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Culture de mort - Page 41

  • Les fanatiques

    Les sénateurs de l’Illinois ont adopté vendredi dernier par 34 voix contre 30 une loi « de santé reproductive » qui annule l’interdiction de l’avortement par démembrement et garantit l’avortement légal sans condition jusqu’à la naissance. Il est précisé que le fœtus n’a aucun droit. Le gouverneur J. B. Pritzker a déclaré qu’il signerait cette loi, conforme à sa promesse de faire de l’Illinois l’Etat « le plus progressiste » en matière d’avortement. La loi prévoit que les assurances de « santé » devront rembourser tout avortement, et il n’y a aucune objection de conscience possible pour les assurances gérées par des communautés religieuses. La loi supprime même la disposition existante selon laquelle les parents n’avaient pas à payer pour l’avortement demandé par leur fille sans leur consentement. C’est à ce jour la loi la plus extrémiste des Etats-Unis.

    Vendredi également, le gouverneur du Nevada Steve Sisolak a signé la loi « de confiance aux femmes » qui supprime toutes les sanctions pénales pour les avorteurs, l’obligation d’informer une femme enceinte des « risques émotionnels » d’un avortement, et la notification par écrit de l’état matrimonial et de l’âge de la femme. Le gouverneur a signé une autre loi qui accorde 6 millions de dollars pour favoriser la contraception et l’avortement.

    Selon le Washington Post, ce que l’on appelle les battements de cœur du fœtus ne sont qu’une pulsation électrique. C’est dans un article sur (contre) la loi de Louisiane : cette loi « rend illégaux les avortements à partir du moment où une échographie peut détecter la pulsation électrique de ce qui deviendra le cœur d’un fœtus ». Sic. (Ce qui est évidemment la négation de la réalité la plus évidente, mais il faut à tout prix empêcher de considérer cet « amas de cellules » comme un petit d’homme.)

  • Dans le Missouri, le suspense continue…

    Après avoir de nouveau entendu les arguments des deux parties, le juge Michael Stelzer a de nouveau reporté sa décision sur le dernier avortoir du Missouri.

    Il a dit qu’il y travaillerait « rapidement », selon un porte-parole du tribunal.

    La question aujourd'hui était semble-t-il de savoir si le procureur de l'Etat a le droit de demander aux avorteurs de répondre à ses questions, particulièrement aux 5 (sur 7) qui ne sont pas salariés du Planning familial et ne font donc pas partie de l'"entreprise". Le juge aurait déclaré que ces citations à comparaître n'étaient "pas pertinentes".

    En attendant, le Planning familial pavoise : « Toujours là » pour tuer les bébés.

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  • Homophobe

    Le 1er juin, Mgr Thomas Tobin, évêque de Providence (Rhode Island) aux Etats-Unis a tweeté :

    Rappelons que les catholiques ne doivent pas soutenir le « mois des fiertés » LGBTQ ni assister à ses manifestations en juin, Ils promeuvent une culture et encouragent des activités contraires à la foi et à la morale catholiques. Ils sont particulièrement nocifs pour les enfants.

    Ce n’est qu’une évidence, direz-vous. Mais ce tweet a suscité une intense campagne de haine contre l’évêque. Il a eu plus de 90.000 réactions, la plupart hostiles. Avec évidemment le refrain que c’est dans une église que les enfants sont en danger et non à la gay pride… Et même il y a eu une manifestation contre l’évêque dimanche soir.

    Tout en regrettant que son tweet soit si « controversé » et ait pu « offenser » certains, Mgr Tobin a déclaré :

    Mon obligation devant Dieu est de guider les fidèles qui me sont confiés et d’enseigner la foi clairement et avec compassion, même sur des questions très difficiles et délicates. C’est ce que j’ai toujours essayé de faire - sur diverses questions - et je continuerai de le faire au fur et à mesure que des problèmes contemporains se posent.

  • Macron veut tuer Vincent Lambert

    Le gouvernement français a déposé hier un pourvoi en cassation contre la décision de la cour d'appel de Paris ordonnant la reprise de l’alimentation de Vincent Lambert.

    Lorsque le “Dr” Sanchez avait décidé de tuer Vincent Lambert, Emmanuel Macron avait dit qu’il ne pouvait pas intervenir. Il avait omis de préciser qu’il ne pouvait pas intervenir pour sauver Vincent Lambert, parce qu’il se réservait d'intervenir pour qu’il soit mis à mort.

  • Prolongation

    A Saint-Louis dans le Missouri, le juge Michael Stelzer a décidé que l’avortoir de Saint-Louis continuerait de fonctionner jusqu’à la nouvelle audience prévue mardi prochain.

    Ce qui est vu évidemment comme une défaite du gouverneur et une victoire du Planning familial. Mais le juge a pris cette décision provisoire 24 heures après le moment où l'on attendait sa décision définitive.

    Addendum

    Selon le juge, le Planning familial « a démontré qu’un préjudice immédiat et irréparable » (sic) résulterait du non-renouvellement de la licence. Cette ordonnance temporaire, ajoute-t-il, est « nécessaire pour préserver le statu quo et éviter des dommages irréparables » (sic).

    S’il en est ainsi on ne voit pas trop à quoi peut servir l’audience du 4 juin. Sauf si l'Etat du Missouri "démontre" à son tour que l'avortoir est dans l'illégalité ?

  • Et de 8 !

    Le gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards, a signé hier une loi qui interdit l’avortement après détection du premier battement de cœur du fœtus.

    C’est une proposition de loi sénatoriale qui a été votée au Sénat le 6 mai par 31 voix contre 5, et mercredi à la Chambre par 79 voix contre 23.

    La Louisiane est le 8e Etat à se doter d’une telle loi.

    Mais c’est la première fois qu’elle est signée par un gouverneur démocrate (qui s’était présenté d’emblée comme candidat pro-vie).

    N.B. Ces lois contreviennent clairement au "droit constitutionnel" à l'avortement, et la signature du gouverneur à la doctrine du parti démocrate.

  • Un jugement de la Cour suprême des Etats-Unis

    La Cour suprême des Etats-Unis s’est prononcée hier sur une loi de l’Indiana signée en 2016 par le gouverneur Mike Pence, qui est aujourd’hui le vice-président des Eats-Unis, et toujours très engagé comme on le sait dans la défense de la vie.

    Cette loi rendait obligatoire l’enterrement ou la crémation des fœtus avortés, et interdisait donc qu’ils soient traités comme des déchets médicaux.

    La Cour suprême a validé cette disposition, soulignant que la cour d’appel qui l’avait rejetée était « clairement dans l’erreur » en ne reconnaissant pas qu’un Etat a « un intérêt légitime à prendre ses propres dispositions quant aux restes fœtaux ».

    D’autre part cette loi interdit l’avortement pour motif de race, de sexe, ou de handicaps potentiels du fœtus. La fameuse ACLU (Union américaine des libertés civiles) avait fait valoir devant les tribunaux, en première instance et en appel, que toute femme a le droit absolu, comme faisant partie de ses intérêts privés, d’avoir recours à l’avortement pour éliminer les enfants qu’elle considère indésirables.

    Sur ce sujet, la Cour suprême « n’exprime aucun point de vue sur le bien fondé » de savoir si l’Indiana « peut interdire la fourniture en connaissance de cause d'avortements sélectifs en fonction du sexe, de la race et de l'invalidité par les prestataires de services d'avortement ». Elle refuse d’examiner ce point parce qu’une seule cour d’appel s’est prononcée et que sa « pratique habituelle est de rejeter les requêtes dans la mesure où elles soulèvent des questions juridiques qui n'ont pas été examinées par d’autres cours d'appel ».

    Evidemment la vieille harpie Ruth Bader Ginsburg, et Sonia Sotomayor, ont émis des déclarations indiquant qu’elles auraient rejeté toutes les dispositions de la loi.

    En revanche, le juge Clarence Thomas a rédigé une longue opinion individuelle, dans laquelle il dit notamment :

    « Cette loi, ainsi que d’autres lois comme celle-ci, promeuvent l’intérêt impératif d’un État d’empêcher que l’avortement devienne un outil de l’eugénisme moderne. Le recours à l'avortement pour atteindre des objectifs eugéniques n'est pas simplement hypothétique. Les bases de la légalisation de l'avortement en Amérique ont été posées lors du mouvement de contrôle des naissances du début du XXe siècle. Et, de manière significative, la fondatrice du Planning familial, Margaret Sanger, a reconnu le potentiel eugéniste de sa cause ».

    Et de citer les propos de Margaret Sanger sur la race et le rôle des considérations racistes dans l'histoire du contrôle des naissances et des mouvements d'avortement.

    « Cette affaire met en évidence le fait que l'avortement est un acte qui peut faire l'objet d'une manipulation eugénique. Bien que la Cour refuse d’aborder ces questions aujourd’hui, nous ne pourrons pas les éviter toujours. Ayant créé le droit constitutionnel à l’avortement, notre Cour se doit d’en examiner la portée. »

  • Tic, tac…

    Screenshot_2019-05-29 BREAKING In 72 Hours, Missouri Will No Longer Have a Health Center That Provides Abortion.png

    « Dernière minute : dans 72 heures, le Missouri n’aura plus de centre de santé qui assure l’avortement. »

    Tel est le terrifiant appel de détresse lancé hier par le Planning familial américain, qui a saisi la justice du Missouri pour qu’une telle catastrophe ne se produise pas…

    « Ceci n’est pas une alerte. Ceci n’est pas un avertissement. C’est une réelle crise de santé publique » (sic), déclare la présidente du Planning, soulignant que plus d’un million de femmes sont en danger de ne plus pouvoir bénéficier d’un service d’avortement sûr et légal…

    De fait la licence d’exploitation de l’unique avortoir qui reste dans le Missouri (à Saint-Louis…) expire le 31 mai, et elle n’est toujours pas renouvelée.

    Le 20 mai, le ministère de la Santé du Missouri a demandé au Planning familial de répondre à trois questions avant de renouveler la licence d’exploitation. Le 22, le Planning a déclaré qu’il pouvait répondre aux deux premières : préciser qui dans l’avortoir fournit le conseil exigé par l’Etat, et instituer un examen pelvien supplémentaire. Mais il ne peut pas répondre à la troisième : le ministère enquête sur des « pratiques défectueuses » et a besoin d’interroger les 7 médecins avorteurs. Or le Planning dit qu’il ne peut assurer d’entretien qu’avec les deux avorteurs qui sont ses salariés, les cinq autres étant « en formation » non rétribués par le Planning…

    Si l’avortoir est fermé, le Missouri sera le premier Etat des Etats-Unis à ne plus avoir d’établissement qui tue les bébés à naître.

    « Aujourd’hui c’est le Missouri, demain ce pourrait être toute l’Amérique », prévient la présidente du Planning.

    Ben oui, c’est justement ce que l’on espère…

    Addendum

    Au cours d'une conférence de presse, ce jour, le gouverneur Mike Parson a notamment déclaré: "Le Planning familial a violé activement et sciemment la loi de l'État à de nombreuses reprises. Que l'on soutienne ou non l'avortement, le Planning familial devrait être en mesure de respecter les normes de base en matière de soins de santé conformément à la loi."

  • Aux Etats-Unis

    Le gouverneur du Missouri, Mike Parson, a signé vendredi, comme il l’avait annoncé, la loi qui interdit l’avortement à partir du moment où l’on détecte le battement de cœur du fœtus.Screenshot_2019-05-27 Governor Mike Parson sur Twitter By signing House Bill 126 today, we are sending a strong signal to t[...].png

    « En signant la proposition de loi 126 de la Chambre aujourd’hui, nous envoyons un message fort au pays : dans le Missouri, nopus défendons la vie, nous protégeons la santé des femmes, et nous plaidons en faveur des enfants à naître. Tout vie a de la valeur et mérite d’être protégée. »

    *

    Le même jour, sans surprise non plus, un juge fédéral du Mississippi a bloqué la loi similaire de cet Etat (où il n’y a plus qu’un seul avortoir). C’est le même juge Carlton Reeves (nommé par Obama) qui avait déjà bloqué en novembre 2018 la loi interdisant l’avortement après 15 semaines.

  • Kirsten Gillibrand

    Kirsten Gillibrand est sénatrice de New York et candidate à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020. Militante acharnée de l’avortement, elle prétend qu’il y a eu « plus de 250 lois » limitant l’avortement « rien que cette année », elle déclare que les lois qui prohibent l’avortement à partir du premier battement de cœur du fœtus sont « terrifiantes », et plus généralement que toutes ces lois sont « contre la foi chrétienne ». Exemple de la prose de la dame :

    « Si vous êtes une personne qui a la foi chrétienne, l'un des fondements de notre foi est le libre arbitre. L’un des fondements de notre démocratie est la séparation de l’Église et de l’État et nous ne sommes en aucun cas censés imposer notre foi à d’autres personnes. »

    Kirsten Gillibrand a évidemment un score de 100% dans le classement du Planning familial. Mais elle tourne autour de 1% dans les intentions de vote à la primaire démocrate.