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Culture de mort - Page 231

  • Echec à l’avortement au Brésil

    La commission de la chambre brésilienne des députés pour la sécurité sociale et la famille a rejeté mercredi 7 mai une proposition de loi légalisant l’avortement. Et d’une façon qui a même surpris les organisations pro-vie, puisque la proposition, soutenue par le président Lula, a été rejetée par 30 voix contre zéro. Deux députés membres de la commission, favorables à l’avortement, s’étaient retirés pour protester contre l’écrasante majorité qui se dessinait contre la proposition de loi. Ils ont été remplacés par leurs suppléants... qui ont voté contre.

    (Lifenews, via avortementivg, via le Salon Beige)

  • Comment il faut parler à la Commission…

    Un intervenant du Forum socialiste ayant demandé si le député européen irlandais Kathy Sinnot était contre le traité de Lisbonne, un autre intervenant a répondu par l’affirmative, en renvoyant à un commentaire laissé par Craig sur mon blog.

    Un troisième intervenant s’est alors offusqué qu’on puisse évoquer favorablement Kathy Sinnot, qui ose se battre « contre la Commission pour maintenir les discriminations à l'embauche sur critères religieux ». Il y avait un lien vers le site du Parlement européen, où en effet il y a une question écrite de Kathy Sinnot, en date du 2 avril dernier, concernant les « discriminations à l'embauche sur critères religieux », à savoir le fait que les écoles, les hôpitaux et les services sociaux catholiques embauchent des catholiques.

    Kathy Sinnot ne craint pas de justifier cette « discrimination », sans jamais employer le mot, car elle montre qu’il s’agit d’une pratique normale. Elle le fait en utilisant la rhétorique de l’idéologie officielle, c’est-à-dire en partant du « droit du consommateur » (car les catholiques n’ont aucun droit). C’est fait avec tant d’habileté que cela vaut d’être reproduit.

    J'ai cru comprendre que la Commission a envoyé une lettre d'avertissement à l'Irlande et qu'elle pourrait engager une action à son encontre au titre des dispositions législatives qui permettent aux écoles, hôpitaux et services sociaux dirigés par l'Église de sélectionner les candidats à un emploi en fonction de leurs convictions religieuses.

    Les clients et les consommateurs choisissent souvent les services de ces institutions en raison de leurs convictions déclarées. Par exemple, les parents sélectionnent soigneusement les écoles et universités de leurs enfants. Ils payent à l'établissement des frais de scolarité conséquents afin que leur enfant soit éduqué dans un environnement dans lequel le corps enseignant et autres membres du personnel adhèrent à certaines croyances; les parents souhaitent que leur enfant soit exposé à la philosophie qu'ils ont choisie. De même, les patients qui doivent être hospitalisés peuvent avoir des convictions religieuses ou des préoccupations éthiques concernant les pratiques médicales, et ainsi délibérément choisir un hôpital où le personnel partage ces croyances religieuses. Dans ces deux exemples, les parents, l'enfant et le patient sont consommateurs d'un service.

    La Commission est-elle d'avis que ces consommateurs ont droit aux services qu'ils ont sélectionnés et qu'ils payent dans la plupart des cas? Si une institution se qualifie de musulmane, chrétienne, juive, catholique, humaniste, etc., le consommateur n'est-il pas en droit de s'attendre à ce que le contenu soit conforme à l'étiquette?
    Si les institutions dirigées par l'Église sont obligées d'engager des personnes qui n'adhèrent pas à la même croyance, à tout le moins dans les domaines du service dans lesquels cette croyance présente un intérêt direct, cela ne constitue-t-il pas une violation des droits des consommateurs, comme le principe de transparence en matière de la publicité par exemple?

     

    On attend avec intérêt la réponse de la Commission.

    Notons aussi que Kathy Sinnott milite contre l'avortement et contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Elle vient d'être élue (hier 7 mai) co-présidente du groupe ID (indépendance/démocratie) en remplacement de Jens Peter Bonde.

  • Le nouveau maire de Rome contre l’exhibitionnisme de la Gay Pride

    Le nouveau maire de Rome, Gianni Alemanno, ose s’en prendre à la Gay Pride :

    « Je respecte les personnes homosexuelles, j'en connais quelques-unes et je ne fais pas dans la discrimination. Mais je crains que la Gay Pride soit tout autre chose, un acte d'exhibition sexuelle, et je suis opposé à toute forme d'exhibition, homosexuelle ou hétérosexuelle. Le problème, ce n'est pas oui ou non à l'homosexualité, mais oui ou non à l'exhibition. »

    Il précise que la Gay Pride fera l'objet de discussions au conseil municipal afin de « trouver une formule qui n'offense personne ».

    Pour l’occasion, Gianni Alemanno est qualifié par l’AFP d’« ancien néo-fasciste ». Sic.

  • Uruguay : le président fait échec à l’avortement

    Le nouveau blog avortementivg.com fait écho à une information parue sur lifenews, concernant le soutien apporté par l’Eglise catholique, l’Eglise arménienne, l’Eglise grecque-orthodoxe, les Anglicans, les Baptistes, et des communautés pentecôtistes, au président uruguayen Tabaré Vázquez pour avoir opposé son veto à une loi légalisant tout avortement pendant les douze premières semaines de grossesse. (Il est actuellement légal en cas de danger pour la mère, de viol ou de « pauvreté extrême ».)

    Peu après son élection, il avait dit qu’il n’accepterait pas une telle loi, alors que le projet émanait de son propre parti.

    Le Sénat avait voté la loi le 6 novembre 2007, et le président avait alors réitéré qu’il y opposerait son veto.

    Je ne vois nulle part quand ce veto a eu lieu. Je ne sais pas si le président a attendu six mois (pour des raisons constitutionnelles ?), ou si ce sont les Eglises qui réagissent avec retard. Si quelqu’un peut préciser ce point...

    En tout cas c’est une bonne nouvelle pour la vie.

  • Dignité animale

    Jeanne Smits rapporte que le Conseil fédéral suisse a entériné une ordonnance délirante sur les droits des animaux : on ne pourra plus acheter un seul cochon d’Inde ou une seule perruche, les aquariums ne pourront plus être transparents des quatre côtés et devront bénéficier de l’alternance du jour et de la nuit, l’achat d’un chien ou la pratique de la pêche à la ligne seront accompagnés de cours obligatoires. Il sera interdit d’attacher les animaux de ferme par un licou, et de les garder sur un sol dur. Chaque canton va devoir créer un service spécialisé de protection animale.

    Jeanne Smits rappelle opportunément que la Suisse autorise le suicide assisté pour les êtres humains.

  • Les évêques polonais se rebiffent

    Les évêques polonais protestent contre la résolution de l’Assemblée permanente du Conseil de l’Europe appelant les gouvernements à promouvoir le droit à l’avortement :

    « Le Conseil permanent de l'épiscopat polonais réuni à Jasna Gora [le sanctuaire de Czestochowa], en présence des évêques diocésains, exprime sa vive protestation contre cette résolution. Les évêques expriment leur ferme opposition face à la tentative d'imposer, par voie administrative, des principes opposés à la sensibilité fondamentale de la conscience humaine. »

    L’épiscopat polonais est à ma connaissance le seul qui ait protesté, à ce jour, contre cette immonde pression de la culture de mort.

    Honneur à lui.

  • Sauvagerie au collège de Lyon

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

    Après bien d’autres crimes et profanations de cimetières, le geste du collégien de Lyon, présenté comme « gothique » et fou de haine de Dieu, poignardant trois élèves, met encore en évidence le phénomène de la propagation inquiétante du néo-satanisme.

    Comment ne pas constater que l’augmentation du nombre de ces actes déments va avec la propagation de la culture de mort de plus en plus développée par les expositions, publications et spectacles de ce que l’on appelle « l’art contemporain » ?

    Ainsi de Bordeaux à Nancy des pseudos artistes exposent les pires excrétions de leurs imaginations de psychopathes. Dans leurs œuvres de décréation dégouline une haine antichrétienne analogue à celle qui prépara et accompagna les grandes abominations révolutionnaires.

    Ces manifestations sont financées à prix d’or par les collectivités publiques et par de vaniteux milliardaires soucieux d’être considérés comme des amateurs d’art éclairés.

    Mais comment ne pas penser que les « œuvres » les plus sadiques n’impressionneraient pas  des cerveaux fragiles et ne détermineraient pas des pulsions de mort et des passages à l’acte dramatiques ?

    Encore une fois, en exposant comme on le voit à Nancy et ailleurs toutes les transgressions et les pires crimes dont l’homme dénaturé est capable, ce n’est pas seulement aux valeurs chrétiennes que l’on s’en prend, mais véritablement, à la vie et à l’essence même de ce qu’est l’humanité.

    *

    Dernier événement en date : « l’art contemporain » étant n’importe quoi, on peut ranger aussi sous sa rubrique l’entartage. Voici ce que vient de déclarer dans le journal Le Soir du lundi 28 avril l’entarteur belge Noël Godin qui semble aspirer à voir désormais plutôt couler le sang que la Chantilly  : « Je me sens extrêmement proche des anarchistes de la guerre d’Espagne, qui brûlaient les églises et les couvents ».  

    On attend avec intérêt de savoir quelles poursuites déclenchera contre ce furieux la justice belge. Rappelons ici que plus de sept mille religieuses, religieux, prêtres et évêques furent assassinés souvent avec les pires sévices dans ces édifices.

    (Belgique et Chrétienté demande d’imaginer ce que seraient les réactions si à la place d’églises Godin avait dit synagogues ou mosquées...)

  • Lesbienne : habitante de Lesbos

    737907431.jpgDeux « Lesbiennes », c’est-à-dire deux habitantes de l’île grecque de Lesbos, et un « Lesbien », Dimitris Lambrou, rédacteur en chef du magazine historique nationaliste Davlos, demandent à la justice d’interdire à l’Union grecque des homosexuels et lesbiennes de continuer à porter ce nom.

    Les 250.000 authentiques Lesbiens et Lesbiennes sont victimes d’un « viol psychique et moral » du fait de la « confiscation » du mot par les homosexuelles, souligne Dimitris Lambrou.

    Le mot lesbienne est utilisé dans toutes les langues depuis quelques décennies pour désigner les homosexuelles, en référence à Sappho, la célèbre poétesse de Lesbos du VIIe siècle avant Jésus-Christ. Car, plusieurs siècles après sa mort, on a dit qu’elle avait eu des relations sexuelles avec ses étudiantes. Mais, souligne Dimitris Lambrou, de récentes recherches ont démenti ces allégations : Sappho avait une famille, et s’est suicidée par amour pour un autre homme.

    Le procès doit se tenir  le 10 juin à Athènes.

    (En titre du magazine Davlos: "Requête lesbienne (= de Lesbos) contre "lesbienne" (= homosexuelle)".)

  • Masseret et « l’Infamille »

    Lors de la dernière réunion de la commission permanente du conseil régional de Lorraine, vendredi dernier, Françoise Grolet a interpellé le président du conseil régional, Jean-Pierre Masseret, sur l’ignominieuse exposition du FRAC Lorraine « L’Infamille », notamment les « œuvres » d’Eric Pougeau.

    Jean Pierre Masseret lui a répondu :

    – En tant que nouveau président du FRAC, j’ai assisté à l’inauguration de cette exposition ainsi que le directeur de la DRAC [Direction régionale des affaires culturelles, le représentant du ministère de la culture en région]. L’artiste, enfin si l’on peut dire, était même présent. Je me suis absenté pour téléphoner pendant qu’on visitait la salle et quand je suis arrivé tout seul devant ce mur, j’ai eu un choc. Oui j’ai été choqué. J’ai pensé que cela dépasse les limites de la provocation habituelle dans cette structure. Si j’avais été au courant avant, je me serais posé la question de ne pas mettre ces œuvres... mais évidemment c’est de la censure...

    Françoise Grolet a repris la parole pour dire à Masseret que le préfet avait répondu à sa demande en faisant apposer des panneaux prévenant que certaines œuvres étaient de nature à choquer. Et d’ajouter : « Mais vous, Président, avez une responsabilité supérieure, puisque le FRAC appartient à la Région , principal financeur. »

    Il a répondu qu’il s’entretiendrait avec la directrice du FRAC pour éviter désormais des problèmes similaires.

    Cet échange s’est déroulé dans un silence de mort : les élus des autres groupes étaient consternés des propos de Masseret et de sa compréhension pour les idées d’une élue du FN…

  • Pays-Bas : l’euthanasie en hausse

    Les commissions chargées de vérifier la légalité des euthanasies (c’est comme ça qu’on dit...) ont enregistré 2.120 cas en 2007 contre 1.923 en 2006. La hausse est de 17% en quatre ans.

    Sans compter les euthanasies déguisées en prétendue « sédation palliative », qui sont très en vogue, car elles permettent précisément d’échapper au contrôle des commissions.