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Culture de mort - Page 63

  • Ces ruraux chrétiens contre la vie...

    Le « Mouvement rural de jeunesse chrétienne » (MRJC) a publié vendredi un communiqué contre la Marche pour la Vie, dénonçant les « messages de culpabilisation, d’intolérance et de haine portés lors de cette marche », et défendant « le droit fondamental pour les femmes et les couples d’avoir recours à l’IVG ».

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    Le directeur de la communication de la conférence des évêques de France, Vincent Neymon, a réagi en soulignant que ces propos sont « contraires à ce que dit l’Eglise » et en demandant que soit retiré ce communiqué « résultat de l’erreur d’une personne et du dysfonctionnement d’une organisation qui n’a pas vérifié » (sic).

    Le MRJC, tout en gardant son premier communiqué, en a publié un second, apportant « des précisions » « dans une volonté de dialogue ». Le couplet contre la Marche pour la Vie a été conservé tel quel. Le paragraphe sur l’avortement a été changé. Il dit que dans l’Eglise comme au MRJC « des personnes restent en questionnement face à l’IVG », et qu’on doit souhaiter « qu’un espace de dialogue se ré-ouvre au sein de l’Eglise sur l’IVG ».

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    Le directeur de la communication de la conférence des évêques de France, Vincent Neymon, a semble-t-il été satisfait, puisqu’il n’a pas réagi à ce nouveau communiqué…

    En fait le MRJC (je ne savais même pas que ça existait encore) est devenu un groupuscule subversif parmi tant d’autres. Le dernier tweet avant ceux contre la Marche pour la vie était un appel à une manifestation à Notre Dame des Landes pour « enraciner l’avenir » sur la « ZAD », autrement dit pour que les squatters gauchistes continuent de squatter illégalement les terres où ils se sont installés. Les tweets précédents rendaient compte de son Stage de Recherche sur l’Egalité, dont l’invitée vedette était Rokhaya Diallo (sic) : « La semaine dernière, la @Maison2Courcell a vibré au son des questions, réactions, indignations et rêves de cents jeunes réunis.e.s contre les inégalités ! » (Non, pas 100 militants du MRJC, évidemment : il y avait aussi des jeunes socialistes, des jeunes communistes, des jeunes écologistes… Et ils pourraient apprendre l’écriture inclusive avant de faire les malins et de se planter : au féminin pluriel ça fait « les jeunes réunises »…)

    On aurait pu penser que l’épiscopat ait pris ses distances avec un mouvement qui ne se dit même plus catholique (le compte Twitter dit seulement que c’est un « mouvement de jeunes ruraux, animé/géré par des jeunes »), et qui fait partie de cette mouvance gangrenée par le communisme depuis si longtemps, et devenue ultra-marginale. Mais non. Riposte catholique, qui avait attiré l’attention sur le communiqué contre la Marche pour la Vie, a fait savoir hier que le MRJC recevait 574.553 € de l’épiscopat. Plus d’un demi-million d’euros pour des activités et une propagande anticatholiques… Les comptes du MRJC font apparaître qu’il reçoit plus de 3 millions d’euros de subventions chaque année, dont plus d’un million de l’Etat, sans compter 355.000 € des collectivités territoriales, et près de 200.000 € de la Commission européenne…

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    En outre, l’un des trois délégués de l’épiscopat au « pré-synode » sur les jeunes, à Rome en mars prochain, est un militant du MRJC...

  • L'inéluctable dérive euthanasique

    Lu sur Gènéthique :

    Des infirmières belges et des assistantes sociale spécialisées dans les soins aux personnes en fin de vie quittent les unités de soins palliatifs parce qu’elles se transforment en « maisons en l’euthanasie ». Parmi les équipes hospitalières, un nombre croissant de personnes quittent ce secteur parce qu’elles ne veulent pas être réduites à préparer les patients et leurs familles aux injections létales. C’est ce qu’affirme le professeur Benoit Beuselinck, oncologiste consultant à l’hôpital de l’université catholique de Louvain qui ajoute que les infirmières considèrent que les demandes d’euthanasie sont « un fardeau impossible » « en complète contradiction avec leur désir initial d’administrer d’authentiques soins palliatifs aux personnes en phase terminale ».

    Dans un livre Euthanasia and Assisted Suicide : Lessons from Belgium, le professeur Benoît Beuselinck montre comment la légalisation de l’euthanasie a corrompu la médecine belge « en sapant les soins palliatifs et en mettant les patients en danger mortel ». Pour lui, l'euthanasie constitue une « menace réelle pour la pratique de la médecine » et il regrette que les droits des professionnels de la santé et des établissements de santé à l’objection de conscience soient insuffisamment protégés.

    Il remarque que les médecins hospitaliers évitent les demandes d'euthanasie en les renvoyant aux unités de soins palliatifs, « pensant que ces médecins sont habitués à traiter les questions de fin de vie ». (…) De ce fait, ce sont ces médecins des unités de soins palliatifs qui se voient obligés d’euthanasier les patients qui leur ont spécifiquement été envoyés à cette fin. Aussi, « certaines unités de soins palliatifs ont décidé de ne plus admettre de patients s'ils avaient une demande active d'euthanasie pour empêcher leurs unités de soins palliatifs de devenir le lieu d'exécution de toutes les demandes d'euthanasie de l'hôpital ».

    Le livre explique que le gouvernement, cynique, sabre les budgets des soins palliatifs au fur et à mesure que le nombre de personnes décédées par euthanasie en Belgique augmente.

    Si l’accès à l’euthanasie est limité par la loi aux adultes dont les souffrances sont intolérables et qui sont en capacité de donner leur consentement et aux mineurs émancipés, entre 2010 et 2015, les médecins pratiquant l’euthanasie sont passés de 954 à 2021. La loi est interprétée de façon tellement libérale que l’euthanasie est effectivement disponible à la demande et que les médecins pratiquent des injections létales sur des personnes malades, démentes et souffrants de troubles psychiques.

  • Trump

    Voici une traduction des extraits donnés par Life Site de l’allocution de Donald Trump à la Marche pour la Vie de Washington.

    Le premier président à s’adresser à la Marche pour la Vie a été présenté par le premier vice-président qui participa à cette Marche, Mike Pence : « C’est le président le plus pro-vie de l’histoire américaine. Mes amis, la vie est en train de gagner en Amérique. »

    Sous mon gouvernement, nous défendrons toujours le tout premier droit de la Déclaration d’indépendance, et c’est le droit à la vie. Comme vous le savez, de Roe contre Wade est résulté l’une des lois d’avortement les plus permissives du monde. Nous sommes l’un des seulement sept pays qui permettent le choix d’avortements tardifs, avec la Chine ou la Corée du Nord. C’est mal, et ça doit changer.

    Les Américains sont de plus en plus pro-vie, vous le voyez tout le temps. En fait, 12% seulement des Américains soutiennent l’avortement à la demande.

    La Marche pour la vie est un mouvement né de l’amour, vous aimez vos familles, vous aimez vos voisins, vous aimez votre nation. Et vous aimez tous les enfants, nés ou à naître, parce que vous croyez que la vie est sacrée, que chaque enfant est un précieux don de Dieu.

    Nous savons que la vie est le plus grand miracle de tous, nous le voyons dans les yeux de chaque nouvelle mère.

    Je veux remercier chacune des personnes ici aujourd’hui qui travaillent avec un si grand cœur et un infatigable dévouement pour assurer que les parents aient le soin et soutien dont ils ont besoin pour choisir la vie.

    Grâce à vous, des dizaines de milliers d’Américains sont nés et ont atteint le potentiel que Dieu leur a donné. Grâce à vous !

    Addendum

    Voir la traduction intégrale chez Jeanne Smits. Avec la présentation - par le président des Etats-Unis - de l'organisation de soutien aux futures mères sans domicile "De la place à l'auberge"...

  • Promesse tenue

    A la veille de la Marche pour la Vie de Washington, à laquelle s’adressera pour la première fois le président en exercice des Etats-Unis, le gouvernement américain a annoncé la création d’une « division pour la liberté de conscience et religieuse » au sein du ministère de la Santé. Son rôle sera de protéger les personnels de santé qui ne veulent pas participer à des avortements ou aux soins des transgenres, ou autres services médicaux contraires à leur conscience.

    « Le président Trump a promis au peuple américain que son gouvernement défendrait énergiquement les droits de la conscience et la liberté religieuse. Cette promesse est tenue aujourd'hui », a déclaré Eric Hargan, le ministre de la Santé.

    Hurlements des lobbies LGBT et de la culture de mort. Le zombie de service du Planning familial répète en boucle : « Personne ne devrait se voir refuser des soins, y compris un avortement sûr et légal. »

    Le nouvel organisme sera dirigé par l'avocat Roger Severino, qui était depuis près d'un an le directeur du bureau pour les droits civils au ministère de la Santé, et qui est connu comme un « militant anti-LGBT »...

  • Marche pour la vie 2018

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  • Valeurs

    La plus prestigieuse université « catholique » des Etats-Unis, celle de Georgetown, Washington, tenue par les jésuites, va réserver un ensemble de logements à des étudiants cherchant à explorer le genre et la sexualité.

    L’université permet déjà aux étudiants de vivre selon leur identité de genre, mais à condition qu’ils se reconnaissent dans le genre masculin ou féminin. Ce qui exclut évidemment tous ceux qui ont un « genre non conforme ».

    Voilà une injustice réparée. Au nom des « valeurs catholiques et jésuites », l’université va permettre aux étudiants de « genre non conforme » de s’installer entre eux et d’explorer la question (en clair, l'université catholique organise des partouzes bisexuelles)...

  • C’est de l’art…

    Quand rt-France nous apprend qu’une artiste espagnole expose une sculpture faite d'os humains, on se dit que cela fait partie des trop fameuses « fake news » de l’agence russe.

    Sauf que c’est vrai. (Et que je n’ai toujours pas vu de fake news sur rt.)

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    Il s’agit de la dernière exposition de l’« artiste visuelle » Theresa Correa, au Centre atlantique d’art moderne de Las Palmas aux Canaries. Une exposition surtout constituée de photographies, mais avec aussi des « installations », particulièrement ce tas d’os humains intitulé « Seuil 2017 ». Cette « recontextualisation » des os doit être mis en relation avec la photographie « Mère 2003 », œuvre clé de l’artiste, qui montre un crâne vieux de 2000 ans, du Musée des Canaries, morphologiquement identique à celui de l’artiste…

    Il semble donc que ce soit légal en Espagne de jouer avec des ossements humains, de les entasser et de les faire visiter… Du coup je me demande si c’est légal aussi en France. Quoi qu’il en soit, il est vain, évidemment, de se lamenter sur les profanations de cimetières et de la perte de tout respect du corps humain si des « artistes » pervers peuvent impunément entasser des ossements humains dans des galeries d’art.

    L’exposition dure depuis le 19 octobre et elle se termine le 21 janvier prochain. On voit que l’information de rt est très tardive, mais sans rt on n’en aurait rien su.

  • Bien sûr…

    Lorsque Donald Trump avait signé un décret interdisant le financement des ONG internationales pourvoyeuses d’avortements, Lilianne Ploumen, ministre néerlandaise de la Coopération, avait annoncé qu’elle prenait l’initiative d'un fonds international pour offrir aux femmes des pays en voie de développement un accès à la contraception et à l’avortement. Un fonds destiné à soutenir les programmes de contraception et d’avortement du Fonds des Nations Unies pour la population, de la Fédération internationale du Planning familial et de Marie Stopes International.

    L’initiative était intitulée « She decides » : c’est elle qui décide (de tuer ou non son enfant). Le 2 mars, lors de la conférence organisée par le gouvernement belge (en présence de quelques ministres de la culture de mort, de représentants d’ONG avortueuses et de l’assassin en chef, le directeur général de la Fédération internationale du planning familial, Lilianne Ploumen annonçait qu’elle avait déjà réuni 181 millions d’euros. En juillet, elle annonçait avoir réuni plus de 300 millions de dollars.

    Hier la rumeur s’est répandue sur Twitter que Lilianne Ploumen avait été décorée du titre de commandeur de l’ordre de saint Grégoire le Grand, décerné par le pape.

    L’institut Lépante a découvert qu’en effet Lilianne Ploumen se vantait, le 22 décembre, d’avoir reçu cette décoration. La radio néerlandaise d’information continue BNR en a donné la vidéo sur Youtube.

    Entre 2004 et 2007, Lilianne Ploumen était directrice des programmes de CORDAID, une organisation catholique néerlandaise d’aide humanitaire dont on découvrit qu’elle finançait le Planning familial.

    En septembre dernier, Lilianne Ploumen participait à la réunion du groupe restreint LGBTI de l’Assemblée générale de l’ONU pour souligner que les droits LGBTI sont des droits de l’homme.

    En 2010 elle avait appelé les militants LGBT à interrompre la messe à la cathédrale de Bois-le-Duc en portant des triangles roses avec l’inscription « Jésus n’exclut personne ».

    En 2014 elle avait mis fin à l’aide de son pays à l’Ouganda à cause de la loi votée dans ce pays contre la sodomie.

    Après le coup d’éclat de « She decides », François avait en effet toutes les raisons de lui conférer cette décoration.

    Il est à craindre que Emma Bonino, la « grande Italienne » (dixit François) qui se vante d’avoir effectué plus de 10.000 avortements, qui a été invitée plusieurs fois au Vatican mais n’a officiellement reçu aucune distinction pontificale, soit quelque peu jalouse. De même que cette éditrice lesbienne de livres LGBT pour enfants qui n’a eu qu’une bénédiction apostolique…

  • Dérive allemande

    Mgr Franz-Josef Bode, vice-président de la Conférence épiscopale allemande, revient à la charge sur la nécessaire discussion en vue d’une « bénédiction » pour les « couples homosexuels ».

    Il avait déjà abordé la question en 2015. Il proposait alors des « bénédictions privées », en même temps qu’il considérait que les divorcés « remariés » « correspondaient peut-être mieux que dans leur première relation à l’Alliance de Dieu avec les hommes ». L’Eglise, disait-il, doit tenir compte des réalités de la vie des gens, et même considérer ces réalités comme une source de la Révélation, à côté de l’Ecriture et de la Tradition. Sic.

    La nouvelle sortie de Franz-Josef Bode (impossible de continuer à lui donner le titre de monseigneur) suit celle de Reinhard Marx (le président des évêques, grand ami et conseiller de François) qui a récemment demandé que l’Eglise en finisse avec son « rigorisme aveugle » et repense son enseignement sur les relations sexuelles, y compris soi-disant « irrégulières », y compris homosexuelles.

    Franz-Josef Bode souligne donc à nouveau qu’il faut prendre en compte les situations concrètes, et affirme comme Marx que l’Eglise doit reconsidérer sa position sur les relations homosexuelles actives : « Nous devons réfléchir à la question afin d'évaluer de manière différenciée une relation entre deux personnes homosexuelles. N'y a-t-il pas là tant de positif, de bon, de juste, de sorte que nous devions être plus justes ? Comment leur rendons-nous justice ? Comment les accompagnons-nous pastoralement et liturgiquement ? »

    La vraie question est : jusqu’à quand les catholiques allemands vont-ils entretenir ces personnages et leur permettre de vivre une vie de nabab pour dire le contraire de ce que dit l’Eglise catholique ?

  • Dérive sans fin

    Le père Maurizio Chiodi, nommé par François à l’Académie pontificale dite pour la vie, justifie la contraception artificielle, au nom d’Amoris laetitia. Au moment même du cinquantenaire d’Humanae vitae.

    C’est à lire sous la plume de Jeanne Smits.