Dans le cadre de la persécution non stop contre la Pologne, la Commission européenne a franchi mercredi la deuxième étape de la procédure d’infraction concernant « l’indépendance de la justice ».
Il s’agit de la procédure lancée en avril 2020. Le 3 décembre, la Commission avait envoyé une mise en demeure au gouvernement polonais. Lequel a répondu, mais sa réponse « ne répond pas aux préoccupations de la Commission ».
Laquelle rappelle que la Pologne « viole le droit communautaire en permettant à la chambre disciplinaire de la Cour suprême, dont l’indépendance et l’impartialité ne sont pas garanties, de prendre des décisions ayant un impact direct sur les juges et sur la manière dont ils exercent leur fonction ».
Notamment parce que la chambre disciplinaire peut lever l’immunité de juges. Selon la Commission européenne une chambre disciplinaire ne peut que distribuer des bons points.
N.B. Sur le plan médiatique international, le scandale polonais du moment est que la loi de « quasi interdiction de l’avortement » est entrée en vigueur ce même mercredi. C’est une loi qui, en fait, interdit le massacre des trisomiques. Mais là, curieusement, les professionnels de la lutte contre les discriminations sont de fervents partisans d’une discrimination meurtrière.
Commentaires
Marta Lempart , militante lesbienne et meneuse du mouvement pro avortement Strajk Kobiet (grève des femmes) -officiellement soutenu par C Castaner - hier à la manifestation devant le tribunal constitutionnel a arrangué les médecins qui entendraient respecter « le pseudo verdict » de la cour : « On trouvera chacun de vous et on vous traînera devant les tribunaux aussi longtemps que vous n’aurez plus aucun souvenir de votre carrière. C’est un avertissement à tous les médecins hommes et femmes ». La journaliste Karolina Korwin-Piotrowska appelle à envahir les églises pour manifester. Une caractéristique de toutes ces manifestations : une extrême vulgarité comme si pour ces féministes les jurons les plus grossiers étaient la marque de leur émancipation . Etc, etc.