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Culture de mort - Page 7

  • Acquitté

    Mark Houck, catholique de Philadelphie, père de sept enfants, risquait jusqu’à 11 ans de prison et 350.000 $ d’amende pour avoir violé à deux reprises la loi sur la liberté d’accès aux avortoirs, crime aggravé par le fait que sur le trottoir il avait poussé un accompagnateur de femmes venant se faire avorter (« escort » en anglais, sic). Le FBI avait même envoyé des dizaines d’agents lourdement armés investir sa propriété à l’aube. Or il vient d’être acquitté.

    Il était défendu par les avocats de la très efficace Société Thomas More, qui ont prouvé que Mark Houck avait poussé l’« escort » parce que celui-ci ne cessait de harceler son fils de 12 ans.

    C’est une lourde défaite pour le gouvernement de Jobidon, car c’est son ministre de la Justice qui avait voulu en faire un exemple.

    Le responsable des litiges juridiques de la Société Thomas More a commenté : « Nous avons affronté le Goliath - toute la puissance du gouvernement des États-Unis - et nous avons gagné. Le jury a vu clair et a rejeté le dossier discriminatoire de l'accusation, qui était du harcèlement dès le premier jour. L'intimidation du ministère de la Justice de Biden contre les personnes pro-vie et les croyants a été remise à sa place. »

  • L’hypocrisie illégale en plus

    A la suite de l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, le catholique Jobidon et ses maniaques du meurtre des enfants à naître avaient cherché comment contourner les interdictions de l’avortement qui allaient prendre force de loi dans plusieurs Etats. Ils avaient trouvé qu’on pouvait envoyer des pilules abortives par la poste. Et pour ce faire, la FDA a supprimé l’obligation selon laquelle la pilule abortive ne pouvait être distribuée que de la main à la main en face à face.

    Outre le fait que c’est aberrant et criminel d’un point de vue médical, il se trouve que c’est illégal. Car une vieille loi fédérale stipule qu’il est interdit aux services postaux de livrer tout « article, instrument, substance, drogue, médicament ou chose dont la publicité ou la description sont faites de manière à amener une autre personne à l'utiliser ou à l'appliquer pour provoquer l'avortement ».

    Face à cette loi, le Bureau du conseiller juridique de Jobidon a publié une note affirmant que l’expéditeur peut envoyer les pilules abortives « s’il n’a pas l’intention que le destinataire les utilise illégalement » et qu’« il existe de nombreuses façons dont les destinataires dans chaque État peuvent utiliser ces médicaments, y compris pour provoquer un avortement, sans violer la loi de l'État », de sorte que « le simple envoi de ces médicaments à une juridiction particulière est une base insuffisante pour conclure que l'expéditeur a l'intention qu’ils soient utilisés illégalement ».

    Sic. Le sénateur James Lankford a trouvé que cette hypocrisie dépassait les bornes, et il a envoyé au procureur général des Etats-Unis une lettre signée par 41 autres sénateurs soulignant qu’une note de service du Bureau du conseiller juridique du Président « ne peut pas réécrire la loi », et que « les termes de la loi sont clairs ». Le Bureau « a choisi de promouvoir l'avortement plutôt que la loi, et induit dangereusement en erreur ceux qui s'appuieraient sur cette note pour qu'ils commettent ce que la loi fédérale proscrit clairement comme activité criminelle. Il est de votre responsabilité constitutionnelle et morale d'annuler la note. »

    D’autre part, 77 membres du Congrès, menés par la présidente du caucus pro-vie du Sénat, Cindy Hyde-Smith et le député Bob Latta ont écrit une lettre à la FDA :

    « L'action de la FDA promeut les avortements dangereux à faire soi-même par courrier et par télémédecine sans jamais voir un médecin en personne, et transforme les pharmacies et les bureaux de poste en centres d'avortement. Grâce à cet abus de pouvoir discrétionnaire, la FDA fait passer les profits et l'agenda politique de l'industrie de l'avortement au-dessus de la science et des preuves claires que les médicaments abortifs présentent de graves dangers pour les femmes enceintes et leurs bébés à naître. Par sa décision d'autoriser les avortements par correspondance sans test après une visite de télémédecine, la FDA a abandonné sa double obligation de protéger le public et les populations vulnérables et de se conformer à la loi fédérale, y compris les exigences fédérales pour protéger la sécurité des patients et les lois pénales fédérales de longue date qui interdisent expressément l'envoi et l'expédition de médicaments abortifs. »

    Une lettre ouverte à la FDA en 2020 remarquait que selon les chiffres de la FDA elle-même, « la pilule abortive a entraîné plus de 4.000 événements indésirables signalés depuis 2000, dont 24 décès maternels », et que « les événements indésirables sont notoirement sous-signalés à la FDA, puisque depuis 2016 elle n’exige des fabricants de pilule abortive que le signalement des décès maternels ».

  • L’avortement en Russie

    Le patriarche Cyrille demande que l’avortement soit retiré des « services » fournis par les cliniques privées en Russie, car les institutions médicales commerciales violent les restrictions légales à l’avortement

    « Un avortement reste non seulement une soi-disant assistance médicale gratuite, mais aussi un moyen de réaliser des profits pour les cliniques privées. Selon un certain nombre d'experts, la médecine commerciale ne respecte pas souvent les importantes restrictions à l’avortement qui ont été adoptées ces dernières années par l'État avec le soutien total de la société et de l'Église. Le moment est venu de retirer par voie législative les avortements de la liste des soi-disant services permettant aux entrepreneurs médicaux de tirer profit de la douleur d'une femme », a-t-il déclaré ce matin lors d'une séance plénière des 11e rencontres parlementaires de Noël.

    Le chef de l'Eglise russe a ajouté qu'une révision résolue de la politique démographique est la condition de la survie de la Russie moderne.

    La Commission patriarcale pour la famille et la protection de la maternité et de l'enfance a suggéré d'introduire une norme selon laquelle un avortement artificiel nécessiterait non seulement la demande de la femme mariée, mais aussi le consentement de son mari. Ainsi qu’une consultation psychologique obligatoire et une démonstration des battements de cœur du fœtus.

  • L’avortement en France

    Il n’y a plus d’avortements au « pôle de santé » (sic) de Villeneuve-sur-Lot depuis avril 2022, à cause d’un conflit entre les gynécologues obstétriciens et une sage-femme, laquelle a fini par quitter l’établissement. Or c’était elle qui pratiquait les avortements…

    « C’est un droit qui est bafoué », s’insurge le « collectif Défense IVG Villeneuve ». « Je pense qu'ils n'ont pas conscience de la décision qu'ils ont prise, ni du fait qu'ils se mettent hors la loi. Il y a un droit qui est dénié. C'est un droit qu'il faut défendre. »

    France 3 relaie avec l’indignation qui convient cette atteinte au droit de tuer les bébés, et ajoute le témoignage d’une jeune femme évidemment anonyme :

    Lorsqu'elle tombe enceinte, elle se trouve sous pilule contraceptive depuis six mois. On lui conseille alors de contacter le pôle de santé de Villeneuve-sur-Lot, qui la renvoie vers l'hôpital d’Agen. Mais à Agen, on lui indique ne pas non plus pouvoir la prendre en charge. “Ils m’ont dit que je ne dépendais pas de ce centre hospitalier”. La jeune femme se trouve alors démunie. "J'ai été très contrariée, je me suis sentie très seule. En France, c'est quand même un droit." C'est auprès d'une sage-femme libérale qu'elle finira par avorter.

    Car le travail des sages-femmes, aujourd’hui, ce n’est plus de mettre les bébés au monde, c’est de les tuer.

  • L’avortement aux Etats-Unis

    Suite à la réglementation fédérale qui permet à des chaînes de pharmacies américaines de vendre des abortifs, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, et le procureur général, Marty Jackley, ont envoyé une lettre aux pharmaciens de l'État pour leur rappeler que c’est illégal au Dakota du Sud.

    Cette lettre a été envoyée après que la Food and Drug Administration (FDA) a modifié la réglementation fédérale pour permettre à Walgreens, CVS et d'autres pharmacies de distribuer ces médicaments, transformant ainsi chaque magasin en centre d'avortement.

    « Les avortements chimiques restent illégaux dans le Dakota du Sud. Les pharmacies n'ont pas le droit de se procurer et de distribuer des médicaments abortifs dans l'intention de provoquer un avortement, et celles qui le font sont passibles de poursuites pénales en vertu de la loi du Dakota du Sud, malgré la récente décision de la FDA. Leurs ressources doivent être concentrées sur l'aide aux mères et à leurs bébés, avant et après la naissance. Tous les avortements, qu'ils soient provoqués chirurgicalement ou chimiquement, mettent fin à la vie d'un être humain vivant. Le Dakota du Sud continuera à appliquer toutes les lois, y compris celles qui respectent et protègent la vie des enfants à naître. Nous sommes convaincus que les pharmaciens qui exercent leur activité dans cet État adopteront la même approche du respect de la vie. »

    Le 11 janvier, l'administration du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, avait elle aussi informé les pharmacies que la vente de médicaments abortifs est une violation de la loi de Floride.

    En revanche, la ville de New York a décidé de distribuer gratuitement les abortifs à quiconque le souhaite. « Nous sommes les premiers dans le monde », s’est vanté le maire Eric Adams.

  • Toujours Mgr Strickland

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    L’ineffable James Martin SJ (consultant de François) a publié ce tweet hier matin :

    « Que cela vous plaise ou non, et que vous souteniez ou non le mariage entre personnes de même sexe, le ministre Pete est légalement marié à Chasten Buttigieg. Une méditation sur la rage, l'amour, les médias sociaux, l'homophobie, le respect, la tolérance et Jésus. »

    Pete Buttigieg (qui a commencé sa carrière chez McKinsey), avait été la coqueluche démocrate lors de la préparation des dernières élections présidentielles. C’était le jeune candidat brillant LGBT qui remportait tous les suffrages. Sauf qu’il s’est gaufré et qu’il a été obligé de soutenir Jobidon. Lequel Jobidon l’a nommé ministre des Transports. Pete Buttigieg s’est en effet « marié », non seulement « légalement », mais « à l’église » (épiscopalienne) avec Chasten Glezman (et ils ont deux enfants…).

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    Réaction de la Ligue catholique :

    « C’est vrai que Pete Buttigieg est légalement marié, mais c’est une fiction légale. »

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    Mgr Joseph Strickland a commenté :

    « Le mariage est entre un homme et une femme, qui s’engagent pour la vie et sont ouverts aux enfants. Les tentatives de redéfinition du mariage ne changent rien à cette réalité. Si un élément de la définition ci-dessus est modifié, alors il n’existe pas de mariage, quels que soient les mots utilisés. Vivre une fiction est malsain. »

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    D’autre part, énervé par le succès de la Marche nationale pour la Vie à Washington alors qu’on attendait un reflux puisque la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe contre Wade, Jobidon a twitté :

    « Aujourd’hui ç’aurait dû être le 50e anniversaire de Roe contre Wade. Au lieu de cela, les républicains MAGA [Make America great again] mènent une guerre contre le droit des femmes à prendre leurs propres décisions en matière de santé. Mais ce combat n'est pas terminé. »

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    Réponse de Mgr Strickland :

    « Quoi qu'il prétende, le président Biden renie agressivement sa foi catholique et nie la valeur de la vie d'un enfant à naître. Assassiner vicieusement des enfants innocents ne relève pas de la santé et l'avortement dévaste les femmes. Nous devons prendre soin des deux. »

  • Honneur à lui

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    Dimanche à Paris, à la Marche pour la Vie, il n’y avait aucun député (ni bien sûr aucun évêque). Et pourtant il y a eu un député pour défendre la Vie à l’Assemblée nationale. Un député allemand. A l’occasion de la session parlementaire exceptionnelle destinée à célébrer le 60e anniversaire du Traité de l’Elysée. Du haut de la tribune du Palais Bourbon, Norbert Kleinwächter, député AfD, a déclaré : « Chaque année, on va créer une grande ville de bébés qui n’auront pas eu le droit à la vie. Et puis ensuite, vous demandez une Europe unie… »

    Et voici la presse française :

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  • Brésil: retour à la culture de mort

    Le nouveau gouvernement brésilien a annoncé mardi qu’il se retire de l’accord international du Consensus de Genève. Ce document signé par l’ancien gouvernement Bolsonaro et 34 autres pays « défend la vie dès la conception, la santé des femmes, le renforcement de la famille et la souveraineté de chaque nation dans la politique mondiale ».

    Il prévoit d’adhérer à « l’Engagement de Santiago » et à la « Déclaration de Panama » pour « renforcer les droits des femmes » contre les enfants à naître.

    Telle est la différence entre un gouvernement populiste de gauche et un gouvernement populiste de droite…

  • Record mondial

    « Le Québec est devenu la juridiction ayant la plus forte proportion de décès par euthanasie ou suicide assisté au monde », a fièrement indiqué Michel Bureau, président de la Commission sur les soins de fin de vie (sic). Soit 5,1%, contre 4,8% aux Pays-Bas, 2,3% en Belgique, et 3,3% dans l'ensemble du Canada.

  • Aux Etats-Unis

    Parmi les toutes premières lois votées par la nouvelle chambre des représentants à majorité républicaine, il y a une loi pro-vie. De portée limitée en elle-même, et surtout parce qu’elle sera rejetée par le Sénat resté hélas aux mains des démocrates, mais il s’agit d’un symbole fort et les démocrates accusent le coup.

    Les députés ont adopté hier par 220 voix contre 210 la « loi de protection des survivants nés vivants à l’avortement », déposé l’avant-veille, visant à « interdire à un professionnel de santé de ne pas exercer le degré de soin approprié dans le cas d'un enfant qui survit à un avortement ou à une tentative d'avortement ».

    Dans le débat, des députés démocrates ont plaidé pour l’avortement jusqu’à la naissance et spécifiquement pour l’avortement « par démembrement partiel », pourtant théoriquement interdit au niveau fédéral depuis 2003.

    Le chef des députés démocrates, Hakeem Jeffries, a déclaré que cette loi était « un pas vers la criminalisation du soin d’avortement ».

    D’autre part, les députés ont adopté une résolution par laquelle la Chambre des représentants « condamne les attaques contre des établissements, groupes et églises pro-vie ».

    L’annulation de l’arrêt Roe contre Wade a été suivie de nombreux actes de vandalisme et de violence (dont des manifestations immondes et blasphématoires), et le gouvernement Biden a dit et répété qu’il ne ferait absolument rien contre cela.

    La résolution donne une longue liste d'attaques et se termine par une condamnation des agressions, une reconnaissance du caractère sacré de la vie, et un appel pour que le gouvernement Biden « fasse respecter la sécurité publique et protège les droits des établissements, groupes et églises pro-vie ».