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Culture de mort - Page 35

  • Au Costa Rica

    C’est en signant une « norme technique » que le président du Costa Rica, Carlos Alvarado Quesada, a légalisé l’avortement « thérapeutique ».

    En 1970 avait été votée une loi dépénalisant l’avortement en cas de « danger pour la vie ou la santé de la mère » et qu’aucune alternative n’est possible. Mais comme il n’y avait jamais eu de décret d’application, elle était restée lettre morte.

    Jusqu’à ce 12 décembre 2019. Et ce n’est évidemment pas un hasard si le président a signé la « norme technique » le jour de la fête de Notre Dame de Guadalupe… Comme une provocation diabolique.

    La conférence épiscopale a publié un long communiqué qui commence ainsi :

    « En tant que Pasteurs de l’Eglise et citoyens du Costa Rica, nous basant sur la Parole de Dieu et sur le Magistère de l’Eglise, nous sommes profondément attristés et réitérons notre rejet et notre indignation face à la signature par le Président de la République, Carlos Alvarado Quesada, du Décret portant norme technique pour “la procédure médicale prévue à l’article 121 du Code pénal” intervenue le 12 décembre, jour où nous célébrions Notre-Dame de Guadalupe. » Ainsi « l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception, comme cela est prévu par notre Constitution et par notre système juridique ».

    Les évêques énoncent ensuite huit points de réflexion, et ils concluent qu’un chrétien ne peut jamais se conformer à une loi immorale en soi, ni promouvoir des normes favorables à l’avortement ou à l’euthanasie, invitant « à élever la voix au nom de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, à défendre les délaissés qui sont dans le ventre de leur mère, pour préserver la culture de la vie, qui nous a toujours caractérisé comme pays pacifique et solidaire, en particulier auprès des plus nécessiteux de notre société ».

  • Terroristes

    Quelque 35 « psychologues » ont démissionné du London’s Gender Identity Development Service (GIDS) ces trois dernières années, pour cause de « surdiagnostics de dysphorie de genre chez des enfants ».

    Le nombre d’enfants traités, qui soi-disant voulaient changer de sexe, était passé de 77 à 2590 en dix ans. On leur prescrivait un traitement qui bloque le développement hormonal et stoppe la puberté, avant une « thérapie hormonale » théoriquement non donnée avant 16 ans parce qu’elle est irréversible. Comme si à 16 ans, dans un monde aussi déboussolé et soumis à une propagande LGBT massive, on pouvait décider en toute connaissance de cause… Cf. ce témoignage d’une victime, Thomasin (qui se dit heureuse de ne pas avoir franchi la dernière étape) : « J’étais nourrie de cette idée que tu pouvais changer de sexe. »

    Il est apparu (quelle surprise…) que le plus grand nombre d’enfants ont été victimes d’une « erreur de diagnostic ». Certains disent qu’ils ont agi ainsi parce qu’ils avaient peur d’être traités de « transphobes ». L’un d’eux craint d’avoir été « aux premières loges d’un scandale médical ».

  • Euthanasie

    Des embrassades, des larmes de joie et des applaudissements ont salué mardi matin l’adoption du 55e amendement au projet de loi d’Australie occidentale sur le « suicide assisté », ce qui signifiait l’adoption de la loi. Aucun chiffre n’est donné. On ne peut même pas savoir si par hasard il y avait un député respectant la loi naturelle…

    L’Australie occidentale (le tiers du pays, 2,5 millions d’habitants) est le deuxième Etat australien à légaliser l’euthanasie, après Victoria (le plus petit et le plus peuplé, 6,3 millions d’habitants).

    Répétant les mensonges diaboliques des fourriers de la culture de mort, le Premier ministre de l’Etat, Mark McGowan, a déclaré : « Nous avons choisi la compassion et le droit de choisir. »

  • Suicide coréen

    40,2% des couples mariés en Corée du Sud l’an dernier n’ont pas eu d’enfant.

    Le taux de fécondité est passé en dessous de 1 enfant par femme, à 0,98.

    Selon les experts il devrait rester en dessous de 1 jusqu’à 2024, avant de « monter » à 1,27 en… 2040. Le seuil de renouvellement est de 2,1.

  • Au Kentucky

    La Cour suprême des Etats-Unis a refusé de se saisir du recours intenté par l’unique avortoir du Kentucky contre une loi de cet Etat obligeant l’avorteur à pratiquer une échographie avant le meurtre, à décrire le fœtus à la mère et à lui faire entendre le battement du cœur.

    Conformément à l’usage, la Cour suprême n’a pas donné ses motivations.

    Mais elle confirme donc l’arrêt de la cour d’appel, qui avait répondu à l’argument de la violation du premier amendement :

    En ce qui concerne le premier amendement, il n'y a rien de répréhensible à ce qu'un État exige d'un médecin, avant de pratiquer un avortement, qu'il fasse état d’éléments factuels véridiques et n’induisant pas en erreur, pertinents pour un consentement éclairé, même si ces éléments concernent une vie à naître ont pour effet de persuader la patiente de ne pas avorter.

    On voit là clairement l’effet des centaines de nominations de magistrats des « circuits d’appel » par Donald Trump. Et le début des effets de ses nominations à la Cour suprême. Pourvu qu’il puisse encore nommer au moins un juge…

    L’avocate de l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles), qui est le premier lobby de la culture de mort, continue d’affirmer que la loi du Kentucky est « non seulement anticonstitutionnelle, mais, comme l’ont expliqué les meilleurs experts médicaux et éthiciens (sic), profondément contraire à l’éthique ». Sic.

  • La dérive du Rocher

    Le 31 octobre, le Conseil national de Monaco a voté à l’unanimité un projet de loi qui dépénalise l’avortement pour les femmes. (Il reste interdit aux médecins de le pratiquer.)

    Le 4 décembre, le Conseil national de Monaco a voté à l’unanimité un projet de loi qui instituant le « contrat civil de solidarité » ouvert à tous les couples, qu'ils soient de sexe différent ou de même sexe.

    Stéphane Valeri, le président du Conseil, a salué « une avancée remarquable », une « excellente nouvelle pour l'image internationale de Monaco, Etat moderne et toujours respectueux de ses institutions et de ses valeurs ».

    Ses valeurs ? Comment concilie-t-il cela avec le fait que la religion catholique est religion d’Etat ? Depuis quand les valeurs catholiques sont la dépénalisation de l’avortement et un équivalent de mariage pour les invertis ? Depuis que le pape s’appelle François ?

    On notera que les deux votes ont été obtenus à l'unanimité: il n'y a pas un seul conseiller qui soit respectueux de la morale catholique.

  • Piquons les négresses

    La Fondation Melinda-et-Bill-Gates va financer à hauteur de 19 millions de dollars le laboratoire MedinCell pour l’élaboration d’un contraceptif en injection sous-cutanée destiné aux femmes des pays en voie de développement.

    Le cahier des charges prévoit que son coût de revient soit réduit pour être accessible au plus grand nombre. Le laboratoire en conservera les droits commerciaux dans le monde et notamment aux Etats-Unis où ce marché pèse 5 milliards de dollars…

  • Guyane pro-vie

    A Cayenne en Guyane, les « quatorze gynécologues de l'hôpital ont tous fait valoir leur clause de conscience » à propos de l’avortement, a indiqué l’Agence Régionale de Santé lors de son comité de pilotage dédié à l’orthogénie (sic) le 25 novembre. La directrice générale, Clara de Bort, « déplore » ces circonstances qui « limitent l’accès des femmes à l’IVG et à la méthode instrumentale non accessible en ville ». Elle « demande solennellement que les futurs recrutements soient orientés vers le développement de la planification (sic) au CH de Cayenne ».

    Sans doute ces médecins en ont-ils assez du massacre : en Guyane le taux d’avortement est de 35,3 pour 1000 (15,4 en métropole), et de 18 pour 1000 adolescentes (7 en métropole).

  • Jacques Testart ne lâche rien

    Dans une interview réalisée pour Sciences citoyennes, Jacques Testart (qui n'est pas du tout de notre paroisse) explique une fois de plus en quoi le Téléthon le « choque beaucoup » : c’est une entreprise qui « échappe à la fois à une démarche scientifique et à la démocratie ». « Si je m’intéresse au Téléthon, c’est parce que c’est l’illustration de ce qu’il ne faudrait pas faire, c’est-à-dire de ne pas passer par les voies normales pour prioriser un thème de recherche et de raconter des choses tellement merveilleuses qui vont arriver grâce aux sous que l’on va donner que c’est un peu de l’abus de confiance. » 

    « Il n’y a toujours pas de traitement ». S’il est difficile de critiquer une telle entreprise car une partie de l’argent récolté sert pour améliorer la vie quotidienne des malades, il faut reconnaître que « pour ce qui est de l’efficacité revendiquée, c’est-à-dire les thérapies géniques pour le traitement des myopathies, il n’y a rien. »

    Un projet de recherche, pour être financé, « doit recevoir l’approbation de ses pairs ». Mais le téléthon contourne ce circuit institutionnel : par pression financière, il « a le pouvoir d’orienter la recherche médicale sur des thématiques décidées par un groupe de personnes » qui n’ont pas été désignées par les voies démocratiques de l’université. En outre, le téléthon « ratisse très large » : son objectif, c’est « les progrès en génétique en général ». Ainsi, ils financent des laboratoires de recherche agronomique qui travaillent sur les plantes transgéniques...

     Jacques Testart dénonce la « politique », l’« idéologie » de cette association qui « n’est pas présentée en tant que tel » : avec le Téléthon, est assénée l’équation « argent = guérison », une affirmation « contre laquelle il faut lutter » : « même si on donnait tout l’argent du monde pour la myopathie, ce n’est pas pour ça qu’elle serait guérie, il est possible qu’on soit incapable de guérir telle ou telle maladie ». Cette utopie d’un « monde dans lequel on pourrait guérir tous les malades », véhiculée par le Téléthon, participe à sa façon au développement du tri des embryons par diagnostic préimplantatoire.

  • Justice du diable

    Divers responsables du « Center for médical progress », dont son fondateur David Daleiden, qui avaient tourné des vidéos en caméra cachée prouvant que le Planning familial découpait des fœtus et les vendaient en pièces détachés, ont été condamnés vendredi par un jury de Californie à verser près de 2,3 millions de dollars de dommages et intérêts au Planning familial.

    Tel est l’aboutissement d’un procès de six semaines. Le prochain débutera le 6 décembre. David Daleiden et son bras droit Sandra Merritt sont sous le coup de 14 procédures pour atteinte à la vie privée. Sic.

    Rappelons que le travail de David Daleiden a permis de mettre au jour les pratiques post-avortement les plus ignobles du Planning familial, dont plusieurs sont illégales même aux Etats-Unis : les vidéos ont conduit à l’ouverture d’enquêtes criminelles dans au moins 15 Etats.

    Naturellement le « Center for médical progress » va faire appel, et plaide non coupable dans le prochain procès.