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Culture de mort - Page 36

  • Argentine

    Alberto Fernandez, dit « candidat péroniste » et vieux routier de la politique, a remporté l’élection présidentielle au premier tour.

    Il a déclaré qu’il était déterminé à dépénaliser l’avortement rapidement pour « mettre fin aux avortements clandestins » puis à en faire un droit à part entière.

  • De déni en déni…

    Une femme de 35 ans a été condamnée par la cour d'assises du Pas-de-Calais à 5 ans de prison, dont 4 avec sursis, pour « privations d'aliments et de soins suivie de la mort d'un mineur de 15 ans par ascendant » : elle avait laissé mourir son nouveau-né puis l’avait mis au congélateur…

    Son avocate avait plaidé que cette femme « était dans un déni de grossesse poursuivi en déni de parentalité ».

    Question grave qui va se poser : le féminicide est-il un déni de mariage ?

  • La dictature LGBT

    Sylviane Agacinski, épouse Jospin, néanmoins notoirement opposée à la GPA, avait été invitée à prononcer une conférence sur « l’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » le 24 octobre à l’Université de Bordeaux.

    Les lobbies LGBT ont demandé aux étudiants de tout mettre en œuvre pour empêcher cette « ‘tribune’ offerte à une conférencière aux positions ‘réactionnaires, transphobes et homophobes’ ».

    Face à des « menaces violentes » et ne pouvant pas assurer la sécurité, les organisateurs ont annulé la conférence. Non pas en se mettant à plat ventre, comme d’autres, mais en protestant :

    « Cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée. Empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide. (…) La gravité de cette entrave au débat démocratique ne saurait constituer ni fierté, ni victoire pour quiconque, mais une réelle indignation de tous ceux qui sont attachés à la richesse du dialogue, de l’échange pour comprendre la complexité de notre monde. »

  • Le droit de tuer les enfants

    Le droit à l’avortement permet de tuer le bébé à naître. Logiquement, on doit en venir à avoir le droit de tuer l’enfant né. Ainsi, il n’y a pas de raison que l’euthanasie soit réservée aux vieux. Il faut euthanasier aussi les enfants. C’est déjà possible à partir de 12 ans aux Pays-Bas. Mais un rapport fait apparaître que « 84% des pédiatres aux Pays-Bas souhaitent l’euthanasie active pour les enfants entre 1 et 12 ans ». Et le rapport a été illico déposé au Parlement.

  • C’est fait

    A minuit, l’amendement dément du Parlement britannique, voté par aucun député d’Irlande du Nord, sans aucune consultation des citoyens d’Irlande du Nord, est entré en vigueur : on va pouvoir tuer les enfants à naître et marier les invertis.

    Et cela grâce uniquement aux catholiques.

    Il y a quelques années, personne n’aurait imaginé une réunification de cette sorte entre la République d’Irlande, qu’on croyait encore catholique, et l’Irlande du Nord que les protestants continuaient à faire résister à la culture de mort…

    Les évêques catholiques d’Irlande du Nord ont quand même cru bon de se fendre d’un communiqué désapprobateur (mais seulement sur l'avortement) :

    A minuit la nuit dernière, 21 octobre, l'Irlande du Nord a supprimé toute protection explicite accordée à l'enfant à naître jusqu'à 28 semaines de grossesse, ce qui pourrait donner lieu à l'un des régimes d'avortement les plus libéraux et non réglementés au monde.

    C’est un jour tragique pour les enfants à naître qui ne béniront plus jamais notre monde de leur vie unique et précieuse. C’est aussi un jour triste pour notre démocratie locale.

    Au cours des trois derniers mois, avec des dizaines de milliers d'autres personnes, nous avons appelé nos représentants politiques à rétablir l'Assemblée d’Irlande du Nord, non seulement pour remédier aux problèmes économiques, sociaux, sanitaires, sociaux et éducatifs de ce temps, mais aussi particulièrement pour débattre de la législation sur l'avortement qui a été adoptée à la hâte par le Parlement de Westminster en juillet 2019, et la stopper.

    Décrire comme un « coup de pub » les efforts de milliers de citoyens de tous les secteurs de notre communauté pour utiliser le système démocratique afin de traiter d’un problème d'une importance aussi fondamentale est profondément offensant.

    L’incontournable vérité est que nos élus locaux ont eu le temps et le pouvoir d’empêcher que cette législation draconienne de Westminster sur l’avortement ne soit introduite au détriment des citoyens locaux, mais ils ont choisi de ne pas le faire. Les citoyens ont le devoir de demander des comptes à leurs élus pour les décisions qu'ils ont prises.

    L'avortement est une violation brutale du précieux don de la vie. Le droit à la vie ne nous est donné par aucune loi ni aucun gouvernement.

    Toute loi humaine qui supprime le droit à la vie est une loi injuste à laquelle toute personne, tout électeur, tout représentant politique doit s'opposer.

  • Jour de deuil en Irlande du Nord

    La culture de mort va triompher en Irlande du Nord à minuit. Mais tout le monde s’en fout. A commencer par les évêques et par le pape.

    Les fanatiques de la culture de mort avaient fait voter par le Parlement britannique en juillet dernier un amendement surréaliste selon lequel, s’il n’y avait toujours pas de gouvernement en Irlande du Nord d’ici le 21 octobre, l’avortement et le mariage contre-nature y seraient légalisés. Amendement voté par aucun député d’Irlande du Nord.

    Le 21 octobre, c’est aujourd’hui. La baronne Nuala O’Loan, personnalité de premier plan en Irlande du Nord (où elle fut notamment médiateur de la police), éditorialiste de l’Irish Catholic et présidente de l’Université nationale d’Irlande à Maynooth (Kildare), avait appelé tous les députés d’Irlande du Nord à se réunir aujourd’hui et à se mettre d’accord en urgence sur un gouvernement.

    Seuls les députés des partis unionistes, à savoir les protestants, ont signé la pétition, et se sont rendus au palais de Stormont. Le Sinn Fein a déclaré que c’était une réunion « pour la galerie », et le chef du SDLP (l’autre parti catholique, qui ose se prétendre pro-vie), a dit que c’était un « coup de pub ». Sic. Or il faut un accord « intercommunautaire » pour élire d’abord un président de l’assemblée, puis un gouvernement.

    Le meurtre des enfants à naître sera donc dépénalisé le 31 mars prochain, et le mariage contre-nature légalisé dès janvier. Grâce aux catholiques. Honneur quand même à la baronne O’Loan, même si elle ne sauve pas l’honneur des autres.

  • Pauvre type

    On pourrait croire qu’il est nazi, d’autant qu’il est biologiste, mais il est seulement une de ces nullités en surpopulation au Palais Bourbon. Il s’appelle Philippe Vigier. A la tribune de l’Assemblée, il a martelé, dans un discours écrit : « Il faut traquer, oui je dis "traquer", les embryons porteurs d’anomalies chromosomiques. »

    Cette profession de foi d’un eugénisme radical a tout de même suscité quelques réactions, signe que la société n’est pas encore complètement mûre pour un eugénisme d’Etat digne du troisième Reich. Philippe Vigier s’est fendu d’un petit mot d’excuse envers certains, mais d’autres, notamment des « porteurs d’anomalies chromosomiques », attendent toujours.

    Si l’on creuse un peu, il est vraisemblable que le nègre de Philippe Vigier a simplement trouvé malin de reprendre au compte de son patron une expression trouvée chez les défenseurs des handicapés, de ceux qui précisément depuis des mois se battaient contre un nouveau projet de « traque », disaient-ils, des embryons porteurs d’anomalies chromosomiques dans le projet de loi dit par antiphrase de bioéthique.

    Il est significatif que le député ait proclamé, avec un accent de conviction qu’il ne peut pas avoir, cette horreur qui lui paraissait naturelle.

    Si je me permets d’évoquer l’absence de convictions du personnage, ce n’est pas par procès d’intention. On peut déjà constater qu’il est « président » du groupe « Libertés et Territoires » (sic) : un groupe de 19 députés plus ou moins membres ou dissidents de 6 partis, du centre et de gauche, et de Pè a Corsica qui représente 3 partis… Mais surtout ce député, qui vient de voter la loi dite de bioéthique (bien qu’on ait abandonné le renforcement de la traque des embryons), faisait campagne il y a deux ans contre le projet de « PMA pour toutes », et avec cette conviction qu’il affiche dans la traque des embryons : « Je suis fermement opposé à cette évolution que je combattrai. »

    Souvent l’élu du peuple varie… (Toujours dans le même sens, celui du vent dominant.)

  • Chronique des cinglés

    Les négationnistes de la nature humaine paradent à l’Assemblée nationale.

    Agnes Buzyn, ministre de la Santé :

    [Le père,] « ça peut être une femme évidemment. Ça peut être une altérité qui est trouvée ailleurs dans la famille, des oncles, une grand-mère... »

    Nicole Belloubet, ministre de la Justice :

    « Nous ne dénions pas la maternité de la femme qui accouche, mais nous disons que l'accouchement n'est pas la cause de la filiation. Si nous faisions de l'accouchement la cause de la filiation, nous ferions une différence entre les deux mères. »

    Aurore Bergé, député :

    « Ni dans ce projet de loi, ni aujourd'hui, ni demain, nous n'empêcherons quelconques parents hétérosexuels de vouloir concevoir un enfant de manière charnelle. »

  • En Irlande du Nord

    La « Haute Cour » de Belfast a jugé que les lois d’Irlande du Nord sur l’avortement sont incompatibles avec les engagements du Royaume-Uni en matière de défense des droits de l’homme.

    En réalité la Haute Cour de Belfast n’est qu'un tribunal de grande instance, qui en l’occurrence est un seul juge, « l’honorable Mme Justice Siobhan Keegan », qui a conclu qu’elle ne ferait pas de « déclaration formelle d’incompatibilité ».

    En bref il s’agit d’une opération juridico-médiatique en faveur de la culture de mort.

    On remarque que la très peu honorable Mme Keegan a jugé que Sarah Ewart, qui avait été « obligée » d’aller avorter en Angleterre, avait vu ses droits bafoués par les lois que la justice est censée appliquer…

    Telle est l’absurdité de notre temps où, comme on vient de le voir aussi en Italie, des autorités gardiennes de la loi décident que la loi est mauvaise, qu’on a raison de la contourner, et que le législateur doit impérativement la changer.

    Bien entendu, Sarah Ewart, soutenue notamment par la directrice de campagne d’Amnesty International en Irlande du Nord, a déclaré que c’était une grande victoire pour les femmes dans leur campagne contre des lois d’un autre âge…

    Concrètement, ce jugement n’a aucune portée, puisqu’il n’y a même pas de déclaration officielle du tribunal. Mais c’est un élément de plus dans la pression permanente menée par la culture de mort mondiale contre une loi qui garantit encore la vie et dont il faut marteler qu’elle est contraire aux droits des femmes, puisqu’elle n’admet pas le « droit à l’avortement », qui est un « droit fondamental » dans les autres parties du Royaume-Uni (et désormais en Irlande).

    Tout particulièrement, ce jugement remet en lumière le vote des députés britanniques, le 9 juillet dernier, d’un amendement légalisant d’autorité l’avortement en Irlande du Nord le 21 octobre prochain s’il n’y a toujours pas de gouvernement local.

    Car il n’y a plus de gouvernement en Irlande du Nord depuis janvier 2017. il paraît que depuis le vote des Communes ça s’active… Chez les protestants, bien sûr, qui sont les derniers militants de la vie…

  • Au Canada

    Le principal rival de Justin Trudeau aux prochaines élections canadiennes est le conservateur Andrew Scheer. Et il est dans une très mauvaise passe, nous dit-on. Parce que, hier, il a été contraint d’admettre qu’il est « personnellement pro-vie », après avoir obstinément refusé de répondre à la question lors d’un grand débat la veille, face à ses trois adversaires qui le harcelaient.

    Andrew Scheer, présenté comme fervent catholique père de cinq enfants, n’omet pas d’ajouter que bien entendu il s’opposerait à toute proposition de loi visant à restreindre l’avortement.

    Mais le fait d’être « personnellement pro-vie » est rédhibitoire. Du moins pour l’établissement politico-médiatique.