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Un verrou pour la vie

Par 88 voix contre 28 et 7 abstentions, le Parlement du Honduras a modifié hier la Constitution : pour revenir sur l’interdiction de l’avortement et du mariage entre personnes du même sexe, qui y figurent déjà, il faudra une majorité des trois quarts, et non des deux tiers.

« La législation établit ce que nous appelons un verrou constitutionnel », a déclaré le député Mario Pérez qui est à l’origine de cette modification.

Elle doit être ratifiée par un second vote, lors de la prochaine législature.

Commentaires

  • Dans un pays moralement sain, aucune majorité, quelle qu'elle soit ne devrait pouvoir autoriser ces crimes. Mettre des verrous que l'on peut faire sauter , c'est faire des concessions. De 66,6 % de salauds à 75 % de salauds, il y a peu de différence, onze voix pour 128 parlementaires honduriens.

  • Je supporte de plus en plus difficilement les gens qui ont les mains blanches et qui critiquent systématiquement ce qui va dans le bon sens parce que ce n'est jamais assez mais que eux ils savent ce qu'il faut faire et qu'ils feraient s'ils étaient au pouvoir mais, dommage (ou non, d'ailleurs), ils n'y seront jamais...

  • "Aller dans le bon sens". vous plaisantez? Tout au plus, un retard, une mesure dilatoire.
    Si les parlementaires honduriens tiraient les leçons de ce qui s'est passé dans presque tous les pays, ils ne poseraient pas des verrous en papier. En effet, la quasi-totalité des pays n'ont pas changé leur constitution pour faire voter à la majorité simple des lois criminelles qui violaient leur constitution (exemple récent de l'Argentine). Et la plupart ont précisé qu'ils ne "légalisaient" pas le crime, mais qu'ils le "dépénalisaient". Astuce luciférienne pour embobiner les ahuris. Nous avons vu la suite: l'avortement est devenu un "droit". Quand les hommes politiques catholiques (et ne parlons pas du clergé...) cesseront de négocier les points non négociables, le massacre des innocents cessera peu à peu.
    Le geste des Honduriens ne me console pas du tout. Une bonne constitution se défend en déclarant anti-constitutionnelles toutes les lois criminelles qui la violent.

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