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Une fanatique

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Celle-ci n’était pas encore entrée dans mon champ de vision. Elle s’appelle Dunja Mijatovic. Elle est « bosnienne ». Depuis l’an dernier elle est commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.

Elle vient de pondre un rapport contre la Pologne. Conclusion :

« Les autorités polonaises doivent en urgence adopter la législation nécessaire pour assurer l'accessibilité en pratique aux services légaux d'avortement. »

Madame le Commissaire Mijatovic parle de « service d’avortement », comme un service d’aide à domicile. Mais il n’y a pas en Pologne de service de massacre des bébés. Il y a une tolérance en cas de viol, inceste, (vrai) danger pour la vie de la mère, et malformation du fœtus. Ce qui fait un peu plus de 1.000 avortements par an.

Madame le commissaire Mijatovic se plaint que « dans certaines régions de Pologne l'avortement est soit totalement indisponible soit très sérieusement limité ». Parce que ces salauds de médecins ne veulent pas tuer des bébés, en fait les bébés trisomiques. Car la quasi totalité des avortements concerne ces enfants.

Et c’est en fait le grand souci de Madame le commissaire Mijatovic. Car il y a un projet de texte législatif « en attente au Parlement » qui est une des « tentatives répétées de réduire encore l'accès à l'IVG », et les parlementaires polonais doivent le « rejeter ».

Madame le commissaire Mijatovic ne parle que des « autorités ». Elle fait semblant d’oublier que le texte qu’elle veut voir condamner vient du peuple polonais. C’est une pétition qui a été signée par 830.000 personnes, et les règles démocratiques veulent que cette initiative citoyenne se traduise par un texte de loi. Un texte qui est hélas remisé dans un tiroir depuis un an et demi, à cause de la dictature de la culture de mort dont Madame le commissaire Mijatovic est aujourd’hui porte-parole au nom du Conseil de l’Europe.

Mais le Conseil de l’Europe n’a aucune autorité en matière de politique d’avortement. Madame le commissaire Mijatovic non plus. L’avortement n’est pas un droit de l’homme. Le massacre des trisomiques n’est pas un droit de l’homme.

C’est tellement vrai que même Madame le commissaire Mijatovic camoufle son idéologie mortifère sous des mots qui veulent dire le contraire : elle parle de « droits reproductifs » des femmes comme si elles étaient des vaches ou des truies, mais pour les femmes « droits reproductifs » veut dire droit de tuer leur enfant.

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Commentaires

  • "[aux] droits de l'homme": devenus une obsession

  • Les enfants à naître sont humains, donc assujettis aux droits de l'homme.

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