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Culture de mort - Page 29

  • Comment elle va renverser l’arrêt sur l’avortement

    « Comment Amy Coney Barrett va utiliser la science et les principes juridiques pour renverser Roe contre Wade ». C’est le titre d’un article de Steven Mosher sur son blog abrité par Life Site.

    Les militants américains de la culture de mort pensent que l’arrêt Roe contre Wade ne peut pas être renversé, en vertu du principe de « stare decisis » : l’arrêt d’une juridiction supérieure a force de loi et fait absolument jurisprudence. A plus forte raison quand c’est la Cour suprême.

    Sauf si. Sauf si l’arrêt est entaché de ce que les Américains appellent « judicial overreach » : abus de droit, décision outrepassant les règles du droit.

    Or. Or Ruth Bader Ginsburg elle-même a laissé entendre que l’arrêt Roe contre Wade était dans ce cas.

    Ruth Bader Ginsburg est entrée à la Cour suprême en 1993, l’année du 20e anniversaire de Roe contre Wade. A cette occasion, dans une allocution devant les étudiants de la faculté de droit de l’université de New York, elle déclara que la Cour suprême aurait dû s’en tenir à la question qui lui était posée, à savoir la constitutionnalité de la loi texane contre l’avortement, et non saisir l’occasion pour traiter en fait de toutes les lois de tous les Etats sur l’avortement. Ce qui est donc typiquement un cas de « judicial overreach ».

    Ce n’est certes pas que Ruth Bader Ginsburg fût opposée au « droit à l’avortement ». Mais elle considérait que la Cour suprême s’était substituée au processus démocratique, qu’elle avait créé des règles qui remplaçaient pratiquement toutes les lois des Etats en vigueur, et qu’un arrêt « moins englobant, qui aurait seulement renversé la loi extrémiste du Texas, qui ne serait pas allé plus loin ce jour-là, je crois, aurait pu servir à réduire plutôt qu’à alimenter la controverse ». Ainsi, disait-elle, Roe contre Wade a arrêté un processus politique (en faveur du droit à l’avortement) qui évoluait dans la bonne direction et aurait abouti à un vrai règlement de la question…

    Quoi qu’il en soit de cette très hasardeuse prospective (d’autant que pour elle le règlement définitif était l’avortement au cours des trois premiers mois), le fait est que la Cour suprême s’était clairement rendue coupable, selon son propre raisonnement, de « judicial overreach ».

    Amy Coney Barrett, quant à elle, soulignait en 2013 (40e anniversaire de Roe contre Wade) à l’Université Notre-Dame, que le raisonnement de la Cour suprême avait « essentiellement permis l’avortement sur demande », ce qui était un abus, quoi qu’on pense du statut du fœtus.

    Et, dans quatre articles différents, elle a traité de l’objection du « stare decisis », montrant que ce principe peut entrer en contradiction avec la lecture littéraliste de la Constitution, et peut même enfreindre la clause de procédure régulière.

    Bref, le processus de renversement de Roe contre Wade est déjà virtuellement en place, et en partie grâce à Ruth Bader Ginsburg, tant il est vrai que parfois le diable porte pierre…

  • En Equateur

    Il s’appelle Lénine Voltaire, Lénine de par la volonté de son père, Voltaire de par la volonté de sa mère, mais Lenin Boltaire (sic) Moreno, le président de l’Equateur, est un libéral qui a toujours été contre l’avortement. Et il vient de le montrer une fois encore : vendredi, il a opposé son veto au « code de santé biologique » adopté par le Parlement, parce que le texte dépénalise l’avortement « dans toutes les situations d’urgence médicale » et interdit toute clause de conscience pour les médecins, les cliniques et les hôpitaux.

    Le projet de loi devra attendre un an pour retourner devant les députés.

  • Record d’avortements

    Il y a eu 232.200 avortements en France en 2019, le plus grand nombre depuis 30 ans. « Le taux global de recours à l’IVG suit une tendance à la hausse depuis 1995 », souligne la Drees.

    Cela fait un avortement pour trois naissances.

    Un bébé sur quatre est tué par sa mère.

  • Un (autre) président à la Marche pour la Vie

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    J’apprends par LifeSiteNews que le président polonais Andrzej Duda participait à la Marche pour la Vie dimanche dernier à Varsovie, et que c’est une première.

  • Incitation à la débauche des enfants

    A partir de ce jour, l’Assurance maladie (sic) rembourse à 100% « les frais liés à la contraception des jeunes filles de moins de 15 ans ».

  • Une toute petite bonne nouvelle

    Selon un sondage Ipsos Mori, le nombre de personnes considérant que « l’avortement doit être permis » (sans autre précision…) a reculé dans huit pays européens depuis 2014 : Allemagne (-9%), France (-6%), Espagne (-5%), Suède (-3%), Italie (-3%), Royaume-Uni (-2%), Pologne (-2%) et Hongrie (-1%). Seule la Belgique note une progression de +2%.

    Dans l’ensemble de l’Europe, 70 % des personnes interrogées estiment que l’avortement doit être autorisé, contre 72 % en 2014.

    Le trio de tête (européen et mondial) de la culture de mort est désormais constitué de la Suède (88%), la Belgique (87%), la France (84%) talonnée par la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l’Espagne (83%).

    Le taux est de 64% aux Etats-Unis.

  • L’avortement en Ecosse

    Il y a eu 13.583 avortements en Ecosse en 2019, le nombre le plus élevé depuis 2008.

    Le taux d’avortement est monté à 13,2 pour 1000 (mais il est de 18,6 pour 1000 en Angleterre et Galles).

    On constate une baisse continue de grossesses d’adolescentes, mais désormais près de la moitié (46,5%) se terminent par un avortement (33% en 2007).

  • Planning familial

    Le Planning familial américain a fait condamner le Center for Medical Progress qui avait diffusé des vidéos prouvant que ces avortueurs vendaient en outre des morceaux de fœtus, voire des fœtus entiers.

    Mais le Center for Medical Progress ne désarme pas. Lundi dernier, il a publié une nouvelle vidéo, où des responsables du Planning familial témoignent sous serment « comment les avorteurs modifient les procédures afin de récupérer des fœtus humains en meilleur état et, par conséquent, des tissus et organes fœtaux susceptibles d’être vendus avec un plus grand profit financier ». Notamment, le « fœtus est extrait vivant et intact de l’utérus pour être ensuite tué au cours de l’accouchement ». C’est illégal, mais le médecin inscrit simplement dans le dossier médical de la patiente qu’il avait l’intention de pratiquer un avortement par démembrement du fœtus…

    Une autre pratique illégale fréquente consiste à « utiliser l’échographie pour retourner la position d’accouchement d’un fœtus ». L’objectif est toujours « d’obtenir des organes en meilleur état ». Une avortueuse confirme que, « pendant les avortements, elle modifiait la position du fœtus en l’écrasant avec ses forceps pour garder certains organes intacts ».

  • Immonde

    Il y a aux Etats-Unis une « prière » à la fin de la convention démocrate, qui vient d’adouber Joe Biden.

    Il y a un rabbin, un imam, et un « prêtre catholique ». Celui qui a été invité est le P. James Martin, militant LGBT.

    Il a répondu qu’il était « honoré » d’être invité à cette convention (où l’on réitère le droit à l’avortement), et il a osé ajouter : « Je prierai pour le respect du caractère sacré de toute vie humaine et pour une nation en laquelle tous sont les bienvenus. »

    Et dans un second tweet : « Je prierai pour la dignité de toute vie humaine et l’accueil de tous. »

  • Kamala Harris

    Sans surprise, Joe Biden a « choisi » comme co-listier une femme, (plus ou moins) noire, grande figure de la gauche américaine : Kamala Harris.

    Elle s’était présentée aux primaires démocrates, puis avait abandonné soi-disant parce qu’elle « n’est pas milliardaire » et n’avait donc pas les moyens de continuer. En réalité elle était à 4,3% dans les sondages.

    Kamala Harris est une fanatique de l’avortement. Elle est de ceux qui veulent mettre l’arrêt Roe contre Wade dans la loi fédérale afin d’empêcher les Etats de faire voter des lois restreignant l’avortement, et quand elle était procureur général de Californie elle était le chef de la persécution judiciaire de ceux qui avaient prouvé par des vidéos cachées que le Planning familial vendait des fœtus par morceaux. C’était au moment aussi de sa campagne pour être élue sénatrice des Etats-Unis, campagne financée notamment par… le Planning familial.