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Culture de mort - Page 61

  • Sursaut irlandais

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    Je n’avais pas guère porté attention à la manifestation irlandaise contre l’avortement, samedi dernier, ayant aperçu qu’il y avait eu « quelques milliers » de participants, puis « au moins 10.000 » selon les agences.

    Comme on le voit sur la photo, The Independant reconnaît 100.000 participants. Or ce journal ne peut être suspecté de sympathies pro-vie…

    Il se trouve que 100.000 personnes dans la rue à Dublin pour appeler à dire non au référendum, c’est véritablement énorme.

    Du reste, dans le reportage publié par Life Site, les organisateurs n’en reviennent pas eux-mêmes.

    La porte-parole de la campagne « Sauvez le huitième » (amendement), Niamh Uí Bhriain, a déclaré que la proposition du gouvernement a « réveillé un géant endormi » et que maintenant on attendait une « vague de volontaires » pour mener une grande campagne pour le non. Elle a ajouté : « Ces chiffres énormes sont un soulèvement du peuple contre les médias et les élites politiques et contre la puissante industrie internationale de l'avortement qui a versé des millions de dollars dans une campagne contre nos lois pro-vie. L'Irlande est à un moment décisif de son histoire, et nous demandons aux gens de rejeter l'industrie de l'avortement et d'exiger une meilleure réponse pour les mères et les bébés. »

    Il y avait là des médecins, dont Maire Neasta Nic Gearailt qui a brandi un bon de 100 euros qu’elle allait envoyer à Catherine Noone, la sénatrice présidente de la commission sur l’avortement, pour qu'elle se paie des lunettes, parce qu'elle a déclaré qu’elle n’avait pas pu trouver un seul médecin favorable au maintien du 8e amendement.

    Parmi les orateurs il y avait Charlotte (Charlie) Fien, la trisomique devenue célèbre après son allocution devant la commission des droits de l’homme de l’ONU en mars 2017.

  • En Allemagne

    Aussi curieux que ça paraisse, le premier heurt entre les partenaires de la nouvelle grande coalition allemande (qui est la même que l’ancienne) concerne… l’avortement.

    En effet, le SPD n’a rien trouvé de plus urgent que de déposer subrepticement au Bundestag une proposition de loi abrogeant l’article 218a du Code pénal qui interdit la publicité pour l’avortement. La réaction est plutôt vive à la CDU. Elisabeth Winkelmeier-Becker, porte-parole du groupe, a parlé d’un « début sans confiance » de la coalition : « Je ne pensais pas que le nouveau chef du groupe, Andrea Nahles, mettrait d’abord son nom sous une motion visant à réduire la protection de l’enfant à naître. »

    Naturellement les Verts et la Gauche appuient la proposition du SPD.

    Cette initiative vient de la condamnation fin novembre d’une femme médecin, Kristina Hänel, qui se présente elle-même comme « docteur de l’avortement », à 6.000 € d’amende pour publicité pour l’avortement sur le site internet de son cabinet. Elle a alors monté une pétition contre l’article 218a, qui a recueilli plus de 150.000 signatures et qui a été remise au Bundestag.

    En fait, la CDU se dit prête à modifier l’article 218a pour distinguer la « publicité » de l’« information »… Mais toute la gauche réclame l’abrogation pure et simple de l’article.

    Le cardinal Marx a donné en quelques mots la position de l’Eglise (mais oui, quand même…) : « L’avortement est illégal, la publicité est hors de question. »

    (En effet l’article 218 du Code pénal interdit l’avortement… mais il n’est pas pénalisé si la femme le demande après avoir obtenu un certificat d’un centre de "conseil" spécialisé.)

  • Promesse immonde

    Si vous votez pour abroger le 8e amendement de la Constitution qui interdit l’avortement, la contraception deviendra gratuite…

    C’est ce que le gouvernement irlandais promet aux citoyens…

  • L’avortement dans l’île de Man

    Le 30 janvier dernier, les députés de l’île de Man (la « Chambre des clefs » : Kiare as Feed) ont adopté à l’unanimité des 22 voix en seconde lecture une proposition de loi qui permet explicitement l’avortement jusqu’à 14 semaines et implicitement jusqu’à la naissance. Actuellement l’avortement n’est autorisé que si c’est nécessaire pour préserver la vie de la mère, s’il y a risque d’infirmité grave et permanente pour l’enfant ou si le foetus n’est pas viable.

    Le texte fait désormais l’objet d’un examen détaillé et devrait être voté dans le courant du mois. Il ira alors au « Conseil législatif » de 11 membres (Yn Choonseil Slattyssaghle, la chambre haute), qui peut apporter des amendements.

    Si elle est adoptée en l’état, la loi sera la plus permissive des îles britanniques, et l’une des plus permissives du monde.

    Des 94 églises de l’île, deux seulement se sont engagées contre la loi. Ni l’une ni l’autre n’est catholique.

    C’est que le « doyen » de l’Eglise catholique dans l’île de Man, Mgr John Devine, curé de trois des six paroisses (et 7 clochers) catholiques, ne s’y oppose pas. Sa bête noire, ce sont les organisations pro-vie, qu’il refuse non seulement de soutenir mais même de recevoir.

    Le journal de Man, Isle of Man Examiner, a publié sa lettre au chef du gouvernement, où il disait notamment, après avoir fait part de sa « préoccupation » sans dire à quel propos :

    Les personnes qui avortent ne sont pas des assassins et ne sont pas de mauvaises personnes, de même que les hommes politiques qui proposent des changements à la législation sur l'avortement ne sont pas de mauvaises personnes mais des individus qui cherchent à faire ce qui est juste.

    Certaines des situations envisagées dans la proposition de loi présentent un véritable dilemme moral : mettre en balance la vie de la mère contre la vie de l'enfant. Mais aucune de ces décisions n'est facile.

    Et d’ajouter que « chaque avortement est un acte de désespoir »…

    Puis il s’en prend aux militants pro-vie, qui lui donnent l’impression d’être une « lunatic fringe » (une bande de cinglés, d'extrémistes), et il poursuit :

    Les tentatives de choquer les gens dans la rue avec du matériel explicite [des photographies de fœtus avortés] non seulement renforcent cette impression, mais permettent aussi à ceux avec qui nous cherchons un débat raisonné et compatissant de rejeter nos préoccupations légitimes et authentiques.

    In fine :

    L'Eglise catholique souhaite soutenir ceux qui se retrouvent à envisager un avortement, quelle que soit la décision qu'ils prennent.

    Sic.

    Monsignore par la grâce de Rome, « chanoine œcuménique de la cathédrale [anglicane] de Liverpool », John Devine a été fait officier de l’ordre de l’empire britannique par le prince Charles en 2011 :

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  • Au Mississipi

    Les sénateurs du Mississipi ont adopté hier par 35 voix contre 14 une loi qui interdit l’avortement après 15 semaines. Le texte doit retourner devant les députés (qui l’avaient adopté par 79 voix contre 31 le mois dernier) parce que les sénateurs ont supprimé un article. Le gouverneur Tate Reeves est ouvertement favorable à cette loi, qui fera du Mississipi l’Etat le moins permissif en matière d’avortement. L’unique avortoir de l’Etat a déjà annoncé qu’il la contesterait en justice.

  • En Virginie-Occidentale

    Les députés de Virginie-Occidentale ont adopté hier par 75 voix contre 25 (dont 9 démocrates) un amendement constitutionnel intitulé « Pas de droit constitutionnel à l’avortement », ainsi libellé : « Rien dans cette Constitution ne garantit ou ne protège un droit à l'avortement ou ne requiert le financement de l'avortement. »

    Le texte a déjà été adopté par les sénateurs de l’Etat, le 9 février, par 25 voix contre 9.

    Voté par plus des deux tiers des élus, il n'a pas besoin de l'approbation du gouverneur, et sera soumis à référendum le 6 novembre, lors des élections de mi-mandat.

    Cette procédure va de pair avec un projet de loi qui a été déposé en même temps, qui vise à interdire le financement de l’avortement par fonds publics (Medicaid), dès que la mesure ne pourra plus être attaquée sur le plan constitutionnel. (Car en 1993 la Cour suprême de l’Etat avait annulé la loi interdisant le financement de l’avortement par Medicaid.)

    Depuis un an il n’y a plus qu’un seul avortoir en Virginie-Occidentale.

  • Les médecins de la mort

    Il passe en ce moment à la télévision une publicité de l’Ordre des médecins, version courte de celle de 2015. Avec le slogan final : « Médecins, notre engagement c’est pour la vie ». Au cours du spot est dite la phrase du serment d’Hippocrate où le médecin affirme à propos de ses patients : « Je ne tromperai jamais leur confiance. » Cette publicité me fait bondir chaque fois que je la vois.

    Votre engagement pour la vie, quand vous massacrez tous les jours ?

    Vous ne trompez pas la confiance du fœtus, du plus faible d’entre nous, quand vous l’assassinez ?

    Et comme si cela ne suffisait pas, maintenant c’est l’euthanasie. La loi Leonetti est déjà caduque, il faut une vraie loi de vraie euthanasie, bien saignante, pour tuer les malades et les vieux. Pas moins de 156 députés ont signé une tribune, publiée le 28 février dans Le Monde, demandant une telle loi. La tribune émane de Jean-Louis Touraine, médecin franc-maçon militant de la culture de mort, auteur d’une des propositions de loi qui reviennent régulièrement sur le bureau de l’Assemblée nationale.

    C’est le même Jean-Louis Touraine qui a été chargé d’une mission sur le prélèvement d’organes. Car les deux choses sont étroitement liées. Le militant de l’euthanasie Jean-Louis Touraine est professeur de médecine au département de transplantation de l'université Claude Bernard de Lyon, et président de l’association France Transplant. Il faut euthanasier parce qu’on a besoin d’organes.

    Lors d’une conférence à l’Académie royale de Médecine de Belgique le 20 février dernier, le professeur Jean-Bernard Otte a précisément évoqué le sujet. Jean-Bernard Otte, spécialiste des greffes de foie, est membre du comité d’éthique (sic) des cliniques Saint-Luc (sic). Il a fait savoir que depuis 2005 les organes d’une quarantaine de personnes euthanasiées avaient été prélevés, « offerts spontanément » par les patients. Mais bien sûr il faut aller plus loin : l’euthanasie est « une source potentielle d’organes de plus en plus importante ». Et il a exposé « l'interrogation du comité d’éthique de Saint-Luc quant à la possibilité, pour les médecins, d’évoquer eux-mêmes, à leurs patients, la possibilité de donner leurs organes, dès lors que ces patients auraient vu leur demande d'euthanasie validée ».

    Mais ce n’est encore qu’une étape. Dans l’assistance un médecin a dit qu’il fallait envisager d’« extraire les organes du patient à euthanasier avant sa mort, sous anesthésie générale ».

    En effet, le gros problème du prélèvement d’organes, c’est qu’il doit être réalisé juste après la mort (dont on a changé la définition pour cette raison même), sur un corps dit mort qu’on maintient en survie. Le médecin belge a trouvé la solution : prélever avant la mort, tuer le patient en lui arrachant ses organes. Là on a tout le temps…

    Tandis que de l’autre côté on va vers la dépénalisation du « néonaticide », ou « avortement après la naissance »…

  • Echec au genre

    La Bulgarie et la Slovaquie ont annoncé qu’elles ne ratifieront pas la Convention du Conseil de l’Europe « sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique », qui fait un dogme de l’idéologie du genre et de son enseignement à l'école.

    C’est d’autant plus remarquable que la Bulgarie assure en ce moment la présidence tournante de l’UE.

    La résolution du Parlement européen qui approuvait la décision du Conseil européen de ratifier ce texte au nom de l’UE (qui l’a signé en juin 2017) est donc nulle et non avenue, comme la décision du Conseil, puisqu’il aurait fallu l’unanimité des Etats membres.

    On constate que la Grèce, la Tchéquie, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie, la Croatie, mais aussi la Grèce, l’Irlande et même le Luxembourg (et le Royaume-Uni), n’ont toujours pas ratifié ce texte de 2011 qu’on peut donc désormais jeter à la poubelle.

    Hors UE, on se souvient que le Parlement ukrainien l’avait rejeté, refusant les « droits LGBT ».

  • L’Irlande vers l’avortement

    Le ministre irlandais de la Santé (sic) a annoncé que le projet de loi organisant le référendum sur l’avortement sera rendu public le 6 mars. Le même jour sera rendu public le projet de loi qui sera soumis au vote du Parlement si les Irlandais abrogent le 8e amendement de la Constitution.

    Bien sûr il n’y a pas de projet de loi prévu pour le cas où les Irlandais voteraient contre l’abrogation de l’amendement qui protège la vie…

    Le référendum pourrait avoir lieu le 25 mai.

  • Raté !

    Cela fait un an qu’a été promulguée la loi liberticide contre le délit numérique d’« entrave à IVG ». L’idée était de fermer les sites internet qui osent conseiller aux femmes enceintes de garder leur bébé.

    Mais voilà. La mère Rossignol qui avait fait voter la loi par d’indignes parlementaires doit reconnaître que « le texte est difficile car il est contraint par les principes généraux sur la liberté d’expression ».

    Cela veut dire qu’on n’a trouvé aucun site qu’on puisse faire condamner sans condamner le principe même de la liberté d’expression, or (regrets) on n’est pas encore dans un Etat totalitaire...

    Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé : les sites qui veulent aider les femmes en difficulté à garder leur enfant sont la cible régulière de faux témoignages et d’appels cherchant à les piéger…

    Le seul résultat tangible est que le site gouvernemental de propagande pour l’avortement est en tête des recherches sur Google, puisque le gouvernement a les moyens d’y arriver. Mais ce n’était pas la peine de faire une loi pour ça…