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Culture de mort - Page 14

  • Idaho pro-vie

    Le Planning familial a fermé le 1er juin son avortoir de l’Idaho, la clinique de Boise. C’était l’un de ses trois établissements dans cet Etat, le seul à pratiquer des avortements chirurgicaux.

    « Depuis des années des chrétiens priaient devant cet établissement en demandant que le Seigneur arrête les meurtres dans ces murs », dit l’organisation Choisir la vie.

    Le Planning familial semble anticiper l’arrêt qui annulera Roe contre Wade. Il annonce qu’il va se tourner vers les « soins d’affirmation de genre », pour détruire plus radicalement l'identité humaine, avec l'appui du Président catholique qui vient de supprimer les subventions aux cantines scolaires qui pratiquent une discrimination selon l'identité de genre des élèves...

  • La Louisiane pro-vie

    Les élus de Louisiane ont adopté à leur tour une loi qui interdira immédiatement l’avortement dans l’Etat dès que l’arrêt Roe contre Wade sera annulé.

    Il est intéressant de noter ici encore l’écrasante majorité des élus pro-vie, alors même que le texte ne fait d’exception qu’en cas de menace pour la vie de la mère.

    Le 3 juin, 72 députés ont voté le texte, contre 24. A noter que 6 députés démocrates l’ont voté, et qu’un député républicain a voté contre.

    Le 6 juin, le Sénat l’a voté à son tour, par 10 voix contre 2.

    Le texte est désormais sur le bureau du gouverneur John Bel Edwards. Lequel est démocrate, mais pro-vie, comme il l’a déjà montré notamment en signant la « loi battement de cœur » en 2019. Et il a dit qu’il n’opposerait pas son veto même s’il aurait aimé qu’il y ait une exception pour le viol et l’inceste.

    Sans attendre la signature du gouverneur, la Maison Blanche a publié un communiqué, signé de la « secrétaire de presse » Karine Jean-Pierre, qu’il n’est pas inintéressant de lire in extenso, pour vérifier à quel point la novlangue mensongère est devenue officielle :

    "Le corps législatif de Louisiane a franchi la dernière étape d'une attaque croissante contre les libertés fondamentales des Américains. La loi extrême de la Louisiane criminalisera l'avortement sans aucune exception pour le viol ou l'inceste et punira les professionnels de santé reproductive d'une peine pouvant aller jusqu'à dix ans de prison. Le président s'est engagé à protéger les droits constitutionnels des Américains garantis par l'arrêt Roe depuis près de 50 ans, et à veiller à ce que les femmes puissent faire leurs propres choix concernant leur vie, leur corps et leur famille. Une majorité écrasante du peuple américain est d'accord et rejette ce genre de mesures radicales."

  • 55 élus américains

    Lu sur Gènéthique

    Cinquante-cinq membres du Sénat et de la Chambre des Etats-Unis ont signé une lettre afin de dénoncer les nouvelles directives de l’OMS en matière d’avortement. Des lignes directrices « extrêmes » et « imprudentes » selon eux.

    Ces membres du congrès condamnent l’OMS « pour avoir “piétiné” la souveraineté » des Etats. Ces questions ne relèvent pas de la compétence de l’OMS, affirment-ils. « Bien que les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé ne lient légalement aucun pays, nous craignons que l’organisation tente de délégitimer la volonté de toutes les nations souveraines en affirmant faussement que l’avortement est un droit », écrivent les législateurs.

    Par ailleurs, mettre l’avortement dans la catégorie des « soins », « c’est aller à l’encontre des normes internationales qui reconnaissent l’enfant à naître comme une personne ayant des droits », rappellent-ils.

    Les membres du Congrès ont demandé au directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, de retirer les directives en matière d’avortement. Car « bien que l’Organisation mondiale de la Santé ait le mandat général de “diriger et coordonner le travail de santé international” au sein des Nations Unies, il n’y a pas de consensus sur l’avortement ».

  • New York

    Il ne suffit pas que l’Etat de New York ait fait de l’avortement un droit absolu jusqu’à la naissance, et que l’argent des contribuables serve aux campagnes de la culture de mort et au financement de l’assassinat des bébés. Il faut encore persécuter ceux qui tentent de résister en aidant les femmes enceintes. Les élus de l’Etat viennent en effet de voter une loi qui demande au « commissaire à la Santé » d’enquêter sur les centres de grossesse « à service limité », à savoir qui ne proposent pas d’avortements, et qui donc ne permettent pas aux femmes d’« accéder en temps voulu à une gamme complète de service de santé génésique et sexuelle ».

    Le commissaire est habilité à obtenir des centres de grossesse toutes les informations qu’il souhaite (notamment si par hasard ces groupes pro-vie bénéficient de subventions publiques) et il a 18 mois pour publier son rapport sur son site internet. Un groupe de travail de neuf membres formulera alors « des recommandations de solutions pour combler les lacunes en matière de services ou les effets négatifs dans l'État identifiés par l'étude ».

  • OK !

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    Message du Planning familial américain : " Hé ! c'est très bien d'avoir de multiples avortements !"

  • Toujours pire…

    Le site européiste EUobserver, dans le cadre de sa promotion permanente des valeurs de l’Europe (celles qui nous distinguent de la barbarie russe), présente son dernier podcast : une interview de Rafia Zakaria.

    Contre le féminisme blanc : l’édition européenne.

    Rafia Zakaria a mis sens dessus-dessous le monde féministe avec son best-seller Contre le féminisme blanc. Elle parle avec la journaliste Shada Islam, basée à Bruxelles, de la prévalence de la pensée féministe blanche en Europe, particulièrement en France.

    Rafia Zacaria, née au Pakistan, est un exemple du fait que l’antiracisme, dont elle est une militante aux Etats-Unis, est un racisme antiblanc : il faut combattre la « pensée féministe blanche » au nom d’un féminisme « de couleur » et… musulman.

    Particulièrement en France, dit-elle. Et, de fait, on ne comprend pas comment il peut y avoir encore des femmes blanches et non musulmanes en France…

    Sur son compte Twitter, Rafia Zakaria étale son idéologie raciste.

    Et elle est aussi une militante de l’avortement. A propos du projet d’arrêt renversant Roe contre Wade, signé par le juge Samuel Alito, elle écrit : « On ne peut pas comprendre l’offensive déterminée d’Alito pour recriminaliser l’avortement en dehors de cette vieille obsession raciste de contrôler le corps des femmes noires et brunes. »

    Mais elle ne dit rien du fait que le juge noir Clarence Thomas est lui aussi contre l’avortement.

    Les militants noirs pro-vie soulignent que l’un des buts de Margaret Sanger en créant le Planning familial était de diminuer drastiquement la fécondité des noirs, et plusieurs l’accusèrent de génocide.

    Mais aujourd’hui tout cela est renversé. Rafia Zakaria prend précisément argument sur le fait que 60% des avortements américains tuent des noirs pour montrer que si on renverse Roe contre Wade on porte atteinte au droit des femmes noires d’avorter…

    (Citoyenne américaine exemplaire, Rafia Zakaria se vante aussi d’avoir reçu cinq injections anti-covid…)

  • Avortement pro-vie

    Le gouverneur de Californie Gavin Newsom a annoncé un « paquet de santé reproductive » de 125 millions de dollars destiné à garantir le « droit à l’avortement » et à promouvoir l’avortement, alors que l’arrêt Roe contre Wade risque d’être annulé. Il a déclaré :

    « La Californie ne restera pas les bras croisés alors que des extrémistes font reculer nos droits constitutionnels fondamentaux ; nous allons nous battre comme des diables (sic : littéralement like hell : comme l’enfer), en veillant à ce que toutes les femmes - et pas seulement celles de Californie - sachent que cet État continue de reconnaître et de protéger leurs droits fondamentaux. »

    On remarque que le texte officiel du bureau du gouverneur appelle cela un « programme pro-vie ».

    La page qui détaille le programme est titrée : « Se battre pour les droits reproductifs et les valeurs de la Californie ».

    Et dans ce programme d’inversion on n’oublie pas qu’il s’agit aussi de promouvoir le programme « inclusif » LGBTQ+.

  • Avortueurs à l’attaque

    Le groupe radical pro-avortement "Jane's Revenge" a déclaré dimanche dernier sur le site "Puget Sound Anarchists" : « La nuit dernière, nous avons vandalisé quatre églises anti-avortement à Olympia » (capitale de l’Etat de Washington) dans le cadre des protestations contre la possible annulation de l’arrêt légalisant l’avortement aux Etats-Unis. « Toutes ces églises ont des liens avec des 'centres de grossesse non désirée' anti-avortement, de fausses cliniques religieuses qui manipulent principalement des personnes pauvres pour qu'elles gardent des enfants dont elles ne veulent pas ou pour lesquels elles ne sont pas prêtes, et qu'elles épousent la personne qui les a fécondées, que cette relation soit ou non saine ou sûre ».

    Le groupe accuse ces centres d'être des « exploiteurs » dont l’objectif est « le maintien de la famille patriarcale, premier site de violence contre les femmes, les homosexuels et les enfants ».

    Jane's Revenge, qui tire son nom des fournisseurs d'avortements illégaux des années 1970 appelés "Jane's Collective", précise avoir apporté un « lifting » aux quatre églises attaquées : « Nous avons jeté de la peinture rouge sur les entrées et laissé des messages tels que 'Si les avortements ne sont pas sécurisés, alors vous non plus', 'Abandonnez l'Eglise' et 'Dieu aime l'avortement' ».

    Quelques semaines auparavant, Jane's Revenge s'était attribué le mérite d'avoir vandalisé et incendié le bureau d'un groupe de défense de la vie dans le Wisconsin le jour de la fête des mères, déclarant qu'il allait « adopter des tactiques de plus en plus extrêmes pour maintenir la liberté sur nos propres corps ».

    Dans son dernier message, le groupe a écrit : « Si un petit graffiti peut être un petit geste dans la guerre contre le contrôle religieux patriarcal, nous souhaitons souligner qu'il est facile et amusant d'attaquer. Nos ennemis sont vulnérables et faciles à trouver. »

  • Salvatore Cordileone vs Nancy Pelosi

    Il a osé. Mgr Salvatore Cordileone, l’excellent archevêque de San Francisco, a interdit à Nancy Pelosi (qui habite dans le diocèse) d’accéder à la sainte communion tant qu’elle se dirait favorable à l’avortement. Il rappelle qu’il a averti plusieurs fois la présidente de la chambre des députés et qu’il a dû prendre cette décision en raison « de la faute grave qu’elle est en train de perpétrer, du scandale qu’elle est en train de causer et du danger qu’elle est en train de prendre pour sa propre âme ». Dans sa notification à Nancy Pelosi, il rappelait : « Un législateur catholique qui soutient l’accès à l’avortement, après connaissance de l’enseignement de l’Eglise, commet un péché grave qui est la cause d’un très sérieux scandale pour les autres. En conséquence, le droit canonique universel prévoit que de telles personnes “ne sont pas admises à la Sainte Communion” (can. 915) ».

    Une douzaine d’évêques des Etats-Unis ont aussitôt exprimé leur soutien à leur collègue de San Francisco. Ce qui va au-delà des quelques évêques connus pour leur militantisme pro-vie. Mais le document de l’épiscopat sur la « cohérence eucharistique » l’an dernier avait été adopté à une large majorité. Sans conséquences, toutefois, jusqu’à la décision de Mgr Cordileone.

    Le conseil éditorial du San Francisco Examiner demande à François de destituer Mgr Cordileone et de le remplacer « par un dirigeant qui unit au lieu de diviser ».

    On attend bien sûr avec intérêt la réaction de François envoyant paître les journalistes.

    La lettre de l’archevêque à Nancy Pelosi est de vendredi dernier. L’approbation du pape m’a échappé.

  • Tuez les bébés !

    Le secrétaire d’Etat britannique pour l’Irlande du Nord, Brandon Lewis, a annoncé jeudi « prendre des mesures législatives » pour contraindre le ministère de la Santé d’Irlande du Nord à « proposer des avortements aux femmes enceintes jusqu’à 24 semaines de grossesse ».

    En effet, alors que le Parlement du Royaume-Uni a légalisé l’avortement en Irlande du Nord en 2019 contre l’avis des habitants et de leur propre parlement, il n’y a encore eu aucun avortement chirurgical dans la province. C’est un scandale… Et le secrétaire d’Etat, qui prend tout seul des « mesures législatives », menace : « Si le ministère de la santé de commande pas et ne finance pas de services d’avortement, j’interviendrai davantage »

    C’est véritablement diabolique.