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Le procureur de la culture de mort

Lors de l’audience de la Cour de cassation, hier, le procureur général François Molins a sommé les magistrats de l’institution judiciaire suprême de casser l’arrêt de la cour d’appel qui avait ordonné la reprise de l’alimentation de Vincent Lambert.

François Molins a été nommé en novembre dernier. Hier, c’était la première fois qu’il « montait à l’audience ». C’est dire l’importance que revêt pour lui (et pour l’Etat) cette affaire.

M. Molins a solennellement demandé aux dix-neuf magistrats de la haute juridiction de casser, sans renvoi, c’est-à-dire sans nouvel examen, l’arrêt de la cour d’appel. Sinon, a-t-il prévenu « cela remettrait en cause notre ordonnancement juridique », sans parler de la « remise en question immédiate de la loi Leonetti ou de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse ».

Nous y voilà. L’euthanasie et l’avortement sont en danger si l’on permet à Vincent Lambert de vivre…

L’assemblée plénière de la Cour de cassation donnera sa réponse vendredi : le jour de la fête du Sacré Cœur.

Commentaires

  • Grand serviteur de l'Etat dans la lutte contre le terrorisme.... Ennemi de la vie humaine sur ce dossier.....
    Ultra moderne schizophrène.....

  • "Grand serviteur de l'Etat dans la lutte contre le terrorisme..."
    Arracheur de dents chargé de marteler la version officielle, celle qui n'incrimine jamais les services secrets, ni les nôtres ni ceux de nos chers amis les innommables et leurs protecteurs anglo-saxons. Il s'est également prononcé pour que l'âge du consentement sexuel soit fixé à treize ans. Ce vieux moche ! Avec des gosses de treize ans, vous vous rendez compte !

  • Une machine à la solde de la république maçonnique...flirtez bien avec le diable car vos jours sont comptés !

  • Et sur tout ce genre de questions, ça se passe comment exactement dans les monarchies ?

  • Vous en connaissez beaucoup, des vraies ? Déjà, au XVe siècle, la cité terrestre de saint Augustin, ce n'était ni l'Angleterre, ni l'Allemagne, ni la Chine, ni même l'Espagne. Il n'y avait que la France.

  • Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça, mais à ceux qui rêvent d’un régime monarchique.

  • @Curmudgeon
    Vous rêvez bien d'un régime républicain idéal qui n'a jamais existé. Où est le problème avec la monarchie? Et ne confondez pas les monarchies constitutionnelles actuelles qui ne sont que des attrape nigauds. Le roi d'Espagne a bien signé les lois sur l'avortement et le "mariage" des invertis. Ce n'est pas ce genre de monarchie, mais celle représentée par St Louis à laquelle nous rêvons.

  • Je ne rêve bien sûr nullement d’une république idéale !
    Qu’est-ce qui peut vous donner à penser que je suis victime d’une telle propension puérile à l’utopie ?

    Si vous rêvez de Saint Louis, vous rêvez d’un monarque peu courant, et au surplus dans un contexte social qui est très profondément différent de celui d’aujourd’hui. C’est donc un songe nostalgique qui n’aboutira jamais à quoi que ce soit. Est-ce ainsi qu’on doit envisager la politique ?

  • La véritable politique, c'est le respect du réel, en particulier de la condition de l'homme pécheur. Penser comme Rousseau et les hommes des "lumières" (de Lucifer) et les révolutionnaires que l'homme naît bon et que la société le pervertit est à la source de nos malheurs. Nous n'avons pas à nous "adapter" à notre époque et à ses erreurs, mais à nous conformer à la vérité révélée.

  • Ce que Dauphin écrit n’a aucune rapport, ni avec ce que je pense, ni avec la légitimité du régime,politique républicain, qui, dans son essence, n’est en rien fondé sur les idées d’un Rousseau.

    Toute personne qui, par exemple, s’est intéressée aux débats de fond entre les divers « Pères fondateurs » américains sait à quoi s’en tenir là-dessus. Il sait que, contrairement aux idées reçues, les hommes du XVIIIe siècle avançaient des points de vue divers, et avaient de l’homme et du citoyen une conception sans commune mesure avec les caricatures qu’on nous présente, comme le montre d’ailleurs la structure du système mis sur pied par la constitution américaine.

    Au surplus, le XVIIIe siècle regorge d’auteurs hostiles au régime républicain. Ni Montesquieu ni Voltaire n’en furent partisans. Le XVIIIe siècle n’est pas un bloc. Le fait de l’étiqueter Siècle des Lumières ne change rien à l’affaire.

    Le fait de laisser entendre que le système républicain est incompatible avec le christianisme ne m’impressionne pas du tout. Il a toujours été le fait des puissants et de leurs conseillers de cours, dont, typiquement, la moralité est tellement basse qu’elle ne les autorise en rien à donner des leçons aux manants.

  • Ahhh, le jour de la fête du Sacré-Coeur..?
    Décider de l'arrêt des soins quelques jours avant la fête des mères, c'était ridiculement odieux, car, la pauvre, la grande, la courageuse Madame Lambert (mère), ne pouvait pas se défendre.
    Choisir la date du Sacré-Coeur, c'est déjà plus téméraire.
    Oremus.

  • "Décider de l'arrêt des soins quelques jours avant la fête des mères, c'était ridiculement odieux, car, la pauvre, la grande, la courageuse Madame Lambert (mère), ne pouvait pas se défendre."
    Quel ton ! On ne vous souhaite pas d'avoir un enfant sur un lit d'hôpital et le président, les ministres, la télé et le toubib qui fabriquent son cercueil.

  • Stavrolus : je crois que votre interprétation du post précédent n'est pas bonne : il voulait dire que décider de mettre à mort Vincent le jour de la fête des mères était d'autant plus immonde qu'elle n'avait aucun pouvoir pour contrer cette décision ; tandis que là, ce sera le jour de la fête du Sacré Cœur -autrement plus puissant qu'une maman lambda...

  • @YP
    Vous avez sûrement raison. Je présente mes excuses à Dismoiladateketuchoisijetediraikituhais. C'est ce pseudo qui m'a induit en erreur.

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