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Culture de mort - Page 64

  • En Pologne

    Les députés polonais examinaient hier deux propositions de loi sur l’avortement. L’une émanant de l’initiative citoyenne Stop à l’avortement qui avait récolté 830.000 signatures en deux mois et demi, demandant l’interdiction de l’avortement en cas de malformation du fœtus (il s’agit presque uniquement de trisomiques). L’autre émanant de l’initiative citoyenne « Sauvons les femmes 2017 » qui a récolté 200.000 signatures, demandant la liberté de l’avortement jusqu’à 12 semaines de grossesse.

    Les députés ont rejeté l’examen de cette dernière proposition, mais seulement par 202 voix contre 194 et 7 abstentions. Un tiers environ des députés du PiS ont voté pour l’examen de cette proposition de loi. Elle n’est donc mise à la poubelle que grâce au vote pro-vie d’une partie de l’opposition : 29 de la Plateforme civique et 10 du nouveau parti .Nowoczena (.Libéral).

    La bonne nouvelle est cependant que les députés ont voté très largement en faveur de l’examen de l’autre proposition de loi, par 277 voix contre 134. Elle est donc renvoyée à une commission spéciale pour être examinée plus avant.

    Si l’on considère l’écart des votes entre les deux scrutins, on peut se demander si lors du premier vote les députés n’avaient pas pour but de ne pas apparaître (aux yeux des médias occidentaux) comme d’horribles fanatiques adversaires des « droits reproductifs », sachant que même si la proposition de loi de la culture de mort passait la première étape elle serait de toute façon largement rejetée in fine. J’espère qu’il en est ainsi…

  • Dans l’Ohio

    Le Gouverneur de L’Ohio, John Kasich, a signé le 22 décembre la loi qui interdit les avortements des fœtus porteurs de trisomie 21.

    Les médecins qui pratiqueraient de tels avortements encourent 18 mois de prison, une amende de 5000 $, et la perte de leur licence médicale.

    La loi va évidemment être attaquée en justice par les défenseurs des « droits reproductifs » et des « soins d’avortement » (abortion care…).

    Une loi similaire votée dans l’Indiana en 2016 a été bloquée par un juge fédéral.

    Toutefois, celle du Dakota du Nord, entrée en vigueur en 2013 n’a pas été contestée. Dans l’unique avortoir de l’Etat on dit ne pas avoir vu de cas.

  • Folle Angleterre

    La British Fertility Society publie de nouvelles directives, dans lesquelles elle préconise que le NHS (le système de santé publique) prenne en charge la conservation des ovocytes des transgenres avant leur « transition ». Ceci « afin qu’ils puissent être parents ». Le Pays de Galles et l’Ecosse appliquent déjà ces recommandations, qui visent donc l’Angleterre.

    Et l’on ose dire qu’il s’agit d’une question d’équité parce qu’on le fait déjà pour les cancéreux…

    C’était déjà le cas pour les adolescents.

    Et la soi-disant « Eglise d’Angleterre » invente une liturgie pour « rebaptiser » les transgenres…

  • L’inévitable dérive euthanasique

    Lu sur Gènéthique :

    En Belgique, une décision de la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie (CFCEE) a conduit à la démission d’un de ses membres, médecin spécialiste et pro-euthanasie. Il a déclaré : « Cette commission ne remplit pas son rôle. Elle se prend pour un juge. Elle n’élargit pas l’application de la loi euthanasie, elle la viole ». La décision en débat concernait une patiente atteinte de démence et de Parkinson, euthanasiée « sur simple demande de sa famille », sans son avis et sans l’avis d’un second médecin, celui-ci n’ayant été consulté qu’une fois le décès intervenu. Devant cette « double violation manifeste de la loi », la Commission n’a pas transféré le dossier à la justice, car la majorité des deux tiers requise n’a pas été atteinte : « Les 6 membres (sur 16) qui n’ont pas souhaité transférer ce dossier à la justice ne l’ont pas fait par conviction du respect de la loi dans le cas d’espèce, semble-t-il, mais bien par volonté politique de défendre l’euthanasie dans n’importe quelle circonstance, y compris dans les cas de démence profonde, et par crainte qu’un renvoi en justice freine encore plus la pratique de l’euthanasie en Wallonie ».

    Pour Willems Lemmens, professeur de philosophie à l’université d’Anvers et membre du Comité consultatif de bioéthique belge, « cette affaire confirme la ‘sacralisation malsaine’ de l’euthanasie dans notre société. Ni les médecins, ni la famille de la personne décédée n’ont considéré leur comportement comme répréhensible, et la commission leur a donné raison, en dépit des conditions légales violées ». En outre, cette affaire « n’est que la pointe de l’iceberg », un certain nombre d’euthanasies n’étant pas déclarées à la Commission de contrôle. Willems Lemmens considère qu’une « petite minorité de médecins fanatiques » présente au sein de la Commission prend « en otage le monde médical » : de plus en plus de médecins « témoignent de la pression morale qu’ils ressentent. Puisque l’euthanasie est de plus en plus perçue par la population comme un droit sur sa mort et sur celle de ses proches, c’est leur liberté thérapeutique et de conscience à eux, les praticiens, qui est mise sous pression ». La société devrait « entendre les doutes et les questions des médecins », estime-t-il.

  • Record japonais…

    Nouvelle baisse de la population cette année au Japon : il y a eu 941.000 naissances (encore 36.000 de moins que l’an dernier) pour 1.344.000 morts.

    Il n’y a jamais eu aussi peu de naissances depuis qu’il y a des statistiques (1899).

  • Vatican LGBT

    Depuis quelques jours, le Vatican a un nouveau site internet, Vatican News, qui remplace donc l’ancien. Ce que je remarque est qu’on y trouve beaucoup moins d’informations que dans l’ancien (du coup il n’est quasiment plus question que de ce que dit et fait François).

    J’apprends par Life Site que ce site a été conçu par l’agence Accenture, qui est en pointe dans la propagande LGBT (elle a même reçu des prix pour cela, et sur son site il y a une page de propagande et une « bibliothèque » LGBT), à la demande de Mgr Dario Edoardo Vigano, préfet du Secrétariat pour la communication du Saint-Siège. Lequel Vigano est de fait très « LGBT-friendly » (c’est lui qui a embauché l’immonde jésuite James Martin qui affirme que l’Eglise a à apprendre sur l’amour de la part des sodomites) et participe régulièrement à une émission de radio, rubrique « Bonjour ! C’est François ! », d’un journaliste qui est en Italie « une icône du combat LGBT ».

    Life Site nous apprend aussi que le mandat de la Commission pour la protection des mineurs mise en place par François en 2013 a expiré le 19 décembre, sans que rien ne soit annoncé pour la proroger.

  • Les avorteurs américains n’ont pas le moral

    Selon une étude publiée par l’association American Life League, 32 avortoirs du Planning familial américain ont fermé leurs portes cette année.

    Il n’y avait déjà plus d’avortoir du Planning familial dans le Dakota du Nord, désormais il n’y en a plus non plus dans le Wyoming. Et il en reste un seul à Washington, dans le Mississippi, le Rhode Island, le Dakota du Sud et la Virginie Occidentale.

    Il y en avait 938 en 1995, il n’y en a plus que 597.

    Malheureusement le nombre d’avortements ne baisse pas dans les mêmes proportions.

  • Un engagement canadien

    Il y a au Canada un service gouvernemental d’aide aux emplois d’été (essentiellement pour les étudiants) : le Canada Summer Jobs Program.

    Le gouvernement Trudeau avait déjà annoncé en avril dernier que les organisations pro-vie n’étaient plus éligibles à ce programme. Désormais, toute organisation qui voudra en bénéficier devra « attester que tant l’activité que le mandat de base de l'organisation respectent les droits de la personne au Canada, y compris les valeurs qui sous-tendent la Charte canadienne des droits et libertés aussi bien que d'autres droits. Ceux-ci incluent les droits reproductifs [au Canada c’est notamment le droit à l’avortement jusqu’à la naissance] et le droit de ne pas subir de discrimination fondée sur le sexe, la religion, la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, le handicap mental ou physique, l'orientation sexuelle ou l'identité ou l'expression de genre. »

    C’est que si vous êtes contre l’avortement, contre le « mariage » entre personnes de même sexe, et contre l’idéologie du genre, vous n’êtes pas un bon Canadien. Et la dictature de la tolérance vous interdit donc d'avoir un job d'été.

  • Le blues des médecins tueurs

    Lu sur Gènéthique :

    Dans la région de Laval au Québec, 77% des médecins qui ont reçu une demande d’aide à mourir « ont invoqué l’objection de conscience ». Des sondages « menés durant les débats sur l’aide à mourir » ont montré que si, en théorie, les médecins n’étaient pas opposés au principe de l’aide à mourir, « peu d’entre eux se disaient à l’aise de faire eux-mêmes ce geste terminal ».

    Aussi, des voix se font aujourd’hui entendre pour que d’autres professionnels de la santé puissent prendre le relais : signe, s’il en est, qu’au Québec, l’aide à mourir est en passe d’être considérée, à l’instar de ce qui se passe en Belgique, comme un dû.

    Ces demandes se heurtent cependant aux réticences du Collège des médecins. L’ordre souhaite garder la main sur l’évaluation des patients susceptible de recevoir « un acte médical complexe » et veut laisser le temps aux médecins de l’intégrer dans leur pratique. Mais faut-il du temps pour faire accepter un geste qui n’a rien de médical puisqu’il conduit à la mort celui sur qui il est réalisé ? Faut-il convaincre des praticiens qui déjà ne savent plus où se trouvent les frontières entre leur devoir de soigner et le respect d’une volonté supposée du patient ?

    Du côté des infirmières, si les dispositions de la loi canadiennes leur permettent en théorie de prendre en charge les demandes de suicide assisté, l’Ordre « a déjà fait valoir en commission parlementaire qu’il souhaitait que ce geste demeure l’apanage des médecins ».

    Ces questions ne sont pas étrangères à celles de débats antérieurs qui, au nom de l’accès de la population à des « services de santé publique » comme l’avortement, on conduit à autoriser d’autres professionnels que les médecins à les pratiquer. Comment qualifier cette volonté de semer la mort ? Le même schéma semble se mettre en place sur les questions de l’euthanasie. Il ne laisse rien présager de bon.

  • Trafic de fœtus, suite

    Lu sur Gènéthique :

    Mises en cause dans les vidéos du Center for medical progress, qui dénonçaient lors de l’été 2015 le trafic d’organes de fœtus avortés réalisé par le Planning familial américain, deux sociétés californiennes ont fait l’objet d’une enquête et viennent d’être condamnées par le comté d’Orange. DV Biologics et DaVinci Biosciences, clientes du Planned Parenthood, ont illégalement vendu des tissus et organes de fœtus avortés, triplant leur chiffre d’affaires entre 2009 et 2011.

    Les deux entreprises ont entre 60 et 120 jours pour cesser toute activité sur le sol californien et reconnaître leur responsabilité pénale dans la vente illégale de tissus et cellules de fœtus. Elles devront verser 7,8 millions de dollars en échange de l’abandon des poursuites à leur encontre. Cette somme représente les profits réalisés sur leurs activités illégales.

    David Daleiden, à l’initiative de l’enquête du Center for medical progress, s’est félicité de ce dénouement. Il appelle désormais le procureur à enquêter sur le rôle du Planning familial américain dans l’opération.

    D'autre part, le ministère américain de la Justice a ouvert une enquête sur les profits réalisés par le Planning familial par les ventes d'organes.