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Culture de mort - Page 42

  • Aux Etats-Unis

    Alors que de nombreux Etats adoptent des lois restreignant l’avortement, et même commencent à l’interdire, d’autres veulent à toute force sauvegarder le « droit » de tuer les enfants à naître. Ainsi, dans le Vermont les députés ont adopté le 7 mai, par 106 voix contre 38, un amendement constitutionnel garantissant « le droit fondamental de toute personne devenant enceinte de choisir de mener sa grossesse à son terme, de donner naissance à un enfant, ou d’avorter ». Les sénateurs avaient déjà adopté ce texte par 28 voix contre 2.

    Le gouverneur pourtant républicain, Phillip Scott, a déclaré qu’il n’opposerait pas son veto : « Je crois au droit de la femme de choisir. Je crois que le gouvernement doit rester en dehors de cela. »

    Pour être inscrit dans la Constitution, le texte devra être voté de nouveau par les deux chambres lors de la session de 2021, et adopté par référendum lors des élections de 2022.

  • Un peu de terreau

    Le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee, a signé hier la loi « concernant les restes humains », qui légalise le compostage des morts.

    La loi a été votée à une très large majorité par les députés (80 contre 16) et par les sénateurs (38 contre 11).

    Une société intitulée Recompose faisait pression depuis dix ans pour que soit légalisé le compostage des défunts, méthode qui permet « des économies importantes en matière d’émission de CO2 ». Or le gouverneur notamment est un obsédé du « changement climatique ».

    Donc vous livrez le cadavre de votre mère à Recompose, et au bout de 30 jours vous recevez un « matériau très semblable au terreau que vous pourriez acheter dans votre jardinerie ». Pour les géraniums, c’est intéressant.

    Essayez donc ensuite d’apprendre à vos enfants le respect des morts, et tout simplement de la personne humaine.

    Sur la photo on voit le gouverneur s’adressant à Katrina Spade, de Recompose, qui vient de gagner le jackpot.

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  • Amnésique

    Interrogée sur l’affaire Vincent Lambert lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale, Agnès Buzyn a déclaré : « Pour que cette situation ne se reproduise pas, nous devons tous remplir nos directives anticipées. » (Parce qu'on lui a appris ce matin que seulement 13% des Français l'ont fait.)

    Elle n’a pas rappelé son propos du 5 mai :

    « Aujourd’hui, juridiquement parlant, tous les recours sont arrivés au bout, et toutes les instances juridictionnelles, qu’elles soient nationales ou européennes, confirment le fait que l’équipe médicale en charge de ce dossier est en droit d’arrêter les soins. Les parents de Vincent Lambert se sont retournés vers ce comité [de l’ONU] qui s’occupe des personnes handicapées, et non des personnes en état végétatif comme Vincent Lambert. (…) Nous ne sommes pas tenus par ce comité légalement. »

    La cour d’appel de Paris a désavoué Agnès Buzyn et décidé le contraire de ce qu’elle prétendait « légalement ».

    Au lieu de démissionner, elle plaide donc l’amnésie…

  • “Ecologie”

    Selon Yannick Jadot, tête de la liste écologiste, le fait d’alimenter une personne handicapée est de « l’acharnement thérapeutique ».

  • Meurtre en direct

    C’est la cinquième fois, me semble-t-il, que des médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate décident d’assassiner Vincent Lambert. Il est vrai que tous les jours dans les avortoirs des médecins tuent des petits innocents, mais là on va tuer, lentement, un adulte innocent. Avec l’approbation des autorités civiles et judiciaires du « pays des droits de l’homme », contre la demande réitérée de l’ONU.

    La première fois, Vincent Lambert avait résisté UN MOIS à la tentative de meurtre. Ce jour a commencé le nouvel assassinat à petit feu de Vincent Lambert. La première fois c’est une décision de justice qui avait mis fin à la torture. Nul ne sait ce qui se passera cette fois-ci.

    Les médias parlent de « l’arrêt des soins », ou de « l’arrêt des traitements ».

    Ce midi j’ai mangé des raviolis (forcément). Je n’arrive pas à savoir si c’était un « soin » ou un « traitement ».

    Et le « Dr » Sanchez, quel soin aura-t-il ce soir ? Et quel traitement demain ?

     

    Addendum

    Lire ci-dessous dans les commentaires le témoignage de Dominique Morin.

     

    Addendum 2

    La cour d'appel de Paris ordonne à l'Etat "de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l'alimentation et l'hydratation" de Vincent Lambert.

  • Aux Etats-Unis

    Les députés du Missouri ont adopté hier par 110 voix contre 44 un texte législatif – « le Missouri se lève pour les enfants à naître » - qui interdit l’avortement à partir du moment où l’on détecte le battement de cœur du fœtus. Jeudi, les sénateurs avaient adopté le texte par 24 voix contre 10.

    La loi va être signée sans problème par le gouverneur, Mike Parson, qui avait dit dès mercredi : « Grâce aux dirigeants de la chambre et du sénat, nous avons l’opportunité d’être l’un des Etats les plus fermement pro-vie du pays. »

    C'est le 5e Etat à adopter une telle loi.

  • Vincent Lambert

    Alors que le tribunal administratif de Paris a rejeté un recours en urgence des parents de Vincent Lambert contre la décision du Dr Sanchez de le faire mourir de faim et de soif, et que le soi-disant « Défenseur des droits » s’est courageusement déclaré incompétent, le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) a «rappelé» à la France de «prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l'alimentation et l'hydratation entérales» de Vincent Lambert «ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier par le Comité».

    Les avocats Jean Paillot et Jérôme Triomphe se félicitent de cette nouvelle intervention du CIDPH et soulignent que le Défenseur des droits, quoique incompétent, a néanmoins rappelé «que les mesures provisoires du CIDPH s'imposent au gouvernement français conformément à ses engagements».

  • A Taiwan

    Le Parlement taïwanais a voté à une large majorité, ce matin, une loi qui permet aux sodomites et aux lesbiennes de former « des unions permanentes exclusives », et une clause qui leur permet de demander une inscription par l'administration au « registre des mariages ».

    Il y a exactement deux ans, la Cour constitutionnelle avait donné… deux ans au gouvernement pour modifier la loi parce que selon elle interdire d’épouser une personne du même sexe est une violation de la liberté des individus à se marier et du droit à l’égalité.

    La présidente Tsai Ing-wen s’était engagée personnellement sur le sujet et s’est félicitée du vote avant même qu’il ait lieu.

    En novembre dernier, un référendum d’initiative populaire affirmant que le mariage ne peut unir qu’un homme et une femme avait obtenu 72% des suffrages exprimés.

  • Historique !

    Le gouverneur de l’Alabama, Kay Ivey, a signé hier soir la loi qui interdit carrément l’avortement.

    Screenshot_2019-05-16 Governor Kay Ivey sur Twitter Today, I signed into law the Alabama Human Life Protection Act To the b[...].png

    "Aujourd'hui, j'ai signé la loi de l’Alabama sur la protection de la vie humaine. Pour les nombreux partisans du projet de loi, ce texte témoigne de la conviction profonde des Alabamiens que chaque vie est précieuse et que chaque vie est un don sacré de Dieu."

    Cette loi avait été votée le 30 avril par les députés (74 contre 3, la plupart des 33 démocrates horrifiés n’ayant pas voulu participer au scrutin), elle a été adoptée mardi par les sénateurs (25 contre 6).

    C’est la première fois qu’un Etat ose promulguer une loi qui criminalise l’avortement (et tout avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère).

    Il est évident que cette loi sera bloquée par la justice, en première instance, puis en appel, puisqu’elle est à l’évidence contraire à la Constitution qui garantit le droit de tuer les bébés dans le ventre des femmes. Mais les législateurs de l’Alabama ont voulu cette loi explicitement dans le but que d’appel en appel elle arrive à la Cour suprême, et que la Cour suprême soit donc obligée de se pencher sur un texte qui contredit frontalement l’arrêt Roe contre Wade. En espérant que d’ici là Donald Trump ait pu nommer un nouveau membre respectueux de la loi naturelle. Et en tout cas en montrant l’exemple, qui pourra être suivi par d’autres Etats, faisant passer la guérilla pour la vie à un niveau supérieur.

  • En Italie

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