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Culture de mort - Page 23

  • Vox pour la vie

    En Espagne, le parti Vox dépose un recours en inconstitutionnalité contre la loi d’euthanasie et demande la suspension de son application.

    Il dénonce l’inconstitutionnalité « radicale » d’une loi qui implique « le sacrifice du droit fondamental à la vie ».

    Cette loi est « une défaite de la civilisation et une victoire de la culture de la mort », dit le président du parti Santiago Abascal, « une victoire de ceux qui pensent que certaines vies sont plus dignes que d’autres, une victoire de ceux qui ont jeté l’éponge du devoir des sociétés et des États d’offrir des soins palliatifs aux personnes qui souffrent le plus ».

    Bravo à Vox, qui a le courage de parler de « culture de mort ».

    Hélas le recours n’a semble-t-il aucune chance d’aboutir, ni même d’être examiné.

  • En Caroline du Nord

    Le Sénat de Caroline du Nord a adopté hier une loi qui interdit l’avortement pour raison « de race, de sexe ou d’un diagnostic prénatal de trisomie 21 ».

    Le texte ayant déjà été adopté par les députés, il va se retrouver sur le bureau du gouverneur Roy Cooper. Mais celui-ci a déjà rejeté plusieurs lois restreignant l’avortement.

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    Jaden, trisomique de 13 ans, témoignant devant la commission juridique de la chambre des députés de Caroline du Nord: "Je sais dans mon cœur que je suis un enfant de Dieu et j'aime ma vie."

     

    Addendum 25 juin: le gouverneur a opposé son veto.

  • Covid et avortement

    Nombre record d’avortements en Angleterre et Pays de Galles en 2020 : 209.917, (contre 207.384 en 2019, moins de 190.000 jusqu’en 2016).

    La directrice du British Pregnancy Advisory Service l’explique par « la légalisation de l’avortement précoce à domicile » : en mars 2020, les gouvernements britannique et gallois ont autorisé l’utilisation à domicile de la pilule abortive, afin de limiter la transmission du Covid. Les difficultés de la vie quotidienne engendrées par les mesures de « lutte contre la pandémie » et la peur panique d’une partie de la population ont conduit également à l’augmentation des avortements.

    Une bonne et intéressante nouvelle toutefois : le taux d’avortement des moins de 18 ans est tombé de 16,5 pour 1.000 en 2010 à 6,9 pour 1.000 en 2020. C’est vraiment une énorme diminution, alors que la culture de mort est toujours largement dominante.

  • Au Canada

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    Une proposition de loi visant à interdire l’avortement selon le sexe du fœtus a été rejetée au Parlement canadien par 248 voix contre 82. La proposition de loi émanait d’un député conservateur qui soulignait simplement : « L’avortement sexo-sélectif n’est pas admissible dans une société qui plaide pour l’égalité entre les sexes. » Mais il s’est trouvé 38 députés conservateurs pour voter contre.

    Selon un sondage 84% des Canadiens s’opposent à l’avortement si c’est pour choisir le sexe de l’enfant. Parmi les autres, les familles d’origine indienne, et interdire l’avortement sélectif serait évidemment xénophobe, outre le fait que c’est s’opposer à la liberté des femmes qui doivent pouvoir tuer le garçon ou la fille selon leur choix.

    L’ignoble Trudeau a ainsi touitté :

    "81 membres du parti conservateur ont voté en faveur d’une loi anti-choix aujourd’hui. Il est totalement inacceptable qu’ils ne soutiennent ni ne protègent ni ne défendent le droit des femmes à choisir. Notre gouvernement l’a toujours fait et le fera toujours."

  • Chronique de l’avortement

    Au Texas, le gouverneur Greg Abbot a signé une loi votée par les deux chambres qui interdit l’avortement dès qu’on détecte le battement de cœur du fœtus. Une douzaine d’Etats ont déjà une telle loi, mais elle est partout invalidée par la justice fédérale puisqu’elle va contre l’arrêt Roe contre Wade. En attendant que la Cour suprême annule Roe contre Wade. Or la Cour suprême a indiqué qu’elle examinera… en octobre une loi restreignant l’avortement : celle du Mississippi de 2018 qui interdit l’avortement après 15 semaines.

    *

    Au Gabon, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi qui supprime la condition d’« état de détresse » (l’expression demeure mais la « détresse » n’a plus besoin d’être « grave » et c’est la femme qui en est seule juge), et fait passer le délai d’avortement légal de 10 à 12 semaines.

    *

    A Malte, un membre du Parlement a présenté une proposition de loi de dépénalisation de l’avortement. Le Président George Vella a déclaré qu’il ne serait pas question qu’il signe une loi « qui implique une autorisation de meurtre ». Il n’y a pas de voie moyenne en la matière, a-t-il insisté : « Ou bien vous tuez ou bien vous ne tuez pas, on ne tue pas à moitié. Je suis très clair, il n’y a pas de si ni de mais. » Et si le Parlement est libre de voter une telle loi, « moi j’ai la liberté de démissionner et de rentrer à la maison, je n’aurais aucun problème à le faire ».

  • Toujours pire

    Le Conseil économique et social a ajouté « environnemental » à son intitulé en 2008 pour suivre la mode écolo. On ne l’a pas trop entendu sur la question. Il a été « réformé » en 2020, et désormais nous dit-on il est plus axé « vers les évolutions sociales et sociétales que sur la vie économique de la Nation ».

    C’est pourquoi son nouveau président, « élu » hier (il était le seul candidat) est Thierry Beaudet, partisan de la « PMA pour toutes » et de l’euthanasie, donc impeccablement labellisé culture de mort et idéologie LGBT.

  • Le Vatican dit « pro-choice »

    Michael Haynes relève dans LifeSiteNews que pour la première fois un document du Vatican, et en l’occurrence de la Congrégation pour la doctrine de la foi, utilise l’expression « pro-choice » pour qualifier les partisans du droit à l’avortement, comme ils se qualifient eux-mêmes, comme s’il pouvait y avoir un choix entre tuer et ne pas tuer un bébé.

    Il s’agit de la lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, signée de son préfet le cardinal Ladaria, le 7 mai dernier, au président de la conférence des évêques américains, Mgr Jose Gomez, destinée à définir la politique à adopter face à un gouvernement acquis à la culture de mort, et spécifiquement aux personnalités politiques catholiques militantes de la culture de mort.

    L’expression « pro-choice » est utilisée quatre fois dans cette lettre de trois pages. Deux fois « pro-choice politicians », une fois « pro-choice legislation », une fois « pro-choice position ».

    Naturellement, quand même, c’est pour rappeler que la doctrine catholique est totalement opposée à l’avortement. Le cardinal Ladaria propose aux évêques américains un « dialogue » en « deux étapes » : la première étape entre les évêques eux-mêmes « afin qu’ils conviennent en tant que conférence que le soutien d’une législation pro-choix n’est pas compatible avec la doctrine catholique ».

    On se demande en quoi il faut un « dialogue » pour aboutir à cette évidence…

    Mais ce qui est inquiétant est de voir le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi utiliser le vocabulaire de l’Adversaire. Michael Haynes rappelle opportunément que Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium vitae a martelé que le seul choix possible est le « choix inconditionnel pour la vie ». Il est donc impossible pour un catholique de désigner les partisans de l’avortement du nom qu’ils se donnent.

    Cela me fait penser à un autre vocabulaire, qui est depuis longtemps admis et utilisé par le Vatican (comme par LifeSite et par quasiment tout le monde), alors qu’il est également inadmissible : ce sont les mots homosexuel et hétérosexuel.

    Rappelons brièvement que les mots « homosexuel » et « homosexualité » ont été inventés en 1868 par un inverti hongrois pour légitimer les rapports sexuels contre-nature. Le même inverti a également inventé les mots « hétérosexuel » et « hétérosexualité » (alors qu’il avait d’abord utilisé « normalsexuel »), afin de bien montrer qu’il y a deux façons moralement équivalentes (indifférentes) d’avoir des rapports sexuels : homo et hétéro. Il est bien évident que le fait d’utiliser ces mots (certes devenus si commodes) avalise implicitement l’idéologie LGBT. Et conduit immanquablement à la reconnaissance du « mariage homosexuel ». C’est ce qu’on voit actuellement monter dans l’Eglise. Or il est clairement plus grave encore d’admettre l’expression « pro-choice » et de l’utiliser comme si elle décrivait simplement une attitude parmi d’autres.

  • Ils sont 296

    296 députés ont écrit au Premier ministre pour lui demander d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la proposition de loi sur l’euthanasie euthanasiée le 8 avril par un quarteron de députés qui n’en voulaient pas.

    296, c’est la majorité absolue.

    Ce n’est pas une surprise, dans la mesure où l’article 1 de la proposition de loi avait été adopté le 8 avril, avant que le reste soit abandonné faute de pouvoir examiner dans la journée les 2.618 amendements proposés par… 10 députés.

    Mais que 296 députés insistent ainsi pour qu’on tue les malades et les vieux, et en ces temps de soi-disant « pandémie », et alors que l’euthanasie est en fait déjà légale sous un autre nom, cela montre à quel degré de barbarie on est tombé.

  • Aux Etats-Unis

    Le gouverneur de l’Arizona Doug Ducey a signé hier une loi votée par les deux chambres qui interdit tout avortement pour cause d’anomalie génétique (donc essentiellement pour trisomie). Le texte permet aux pères et aux grands-parents maternels de porter plainte après un avortement pour anomalie génétique, interdit l’envoi d’abortifs par la poste, interdit le financement public des avortoirs, exige l’enterrement ou l’incinération des restes de fœtus avortés.

    *

    Le gouverneur de l’Idaho Brad Little a signé hier une loi votée par les deux chambres qui interdit l’avortement à partir du moment où un battement de cœur du fœtus est détecté. Le texte inclut une « clause de déclenchement », à savoir qu’elle entrera en vigueur dès qu’une cour d’appel fédérale aura confirmé une loi similaire d’un autre Etat. Car plusieurs Etats ont déjà adopté une telle loi, mais elle est partout contestée en justice. (Il y a des gens, des êtres humains, qui vont devant les juges pour leur demander de garantir le droit de tuer le bébé à partir du moment où l’on entend son cœur…) Le gouverneur dit ouvertement dans son communiqué que les personnes qui soutiennent cette loi (dont lui au premier chef) « aimeraient voir celle-ci jouer un rôle dans l’annulation de Roe contre Wade ». La conférence des évêques de l’Etat a également publié un communiqué pour se féliciter de cette loi qui « attend avec impatience le jour où Roe contre Wade sera annulé ».

  • Aux Etats-Unis

    Le gouverneur de l’Oklahoma, Kevin Stitt, a signé hier trois lois adoptées par les deux chambres : Les médecins avorteurs devront être diplômés en obstétrique et gynécologie, l’avortement sera sur la liste des « comportements non professionnels » pour les médecins non diplômés, l’avortement est interdit à partir du moment où les battements du cœur sont détectés. Le « Centre pour les droits reproductifs » dénonce « des lois extrêmes destinées à supprimer l’accès à l’avortement ». Sic. Le gouverneur de l’Oklahoma devrait également signer bientôt une loi assurant que l’avortement sera interdit « immédiatement » après l’annulation par la Cour suprême de l’arrêt Roe contre Wade. Selon l’institut Guttmacher (lobby pro-avortement), une dizaine d’Etats auraient déjà cette loi.

    Le gouverneur du Montana, Greg Gianforte, a également signé hier trois textes de loi : l’avortement est interdit après 20 semaines de grossesse, les avorteurs devront donner aux femmes la possibilité de voir une échographie avant de tuer leur bébé, l’avortement médicamenteux ne pourra pas être pratiqué par des produits abortifs envoyés par la poste.