Nancy Pelosi a été reçue par le pape, a reçu sa bénédiction, puis a assisté à la messe pontificale des saints Pierre et Paul à la basilique Saint-Pierre et a communié des mains d’un prêtre de la basilique.
François désavoue ainsi de façon ignoblement spectaculaire l’archevêque de San Francisco qui avait fini par lui interdire la communion tant qu’elle militerait pour l’avortement - et en tant que présidente de la Chambre des représentants elle est le numéro 2 de la culture de mort aux Etats-Unis, après le Président lui aussi « catholique pratiquant » (dans une église jésuite où il peut d’autant plus communier qu’il clame que le pape lui a dit qu’il pouvait continuer).
Depuis lors il y a eu l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, que Nancy Pelosi a qualifié de décision « scandaleuse » qui « prive la femme du droit de prendre ses propres décisions en matière de de santé reproductive ». Puis elle a écrit une lettre aux députés démocrates, redisant que la Cour suprême « ne respecte pas la liberté des femmes en ce qui concerne leur santé reproductive ». Elle détaille ce que les députés vont devoir faire, notamment voter une fois de plus la sempiternelle loi qui « consacrera » le droit à l’avortement dans la loi fédérale et, puisqu’elle est chaque fois bloquée par le Sénat, supprimer la disposition qui permet au Sénat de la bloquer… Elle ajoute : « Pendant que cette Cour suprême extrémiste s'efforce de punir et de contrôler le peuple américain, les démocrates doivent poursuivre leur combat pour étendre la liberté en Amérique. » Et elle souligne qu’il est « essentiel que nous protégions et étendions nos majorités pro-choix à la Chambre et au Sénat en novembre, afin de restaurer les droits fondamentaux des femmes, et la liberté pour chaque Américain ».
Nancy Pelosi à la gay pride de San Francisco dimanche dernier, moins de 72 heures avant d’aller se faire bénir par le pape complice.
Déjà pas plus tard que l'année dernière le 9 octobre 2021, le pape était tellement content du combat de la pétroleuse en chef: