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Culture de mort - Page 26

  • Routine

    Dans le cadre de la persécution non stop contre la Pologne, la Commission européenne a franchi mercredi la deuxième étape de la procédure d’infraction concernant « l’indépendance de la justice ».

    Il s’agit de la procédure lancée en avril 2020. Le 3 décembre, la Commission avait envoyé une mise en demeure au gouvernement polonais. Lequel a répondu, mais sa réponse « ne répond pas aux préoccupations de la Commission ».

    Laquelle rappelle que la Pologne « viole le droit communautaire en permettant à la chambre disciplinaire de la Cour suprême, dont l’indépendance et l’impartialité ne sont pas garanties, de prendre des décisions ayant un impact direct sur les juges et sur la manière dont ils exercent leur fonction ».

    Notamment parce que la chambre disciplinaire peut lever l’immunité de juges. Selon la Commission européenne une chambre disciplinaire ne peut que distribuer des bons points.

    N.B. Sur le plan médiatique international, le scandale polonais du moment est que la loi de « quasi interdiction de l’avortement » est entrée en vigueur ce même mercredi. C’est une loi qui, en fait, interdit le massacre des trisomiques. Mais là, curieusement, les professionnels de la lutte contre les discriminations sont de fervents partisans d’une discrimination meurtrière.

  • Frénétique

    Screenshot_2021-01-29 LifeNews com sur Twitter.png

    En une semaine, Jo Bidon a signé 34 décrets présidentiels pour détruire aussi vite que possible ce que Trump avait fait. Le dernier en date abroge la « Politique de Mexico », autrement dit restaure le financement public par le contribuable américain de l’avortement dans le monde par les industriels du meurtre de masse, d’abord leur Planning Parenthood et Marie Stopes International, auxquels Trump avait fait perdre des millions de dollars.

    L’hypocrisie étant de mise, il n’est pas question d’avortement, mais de « soins de santé reproductive ». Ce qui est doublement inhumain, car l’homme ne se reproduit pas, il procrée, et le « soin de santé » consiste à tuer le fruit de la « reproduction ».

    Bidon n’a cessé de dire qu’il voulait travailler à l’unité nationale. Mais selon un sondage paru la veille de cette signature, 77% des contribuables américains sont opposés à ce que les impôts servent à financer l’avortement dans le monde (seulement 19% y sont favorables), et même 64% de ceux qui se définissent « pro-choix » sont de cet avis. C’est donc Bidon qui divise le pays, pas Trump.

    On remarquera que la photo à droite, la seule complètement visible de ce côté-là du président, est celle où il est accueilli par le pape tout sourire.

    Car Jo Bidon est un grand catholique. Il est significatif (significativement diabolique) que, questionnée sur le sujet lors de sa première conférence de presse, le 21 janvier, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, avait répondu : « Je crois que nous aurons davantage à dire sur la Politique de Mexico ces prochains jours, mais je veux juste saisir l’occasion pour rappeler à tous qu’il est un fervent catholique, et quelqu’un qui va régulièrement à l’église. Il a commencé cette journée en allant à l’église ce matin avec sa famille, mais je n’ai rien de plus pour vous là-dessus. »

    L’église en question est une église tenue par des jésuites hyperprogressistes, qui a à l’entrée une banderole Black Lives Matter. (BLM n’est pas seulement une organisation racialiste et violente, elle milite ouvertement et officiellement pour l’avortement sans limite et les « droits » LGBT.)

  • Jean-Pierre Michel

    Député socialiste de 1981 à 2002, année où il fonde l’Association pour une gauche républicaine après avoir été membre du CERES puis du Mouvement des citoyens, sénateur socialiste de 2004 à 2014, Jean-Pierre Michel est mort hier à l’âge de 82 ans.

    Il s’est fait connaître comme un militant acharné de la reconnaissance des couples de même sexe : dès 1991 il rédigeait une proposition de loi en ce sens, puis il fut le grand artisan du PACS, puis au Sénat du soi-disant « mariage pour tous », car pour lui le mariage ce n’est rien d’autre qu’un « contrat d’assurance entre deux personnes ».

    Tout autant militant de la PMA et de la GPA (il a même publié l’an dernier un livre intitulé « Plaidoyer pour la GPA »), il était aussi, bien sûr, un militant acharné de l’avortement. En 2000 il avait rédigé une proposition de loi portant le délai de 10 à 12 semaines, proposition reprise dans la loi de 2001.

    Ses obsèques auront lieu jeudi en l’église d’Héricourt, dont il fut maire de 1983 à 2004. C’est son ami le diacre d’Héricourt qui a annoncé sa mort.

    On espère que les obsèques pourront être présidées par son évêque Mgr Blanchet, quoique celui-ci vienne d’être nommé évêque de Créteil. (La plus grande peur de Mgr Blanchet est d’être « classé de réactionnaire »…)

     

    Addendum

    Le Salon Beige rappelle opportunément ce propos de Jean-Pierre Michel rapporteur de loi sur le soi-disant "mariage pour tous":

    « Ce qui est juste, c’est ce que dit la loi. Voilà, c’est tout. Et la loi ne se réfère pas à un ordre naturel. Elle se réfère à un rapport de force à un moment donné. Et point final. C’est le point de vue marxiste de la loi. »

  • Atroce

    Les Américains ont changé de président. Celui d’avant faisait une longue déclaration pro-vie à chaque anniversaire de Roe contre Wade, et manifestait son soutien à la Marche pour la vie, à laquelle il participa en personne l’an dernier. Désormais, non seulement le président et sa vice-présidente célèbrent la décision qui a permis l’avortement, et l’avortement sans limite, et promettent de la défendre bec et ongles, et condamnent le président précédent, mais deux fois de suite dans leur brève déclaration ils appellent l’avortement un « soin de santé ». Et tout y est : « santé reproductive » comme celle des cochons, « droit de choisir » pour droit de tuer, et l’impérialisme de la culture de mort camouflé en « questions de santé » dans le monde…

     

    Déclaration du président Biden et de la vice-présidente Harris à propos du 48e anniversaire de Roe contre Wade

    Ce jour marque le 48e anniversaire de l'arrêt historique de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Roe contre Wade. 

    Au cours des quatre dernières années, la santé reproductive, y compris le droit de choisir, a fait l'objet d'attaques extrêmes et incessantes.  Nous sommes profondément engagés à faire en sorte que chacun ait accès aux soins - y compris les soins de santé reproductive - quels que soient son revenu, sa race, son code postal [sic !], son statut d'assurance maladie ou son statut migratoire.

    Le gouvernement Biden-Harris s'engage à codifier [?] l’arrêt Roe contre Wade et à nommer des juges qui respectent les précédents fondamentaux comme Roe. Nous nous engageons également à assurer que nous travaillerons à éliminer les disparités en matière de santé maternelle et infantile, à accroître l'accès à la contraception et à soutenir les familles sur le plan économique afin que tous les parents puissent élever leur famille dans la dignité. Cet engagement s'étend à notre travail essentiel sur les questions de santé dans le monde entier.

    Alors que le gouvernement Biden-Harris commence en ce moment crucial, le temps est venu de se consacrer à nouveau à garantir que tous les individus aient accès aux soins de santé dont ils ont besoin.

     

    On remarquera aussi que Donald Trump parlait toujours de Dieu, notamment pour souligner que tout enfant est un don de Dieu, alors que le très catholique Bidon qui prête serment sur la Bible de Douay-Rheims tait sa foi. Il est vrai que lorsque c'est pour promettre un plus grand massacre d'innocents, c'est difficile...

  • Un verrou pour la vie

    Par 88 voix contre 28 et 7 abstentions, le Parlement du Honduras a modifié hier la Constitution : pour revenir sur l’interdiction de l’avortement et du mariage entre personnes du même sexe, qui y figurent déjà, il faudra une majorité des trois quarts, et non des deux tiers.

    « La législation établit ce que nous appelons un verrou constitutionnel », a déclaré le député Mario Pérez qui est à l’origine de cette modification.

    Elle doit être ratifiée par un second vote, lors de la prochaine législature.

  • Les acharnés de la culture de mort

    La proposition de loi d’Albane Gaillot a été rejetée au Sénat par une motion votée par 201 voix contre 142.

    Cette proposition de loi, qui vise à étendre le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines, à supprimer le délai de deux jours de réflexion en cas de « détresse psycho-sociale », à supprimer la clause de conscience spécifique des médecins et personnels soignants, et à étendre aux sages-femmes la pratique de l’avortement instrumentale, avait été examinée à l’Assemblée nationale à la faveur d’une niche du groupe de macronistes dissidents Ecologie, démocratie, solidarité, et adoptée le 8 octobre par 86 voix contre 59. (Doit-on rappeler qu’il y a 577 députés ?)

    A priori elle ne pouvait pas aller au Sénat, où il n’existe pas de groupe Ecologie, démocratie, solidarité. Mais elle fut reprise dès le lendemain par la pétroleuse socialiste Laurence Rossignol et elle a donc été examinée dans le cadre d’une niche PS.

    Laurence Rossignol ne se désole pas de la motion sénatoriale : « Le plus important », dit-elle, est que le texte retourne à l’Assemblée nationale et qu’un autre groupe le reprenne à son compte…

    En attendant, l’une de ses dispositions, l’extension aux sages-femmes de la pratique de l’avortement instrumentale, a été ajoutée au projet de loi de financement de la sécu.

  • Vénérable Jérôme Lejeune

    Dans le décret de la Congrégation pour les causes des saints publié ce jour, on note la reconnaissance de l’héroïcité des vertus du Pr. Jérôme Lejeune.

  • (Dernière, hélas) Proclamation

    Proclamation de la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine

    Chaque vie humaine est un don au monde. Qu'elle soit née ou à naître, jeune ou vieille, en bonne santé ou malade, chaque personne est faite à l'image sainte de Dieu. Le Créateur tout-puissant donne à chaque personne des talents uniques, de beaux rêves et un grand dessein. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous célébrons le miracle de l'existence humaine et renouvelons notre détermination à construire une culture de la vie où toute personne de tout âge est protégée, valorisée et chérie.

    Ce mois-ci, nous commémorons presque le cinquantième anniversaire de l'arrêt Roe contre Wade de la Cour suprême des États-Unis. Cet arrêt, entaché d'irrégularités constitutionnelles, a annulé les lois des États qui interdisaient l'avortement, et a entraîné la perte de plus de 50 millions de vies innocentes. Mais des mères fortes, des étudiants courageux, de magnifiques membres de communautés et des personnes de foi mènent un puissant mouvement pour réveiller la conscience de l'Amérique et restaurer la croyance que chaque vie est digne de respect, de protection et de soins. Grâce au dévouement d'innombrables pionniers pro-vie, l'appel à la reconnaissance du caractère sacré de la vie par chacun est plus fort que jamais en Amérique.  Au cours de la dernière décennie, le taux d'avortement a régulièrement diminué et aujourd'hui, plus de trois Américains sur quatre soutiennent des restrictions à l'avortement.

    Depuis le premier jour de mon mandat, j'ai pris des mesures historiques pour protéger des vies innocentes dans mon pays et à l'étranger. J'ai rétabli et renforcé la politique de Mexico du président Ronald Reagan, publié une règle pro-vie historique pour régir l'utilisation des fonds du contribuable du Titre Dix, et pris des mesures pour protéger les droits de la conscience des médecins, des infirmières et des organisations comme les Petites Sœurs des Pauvres. Mon gouvernement a protégé le rôle vital de l'adoption fondée sur la foi. Aux Nations unies, j'ai clairement indiqué que les bureaucrates mondiaux n'ont pas à s'attaquer à la souveraineté des nations qui protègent la vie des innocents. Il y a quelques mois à peine, notre pays s'est également joint à 32 autres pays pour signer la Déclaration du consensus de Genève, qui soutient les efforts mondiaux visant à améliorer les soins de santé pour les femmes, à protéger toute vie humaine et à renforcer les familles.

    En tant que nation, rétablir une culture de respect du caractère sacré de la vie est fondamental pour résoudre les problèmes les plus urgents de notre pays.  Lorsque chaque personne est traitée comme un enfant bien-aimé de Dieu, les individus peuvent atteindre leur plein potentiel, les communautés s'épanouiront et l'Amérique sera un lieu d'espoir et de liberté encore plus grand.  C'est pourquoi j'ai eu le grand privilège d'être le premier président de l'histoire à participer à la Marche pour la Vie, et c'est ce qui motive mes actions visant à améliorer notre système national d'adoption et de placement en famille d'accueil, à obtenir davantage de fonds pour la recherche sur la trisomie et à développer les services de santé pour les mères célibataires.

    Au cours des quatre dernières années, j'ai nommé plus de 200 juges fédéraux qui appliquent la Constitution telle qu'elle est écrite, dont trois juges de la Cour suprême - Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett.

    J'ai également augmenté le crédit d'impôt pour enfants, afin que les mères soient soutenues financièrement lorsqu'elles assument la noble tâche d'élever des enfants forts et en bonne santé. Et, récemment, j'ai signé un décret sur la protection des nouveau-nés et des nourrissons vulnérables, qui défend la vérité selon laquelle chaque nouveau-né a les mêmes droits que tous les autres individus à recevoir des soins vitaux.

    Les États-Unis sont un exemple éclatant de droits de l'homme pour le monde entier. Cependant, certains à Washington se battent pour que les États-Unis restent parmi une petite poignée de nations - dont la Corée du Nord et la Chine - qui autorisent les avortements volontaires après 20 semaines. Je me joins à d'innombrables autres personnes qui estiment que cette pratique est moralement et fondamentalement répréhensible, et aujourd'hui, je renouvelle mon appel au Congrès pour qu'il adopte une loi interdisant l'avortement tardif.

    Depuis le début, mon gouvernement s'est attaché à élever tous les Américains, et cela commence par la protection des droits des plus vulnérables de notre société - les enfants à naître. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous promettons de continuer à parler au nom de ceux qui n'ont pas de voix. Nous promettons de célébrer et de soutenir chaque mère héroïque qui choisit la vie. Et nous sommes résolus à défendre la vie de chaque enfant innocent et à naître, chacun d'entre eux pouvant apporter un amour, une joie, une beauté et une grâce incroyables à notre nation et au monde entier.

    PAR CONSÉQUENT, moi, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d'Amérique, en vertu de l'autorité qui m'est conférée par la Constitution et les lois des États-Unis, proclame par la présente le 22 janvier 2021 Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine. Aujourd'hui, j'invite le Congrès à se joindre à moi pour protéger et défendre la dignité de chaque vie humaine, y compris celles qui ne sont pas encore nées.  Je demande au peuple américain de continuer à s'occuper des femmes qui ont des grossesses imprévues et de soutenir l'adoption et le placement en famille d'accueil de manière plus significative, afin que chaque enfant puisse avoir un foyer aimant. Et enfin, je demande à tous les citoyens de cette grande Nation d'écouter le son du silence causé par une génération perdue pour nous, et ensuite d'élever la voix pour tous ceux qui sont touchés par l'avortement, qu'il soit visible ou non.

    EN FOI DE QUOI, j'ai apposé ma signature en ce dix-septième jour de janvier, en l'an de grâce deux mille vingt-et-un, et de l'indépendance des États-Unis d'Amérique le deux cent quarante-cinquième.

    DONALD J. TRUMP

  • Euthanasie obligatoire

    Au Canada, l’autorité sanitaire du sud et de l’est de Vancouver (Fraser Health) a annulé son contrat avec la Hospice Society de Delta, ainsi que le bail. Parce que ce centre de soins palliatifs ne pratique pas d’euthanasie (« aide médicale à mourir »). La décision avait été annoncée il y a un an. Comme l’établissement n’a pas changé d’avis, elle prendra effet le 25 février prochain.

    La présidente du conseil d’administration de la Hospice Society fait remarquer qu’il y a, juste à côté, un hôpital qui pratique « l’aide médicale à mourir » pour ceux qui le souhaitent : « Désormais, ce qu’ils ne pourront pas avoir, c’est un véritable établissement de soins palliatifs. »

  • L’Argentine va tuer ses enfants

    Le débat sur l’avortement au Sénat a été organisé le lendemain de la fête des saints Innocents. Il a duré plus de 12 heures et s’est terminé ce matin par un vote hélas clair : 38 sénateurs pour l’avortement, 29 contre, une abstention.

    Il y a deux ans le texte avait été rejeté avec une majorité de 7 voix.

    Le projet de loi autorisant l’avortement (jusqu’à la 14e semaine) avait été adopté par les députés le 11 décembre (131 contre 117).