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Culture de mort - Page 6

  • Cours obligatoire d’avortement

    L’avortement était interdit en Irlande du Nord avant 2020, quand il a été imposé par le Parlement de Londres.

    Désormais toutes les écoles secondaires devront assurer un cours de promotion de la contraception et de l’avortement.

    Et c’est encore le Parlement de Londres, toujours contre la volonté des Irlandais du Nord, qui impose ces cours. Le secrétaire d’Etat à l’Irlande du Nord, Christopher Heaton-Harris, a déclaré en présentant la nouvelle réglementation :

    « Il est fondamental pour leur bien-être que les adolescents d’Irlande du Nord aient accès à une éducation adaptée à leur âge, complète et scientifiquement exacte sur la santé et les droits sexuels et génésiques, qui couvre l’accès à l’avortement et à la contraception. »

    Je n’ai pas le courage de compter le nombre de mensonges (par action et par omission) qu’il y a dans cette phrase. Mais on y trouve aussi au moins une provocation au crime contre l’humanité.

  • Euthanasie mise en scène

    Au Québec, le complexe funéraire Haut-Richelieu propose pour environ 700€ la location de ses salons pour une euthanasie. Le salon est aménagé aux goûts du client. Des divans peuvent être installés autour du fauteuil réservé à l’éphémère vedette. Champagne, café, viennoiseries, pizzas, films, musique peuvent être prévus.

    Le propriétaire des lieux précise que la somme réglée sert à louer la salle, et non à payer pour l’euthanasie qui est un « soin couvert par l’assurance maladie ».

    Au deuxième étage, on peut assister à des conférences pour « démystifier l’aide médicale à mourir ».

  • Euthanasie

    Le Président portugais catholique Marcelo Rebelo de Sousa a discrètement promulgué mardi dernier la loi dépénalisant l’euthanasie. Puisque c’était son « devoir constitutionnel », comme il l’avait souligné le 12 mai après le nouveau vote du Parlement.

    La version définitive de la loi prévoit que l’euthanasie ne sera autorisée que lorsque « le suicide médicalement assisté est impossible en raison d’une incapacité physique du patient »…

  • Soins de santé

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    Ce titre d'Euractiv veut dire que des Ukrainiennes doivent retourner en Ukraine pour avorter parce qu’elles ne peuvent pas le faire en Pologne et que ce n’est pas facile en Hongrie, en Roumanie ou en Slovaquie.

    Mais l’article ne parle que de « soins de santé sexuelle et reproductive » ou de « soins sexuels et reproductifs », de pays qui sont « contre la liberté de la santé reproductive » ou de pays « où les droits reproductifs ne sont pas une priorité pour l’État ». Ainsi « les femmes à la recherche de soins reproductifs », « à la recherche de soins et de soutien essentiels », sont confrontées à de terribles problèmes.

    Sans compter que « les Roms et les réfugiés LGBTQ+ sont confrontés à une discrimination intersectionnelle et à des obstacles accrus ».

    Naturellement l’article est d’abord une charge contre la Pologne, qui est le pays de l’UE où il y a le plus de réfugiées ukrainiennes : « Le fait que les réfugiées ukrainiennes en Pologne soient obligées de retourner en Ukraine pour obtenir des soins en matière d’avortement ou d’accéder à des soins dans d’autres parties de l’Europe est une mise en accusation de la loi et de la pratique polonaises. »

     « La Pologne est le pays où les conditions de vie des personnes LGBTQ+ sont les pires de toute l’UE. » Même les hommes ne peuvent pas y avorter.

  • Aux Etats-Unis

    Un groupe de militants LGBT a perturbé hier les travaux des élus du Texas qui discutaient une proposition de loi interdisant les « soins d’affirmation de genre », à savoir les bloqueurs de puberté, et les mutilations des mineurs se disant transgenres, les soi-disant « chirurgies de réassignation de genre ».

    Les militants présents dans la tribune ont déployé une banderole et crié des slogans pro-LGBT. « Un, deux, trois, quatre, les trans méritent plus ! » « Qu'est-ce que nous voulons ? Des droits pour les trans ! Quand le voulons-nous ? Maintenant ! »

    Le président de la Chambre a fait appel à la police, qui a évacué les trublions.

    Il y avait aussi à la tribune des parents qui soutenaient pacifiquement le projet de loi en portant une chemise rouge où était inscrit : « Sauvez les enfants du Texas ». L’un des auteurs de la proposition de loi, Tom Oliverson, les a remerciés et a déclaré que leur présence « renforce notre détermination à faire aboutir le projet ».

    Le texte sera adopté sans problème par les deux chambres et signé par le gouverneur. Une quinzaine d’Etats ont d’ailleurs adopté un texte comparable ces derniers mois ; mais le Texas fait figure de symbole.

    *

    Le même jour, le gouverneur du Maryland a signé une série de lois visant à faire de son Etat un « havre de sécurité » pour l’avortement et les procédures de « réassignation de genre ». L’une d’elles stipule que les avorteurs ne peuvent être soumis à des sanctions pénales, civiles ou administratives pour avoir violé les lois sur l'avortement d'autres États. Et la « loi de santé trans équitable » énumère complaisamment toutes les procédures de « changement de genre » qui sont garanties, et dont on demande qu’elles soient remboursées au niveau fédéral.

    *

    Le même jour, le gouvernement de Jobidon a alloué au Pakistan une subvention de 500.000 $ pour développer des « cours de développement professionnel pour les jeunes transgenres pakistanais ».

  • Au Dakota du Nord

    Le gouverneur du Dakota du Nord, Doug Burgum, a signé hier une loi qui interdit l’avortement dès la conception (avec des exceptions jusqu’à six semaines en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère).

    En réalité l’avortement était théoriquement interdit dans cet Etat, automatiquement, depuis l’annulation de Roe contre Wade. Mais le propriétaire de l’unique avortoir (qui a fermé depuis) avait intenté une action en justice pour contester la constitutionnalité de cette interdiction, et la cour suprême de l’Etat avait bloqué l’interdiction de l’avortement jusqu’à ce qu’elle statue sur le sujet.

    *

    Le 19 avril, le gouverneur Burgum a également signé une loi qui interdit toute mutilation de "changement de genre" chez les mineurs, ainsi que les bloqueurs de puberté.

  • Le président catholique

    Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a opposé son veto à la loi sur l’euthanasie. C’est la quatrième proposition de loi euthanasique votée par le Parlement qui est retoquée par le « président catholique » ou (et) par la Cour constitutionnelle.

    Quelques heures avant d’examiner le nouveau texte, Marcelo de Sousa soulignait lors d’une commémoration qu’il n’avait jamais invoqué « d’arguments religieux, ni de positions philosophiques ou politico-idéologiques » en la matière, et que seuls des problèmes juridiques et techniques sont en cause.

    Il s’agit notamment de l’articulation entre la loi sur le « suicide assisté », déjà en vigueur, et celle sur « l’euthanasie », qui vise les « patients » qui ont une « incapacité physique » à faire valoir leur droit au « suicide assisté »…

  • Souveraineté

    Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes interpelle le gouvernement et lui demande que « la France retrouve rapidement sa souveraineté en matière de production de la pilule abortive ».

    Parce que le risque de pénurie du pesticide humain est une « grave atteinte aux droits sexuels et reproductifs des femmes ».

    « Il y a une tension, mais pas de pénurie », répond le ministre de la « Santé ».

    Ouf.

  • Aux Etats-Unis

    Le juge fédéral Matthew Kacsmaryk a interdit, vendredi, la pilule abortive mifépristone (RU 486) sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis. Ce qui a déclenché une campagne véritablement hystérique des maniaques de la culture de mort, car ce juge, comme disait la très catholique Nancy Pelosi, interdit aux femmes leur « droit aux soins de santé ». C’est une tentative «  sans précédent de priver les femmes de libertés fondamentales », ajoutait le très catholique Jobidon. Moins de deux heures plus tard, un autre juge fédéral, saisi par 17 Etats pro-mort, confirmait la légalité de la pilule abortive dans ces Etats.

    La décision du juge Kacsmaryk ne devait être applicable qu’au bout d’une semaine afin de permettre à l’Etat fédéral de faire appel. Ce qui a naturellement eu lieu.

    L’affaire arrivera donc finalement devant la Cour suprême, ce qui n’est pas sans intérêt.

  • Acharnement

    Les députés portugais ont adopté pour la quatrième fois en trois ans le texte qui légalise l’euthanasie. Le nouveau texte est censé répondre aux objections formulées contre les précédents par la Cour constitutionnelle et le président.

    A noter que cette loi vient en plus de celle qui permet déjà le « suicide assisté ».