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Culture de mort - Page 10

  • Encore un peu plus bas

    Dans l’avion qui le ramenait de sa petite réunion de relativisme religieux à Bahreïn, François a été interrogé sur la nomination de la militante pro-avortement Mariana Mazzucato à l’Académie pontificale pour la vie. Réponse :

    "Et voilà, j’ai nommé Mariana Mazzucato au Conseil pour la famille. C’est une grande économiste des États-Unis que j’ai engagée pour donner un peu plus d’humanité à la chose. Les femmes apportent leur propre contribution. Elles ne doivent pas devenir comme les hommes. Non, ce sont des femmes, nous avons besoin d’elles."

    On remarque que François confond le Conseil pontifical pour la famille et l’Académie pontificale pour la vie… (C’est à peu près comme si un président de la République confondait le ministère de la Famille et le Conseil économique et social.)

    Mais surtout évidemment François assume personnellement et pleinement la responsabilité de la nomination.

    En précisant, atrocement, qu’il nomme une militante de l’avortement « pour donner un peu plus d’humanité à la chose ».

  • Une dérogation pour ne pas tuer

    Lu sur Gènéthique :

    En Suisse, les maisons de retraite et de soins privées zurichoises ont été autorisées à ne pas pratiquer de suicides assistés si elles le souhaitent Une décision du Grand Conseil du 31 octobre introduit en effet « une exception à la réglementation ». Elle s’applique également aux établissements du canton subventionnés par les pouvoirs publics.

    Ces institutions privées peuvent désormais refuser l’accès aux membres des associations Exit ou Dignitas. Les résidents demandant que l’on mette fin à leurs jours devront quitter l’établissement.

    C’est donc par une dérogation spéciale à la loi que ces établissements pourront ne pas recevoir les propagandistes du suicide et ne pas pratiquer le meurtre.

    Gènéthique rappelle qu’au Canada une institution a été privée de son financement public parce qu’elle refusait de proposer « l’aide médicale à mourir ».

  • Leur Eglise

    Riposte catholique publie ce tweet de l’Académie pontificale pour la vie :

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    Une jeune fille me dit : Je veux quitter l’Eglise, parce qu’elle n’accueille pas les couples homosexuels. » « Tu te sens discriminée parce que tu es homosexuelle ? » « Non, pas moi, mais ma plus chère amie. Je connais sa souffrance, je ne veux pas être avec ceux qui la jugent. » Cela me fait beaucoup réfléchir. Signé Cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, président de la COMECE.

    Suit un extrait d’une grande interview du même Hollerich, qui cultive l’ambiguïté aujourd'hui permanente entre l’accueil de tous et l’acceptation de tout (l’interview date de la veille, 24 octobre, et le tweet est donc une auto-publicité) :

    « Tout le monde est appelé. Personne n'est exclu : même les divorcés remariés, même les homosexuels, tout le monde. Le Royaume de Dieu n'est pas un club exclusif. Elle ouvre ses portes à tous, sans discrimination. A tous ! L'Église discute parfois de l'accessibilité de ces groupes au Royaume de Dieu. Et cela crée une perception d'exclusion parmi certains membres du peuple de Dieu. Ils se sentent exclus et ce n'est pas bien ! Il ne s'agit pas de subtilités théologiques ou de dissertations éthiques : il s'agit simplement d'affirmer que le message du Christ est pour tous ! »

    Alors je suis allé voir le compte Twitter de « Pontifical Academy Life », et l’on y lit des choses bien plus ahurissantes. Témoin ceci, de ce matin :

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    Application intégrale de la loi sur l’avortement, légiférer sur la fin de vie et sur l’homotransphobie. Un catholique ne peut plus être ultra, terme qui est réservé aux supporters et non à l’Eglise. Efficace Lorizio sur l’Avvenire, pour Georgia Meloni et le Palais Chigi.

    Lorizio est le théologien auteur de l’article ainsi résumé. Il demande en effet la pleine application de la loi qui autorise l’avortement, et une loi sur le suicide assisté et une loi contre l’homophobie (les deux mis sur le même plan). Cela dans le journal des évêques italiens, et repris par l’Académie pontificale pour la vie. Et c'est l'ordre qui est donné par l'Eglise au nouveau gouvernement.

  • Maurizio Marrone

    En quelque sorte ministre des affaires sociales du Piémont (« assessore » de la « giunta » régionale), membre éminent de Fratelli d’Italia, Maurizio Marrone annonce le versement de 400.000€ aux associations de défense de la vie. Cette subvention doit permettre d’« organiser le soutien économique, pendant 18 mois », des femmes qui renoncent à avorter. Concrètement, l’argent servira à payer les loyers, les factures ou les produits pour nourrissons.

    La région prévoit aussi l’ouverture de guichets de ces associations au sein des plannings familiaux publics. Elles sont déjà présentes dans certains hôpitaux.

    Maurizio Marrone a fait scandale le 19 septembre dernier, alors qu’on lui reprochait déjà ce projet de subvention, en annonçant un congrès, le 26 avril prochain, sur le thème "Santé des femmes : conséquences physiques, psychologiques et sociales de l'avortement". Parmi les invités, le Dr Silvana De Mari, qui n’est pas seulement contre l’avortement, mais aussi contre les injections de produits anti-covid, et qui en outre a été condamnée pour homophobie parce qu’elle avait dit que « les associations LGBT sont des crimes contre l’humanité »...

    Telle est la « dernière provocation » en date de Maurizio Marrone, tonnait par exemple le quotidien gratuit Metro, qui n'est pas censé être partisan...

    Dernière provocation, parce que Maurizio Marrone n’est pas seulement contre l’avortement et contre les injections, il est aussi… « président de la représentation de la République populaire de Donetsk en Italie ».

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    C’est le grand gaillard qui est à gauche sur la photo, pendant la campagne des législatives. Giorgia Meloni, qui jure tous les jours qu’il n’y a pas de pro-russes dans son parti, ne lui a même pas demandé de ne plus être l’ambassadeur de Donetsk. C’est l’Italie…

  • Bidon extrême

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    J’avais vu que Jobidon avait promis mardi une loi fédérale protégeant le « droit à l’avortement » si les démocrates remportaient les élections de midterm. Mais je n’avais pas compris que c’était si central dans sa campagne.

    Il parie donc essentiellement sur la culture de mort pour l’emporter, et il promet une loi fédérale « dès janvier » (comme premier texte du nouveau Parlement), afin de pouvoir la signer le jour du 50e anniversaire de l’arrêt Roe contre Wade…

    Même si ce sont des stratèges démocrates qui le lui ont conseillé, et s’il est ouvertement soutenu par son « cher ami Obama », nombre d’analystes politiques considèrent que c’est un pari perdu d’avance et une promesse qu’il ne pourra pas tenir.

    Car pour faire voter cette loi il faudrait qu’il garde la majorité à la Chambre, ce qui est pour le moins compromis, et qu’il gagne 10 sénateurs (pour obtenir les 60%), ce qui est impensable.

    Curieusement (ou non), il oublie que la loi dont il parle existe déjà, qu’elle a déjà été votée par la Chambre, et qu’elle est bloquée au Sénat.

    Il y a fait pourtant allusion, en disant que « si nous élisons deux sénateurs démocrates de plus, et gardons la Chambre, nous codifierons Roe contre Wade ». Elire deux sénateurs de plus pour abolir la possibilité du « filibuster », qui permet à un sénateur de parler jusqu’à l’abandon du texte en débat. Puisque deux sénateurs démocrates refusent d’interdire cette obstruction légale, il faut en élire deux autres… Mais, selon les commentateurs politiques, c’est perdu d’avance, et les démocrates devront être très satisfaits s’ils gardent leur fragile majorité sénatoriale.

  • Leur "droit à l’avortement"

    La furie de l’avortement Laurence Rossignol a fini par admettre que les propositions de loi constitutionnelle visant à inscrire le « droit à l’avortement » dans la Constitution n’aboutiront pas. Hier, soit deux jours avant le débat de l’une d’entre elles au Sénat*, elle a déclaré qu’en réalité seul le gouvernement peut vraiment prendre l’initiative d’une réforme constitutionnelle et que les propositions de loi ne peuvent pas arriver jusqu’au bout. Elle appelle donc le gouvernement à présenter un projet de loi.

    * En fait c'était aujourd'hui et le Sénat a voté contre (172 contre 139).

  • On ne touche jamais le fond

    François vient de nommer membre de l’Académie pontificale pour la vie Marianna Mazzucato.

    Professeur d’économie, Marianna Mazzucato se dit athée, et elle est une militante de l’avortement. Après l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, elle avait retwitté la réaction vidéo de la chroniqueuse Ana Kasperian en ajoutant seulement : « Très bien. » Ana Kasperian disait :

    « Je me fiche que vous soyez chrétien, je me fiche de ce que dit la Bible, j'ai l'impression que c'est un spectacle de clowns assis là à essayer de déchiffrer ce que votre petit livre mythique a à dire sur ces questions politiques très réelles. Je ne crois pas au christianisme, ce qui signifie que vous n'avez pas à dicter la façon dont je vis ma vie en fonction de votre religion, je me fiche de ce que dit la Bible... Je me fiche de votre foutue religion. »

    Mais Marianna Mazzucato avait chaleureusement salué le discours écolo-mondialiste de François à l’ONU :

    « En tant qu’athée, je n’aurais jamais pensé que j’aimerais autant un pape. »

    Alors le pape a pensé à elle pour que l’Académie pontificale pour la vie soit encore un peu plus une académie pour la mort.

    Et comme un malheur n’arrive jamais seul, on apprend que Mgr Philippe Bordeyne a été nommé membre du Conseil d’administration de la même Académie pontificale pour la vie. Philippe Bordeyne est ouvertement contre Humanae vitae.

  • La dictature médiatique

    Melanie Standiford était directrice des informations dans une télévision locale du Nebraska appartenant à la compagnie Gray Television d’Atlanta. Elle vient de se faire renvoyer pour avoir fait signer une pétition pro-vie dans sa paroisse.

    La chaîne a justifié ce licenciement en faisant référence à la règle de la télévision qui interdit aux salariés d’exercer une activité politique partisane.

    « Je ne pense pas que je faisais cela, dit Melanie Standiford (mère de 13 enfants). Pour moi ce n’était pas partisan. C’était seulement mon église. Ce n’est pas un secret dans ma petite communauté du Nebraska que je suis pro-vie. Je suis luthérienne, je suis active dans mon église, tout le monde sait que je suis pro-vie. »

    Elle n’a jamais parlé de la pétition en dehors de la paroisse, ni de ses position pro-vie à la télévision. Mais elle a été dénoncée à l’échelle de l’Etat par un journaliste militant de la culture de mort…

    La leçon qu’elle en tire :

    « J’étais silencieuse sur la question. Je faisais ce que je pouvais pour la vie. J’ai manifesté à Chicago, à Washington cette année. Cela n’a jamais été su. Je suis capable de maintenir la séparation, mais je n’ai plus à le faire. Maintenant je peux me lever pour ce qui est juste. Je peux faire ce que Dieu veut que nous fassions. Dieu va transformer cette terrible injustice en quelque chose de grand. Même si cette situation sauve une seule vie, alors ce n’aura pas été pour rien, ça aura valu le coup. »

  • En Californie

    En mai dernier, le gouverneur de Californie Gavin Newsom avait fait voter une loi consistant en un « paquet de santé reproductive » de 125 millions de dollars pour promouvoir l’avortement dans l’Etat (et en prime les droits LGBT).

    Le 27 septembre, il a signé pas moins de 13 nouvelles lois pour promouvoir l’avortement, toujours dans le cadre de ce qu’il ose appeler son « programme pro-vie ».

    Pour un total de 200 millions de dollars, destinés à financer l’avortement, le recrutement de nouveaux avorteurs (non médecins), et s’assurer qu’aucun avortement ne puisse être poursuivi en justice.

    L’une de ces lois peut être interprétée comme décriminalisant l’infanticide.

    Une autre est spécifiquement destinée à promouvoir et financer l’avortement en Californie de femmes vivant dans les Etats où il est désormais interdit.

    Tous les détails sur LifeSiteNews.

  • Un de moins

    L’avortoir du Planning familial de Steamboat Springs, dans le Colorado, a fermé ses portes le 16 septembre, faute de demande.

    Pourtant dans le Colorado on peut avorter, sans aucune restriction, jusqu’à la naissance. En outre, c’était le seul avortoir dans le coin nord-ouest de l’Etat, près de la frontière du Wyoming où l’avortement est désormais interdit.

    Il n’y a donc eu aucun afflux du Wyoming, et même là où c’est un « droit » absolu il ne fait plus recette.