Lu sur Gènéthique :
Des infirmières belges et des assistantes sociale spécialisées dans les soins aux personnes en fin de vie quittent les unités de soins palliatifs parce qu’elles se transforment en « maisons en l’euthanasie ». Parmi les équipes hospitalières, un nombre croissant de personnes quittent ce secteur parce qu’elles ne veulent pas être réduites à préparer les patients et leurs familles aux injections létales. C’est ce qu’affirme le professeur Benoit Beuselinck, oncologiste consultant à l’hôpital de l’université catholique de Louvain qui ajoute que les infirmières considèrent que les demandes d’euthanasie sont « un fardeau impossible » « en complète contradiction avec leur désir initial d’administrer d’authentiques soins palliatifs aux personnes en phase terminale ».
Dans un livre Euthanasia and Assisted Suicide : Lessons from Belgium, le professeur Benoît Beuselinck montre comment la légalisation de l’euthanasie a corrompu la médecine belge « en sapant les soins palliatifs et en mettant les patients en danger mortel ». Pour lui, l'euthanasie constitue une « menace réelle pour la pratique de la médecine » et il regrette que les droits des professionnels de la santé et des établissements de santé à l’objection de conscience soient insuffisamment protégés.
Il remarque que les médecins hospitaliers évitent les demandes d'euthanasie en les renvoyant aux unités de soins palliatifs, « pensant que ces médecins sont habitués à traiter les questions de fin de vie ». (…) De ce fait, ce sont ces médecins des unités de soins palliatifs qui se voient obligés d’euthanasier les patients qui leur ont spécifiquement été envoyés à cette fin. Aussi, « certaines unités de soins palliatifs ont décidé de ne plus admettre de patients s'ils avaient une demande active d'euthanasie pour empêcher leurs unités de soins palliatifs de devenir le lieu d'exécution de toutes les demandes d'euthanasie de l'hôpital ».
Le livre explique que le gouvernement, cynique, sabre les budgets des soins palliatifs au fur et à mesure que le nombre de personnes décédées par euthanasie en Belgique augmente.
Si l’accès à l’euthanasie est limité par la loi aux adultes dont les souffrances sont intolérables et qui sont en capacité de donner leur consentement et aux mineurs émancipés, entre 2010 et 2015, les médecins pratiquant l’euthanasie sont passés de 954 à 2021. La loi est interprétée de façon tellement libérale que l’euthanasie est effectivement disponible à la demande et que les médecins pratiquent des injections létales sur des personnes malades, démentes et souffrants de troubles psychiques.
Commentaires
Les pseudos " médecins " ne font plus que gérer des lits et des numéros de chambre. Dans sa globalité la médecine ne soigner plus, elle " gère " . . .
Cela est parfaitement connu.
Voler la fin de Vie est un acte qui relève du meurtre, après l'Avortement (qui est assassinat, non point d'un amas de cellules, mais bine d'un être humain vivant) ces pitres perpétuent ce que cette république sait le mieux organiser et promouvoir : l'ASSASSINATS ORGANISES des plus FAIBLES !!!
A Jeff
Il est vrai que les avortements et les euthanasies sont des homicides volontaires avec préméditation, toujours commis en bandes organisées ( le plus souvent par plusieurs médecins, des soignants et des pharmaciens, ), éventuellement avec dissimulations de preuves ou falsification de documents, éventuellement avec subornation de témoin, chantage et rétorsion.
C'est toujours horrible, nous sommes d'accord.
MAIS
ne mettez pas tous les médecins, toutes les infirmières, tous les pharmaciens dans le même sac.
Bien que sur tous ces professionnels les pressions soient très fortes de la part des familles, des confrères, des administrations, des assurances, … Il s'en trouve pour refuser toute complicité de meurtre. Je ne jetterais pas la pierre à ceux qui pour défendre leur gagne pain cèdent parfois à ces pressions. Les sanctions-pressions de fait, ou judiciaires ou ordinales peuvent être lourdes pour ceux qui sont récalcitrants ou résistent à ces pratiques. Il faut trouver le moyen de soutenir plus activement ceux qui résistent et en paient le prix. Faire savoir aux politiciens et aux magistrats que la liberté ne se marchande pas et qu'ils n'ont pas à imposer, oui imposer, une vision de l'homme et de la société.
Les pseudos " médecins " ne font plus que gérer des lits et des numéros de chambre. Dans sa globalité la médecine ne soigner plus, elle " gère " . . .
Cela est parfaitement connu.
Voler la fin de Vie est un acte qui relève du meurtre, après l'Avortement (qui est assassinat, non point d'un amas de cellules, mais bine d'un être humain vivant) ces pitres perpétuent ce que cette république sait le mieux organiser et promouvoir : l'ASSASSINATS ORGANISES des plus FAIBLES !!!
Oui JEFF c'est horrible, mais si pour des raisons comptables les pouvoirs publics sabrent dans le financement des soins palliatifs (toujours plus onéreux qu'une euthanasie) La seule réponse possible me semble être de s'engager bénévolement dans ces soins, que ce soit en milieu hospitalier, ou à domicile. Quel sens a une protestation verbale ou sur internet (derrière un pseudo) ? Quel accompagnement avez-vous offert à vos vieux parents ?
@Harvey
Il est toujours très périlleux de demander à quelqu'un que l'on ne connaît pas, ce qu'il fait pour telle et telle cause. On aimerait plutôt vous voir écrire ce que VOUS, vous proposez.
Et allez donc faire un tour sur Choisir la Vie, rubrique "Nos mains ne tueront pas". Cela vous donnera des informations sur ce qui se fait.
http://www.choisirlavie.fr/nos-mains-ne-tueront-pas-medecins-et-soignants-face-la-sedation-profonde-0
Véritablement sinistre, eu égard aussi à la croissance rapide du nombre de personnes euthanasiées.
Nous ne sommes plus très loin de "Soleil vert", formidable film d'anticipation de 1973 dont l'action se situe en 2022...
Les euthanasies et les avortements sont des meurtres réalisés pour se débarrasser à peu de frais des encombrants dont le stockage est onéreux, et dont peut parfois recycler ou récupérer certaines pièces.. Ce déstockage-recyclage est promis à un grand avenir.
"Des infirmières belges et des assistantes socialeS spécialisées dans les soins aux personnes en fin de vie quitteNT..." Voilà pour la correction... fraternelle.