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Culture de mort - Page 43

  • En Pologne

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    C’est le ministre de l’Intérieur en personne qui a annoncé ce matin (à 3h 46 !) l’arrestation d’une femme soupçonnée d’avoir collé dans les rues de Płock des affichettes de l’icône de Czestochowa auréolée (et son Fils aussi) des couleurs LGBT. Joachim Brudziński a remercié la police polonaise pour son « efficacité dans l’identification et l’arrestation de la personne soupçonnée d’avoir profané l’image de la Mère de Dieu vénérée depuis des siècles par les Polonais ». Il ajoute : «  Aucune péroraison sur la liberté et la “tolérance” ne donne droit à qui que ce soit d’offenser les sentiments des croyants. »

    Il n’est pas besoin de bien connaître la Pologne et les Polonais pour savoir ce que représente cette icône dans le cœur, l’histoire, et la religion des Polonais, et que ce sacrilège leur est spécialement odieux.

    Mais les propagandistes de la décadence ont perdu tout ce qui pouvait s’apparenter à un élémentaire respect de la foi. Témoin ce qu’écrit le site UEobserver :

    La police polonaise a arrêté une femme âgée de 51 ans lors d'une descente dans la nuit à son domicile dans la ville de Plock et s'est emparée de son ordinateur, sous l’accusation d’avoir blasphémé en ayant distribué des images d'une icône catholique romaine avec une auréole en drapeau arc-en-ciel. Le ministre polonais de l'Intérieur, Joachim Brudzinski, l'a également condamnée sur Twitter. La protection des minorités sexuelles est une valeur fondamentale de l'UE inscrite dans sa charte des droits fondamentaux.

    Autrement dit, l’insulte à la Mère de Dieu, à son divin Fils, et subsidiairement à la chrétienté polonaise, est une valeur fondamentale de l’UE. Dont acte.

    On répondra par le tweet du prieur du couvent de Czestochowa :

    Une profanation à Płock de l’image de la Mère de Dieu de Jasna Góra a provoqué une grande douleur. Nous exhortons les gens, quelles que soient leurs croyances et leurs opinions, à respecter les sentiments religieux des croyants. Prions pour la transformation des cœurs et la conversion des incroyants et des ennemis de l’Eglise.

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  • Rattrapage

    Nathalie Loiseau et Marlène Schiappa ont publié une tribune conjointe dans le JDD où elles disent lancer un « pacte Simone Veil ».

    Nous proposons d’harmoniser par le haut les droits des femmes en Europe en incitant les États membres à introduire dans leur législation les mesures les plus avancées ayant fait leurs preuves ailleurs en Europe, comme le voulait Gisèle Halimi. C’est ce que nous appelons le Pacte Simone Veil.

    Ce Pacte inclura les droits sexuels et reproductifs, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ou les progrès en direction de l’égalité salariale.

    On a compris qu’il s’agit de faire oublier la fameuse et si "scandaleuse" bande dessinée écrite par Nathalie Loiseau, en tant que tête de liste LaREM, montrant que l’UE n’est pas du tout dictatoriale puisqu’en Pologne deux hommes ne peuvent pas se marier et que chaque pays doit faire comme il veut…

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    Et donc pour expier ce péché, on fonce dans l’avortement pour tous…

    On ne sait pas trop l’impact que va avoir cette ignominie. Mais ce même dimanche à Paris, lors de la « grande marche pour l’Europe » organisée par le parti au pouvoir, il y avait moins de participants que de candidats sur la liste…

  • Vincent Lambert

    Le Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU demande à la France de ne pas tuer Vincent Lambert en attendant que le Comité prenne sa décision.

    « C’est évidemment un très grand soulagement pour les parents, frère et sœur de Vincent Lambert qui attendent avec confiance l’examen de leur requête », disent les avocats dans leur communiqué.

  • En Alabama

    Dans le cadre de la guérilla permanente des Etats américains contre le « droit » à l’avortement, les députés républicains de l’Alabama ont décidé de frapper un grand coup. Foin de toutes ces lois qui restreignent plus ou moins les dérives les plus scandaleuses ! Ils ont décidé tout bonnement de voter une loi qui interdit l’avortement. Point barre.

    Et le texte a été adopté par… 74 voix contre 3. (La plupart des démocrates étaient tellement choqués qu’ils ont refusé de prendre part au vote.)

    Le texte va maintenant aller au Sénat, où il sera également adopté.

    Le gouverneur est Kay Ivey, qui avait signé la loi interdisant l’avortement par démembrement du fœtus quand elle était présidente du Sénat, et qui avait dit, quand le texte avait été bloqué par la justice, qu’il fallait se battre pour les enfants à naître jusqu’à la Cour suprême s’il le faut.

    Un propos du député démocrate John Rogers n’est pas passé inaperçu et a provoqué un certain malaise même dans les rangs de son parti :

    « Je ne vais pas dire à une femme ce qu’elle doit faire avec son corps. Elle a le droit de prendre cette décision elle-même. Certains enfants ne sont pas désirés. Donc, vous les tuez maintenant ou vous les tuez plus tard. Vous les mettez au monde non désirés, non aimés : vous les envoyez à la chaise électrique. Alors, tu les tues maintenant ou tu les tues plus tard. »

  • Compost humain

    La dernière trouvaille en date de la barbarie à visage écolo : transformer les morts en compost humain.

    Les parlementaires de l’Etat de Washington ont déjà adopté le projet de loi. Les députés par 80 voix contre 16, le 9 avril, et les sénateurs par 38 voix contre 11 le 19 avril. Le 25, le texte a été transmis au gouverneur, dont la signature est acquise.

    Dans un an, une société de pompes funèbres intitulée « Recompose » proposera donc un service de « réduction organique naturelle », qui permet de transformer le corps en compost en 30 jours.

    Des voix s’élèvent déjà en France pour que soit légalisé ce traitement « neutre en carbone » qui permettrait aux grands-parents de fertiliser le jardin des petits-enfants…

    Il va de soi que lorsqu’on en est là ce n’est plus seulement le fœtus qui est un « amas de cellules », mais toute personne humaine. Et donc que, par exemple, l’idée même de « profanation de cimetière » est une aberration.

    La bonne nouvelle est qu’on ne peut pas aller plus bas dans le matérialisme et la négation de la nature humaine.

  • Aux Etats-Unis

    La Cour suprême du Kansas a annulé vendredi dernier la loi de 2015 qui interdit l’avortement par démembrement du fœtus. En fait la loi fut bloquée dès le départ, en première instance, puis en appel.

    Jusque-là c’est la barbarie ordinaire de juges « démocrates » qui considèrent qu’on peut faire ce qu’on veut d’un fœtus jusqu’à la naissance et qui s'acharnent à faire tomber les lois pro-vie.

    Mais la Cour suprême de l’Etat entend justifier son rejet de la loi, et considère que c’est la Constitution même qui permet de tuer les fœtus en leur arrachant les membres. Parce que, conformément au mensonge de la culture de mort, il ne s’agit pas de fœtus, mais… du corps de la mère :

    « La Constitution du Kansas garantit la protection du droit de l’autonomie personnelle. Ce droit permet à la femme de prendre ses propres décisions quant à son corps, sa santé, la formation de sa famille et sa vie familiale, décisions qui peuvent inclure de continuer ou non une grossesse. »

  • Chronique des cinglé·e·s (à enfermer pour de bon)

    Lu sur Gènéthique :

    A Londres, la clinique Tavistock and Portman NHS Trust propose un « Service de Développement de l’identité de genre ». Cinq médecins viennent de démissionner « en raison de désaccords par rapport aux traitements subis par des enfants présentés comme transgenres ». Lancé en 2010, ce programme d’expérimentation prévoit de bloquer la puberté d’enfants entre 10 et 16 ans, afin de « faciliter dans un second temps l’attribution de l’autre sexe, par voie hormonale ou chirurgicale ». Mais, selon les médecins, « des enfants éprouvant des difficultés au niveau de leur sexualité sont erronément diagnostiqués comme transgenres », et ces expériences ne présentent pas de « résultats positifs », d’autant que « leur réversibilité fait débat, au niveau physique et psychologique ». Le pédiatre Russel Viner dénonce également ces expérimentations : « Si vous supprimez votre puberté pendant trois ans, les os ne se renforcent pas au moment où ils devraient, et on ne sait absolument pas ce que cela peut provoquer sur le développement du cerveau ».

    En 2013, 800 adolescents s’étaient déjà vus prescrire des bloqueurs de pubertés par cette clinique, dont 230 avaient moins de 14 ans. En 2018, « ils arrivaient à 300 prescriptions par an, alors que la page web du programme indique que ‘les preuves scientifiques de l’efficacité du traitement offert sont encore limitées’ ».

    Cette pratique « est de plus en plus répandue dans les pays comme la Belgique, la France, les Etats-Unis, ou l’Italie, où l’Agence du médicament a décrété le médicament entièrement remboursable par le Service de santé national, le 25 février dernier ».

  • Vincent Lambert

    En pleine semaine de Pâques, le Conseil d’Etat sacrifie à la culture de mort : il valide la décision d’arrêt des « soins » de Vincent Lambert prise par le CHU de Reims en avril 2018.

    Rappelons que l’arrêt des « soins », selon le vocabulaire euthanasique officiel, consiste à faire mourir de faim et de soif une personne qui n’a pas besoin de… soins.

    Les avocats de ses parents saisissent la Cour européenne des droits de l’homme et le Comité international de protection des droits des personnes handicapées de l'ONU.

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    Sans surprise, la CEDH a rejeté la requête. Elle avait déjà validé l'"arrêt des soins" en 2015. « Si nous ne pouvons que déplorer cette décision de la CEDH qui condamne Vincent Lambert à mort pour la 5e fois, c'est du CIDPH que nous attendons aujourd'hui et principalement que les droits de Vincent Lambert soient enfin défendus », ont réagi dans un communiqué ses parents, son demi-frère et sa sœur.

  • Un recul de 25 ans...

    Le gouvernement de Donald Trump ne faiblit pas sur la défense de la vie. Il a menacé d’opposer son veto au texte de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la protection des femmes victimes de violences sexuelles lors des conflits, si l’on ne retirait pas la référence à la « santé sexuelle et reproductive », qui recouvre le droit à l’avortement.

    Le texte a donc été adopté sans cette référence. L’ambassadeur de France, François Delattre, est très en colère, et dénonce les Etats-Unis responsables d'un coup d’arrêt à « 25 ans d’acquis en faveur des droits des femmes », car la « santé sexuelle et reproductive » figurait dans les textes antérieurs.

    La résolution a été « vidée de sa substance », nous dit-on. Parce que la protection des femmes en cas de conflit, ça concerne uniquement l’avortement ? Quel aveu : il ne s’agit pas de la protection des femmes, mais de l’avancée du « droit à l’avortement ».

  • Chronique des cinglés

    L’école primaire publique Tàber de Sarrià de Barcelone a retiré de sa bibliothèque 200 livres accusés par la « commission du genre » de ne pas promouvoir une « vision égalitaire ».

    Parmi ces livres, Le petit chaperon rouge, La belle au bois dormant, la Légende de saint Georges.

    C’est le tiers des livres qui est ainsi mis hors de portée des enfants. Ils pourront être lus par des enfants plus grands auxquels on aura inculqué l’« esprit critique » de la pensée unique : ces ouvrages doivent être « contextualisés car de nos jours ils n’ont plus aucun sens et sont totalement hors de propos ».

    D’autres écoles sont en train de procéder à la même purge.

    Réaction de Santiago Absacal, le chef de Vox : « Ils sont fous. »