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Culture de mort - Page 30

  • Les acharnés

    La loi dite par antiphrase de « bioéthique » a été adoptée en seconde lecture dans la nuit de vendredi à samedi par… 60 voix contre 37. Avant ce vote ont été présentés et très rapidement discutés un déluge d’amendements. Parmi lesquels les amendements identiques 524, 591 et 779 visant à ajouter au texte du Code dit de la Santé qu’une femme peut demander une « interruption médicale de grossesse » (jusqu’à la naissance) pour cause de « détresse psychosociale ». On l’a appris grâce à la vigilance d’Alliance Vita.

    Le rapporteur de la loi y était défavorable, parce que le motif de « santé » de la femme justifiant un avortement tardif comprend déjà implicitement la cause « psychosociale », explicitement dans les documents officiels des gynécologues : « L’IMG d’indication maternelle implique une prise en compte des causes psychosociales ». Mais on ne peut pas « définir exactement les causes psychosociales ». Et cela enverrait « un signal complexe sur la frontière entre IVG et IMG ».

    Le secrétaire d’Etat Taquet parlant au nom du gouvernement s’en est remis « à la sagesse de l’assemblée ».

    Le président a alors donné la parole à Guillaume Chiche, un des dirigeants de la macronie. Lequel a demandé aux députés de voter les amendements.

    Ce qu’ils ont donc fait. Ainsi, le seul motif explicite d’avortement tardif inscrit dans la loi (dans le Code de la Santé) est la « détresse psychosociale »…

    C’était l’un des rares motifs permettant l’avortement en Espagne du temps où il était « interdit », ce qui permettait en fait aux femmes d’avorter à peu près comme elles le voulaient, vu que personne ne peut prouver qu’il n’y a pas de « détresse psychosociale » chez la femme qui dit la subir…

    Si cet amendement adopté au milieu d’une nuée d’autres reste dans le texte (qui doit passer une seconde fois au Sénat), l’avortement sera donc en réalité permis jusqu’à la naissance en France (avec l’aval de quatre médecins). Ce qui est autrement plus grave que la comédie LGBT, écrite depuis longtemps, de la « PMA pour toutes ».

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  • Au Mexique

    La Cour suprême du Mexique, par quatre voix cotre une, a rejeté l’injonction d’un juge de Xalapa, dans l’Etat de Veracruz, qui ordonnait au parlement de cet Etat de dépénaliser l’avortement.

    En 2008, la Cour suprême avait confirmé la législation de Mexico permettant l’avortement. Mais c’était une loi votée par les parlementaires. A cette occasion, la Cour suprême avait déclaré le droit des Etats de décider de leur « politique de santé ». Dans la foulée, plus de la moitié des Etats, dont Veracruz, avaient voté des lois contre l’avortement (l’Etat de Veracruz l’a fait par le biais d’un amendement constitutionnel stipulant que la vie commence dès la conception). Deux Etats l’ont dépénalisé.

  • En Slovaquie

    Comme chaque année ou presque, des propositions de loi visant à limiter l’avortement ont été débattues au Parlement slovaque, mardi dernier. Deux d’entre elles émanaient du « parti populaire Notre Slovaquie » (17 députés, que les bons démocrates slovaques qualifient de « néofascistes », et les nôtres de « néonazis »), pour réduire le délai de 12 à 8 semaines, et pour que l’avortement ne soit autorisé qu’en cas de danger pour l’enfant ou la mère.

    Ces deux propositions ont été rejetées, sans surprise. Mais le scandale est que 18 députés des partis au pouvoir ont voté pour, alors que ce n’est pas dans l’accord de coalition.

    Parmi ces députés qui osent voter pour la vie, l’infatigable Anna Zaborska, qui non seulement défend ouvertement son vote au motif que la protection de la vie est un droit essentiel et qu’elle ne regarde pas de qui émane la proposition, mais dénonce le fait que la majorité des députés s’affirment catholiques et ne veulent pas agir en conséquence.

    Une troisième proposition de loi était portée par Anna Zaborska elle-même. Sachant qu’elle ne pouvait que grignoter quelque chose, comme le font les élus des Etats américains, elle se limitait à faire passer le délai de réflexion de deux jours à quatre jours, et à exiger deux certificats médicaux au lieu d’un seul pour les avortements dits thérapeutiques.

    Cette proposition est passée. Mais elle devra revenir devant le Parlement pour l’être définitivement…

  • Avortement : l’offensive continue

    La nouvelle égérie du meurtre de masse des bébés s’appelle Albane Gaillot. Elle a présenté une proposition de loi, signée par plus de 40 députés de 8 des 10 groupes de l’Assemblée, visant à intensifier le massacre. (Les deux groupes qui ne participent pas à cette offensive extrémiste sont Les Républicains et l’UDI.)

    Albane Gaillot s’était fait élire avec l’étiquette du parti de Macron. Aujourd’hui elle est membre du groupe « Ecologie, démocratie, solidarité ». Car elle considère qu’il n’y a pas plus écologique ni plus solidaire que de tuer la vie naissante.

    Elle rappelle que les « professionnels de santé » (sic) alertent depuis longtemps sur les « obstacles à la pleine effectivité » du « droit à l’IVG », droit fondamental comme chacun sait. Et que le confinement a encore aggravé le problème. Il est donc temps de voter une nouvelle loi qui fasse de la France « l’un des pays les plus progressistes en la matière ».

    Au menu, bien entendu l’allongement du délai (à 14 semaines), la suppression de la clause de conscience, le droit de pratiquer des avortements étendu aux centres de planning dit familial et aux sages-femmes (pour qu’elles puissent tuer autant d’enfants qu’elles en mettent au monde, sans doute pour développer une nouvelle forme de parité).

    Albane Gaillot espère que le texte pourra être examiné par les députés en automne, lors de la première journée où les textes de son groupe arriveront en discussion.

  • Nashville Tennessee…

    Le gouverneur du Tennessee Bill Lee a signé hier une loi destinée à restreindre les avortements. Elle oblige les médecins à montrer une échographie à la femme enceinte, elle interdit l’avortement dès qu’on entend le battement de cœur du fœtus, elle interdit l’avortement pour motif de race, de sexe, de handicap (il s’agit essentiellement de contrer le génocide des trisomiques).

    La loi entrait en vigueur dès la signature.

    Mais les trois principaux lobbies américains de la culture de mort avaient préparé la riposte et ont immédiatement engagé une action judiciaire en urgence. Une heure plus tard, le juge William Campbell a suspendu la loi, affirmant qu’il était « lié par les décisions de la Cour suprême interdisant des charges indues sur la disponibilité des avortements ». Hélas c’est un juge nommé par Donald Trump…

  • Condition d’embauche

    Le gouvernement du Baden-Württemberg est confronté à une pénurie d’avortueurs. Au point qu’il envisage de n’embaucher dans les structures publiques que des médecins qui acceptent de pratiquer des avortements.

    « Le problème est que nous devons trouver des jeunes médecins qui pratiquent des avortements », dit un membre du gouvernement (dirigé par les Verts, soutenu par les chrétiens-démocrates). « Nous comptons sur eux pour qu’ils se rendent bien compte, grâce à une formation continue, que cela fait partie de leur travail ». Parce qu’on a noté « un changement générationnel » : comme en d’autres pays (même en France), un grand nombre d’avortueurs a plus de 60 ans, « et il n’y en a pas beaucoup qui sont prêts à prendre la suite ».

    Je me souviens d’avoir entendu quelque chose comme cela chez nous, mais je ne sais pas où ça en est. Le fait est que n’embaucher dans les hôpitaux publics que des médecins qui s’engagent à pratiquer des avortements est une façon de contourner la clause de conscience… tout en imposant une authentique discrimination.

  • L’Irlande de pire en pire

    L’Irlande a un nouveau gouvernement. Le ministre « pour les enfants, les handicapés, l’égalité et l’intégration » (sic), Roderic O’Gorman, est un Vert inverti « proudly gay », militant LGBT. L’une de ses priorités est de mettre en œuvre cette promesse du programme de la coalition gouvernementale : « fournir un cadre pour le développement de cliniques nationales de genre et d'équipes multidisciplinaires pour les enfants et les adultes » et « examiner les dispositions pour les enfants de moins de 16 ans ».

    En bref, on va favoriser les soi-disant « changements de sexe » et financer les cliniques ad hoc, et prendre des mesures pour que les enfants puissent le faire plus facilement. Parce que, explique le ministre, actuellement les enfants qui veulent « changer de genre » doivent trouver des « consultants médicaux de haut niveau » pour les approuver : le but est de permettre à tout médecin généraliste de signer la demande.

    Bien entendu, Roderic O’Gorman s’appuie sur l’avis d’un panel d’experts. Experts qui, a remarqué le journaliste John McGuirk, sont des militants transgenres…

    La nomination de Roderic O’Gorman a toutefois du mal à passer, même dans l’Irlande moralement et religieusement détruite. Une pétition a été lancée pour sa destitution, après la découverte notamment d’une photo de lui posant à la gay pride de 2018 avec un militant anglais LGBT ouvertement pédophile, et un tweet où il reproduisait une carte d’Irlande montrant les fréquences de déplacements dans les banlieues, avec cette seule légende : « Mmmmm, map porn ». Dans l’argot des dégénérés, « map porn » désigne la jouissance quasi sexuelle que l’on éprouve à regarder une carte. On ne voit pas du tout en quoi cette carte-là peut provoquer une telle jouissance. Mais on fait remarquer que dans le milieu pédophile MAP veut dire « minor attracted person ». Un tweet communautaire pour initiés, en quelque sorte.

    Pour Roderic O’Gorman, toutes les critiques sont évidemment le fait d’ignobles homophobes.

  • Elles ont gagné

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    Les Petites Sœurs des Pauvres ont gagné, et l’Etat de Californie a perdu.

    On se souvient que Donald Trump avait invité deux fois les Petites Sœurs des Pauvres à la Maison Blanche, comme symboles de son combat pour la liberté de religion contre l’Obamacare, qui obligeait les organisations religieuses à fournir les moyens contraceptifs, y compris de contraception abortive, à leurs employés. Une première fois il avait pris une mesure qui avait été gelée par de nombreux juges fédéraux militants de la culture de mort. Il avait alors pris une mesure que les juges ne pouvaient pas combattre. Néanmoins, l’Etat de Californie, le plus puissant le plus pourri du pays, avait poursuivi le gouvernement fédéral en justice. La Cour suprême vient de donner tort à l’Etat de Californie, et aux juges d’appel qui avaient décidé que l’Etat fédéral n’avait pas autorité pour exempter les Petites Sœurs des Pauvres ou qui que ce soit de mesures de l’Obamacare.

    L’arrêt de la Cour suprême, rédigé par Clarence Thomas, affirme que les ministères de l’Etat fédéral ont autorité pour décider d’exemptions quant à la fourniture de contraceptifs pour objection religieuse ou de conscience.

    Les juges Samuel Alito et Neil Gorsuch ont ajouté qu’en outre la loi de restauration de la liberté religieuse impose l’octroi de telles exemptions.

    Le jugement a été pris par 7 voix contre 2 : les acharnées antichrétiennes de la culture de mort Ruth Bader Ginsburg et Sonia Sotomayor.

  • En Irlande

    Le premier rapport annuel sur l’application de la loi qui permet de tuer les bébés fait état de… 6.666 avortements.

    Le diable multiplié par mille ?

  • Ce n’est pas encore ça…

    La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé une loi de Louisiane qui exigeait des avorteurs un « privilège d’admission » à l’hôpital le plus proche. Loi qui aboutissait de facto à la fermeture de deux des trois avortoirs de l’Etat.

    Le célèbre juge Roberts a une fois de plus fait pencher la balance du mauvais côté : la décision a été prise à 5 contre 4. « La règle du précédent nous oblige, en l’absence de circonstances particulières, à traiter tous les cas de la même manière. La loi de Louisiane impose quant à l’accès à l’avortement un fardeau aussi sévère que celui qu’imposait la loi du Texas, pour les mêmes raisons », a-t-il commenté.

    La loi du Texas avait été invalidée en 2016 par une décision de 5 contre 3.

    Le juge Clarence Thomas a répliqué : « Nos précédents en matière d'avortement sont gravement erronés et doivent être rejetés. » La Cour suprême n’a « ni compétence ni autorité constitutionnelle pour déclarer inconstitutionnelle la loi dûment promulguée de Louisiane ».

    La Maison Blanche a aussitôt qualifié la décision de « malheureuse ».