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Culture de mort - Page 7

  • La Rose rouge en prison

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    Au terme d’un procès qui a duré quatre jours, six des sept personnes qu’on voit sur la photo devant le tribunal, membres de « Opérations sauvetages de la rose rouge », ont été condamnées, dont quatre à de la prison ferme, pour avoir pénétré dans un avortoir et avoir parlé avec les femmes qui s’y trouvaient (à Northland, Michigan, le 21 avril 2021).

    Le père franciscain Fidelis Moscinski et Matthew Connolly ont été condamnés à trois fois 90 jours de prison pour les trois motifs d’inculpation : « entrée dans une propriété privée sans autorisation, refus d’obtempérer, et perturbation d’un commerce » (sic). Les trois peines ont été confondues, et ils ont été immédiatement emmenés dans une prison pour trois mois.

    Laura Gies a été condamnée à deux fois 60 jours, et le Dr Monica Miller à deux fois 45 jours (peines confondues) et emmenées en prison. A la demande de cette dernière de reporter l’incarcération en raison de son traitement contre le cancer, le juge a sèchement répondu : « Vous saviez ce que vous faisiez quand vous avez violé la loi. »

    Les deux autres ont été condamnés à 18 mois et 12 mois de liberté conditionnelle.

    Compte rendu de la Rose rouge :

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  • Ingérence

    Au Salvador, 80 organisations ont signé une lettre dénonçant l’ingérence de la France, par le biais de son ambassadeur, qui manifeste son soutien à des organisations qui promeuvent l’avortement.

    Mais c’est le gouvernement français lui-même qui est directement en cause, et pas seulement son ambassadeur. Celui-ci a certes ajouté son mot, mais c’était pour saluer le lobby salvadorien pour la dépénalisation de l’avortement qui « entre tous les candidats du monde entier » a obtenu le « Prix Simone Veil de la République française pour l’égalité femmes-hommes ». Prix décerné par le ministère des Affaires étrangères au nom de sa « Diplomatie féministe ».

  • Aux Etats-Unis

    Chambre des représentants. Trois députés républicains, Mary Miller (Illinois), Diana Harshbarger (Tennessee), et Brian Babin (Texas) annoncent qu’ils lancent un « Caucus du Congrès pour la famille ». L’objectif est de « défendre la famille naturelle contre les tentatives de la gauche radicale d'éroder ce fondement essentiel de notre société » et de promouvoir « une législation favorable aux familles américaines ». « La famille naturelle, composée d'un homme et d'une femme engagés pour la vie l'un envers l'autre et envers leurs enfants, a été ordonnée par Dieu comme le fondement de notre société… Une famille heureuse est une bénédiction de Dieu et est à la base de l'épanouissement humain. » « La famille naturelle est essentielle à la prospérité d'une nation parce qu'elle est la racine de l'autonomie, du service, de la communauté et de la responsabilité personnelle. »

    Minnesota. Le gouverneur Tim Walz a signé un décret faisant de l’Etat un « sanctuaire pour les transitions de genre », afin de garantir l’accès à la transition et punir « les pratiques déloyales ou trompeuses liées au refus de services de soins de santé d’affirmation de genre ». (Le 31 janvier, Tim Walz a signé une loi qui permet l’avortement jusqu’à la naissance, sans aucune limitation et pour n’importe quel motif, y compris donc, par exemple, la sélection selon le sexe.)

    Michigan. Le sénat (par 20 voix contre 18, l’automne dernier), et les députés (par 57 voix contre 43, hier) ont adopté l’annulation de la loi de 1931 qui interdisait l’avortement. Loi qui était devenue obsolète depuis l’arrêt Roe contre Wade. L'avortement est donc permis sans limite.

    Michigan. Les deux chambres ont adopté à une très faible majorité (56-54 et 20-18) un projet d’amendement à la loi sur les droits civils qui interdit toute discrimination, quelle qu’elle soit, sans aucune limite, envers les LGBT. 22 Etats ont déjà adopté un tel texte, mais avec certaines protections plus ou moins étendues des droits de croyants. Celui du Michigan permet aux invertis de poursuivre en justice quiconque déclare par exemple qu’il n’y a de mariage qu’entre un homme et une femme, ou qu’il n’y a pas d’autre différence de genre qu’entre les sexes biologiques.

    New Jersey. Le procureur général Matthew Platkin annonce que 28 municipalités ont reçu des « avis de violation » pour avoir enfreint la loi contre les discriminations en raison des « options d'exclusion de genre » figurant sur leurs licences de mariage, qui obligent les personnes « non binaires » à « se donner un genre erroné, sous serment, en tant que 'm' (homme) ou 'f' (femme) ». Ces municipalités risquent jusqu’à 10.000$ d’amende.

    Tennessee. Les députés ont adopté par 74 voix contre 22 une loi qui garantit aux employés des tribunaux et aux greffiers des comtés le droit de ne pas délivrer de licences de mariage aux LGBT. Le texte dit sobrement qu’une « personne n'est pas tenue de célébrer un mariage si elle s'y oppose en raison de sa conscience ou de ses convictions religieuses ».

    (Informations recueillies sur LifeSiteNews.)

  • Macron la Mort

    A l’occasion de son hommage à la Salope Halimi, Macron a annoncé qu’il fera voter dans les mois prochains une loi inscrivant dans la Constitution le droit d’assassiner les bébés à naître :

    « Je veux aujourd'hui (...) graver la liberté des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. (...) Pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible. »

    Comme si quelque chose était irréversible dans ce chiffon de papier sans cesse raturé…

    P.S. Un commentaire me fait prendre conscience que Macron a dit "femmes". Ce qui est ouvertement transphobe, car aujourd'hui des "hommes" mettent au monde des bébés, et donc peuvent avorter.  Pour être dans les clous LGBTQIA+ il faut impérativement dire comme la loi argentine que l’avortement est permis aux « femmes et personnes qui ont d’autres identités de genre qui leur permettent d’être enceintes ».

  • Canada camé

    L'entreprise canadienne de biotechnologies Sunshine Earth Labs a annoncé hier avoir obtenu une licence de la part de l'Agence fédérale de santé du Canada pour produire et vendre de la cocaïne, de la morphine, de l'ecstasy et de l'héroïne en Colombie-Britannique.

    Le gouvernement fédéral a accordé à cette province une dérogation au Code criminel pour un « projet pilote » de trois ans : la possession de petites quantités de drogue dite « dure », quelle qu’elle soit, est dépénalisée.

    Il s’agit officiellement de lutter contre les morts par overdose. Sic.

    Bref le Canada ouvre la voie à la légalisation complète de l’héroïne et de la cocaïne dans le monde occidental. Mais quand on voit le nombre de personnalités politiques, médiatiques et culturelles manifestement cocaïnomanes, cette évolution va de soi…

    Addendum. Trudeau se dit choqué qu'ose dire des choses comme ça et jure que ce n'est pas vrai. Mais il n'a pas démenti la dépénalisation, qui est un fait. Il est choqué... que Sunshine Earth Labs ait claironné ce qui devait demeurer discret ?

  • 20 gouverneurs et 20 procureurs

    Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, militant fanatique de la culture de mort, annonce avoir constitué une coalition de gouverneurs qui s’engagent à mettre en commun leurs idées et leurs moyens pour défendre et élargir l’accès à l’avortement.

    La coalition de 20 gouverneurs s’appelle « Alliance pour la santé reproductive » (Reproductive Health Alliance). Sic. Les équipes des 20 Etats se réuniront chaque mois pour partager des modèles de textes législatifs et de décrets, les moyens de protéger les avortoirs contre les poursuites et de maximiser le financement fédéral des « soins génésiques », les moyens de protéger les fabricants de la pilule abortive, etc.

    La coalition recevra des fonds de la Fondation de la Californie pour le bien-être (sic) et de la Fondation Rosenberg.

    Les vingt gouverneurs sont ceux de Californie, du Colorado, du Connecticut, du Delaware, d'Hawaï, de l'Illinois, du Maine, du Maryland, du Massachusetts, du Michigan, du Minnesota, du New Jersey, du Nouveau-Mexique, de New York, de la Caroline du Nord, de l'Oregon, de la Pennsylvanie, du Rhode Island, de Washington et du Wisconsin.

    Leur déclaration commune dit ceci :

    « En tant que gouverneurs représentant près de 170 millions de personnes dans toutes les régions du pays, nous nous tenons aux côtés de tous ceux qui croient en la liberté de procréation et aux soins de santé. Nous sommes à leurs côtés pour dire : Ça suffit.

    « Face à cet assaut sans précédent des États hostiles au droit à l'avortement et de leurs complices dans les tribunaux, nous nous engageons à travailler ensemble pour renforcer les pare-feu de l'avortement à travers l'Amérique.

    « Ce combat n'est pas terminé. »

    *

    Le gouvernement de Jobidon ayant décidé, pour contrecarrer les interdictions de l’avortement dans nombre d’Etats suite à l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, de permettre aux pharmacies d’envoyer la pilule abortive par la poste, la chaîne de pharmacies Walgreens avait déclaré qu’elle signerait le formulaire annoncé. Ce qui avait conduit 20 procureurs généraux à écrire aux entreprises pharmaceutiques pour les avertir que cela constituerait une violation de la loi fédérale. Car Jobidon n’a pas modifié la loi qui interdit précisément aux services postaux d’envoyer des substances abortives.

    Le procureur général du Kansas vient d’annoncer que Walgreeens lui a fait savoir qu’il n’enverrait pas de pilules abortives dans cet Etat.

    On notera la coïncidence du nombre : les 20 gouverneurs pro-avortement, tous démocrates, les 20 procureurs généraux pro-vie, tous républicains. Cela fait penser au tweet de Marjorie Taylor Greene qui fait tant de bruit aux Etats-Unis :

    Nous avons besoin d'un divorce national.

    Nous devons séparer les états rouges des états bleus et réduire le gouvernement fédéral.

    Tous ceux à qui je parle disent ça.

    Depuis les questions de culture woke écœurantes et dégoûtantes qu'on nous enfonce dans la gorge jusqu'à la politique traîtresse des démocrates "America Last", nous sommes finis.

  • Faites-vous donc tuer !

    A l’automne dernier avait éclaté un scandale au Canada : des vétérans qui demandaient des soins se voyaient proposer l’« aide médicale à mourir ». Le ministre des Anciens combattants avait reconnu le fait, indiquant qu’il y avait eu quatre cas, que la proposition émanait d’un seul agent qui avait été suspendu. Il ajoutait que cela était « totalement inacceptable » et qu’une formation était donnée aux agents pour que cela ne se reproduise plus.

    Un cinquième cas, datant d’un an, fut ensuite révélé. Puis trois autres.

    Mais surtout on a la preuve que le propos du ministre était du pipeau. Car cela continue, et il eût été étonnant qu’il n’en soit pas ainsi dans ce pays qui est littéralement shooté à la culture de mort.

    Une des victimes vient de se rebeller.

    Le vétéran Christine Gauthier, blessée en 1988, déclarée invalide en 1995, a dû attendre 18 ans pour qu’on lui change les roues de son fauteuil, 5 ans pour qu’on lui renouvelle son élévateur, et 12 ans pour un nouveau fauteuil. Fatiguée par ces « blessures inutiles et dommages corporels » infligés par le gouvernement, elle a fini par se plaindre auprès du ministère. Et on lui a aussitôt proposé la solution : l’aide médicale à mourir.

    « Je ne peux pas croire qu’on ne peut pas juste me donner les équipements dont j’ai besoin pour vivre, mais qu’on va m’aider à mourir. (…) C’est inadmissible », dit-elle.

  • Le Texas contre Biden

    Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a intenté une action en justice, le 7 février, devant le tribunal de district de l’ouest du Texas, contre le gouvernement de Jobidon.

    Le Texas entend faire annuler la directive du 13 juillet 2022 exigeant des pharmacies, « en vertu des lois fédérales sur les droits civils », qu’elles fournissent des pilules abortives sous peine de perdre les fonds Medicaid et Medicare.

    Cette tentative « d’imposer par décret un droit fédéral à l’avortement » (et c’est ouvertement ainsi que cela a été présenté) est illégale, souligne Ken Paxton. D’abord parce que depuis l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade par la Cour suprême ce sont les Etats qui ont le pouvoir décider de la loi sur l’avortement, et ensuite parce que les « protections antidiscriminatoires du titre IX n’obligent pas les entreprises à fournir des avortements, mais protègent au contraire toute personne ou entité contre l’obligation de contribuer à la fourniture d’avortements ».

  • Le fœtus né vivant

    « Près d’un an après son autorisation, la pratique des avortements entre 14 et 16 semaines d’aménorrhée (SA) peine à se répandre en France, et continue de poser question », dit l’APM (agence de presse médicale).

    « Le Dr Nathalie Trignol du centre d’orthogénie du CHU de Tours, coprésidente de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception, rappelle les problèmes majeurs liés à la pratique de l’IVG entre 14 et 16 SA : devenir du corps du fœtus, absence de circuit formalisé, d’obsèques, de déclaration à l’état civil, mais aussi le fait que les fœtus sont nés « vivants » pendant quelques minutes, ou encore les difficultés psychologiques pour les équipes, sans oublier les questionnements éthiques quant au respect du corps ou au fait que les femmes voient le fœtus quand elles expulsent. »

    Pour une fois, l’horreur de l’acte est reconnue au grand jour et pose question, commente Gènéthique.

  • Liberté…

    Le Sénat a adopté hier soir par 166 voix contre 152 la nouvelle mouture de la proposition de loi sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Comme l’expression « droit à l’avortement » ne passait pas au Sénat, Philippe Bas a eu la lumineuse idée (lumière des loges, sans aucun doute) de remplacer « droit » par « liberté ». Et ça a marché. Il y avait eu deux sénateurs LR pour voter le « droit », il y en a eu 16 pour voter la « liberté ». Le texte va donc retourner à l’Assemblée. Si les idéologues de la culture de mort acceptent la modification, il y aura sans doute ensuite un référendum, dont le résultat est hélas connu d’avance.

    L’ECLJ commente :

    Nous continuerons de nous opposer à un tel ajout dans la Constitution. Il est en effet fondé sur le même mensonge, le même piège idéologique, celui de la « liberté de la femme d’avorter ».

    La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté. Le plus souvent, l’avortement est subi, et non choisi. En effet, selon l’Institut Guttmacher, 75 % des femmes qui ont eu recours à l’avortement indiquent y avoir été poussées par des contraintes sociales ou économiques. La même femme placée dans des circonstances plus favorables n’aurait pas recours à l’avortement. Ce sont ces circonstances, ces contraintes sociales ou économiques qui déterminent la décision d’avorter.

    Plus fondamentalement, déclarer que la destruction de la vie humaine est une liberté humaine est un choix terrible. Placer la liberté avant la vie est un suicide. L’homme est libre, mais il est d’abord vivant. La vie est un préalable à la liberté. Plutôt que de promouvoir l’avortement tel un droit abstrait, il serait plus sage et bénéfique pour chacun, et pour la société dans son ensemble, de considérer l’avortement pour ce qu’il est : un problème social grave, qu’il est possible de prévenir. Il suffit de le vouloir.

    Une constitution sert à conférer des institutions à un peuple afin qu’il puisse persévérer dans l’existence : le but ultime d’une constitution est de servir la vie du peuple.