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Culture de mort - Page 27

  • Dernières initiatives…

    Le ministère américain de la Santé a annoncé hier qu’il allait supprimer à la Californie 200 millions de dollars d’aide fédérale parce que cet Etat a obligé les assurances santé à couvrir le coût des avortements. « Les entités qui reçoivent des fonds devraient y réfléchir à deux fois avant d'enfreindre la loi fédérale, dit le directeur du bureau des droits civiques de ce ministère. Quoi qu'on pense de la légalité de l'avortement, personne ne devrait être puni pour refuser de payer ou de contribuer pour le retrait d'une vie humaine. » Mais l’an prochain le ministre de la Santé sera sans doute Xavier Becerra, qui est le… procureur général de Californie.

    *

    Le ministre américain de la Justice a décidé de poursuivre le centre médical de l’université du Vermont, qui avait obligé une infirmière à participer à un avortement en août dernier.

  • En Autriche

    La Cour constitutionnelle autrichienne somme le gouvernement de légaliser le « suicide assisté » d’ici la fin de l’année prochaine.

    Les trois personnes qui avaient saisi la Cour soulignaient que l’interdiction de l’euthanasie vient du christianisme et que c’est donc une violation de la liberté religieuse…

  • En Argentine

    Les députés argentins ont de nouveau adopté une proposition de loi sur l’avortement, vendredi, par 131 voix contre 117 et 6 abstentions.

    L’intitulé mérite le détour :

    « Les femmes et les personnes qui ont d’autres identités de genre qui leur permettent d’être enceintes ont le droit de décider de mettre un terme à leur grossesse pendant 14 semaines de gestation. »

    Le texte doit passer maintenant au Sénat. Lequel a toujours rejeté ces propositions jusqu’à maintenant. Mais les militants de la culture de mort espèrent que cette fois sera la bonne.

  • Ethique du meurtre de masse

    Le soi-disant Comité consultatif national d'éthique considère qu'il n'y a « pas d'objection éthique » à l'allongement du délai d'accès à l'IVG de deux semaines. Il a fondé sa réflexion sur « les principes d'autonomie, de bienfaisance, d'équité et de non-malfaisance à l'égard des femmes » et estime qu'il n'existe que « peu, voire pas de différence de risque pour la femme avortant entre 12 et 14 semaines de grossesse ».

    Pour le comité d’anti-éthique, le problème n’est pas d’ajouter des avortements aux avortements, c’est que les femmes qui veulent avorter ont des difficultés à le faire, et qu’il est urgent que ça cesse. Au nom du « principe éthique de bienveillance » (sic) une femme qui veut tuer son bébé doit trouver immédiatement la structure et les personnes adéquates :

    « Le principe éthique de bienveillance ne s'applique que si toute femme découvrant sa grossesse dans les délais légaux de l'IVG puisse avoir accès, même dans un délai proche de 12 semaines de grossesse, à une IVG, si cela est son choix. Cela n'est clairement pas le cas pour toutes les femmes. »

    Or il y a de « fortes disparités territoriales », et une « diminution du nombre d'établissements de santé la pratiquant ». Le Comité « ne saurait cautionner les mesures prises à l'encontre de la bienfaisance (sic !) due aux femmes, mesures mises en place pour pallier les multiples dysfonctionnements matériels, économiques, juridiques d'une politique de santé publique majeure pour les femmes ».

    La proposition de loi d’Albane Gaillot sur l’allongement du délai et la suppression de la clause de conscience spécifique a déjà été adoptée par l’Assemblée nationale le 8 octobre (contre l’avis du gouvernement). Elle doit être discutée au Sénat le 20 janvier prochain. Elle sera portée par Laurence Rossignol (celle du « délit d’entrave numérique à IVG »), qui en appelle à « la responsabilité de la majorité présidentielle et du gouvernement » pour « faire progresser les droits des femmes …

  • Gommer l’Immaculée ?

    François avait fait savoir que cette année il n’irait pas prier devant la statue de la Vierge place d’Espagne à Rome. Sous prétexte de pandémie, naturellement. Sans doute des conseillers l’ont-ils convaincu que cette nouvelle rupture de tradition ne serait pas bien perçue dans ce qui reste du peuple catholique assidu aux faits et gestes de ce pape. Il s’est donc rendu en catimini devant la « colonne de l’Immaculée Conception », à l’aube, juste pour la photo.

    Et ce jour-là il a décrété que c’était le début d’une « année spéciale saint Joseph ». Sous prétexte que c’est le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l’Eglise. Il est du reste curieux que Pie IX ait fait cette proclamation « en ce jour consacré à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, épouse du très chaste Joseph », alors que ce jour – Pie IX était bien placé pour le savoir - n’est pas la fête de la femme de Joseph mais la fête de la Conception immaculée de Marie.

    François s’est donc fendu d’un nouveau texte, sur saint Joseph, dont on apprend qu’il « a toujours été aimé par le peuple chrétien » (mais il a été discrètement introduit dans le calendrier romain en… 1476), et dont on doit savoir surtout qu’il est le saint patron des immigrés clandestins musulmans qui envahissent l’Europe, et donc... de l’accueil des étrangers… Et dans ce document il n’y a plus aucune allusion à l’Immaculée.

    Screenshot_2020-12-11 Our Guardians Council for Inclusive Capitalism.png

    Mais en fait le grand sujet du jour, au Vatican, ce fut le lancement du partenariat avec le « Conseil pour le capitalisme inclusif ». A la tête de cet organisme il y a 27 « Gardiens du capitalisme inclusif », dont des chefs de très grosses entreprises (Mastercard, Dupont, Visa, BP, Johnson et Johnson, Estée Lauder…)… et de la Fondation Rockefeller. Le Conseil « revendique plus de 10.500 milliards de dollars d’actifs, plus de 2,1 milliards de dollars de capitalisation boursière et 200 millions de travailleurs dans plus de 163 pays ».

    Le magazine Forbes souligne l’ironie de la chose : « ces gens qui en appellent à la fin des inégalités de richesses et de revenus sont extraordinairement riches » : le plus riche a un patrimoine de 90 milliards de dollars. Plusieurs d’entre eux gagnent plus de 20 millions de dollars par an. Ils pourraient aisément donner l’exemple en donnant une petite partie de leurs revenus, souligne Forbes, mais quand leurs entreprises financent des projets humanitaires, ce n’est jamais sur leurs fonds personnels, c’est toujours l’entreprise, donc les actionnaires…

    On goûtera la prose de Lynn Forester de Rothschild, une des 27, qui a fondé Inclusive Capital Partners et qui a eu l’idée de ce Conseil : « Le capitalisme a créé une énorme prospérité mondiale, mais il a également laissé trop de gens derrière, il a conduit à la dégradation de notre planète, et souvent la société ne lui fait pas confiance. Ce Conseil suivra l'avertissement du Pape François d'écouter “le cri de la terre et le cri des pauvres” et de répondre aux demandes de la société pour un modèle de croissance plus équitable et plus durable. »

    Trève d’ironie et d’hypocrisie. On notera surtout que toutes les actions du « Conseil pour un capitalisme inclusif avec le Vatican » visent fondamentalement à promouvoir « des mesures environnementales, sociales et de gouvernance » afin « d'atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies ». Objectifs, déjà explicitement soutenus par le pape, qui comprennent le droit au « planning familial » et à la « santé reproductive », autrement dit à la contraception et à l’avortement.

  • Routine pourrie

    Le Parlement européen a adopté hier à une horrible majorité (455 voix pour, 145 contre et 71 abstentions) sa nouvelle résolution contre la Pologne. Le principal prétexte (mais c’est l’occasion de revenir sur tout le reste) est cette fois la décision du Tribunal constitutionnel de juger anticonstitutionnelle la dépénalisation de l’avortement en cas de malformation, essentiellement pour trisomie, en bref l’avortement eugénique.

    Le Parlement européen « condamne vivement l’arrêt du Tribunal constitutionnel et le recul de la santé – sic - et des droits des femmes en matière de sexualité et de procréation en Pologne ».

    Tel est le début du premier paragraphe. Il y en a 24 autres. Ils sont ici.

    La résolution condamne aussi le Tribunal constitutionnel polonais pour avoir pris sa décision en pleine pandémie, et « témoigne son soutien et sa solidarité à l’égard de milliers de citoyens polonais, en particulier les femmes et les personnes LGBTI+ polonaises, qui, malgré les risques sanitaires, sont descendues dans la rue pour protester contre de graves atteintes à leurs libertés et à leurs droits fondamentaux »…

    Au passage, le Parlement européen « invite instamment la Commission à agir avec détermination sur la conditionnalité récemment convenue pour le futur cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027 »… car il est urgent de punir ce pays qui viole en permanence l’état de droit…

  • Une victoire du Texas et de la Louisiane

    La cour d’appel fédérale de la cinquième circonscription (sise à la Nouvelle-Orléans) a annulé lundi un jugement qui empêchait le Texas de mettre en œuvre sa décision de supprimer son financement du Planning familial.

    La juge Priscilla Owen a écrit que les femmes qui ont poursuivi les fonctionnaires du Texas n’avaient aucun droit légal à remettre en question la décision de l’État selon laquelle le Planned Parenthood n’était pas qualifié pour fournir ses « services ».

    Priscilla Owen a émis le même jugement concernant la Louisiane, annulant un jugement qui empêchait l’Etat de couper les vivres au Planning familial.

    Le Texas et la Louisiane avaient pris cette décision à la suite des vidéos clandestines prouvant que le Planning familial vend des organes de fœtus avortés.

  • Au Tennessee

    La Cour d’appel du Tennessee, aux Etats-Unis, confirme la loi votée en juillet qui interdit les avortements « si le médecin sait que la patiente cherche à se faire avorter en raison de la race ou du sexe de l’enfant ou d’un diagnostic ou d’un dépistage indiquant la trisomie 21 ».

    Cette décision rend l’interdiction immédiatement applicable. Le gouverneur Bill Lee a écrit sur Twitter : « Chaque vie est précieuse et chaque enfant a une dignité humaine inhérente. Notre loi interdit l’avortement basé sur la race, le sexe ou le diagnostic de trisomie 21 de l’enfant et la décision de la Cour sauvera des vies. Protéger les plus vulnérables du Tennessee vaut la peine de se battre ».

    Mais les militants de la culture de mort ont immédiatement déposé une nouvelle requête, auprès d’un juge fédéral…

  • En Louisiane

    Parmi les nombreux votes qui accompagnent dans les Etats les élections générales américaines, il y a des référendums. On retiendra celui de Louisiane : les électeurs ont approuvé à 64,6% l’amendement 1 à la Constitution de l’Etat, qui déclare ceci :

    « Pour protéger la vie humaine, rien dans la présente constitution ne doit être interprété comme garantissant ou protégeant un droit à l’avortement ou exigeant le financement de l’avortement. ».

    Le Tennessee, l’Alabama et la Virginie Occidentale ont déjà une disposition similaire.

  • Guatemala pro-vie

    Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a annoncé hier qu’il mettait fin à un accord autorisant le Planning familial américain à installer une succursale dans le pays.

    Screenshot_2020-11-03 Alejandro Giammattei sur Twitter.png

    Je reconnais la vie dès sa conception et par conséquent sous mon gouvernement je ne tolérerai aucun mouvement qui viole ce qui est prévu dans notre Constitution, qui va à l'encontre des valeurs avec lesquelles j'ai été élevé, et qui contredit mes principes comme médecin.

    JE SUIS UN FIDELE DEFENSEUR DE LA VIE, et je suis catégorique en affirmant que sous mon gouvernement, ne sera pas approuvé la création, l'enregistrement ou la mise en place d'une quelconque organisation qui va à l'encontre de la vie.