La mise à mort a recommencé.
« Le cours de la procédure d'arrêt des traitements sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le « docteur » Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.
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La mise à mort a recommencé.
« Le cours de la procédure d'arrêt des traitements sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le « docteur » Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.
La Cour de cassation, sur ordre de Macron et de son valet Molins, a cassé l’arrêt de la cour d’appel de Paris. A priori le « Dr » Sanchez va donc pouvoir recommencer à tuer Vincent Lambert.
Sauf si « la France » décide d’honorer sa parole et d’attendre les conclusions du comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.
C'est un crime d'Etat, qui en annonce beaucoup d'autres.
Celle-ci n’était pas encore entrée dans mon champ de vision. Elle s’appelle Dunja Mijatovic. Elle est « bosnienne ». Depuis l’an dernier elle est commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
Elle vient de pondre un rapport contre la Pologne. Conclusion :
« Les autorités polonaises doivent en urgence adopter la législation nécessaire pour assurer l'accessibilité en pratique aux services légaux d'avortement. »
Madame le Commissaire Mijatovic parle de « service d’avortement », comme un service d’aide à domicile. Mais il n’y a pas en Pologne de service de massacre des bébés. Il y a une tolérance en cas de viol, inceste, (vrai) danger pour la vie de la mère, et malformation du fœtus. Ce qui fait un peu plus de 1.000 avortements par an.
Madame le commissaire Mijatovic se plaint que « dans certaines régions de Pologne l'avortement est soit totalement indisponible soit très sérieusement limité ». Parce que ces salauds de médecins ne veulent pas tuer des bébés, en fait les bébés trisomiques. Car la quasi totalité des avortements concerne ces enfants.
Et c’est en fait le grand souci de Madame le commissaire Mijatovic. Car il y a un projet de texte législatif « en attente au Parlement » qui est une des « tentatives répétées de réduire encore l'accès à l'IVG », et les parlementaires polonais doivent le « rejeter ».
Madame le commissaire Mijatovic ne parle que des « autorités ». Elle fait semblant d’oublier que le texte qu’elle veut voir condamner vient du peuple polonais. C’est une pétition qui a été signée par 830.000 personnes, et les règles démocratiques veulent que cette initiative citoyenne se traduise par un texte de loi. Un texte qui est hélas remisé dans un tiroir depuis un an et demi, à cause de la dictature de la culture de mort dont Madame le commissaire Mijatovic est aujourd’hui porte-parole au nom du Conseil de l’Europe.
Mais le Conseil de l’Europe n’a aucune autorité en matière de politique d’avortement. Madame le commissaire Mijatovic non plus. L’avortement n’est pas un droit de l’homme. Le massacre des trisomiques n’est pas un droit de l’homme.
C’est tellement vrai que même Madame le commissaire Mijatovic camoufle son idéologie mortifère sous des mots qui veulent dire le contraire : elle parle de « droits reproductifs » des femmes comme si elles étaient des vaches ou des truies, mais pour les femmes « droits reproductifs » veut dire droit de tuer leur enfant.
Lors de l’audience de la Cour de cassation, hier, le procureur général François Molins a sommé les magistrats de l’institution judiciaire suprême de casser l’arrêt de la cour d’appel qui avait ordonné la reprise de l’alimentation de Vincent Lambert.
François Molins a été nommé en novembre dernier. Hier, c’était la première fois qu’il « montait à l’audience ». C’est dire l’importance que revêt pour lui (et pour l’Etat) cette affaire.
M. Molins a solennellement demandé aux dix-neuf magistrats de la haute juridiction de casser, sans renvoi, c’est-à-dire sans nouvel examen, l’arrêt de la cour d’appel. Sinon, a-t-il prévenu « cela remettrait en cause notre ordonnancement juridique », sans parler de la « remise en question immédiate de la loi Leonetti ou de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse ».
Nous y voilà. L’euthanasie et l’avortement sont en danger si l’on permet à Vincent Lambert de vivre…
L’assemblée plénière de la Cour de cassation donnera sa réponse vendredi : le jour de la fête du Sacré Cœur.
Les Irlandais ont, comme on le sait, voté pour la légalisation de l’avortement. Cela ne pouvait pas être sans diverses conséquences et dégâts collatéraux. Par exemple les hôpitaux ouvrent désormais des postes interdits aux médecins qui ne veulent pas tuer les bébés.
Autre exemple, qui vient d’être révélé par le président de l’Association irlandaise des pilotes de ligne, Evan Cullen : les femmes pilotes ne doivent plus être enceintes.
Lors d’une audition de la commission d’enquête parlementaire sur les faux travailleurs indépendants, Evan Cullen a déclaré qu’à peu près la moitié des pilotes travaillant dans des compagnies aériennes enregistrées en Irlande (pays vu comme un paradis fiscal) sont engagés comme « travailleurs indépendants », ce qui revient beaucoup moins cher à ces compagnies en salaires et couverture sociale, et leur permet d’embaucher sans garantie de l’emploi. Et, pour travailler, ces pilotes doivent accepter ces conditions sans mot dire.
En outre, si elles sont des femmes, on leur dit clairement qu’elles ne doivent pas être enceintes, et à celles qui le sont : « Tu as le choix : tu mets fin à ton emploi ou tu mets fin à ta grossesse. »
Quand on légalise l’avortement, on légalise la dictature de la culture de mort.
Lu sur Gènéthique :
Le Rhode Island est le sixième état américain à voter une loi élargissant l’accès à l’avortement cette année. Après l'Illinois, le Maine, le Nevada, New York et le Vermont, le gouvernement du Rhode Island vient d’autoriser l’avortement d’un fœtus d’âge viable « lorsque cela est nécessaire pour préserver la bonne santé de la vie » de la mère, santé mentale comprise, et abroge l'interdiction de l’avortement par naissance partielle.
Le projet de loi avait pourtant été rejeté il y a un mois. Après plusieurs allers-retours entre les assemblées et les commissions, il a été réintroduit et finalement voté avec quelques modifications, comme la consignation obligatoire, par les médecins, des motivations de leurs avortements tardifs, et le risque de perte de leur licence médicale en cas de « conduite non professionnelle ».
Le gouverneur démocrate, Gina Raimondo, a signé le projet de loi quelques minutes après le vote final, mercredi soir. Son objectif est de « préserver le statu quo de l'État contre d'éventuelles contestations par la Cour suprême de l'arrêt Roe contre Wade de 1973 »…
Vous n’avez sans doute pas entendu parler du procès Gamble contre les Etats-Unis. Ce qui est normal, car il n’a aucun intérêt pour nous. Il s’agit d’un repris de justice qui a été jugé pour possession illégale d’une arme à feu, et l’affaire est remontée jusqu’à la Cour suprême parce que l’homme était déjà poursuivi dans l’Etat de l’Alabama pour la même infraction et qu’il soutenait qu’il ne pouvait pas faire l’objet d’un procès au niveau fédéral, selon la règle du « non bis in idem » (aux Etats-Unis « double jeopardy ») voulant qu’on ne peut pas être jugé deux fois pour les mêmes faits. Or aux Etats-Unis il y a une exception à cette règle (constitutionnelle), résultant d’une jurisprudence de plus de 150 ans : on peut être jugé pour les mêmes faits au niveau d’un Etat et au niveau fédéral, parce que ce sont deux juridictions « souveraines séparées ». La Cour suprême a jugé par 7 voix contre 2 qu’il n’y avait pas de raison de revenir sur cette jurisprudence.
Vous me direz que ça ne nous concerne pas et vous aurez raison, même s’il est curieux de constater que les deux qui ont voté contre sont la mégère Ginsburg et Gorsuch nommé par Trump…).
Aussi bien la question n’est-elle pas là. Ce qui est intéressant, et même très important, est le texte de l’« opinion concordante » rédigé par le juge Clarence Thomas.
Celui-ci, tout en considérant qu’en l’espèce il y avait pas lieu de revenir sur la jurisprudence, souligne que la formulation par la Cour suprême du principe de « stare decisis » (« rester sur la décision ») : « règle du précédent », à savoir qu’il serait impossible de renverser une première décision qui ferait obligatoirement jurisprudence, ne cadre pas avec les obligations qui incombent à un juge à la Cour suprême, car « il élève des décisions qui seraient manifestement erronées – ne relevant pas d’une interprétation permise – au-dessus du texte de la Constitution et des lois fédérales dûment adoptées ». La conception moderne du « stare decisis », dit-il, exacerbe la tentation des juges de substituer leurs désirs personnels au droit « en donnant un label de respectabilité à notre application continuelle de précédents (jurisprudences) manifestement incorrects ».
Il ajoute : « Face à un “précédent” manifestement erroné, ma règle est simple : nous ne devons pas le suivre. Cette vision du “stare decisis” découle directement de la suprématie de la Constitution sur les autres sources du droit, y compris nos propres “précédents”. Le fait que la Constitution l’emporte sur les autres sources du droit est inhérent à sa nature. »
Quand on sait d’une part que le juge Clarence Thomas s’exprime peu, et d’autre part qu’il est le juge « le plus conservateur » de la Cour suprême, on comprend qu’il vient d’ouvrir la voie, à demi-mot mais de façon transparente, à un renversement de l’arrêt Roe contre Wade. Et c’est ce qu’ont immédiatement compris tant les défenseurs de la vie que les tenants de la culture de mort.
C’est donc un pas très important qui vient d’être franchi, même si la route sera encore longue…
Une femme qui avait tué cinq enfants à la naissance après avoir dissimulé ses grossesses a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Haut-Rhin.
Son avocat faisait valoir qu’il s’agissait à l’évidence de dénis de grossesse, et que ces « néonaticides » n’étaient donc en rien des meurtres, puisque pour cette femme il n’y a jamais eu d’enfants.
Généralement ça marche, la femme est condamnée à une peine symbolique et ressort libre. Au point que le « néonaticide » devient une sorte d’avortement tardif pas encore pleinement légalisé. Mais, contre toute attente, l’expert psychiatre nommé par la justice, Henri Brunner, a martelé : « C’est un refus d’enfant, pas un déni de grossesse. »
Naturellement, le grand idéologue du déni de grossesse Israël Nisand avait été convoqué, mais il avait seulement conclu à un… « déni partiel ».
La salle du conseil municipal de Waskom (2000 habitants), au Texas, était « anormalement bondée », mercredi, selon une télévision locale : c’était pour assister au vote par le conseil municipal d’un arrêté stipulant que l’avortement est interdit sur le territoire de la commune, définie comme première « ville sanctuaire pour les enfants à naître ». Le texte a été adopté, devant les caméras de télévision, à l’unanimité des… cinq conseillers municipaux, sous les applaudissements et félicitations enthousiastes des administrés.
Non seulement il n’y a pas d’avortoir à Waskom, mais personne n’y a jamais manifesté l’intention d’avorter.
C’est une précaution, au cas où… L’idée est venue après le vote de la loi de Louisiane (promulguée le 30 mai dernier) qui interdit l’avortement après détection du premier battement de cœur. Or Waskom se trouve sur la frontière avec la Louisiane, et il faut donc éviter que quelqu’un ait l’idée d’y installer un avortoir pour les Louisianaises.
Bien entendu, l’arrêté municipal de Waskom est illégal, puisque contraire au droit à l’avortement garanti par la Constitution depuis 1973. Et le maire l’a dit clairement avant le vote. Mais précisément il s’agit d’entretenir de toutes les manières l’agitation judiciaire autour de l’avortement, jusqu’au jour où la Cour suprême renversera l’arrêt Roe contre Wade…
D'autres municipalités de l'ouest du Texas ont immédiatement fait savoir qu'elles envisageaient de prendre une mesure identique...
Le Conseil national de Monaco a donné son aval, hier, à l’unanimité, à une proposition de loi dépénalisant l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Lors de la même réunion, le Conseil national a publié une déclaration solennelle, adoptée à l’unanimité, réaffirmant son attachement profond à la Constitution.
Laquelle Constitution stipule :
Article 9 .- La religion catholique, apostolique et romaine est religion d'État.
Monaco Matin titre :
IVG : les élus fidèles à la Constitution
et résume :
« En votant d’une seule et même voix la proposition de loi sur la dépénalisation de l’avortement, les vingt-quatre conseillers nationaux ont réaffirmé hier leur attachement aux institutions du pays. »
Sic.
Le texte doit désormais être transformé en projet de loi, si le Prince donne son accord.