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Culture de mort - Page 40

  • Euthanasie

    Le Maine est le huitième Etat des Etats-Unis à décriminaliser le soi-disant « suicide assisté », par une loi dite de « mort dans la dignité ».

    Cette mesure avait été rejetée sept fois par les députés, et par référendum. Elle a fini par passer, et le gouverneur l’a signée en déclarant : « J'espère que cette loi, respectant le droit à la liberté individuelle, sera utilisée avec parcimonie, et que nous respecterons la vie de chaque citoyen dans le souci absolu de son bien-être physique et spirituel. »

    Lundi, le même gouverneur, Janet Mills, avait signé une loi permettant aux infirmières de pratiquer des avortements. C’est elle qui est à l’origine de cette loi, destinée à « défendre le droit à l’avortement » dans l’Etat (parce qu'il est plus difficile de trouver un médecin avorteur à la campagne...).

  • Ça n’a pas traîné

    Hier, le Sénat a rejeté l’amendement allongeant le délai d’avortement de 12 à 14 semaines, que Laurence Rossignol avait fait voter vendredi par 12 sénateurs.

    L’affaire a été reprise au bond dès aujourd’hui à l’Assemblée nationale. La délégation aux droits des femmes accélère son calendrier : la mission d’information sur « l’accès à l’IVG » qui devait commencer ses travaux en automne va les commencer d’ici dix jours. Suite à la mission sera déposée une proposition de loi reprenant l’amendement du Sénat. (La Schiappa y est favorable, alors que la Buzyn s'y est opposée...)

    Parmi les autres sujets abordés il y aura la clause de conscience des médecins… car elle nuit à l’effectivité du droit à l’avortement…

    Qui doit devenir un droit totalitaire.

  • Dans le Missouri

    Le juge Michael Stelzer a prolongé hier son ordonnance du 29 mai qui maintenait en service l’avortoir de Saint-Louis. Il a ordonné au ministère de la Santé du Missouri de prendre une décision officielle avant le 21 juin, afin que l’avortoir (le Planning familial) puisse éventuellement faire appel de cette décision. (Le ministère avait seulement déclaré que la concession n’était pas renouvelée.)

    Le Planning familial salue « une gigantesque victoire », tout en soulignant que le combat n’est pas terminé et que l’on « est toujours en état d’urgence pour la santé des femmes » (sic).

    On peut remarquer que le juge a rejeté l’argument principal du Planning familial, selon lequel la réglementation de l’Etat concernant l’homologation des « prestataires de service d’avortement » outrepassait les lois générales en matière de licences d’exploitation et devait donc être déclarée invalide.

  • 18 semaines

    Vendredi dernier, au Sénat, Laurence Rossignol a fait adopter un amendement à la loi Santé qui allonge le délai d’avortement de 12 à 14 semaines. Amendement voté par… 12 sénateurs contre 10.

    Le Salon Beige rapporte ce qui s’est passé avant ce vote. Laurence Rossignol a souligné que pendant la campagne des européennes « le gouvernement » (sic) a promis de « promouvoir un bouquet législatif qui aligne le droit européen sur la législation nationale la plus favorable, pour chacun des droits des femmes ».

    De fait, si personne ne lit plus depuis longtemps les promesses électorales (surtout pour les européennes), le fait est que dans le programme de l’autre Loiseau (pas Rossignol mais Ducoulombier), il est stipulé que « nous harmoniserons par le haut les droits des femmes en Europe », par un « pacte » qui « inclura les droits sexuels et reproductifs », dont « l’IVG ». Or, a remarqué la Rossignol, le mieux disant en la matière, dans l’UE, est la Suède, où le délai est de 18 semaines.

    Par conséquent, l’allonger à 14 semaines n’est encore qu’une étape.

    Et pourquoi s’en tenir à l’UE ? Les prochaines étapes devraient nous rapprocher du mieux disant mondial. En l’occurrence le Canada où il n’y a pas de loi sur l’avortement, qui est donc permis jusqu’à la naissance sans aucune condition…

     

    Addendum

    Comme on pouvait s'en douter, Alain Milon, avec l'appui du gouvernement, a demandé une seconde délibération, et l'amendement a été rejeté par 205 voix contre 102 et 41 abstentions.

    Reste que le programme du gouvernement ouvre discrètement la porte à un allongement. Ce sera pour une prochaine fois...

  • TGV LGBT

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    A l’initiative du lobby LGBT de la SNCF, un TGV aux couleurs du lobby de la fierté contre nature circulera du 5 juin au 7 juillet sur les lignes Paris-Reims, Paris-Strasbourg, Paris-Luxembourg, Paris-Allemagne et Luxembourg-Montpellier.

    Bien sûr, on me dira qu’après tout c’est la religion du PDG…

  • Les fanatiques (en France)

    Alors que s’achevait l’examen de la loi santé au Sénat, et qu’il ne restait qu’une vingtaine de sénateurs en séance, Laurence Rossignol a fait voter, par « assis-debout », contre l’avis du gouvernement (même Buzyn était contre) et du président de la commission des Affaires sociales Alain Milon, un amendement qui allonge le délai légal pour l’avortement de 12 à 14 semaines.

    Du coup elle a voulu faire voter aussi un amendement supprimant la clause de conscience des médecins. Carrément. Mais là le sénateur Milon a demandé un scrutin public. Et par le miracle de la multiplication électronique des votes, l’amendement de la barbarie totalitaire a été rejeté par 247 voix contre 92.

     

    Addendum

    L'amendement a été voté par 12 sénateurs contre 10.

  • Consentement présumé

    C’est la première fois que je vois quelqu’un remarquer que le « consentement présumé » n’est pas du tout un consentement. Ce sont les évêques suisses, que l’on a vu souvent beaucoup moins bien inspirés, qui le soulignent, à propos du projet « Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes » actuellement en discussion.

    Ce texte introduit la notion désormais bien connue de « consentement présumé » au don d’organes dans le but de « faciliter les dons » et de « réduire les listes d’attente ».

    Les évêques s’opposent à cette proposition, a déclaré hier Mgr Felix Gmür, président de la Conférence épiscopale, parce que « un don présuppose le caractère expressément volontaire du donneur » : le consentement présumé « est contraire au principe de consentement explicite de la personne concernée ». Les évêques estiment que le don d’organes peut être considéré comme un acte d’amour, mais « qu'il ne peut en découler aucune obligation morale. Celui qui ne veut pas transmettre ses organes, tissus ou cellules ne peut en aucun cas être condamné moralement. »

     

  • Catho-Sodome USA

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    La paroisse Notre-Dame de Grâce de Hoboken, New Jersey, accueillera le 30 juin sa deuxième messe Pride « en soutien de nos frères et sœurs LGBT ». Les sites Out in New Jersey et NJ.com publient l’invitation à assister à cette messe et à rejoindre ensuite la gay pride « mondiale » de New York.

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    L’auteur de chansonnettes « liturgiques » David Haas, dont plusieurs sont paraît-il très célèbres outre-Atlantique, a composé un cantique pour le « mois des fiertés ». Le texte est repris d’un psaume (du moins de la « traduction » et « adaptation » anglaise d’un psaume), dont le sens est détourné de façon blasphématoire : « Je te louerai, Dieu, tu m’as brodé. Pour tous ces mystères je te remercie. Tu as créé toutes les parties de moi, tu m’as fait merveilleux, tu m’as fait merveilleux. » David Haas ajoutait qu’il fournirait la partition gratuitement à qui la lui demanderait pendant le « mois des fiertés ». Puis il a supprimé ce post. Puis il a mis les remerciements du P. James Martin renvoyant à un enregistrement du « cantique », par David Haas lui-même, sur Youtube…

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    Soyez fièrement vous-même...

    L’université catholique Saint-Thomas de Houston (Texas) a depuis peu une « Organisation pour la diversité et l’inclusion », ouvertement destinée à promouvoir des initiatives LGBT. Le syndicat des étudiants (Student Government Association) lui a alloué une subvention de 1.500$, précisant que c’était pour promouvoir des initiatives LGBT.

  • Un évêque

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    Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield, capitale de l’Illinois, qu’on a déjà croisé ici et , a publié un décret interdisant la communion aux présidents de la chambre des députés et du sénat de l'Etat, suite au vote de la loi qui garantit le « droit » à l’avortement jusqu’à la naissance :

    Conformément au canon 915 du code de droit canonique... Le président du Sénat de l'Illinois, John Cullerton, et le président de la Chambre, Michael J. Madigan, qui ont facilité l'adoption de la loi sur l'avortement de 2017 (projet de loi de la Chambre 40), ainsi que de la loi sur la santé reproductive de 2019 (projet de loi du Sénat 25) ne doivent pas être admis à la Sainte Communion dans le diocèse de Springfield dans l’Illinois parce qu’ils persistent obstinément à promouvoir le crime abominable et le très grave péché d’avortement, comme le prouve l’influence qu’ils ont exercée par leur rôle de dirigeants et leurs votes répétés, et leur soutien public inconditionnel sur une longue période à des droits à l'avortement.

  • Stop aux recherches sur les tissus fœtaux

    « Promoting the dignity of human life from conception to natural death is one of the very top priorities of President Trump’s administration. »

    Promouvoir la dignité de la vie humaine de la conception jusqu'à la mort naturelle est l'une des toutes premières priorités du gouvernement du président Trump.

    C’est ce que rappelle le ministère américain de la Santé, dans un communiqué où il annonce qu’il n’y aura plus de recherches sur les tissus fœtaux issus d’avortements dans les centres dépendant directement du gouvernement fédéral.

    Concrètement, il n’y avait plus que l’Université de Californie à San Francisco qui bénéficiait de la manne fédérale. La dernière prolongation du contrat se terminait le 5 juin, et il n’est pas renouvelé.

    Naturellement, les charcutiers subventionnés des tissus fœtaux de Californie s’insurgent : cette décision « va anéantir des recherches cruciales, ralentir les traitements contre le cancer, le sida, la démence. Interdire le tissu fœtal, c’est interdire l’espoir pour des millions de gens qui souffrent de maladies invalidantes »…

    Les chiens de la culture de mort aboient, mais la caravane de la vie passe.

    Le ministère ajoute que les programmes de recherche en cours menés en dehors des Instituts nationaux de la Santé peuvent se poursuivre jusqu’à leur terme, mais que les demandes de renouvellement de subvention seront soumises à l’évaluation d’un comité d’éthique, tandis que le ministère renforcera sa réglementation en la matière.

    Dans le même temps, le ministère continuera de chercher et subventionner des alternatives à l’utilisation de tissus fœtaux humains. 20 millions de dollars sont disponibles depuis décembre 2018, et le ministère s’engage à fournir des fonds supplémentaires pour soutenir le développement de modèles alternatifs.