chères lesbiennes, chers androgynes, chers bigenres, chères female-to-males, chers male-to-females, chers genres variables, chers genderqueers, chers intersexuels, chers genres neutres, chers asexuels, chers non-binaires, chers pangenders et pansexuels, chers trans masculins et hommes trans, chères trans féminines et femmes trans, chers transhumains, chers trans avec *, chères trans*féminines et femmes*trans, chers trans*masculins et hommes*trans, chères personnes transsexuelles, chères inter*féminines, chers inter*masculins,

    Le président : Pourriez-vous passer au vif du sujet ?

    — Désolé, monsieur le Président, je n’ai pas encore terminé mon introduction. Chers inter*hommes, chères inter*femmes, chers inter*humains, chers intergenres, chers intersexuels, chers dual genders, chers hermaphrodites, cher troisième genre bispirituel, cher quatrième genre, chères femmes XY, chers travestis, chers cross genders, chers zero genders, et, bien sûr, bienvenue à tous les autres genres, chère madame monsieur (au choix) Nonnemacher, chère madame monsieur (au choix) Baader, chère madame monsieur (au choix) Mus, le parti AfD rejette votre proposition. Merci.

  • Travaux pratiques pour étudiants : la dissection d’un cerveau de fœtus

    Un comité d’enquête sur la vie de l’enfant a été créé par la commission de la Chambre des représentants des Etats-Unis pour l’énergie et le commerce. Son rôle est de recueillir des informations sur les pratiques médicales et commerciales organisant la collecte et la vente de tissus de fœtus avortés. Il vient d’envoyer au procureur général du Nouveau-Mexique un dossier hallucinant, de près de 300 pages, sur un employé anonyme de l’université du Nouveau-Mexique qui s’est procuré plus de 39 fois par an depuis 2010 des morceaux de fœtus dans un avortoir d’Albuquerque. Le document manuscrit de 290 pages détaille les morceaux commandés au fil des mois : poumons, moelle, cœur, rétine, foie, reins, etc. Parfois on apprend que le fœtus a été tué parce qu’il avait un pied bot, ou une trisomie.

    Il y a aussi mention d’un foetus avorté à 30 semaines et demie, et conservé « intact ».

    Et il y a la mention précise d’une commande d’un cerveau intact de troisième trimestre de grossesse pour dissection au cours d’une session étudiante d’été. Le programme de l’université mentionnait bien, en effet, parmi les activités prévues, la « dissection de divers échantillons »…

    Mais il n’est pas certain qu’il y ait quoi que ce soit d’illégal dans toutes ces horreurs… Ce qui montre le degré de barbarie auquel on est descendu.

  • La charge de l’Académie de médecine contre le genre

    Note d’information de l’Académie nationale de médecine, juin 2016.

    Titre :

    Parité en santé : la recherche scientifique et la médecine ne peuvent plus ignorer les différences biologiques entre les sexes.

    Premier paragraphe :

    Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la maladie et doivent donc être traités différemment. Plusieurs pays européens ont déjà adapté en conséquence leur recherche scientifique et leurs stratégies thérapeutiques, prenant ainsi au moins dix ans d'avance par rapport à la France, où sous prétexte de parité, on évite de reconnaître les différences entre les hommes et les femmes, au mépris des évidences scientifiques et de l'intérêt même de la santé des femmes... et des hommes.

    La primauté donnée au genre sur les réalités du sexe risque de créer une injustice de plus, dont il est du devoir des scientifiques et des médecins de prendre conscience pour alerter et agir.

    Comment peut-on accepter un tel discours sexiste ? Comment l’Académie de médecine peut-elle échapper à des poursuites pour discrimination ? Comment peut-elle échapper à l’opprobre politico-médiatique en s’inscrivant ainsi en faux contre l’idéologie obligatoire ?

    C’est vrai qu’il y a un petit paragraphe où l’on fait révérence devant l’idéologie en évoquant le « formatage socio-culturel » du genre et les « stéréotypes difficiles à éradiquer même s’ils sont erronés », mais il n’a aucune incidence sur le propos.

    En fait, comme on ne peut pas scientifiquement répliquer à l’Académie de médecine, on fait comme s’il ne s’était rien passé. Et on continue comme devant, au mépris de la santé…

  • Héroïnes de la culture de mort

    Après avoir réalisé une opération semblable en Pologne, Women on waves a fait passer un drone de République d’Irlande en Irlande du Nord, mardi, avec des pilules abortives, pour protester contre l’interdiction de l’avortement en Irlande du Nord. Opération a priori stupide, puisque la pilule abortive est tout aussi interdite en République d’Irlande qu’en Irlande du Nord. Mais c’est en raison du procès en appel qui se déroule devant la cour d’appel de Belfast : le procureur général a fait appel d’un jugement de la Haute Cour de Belfast selon lequel la loi d’Irlande du Nord sur l’avortement viole la Convention européenne des droits de l’homme.

    Le plus ridicule est que le drone venait… d’Irlande du Nord. On lui a fait passer la frontière dans un sens puis dans l’autre…

    Voici quelques images de cette pitoyable comédie.

    Le drone avec une boîte de Mifepristone et une boîte de Misoprostol:

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    « Les » militantes de quatre organisations de la culture de mort (Alliance For Choice, Rosa, Labour Alternative, Women on waves) accueillant le drone :

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    Deux militantes de Labour Alternative brandissent les boîtes :

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    Les deux mêmes, comble d’héroïsme, avalent une pilule (pour montrer – mais oui ! - que ce n’est pas dangereux) :

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  • L’euthanasie au Canada

    Le Parlement canadien a définitivement adopté hier une loi autorisant l’« aide médicale à mourir ». Le texte, déjà voté par l’Assemblée, a été adopté par le Sénat. Il ne manque plus que la signature du gouverneur général, qui est une formalité.

    La loi qui permet donc aux médecins canadiens de tuer est déjà jugée insuffisante, parce qu’elle a été restreinte, par volonté du Premier ministre, aux personnes dont la mort est raisonnablement prévisible à court terme.

    Elle ne concerne donc pas, notamment, les personnes atteintes de maladies dégénératives. Mais au gouvernement on ne cache pas que ce n’est qu’un premier pas, et que le champ de la loi pourra être élargi…

  • Les folies du genre

    Une personne qui se baignait seins nus dans une piscine de Stockholm a été exclue de l’établissement. Elle a saisi le « médiateur des discriminations », qui a conclu que le délit de discrimination sexuelle était constitué. Au motif que cette personne est « transgenre », donc un homme dans sa tête et non une femme, or un homme se baigne torse nu. La décision provoque quelques remous dans les piscines, à cause de… l’islam (bien que le mot ne soit évidemment pas prononcé). En effet, il résulte de l’avis du médiateur que toute femme peut donc nager seins nus, personne ne pouvant savoir si elle est une femme ou un homme dans sa tête. Or cela risque de heurter des baigneurs « de culture ou de religion différentes », et d’accroître le risque d'agressions sexuelles dans les bassins (dont on a des exemples récents de la part de personnes venues d’ailleurs)…

    *

    Disney et Pixar ont réalisé une suite au Monde de Némo. C’est Le monde de Dory (qui sort la semaine prochaine en France). Conformément aux exigences du lobby LGBT, on y voit un poisson transsexuel (une raie…), et une paire de lesbiennes avec un enfant.

    *

    Les députés du Canada ont adopté une proposition de loi visant à modifier le texte « sexiste » de l’hymne national. « Un vrai amour de la patrie anime tous tes fils » devient « Un vrai amour de la patrie nous anime tous » (en anglais « all thy sons » devient « all of us »). Etonnant que les nôtres n’aient pas encore jugé sexiste que seuls « nos fils », et non aussi nos filles, soient égorgés par les féroces soldats, et qu’au sixième couplet (Amour sacré de la patrie), la liberté ait de « mâles accents »…

  • Vincent Lambert

    La cour administrative d'appel de Nancy a infirmé la décision d’octobre 2015 et elle « ordonne au CHU de Reims de donner au praticien les moyens de poursuivre le processus de consultation ».

    Cette décision « implique seulement que la procédure collégiale soit reprise au sein du CHU de Reims », mais « ne préjuge en rien de l'issue de cette procédure », croit bon de préciser la cour, qui d’autre part a qualifié d’illégal l’arrêt de la procédure décidé par le Dr Daniela Simon.

    La cour d’appel s’honorerait d’au moins éviter l’immonde hypocrisie de son commentaire. Elle sait parfaitement que la procédure était celle d’un « arrêt des soins » (selon l’expression, d’une criminelle hypocrisie, qui veut dire « faire mourir de soif »), et que le Dr Simon, qui veut la mort de Vincent Lambert, avait suspendu la procédure parce que « les conditions de sérénité et de sécurité » n’étaient pas réunies.

    Mais en quoi sont-elles réunies aujourd’hui ?

  • A propos de l’affaire du Planning américain

    Alors que le « grand jury » de Houston allait enquêter sur les ventes de tissus de fœtus par le Planning familial, suite aux vidéos tournées par David Daleiden et son équipe, le Planning familial avait réussi à retourner la situation, montrant que, objectivement, ce qu’on voit d’abord sur les vidéos, c’est David Daleiden et son équipe qui cherchent à acheter des tissus fœtaux…

    Le grand jury a transmis le dossier contre Daleiden au procureur de Houston. Lequel vient d’abandonner cette accusation. Pour vice de forme, semble-t-il.

    David Daleiden est sous le coup d’une autre accusation : celle d’avoir falsifié son permis de conduire en utilisant un faux nom pour pouvoir approcher le Planning familial. Ce qui peut être passible de 20 ans de prison.

    Quant au Planning familial, il peut continuer ses petites affaires. Alors que les vidéos montrent « aussi », tout de même, qu’il vend des bouts de fœtus, voire des fœtus entiers, et qu’il a un barème.