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Culture de mort - Page 233

  • L’avortement en baisse sensible aux Etats-Unis

    Selon une enquête des Centers for disease control and prevention couvrant la période 1990-2004, le taux d’avortement est passé de 24% à 19% des grossesses pendant cette période (avec de fortes disparités raciales : 37% chez les noires et 12% chez les blanches). Ce qui fait encore 1,22 million d’avortements.

    Le taux de grossesse des adolescentes a baissé de 38%.

    L’étude montre aussi que 45% des grossesses sont le fait de femmes non mariées.

  • Marville : l’AGRIF se porte partie civile et poursuit le conseil régional

    Communiqué de Bernard Antony

    Une fois de plus, un nouvel acte de barbarie abominable contre le respect dû aux morts qui est un des fondements sacrés de toutes les grandes civilisations vient d’être commis avec les profanations et les destructions du cimetière Saint-Hilaire de Marville. Une fois encore il s’agit simultanément d’une manifestation de perversion nihiliste et de haine antireligieuse, en l’occurrence de haine antichrétienne.

    Nous sommes là encore en présence de ce que produit toute une culture nihiliste, une culture de  mal, de mort et de haine. M. le Procureur Alexandre de Bosschere a évoqué une action de vandalisme, de « profanation gothique ». Mais cela est bien insuffisant. On sait en effet que le terme de « gothique » est utilisé hélas aujourd’hui pour désigner un mode de mœurs et d’accoutrement, très souvent ouvertement sataniste et vaguement néo-nazi, ceci en raison peut-être du goût pour les belles lettres dites gothiques de la culture germanique. Mais il est affligeant de désigner comme « gothiques » tout comme nos splendides cathédrales un univers de délabrement psychique grave. Mais comment ne pas voir l’évidente convergence de morbidité et de perversion du néo-satanisme avec ce que l’on appelle « l’art contemporain » où l’on exalte toutes les formes de la culture de mort, de la haine antichrétienne et de la haine de la création.

    Comment ne pas constater que les opérations de nécrofolie en Lorraine et ailleurs vont de pair avec l’abjection de la très officielle exposition « L’infamille » au FRAC de Lorraine (entrée gratuite) exaltant le viol, l’inceste, l’acharnement sexuel sur les cadavres d’enfants, dans le délire du pire imaginaire sadien. Lorsque les morbides bobos fabriquent ou achètent une revue onéreuse avec un Mickey crucifié, avec l’affligeant contenu de la fascination pour la décréation, l’excrétion, la profanation et l’excrémentation d’un Jan Favre, comment s’étonner que des jeunes atteints de toutes les hallucinations chimiques et psychiques fassent somme toute de l’art contemporain dans les cimetières.

    L’AGRIF naturellement va se porter partie civile dans l’affaire du cimetière de Marville. Mais elle va aussi poursuivre le Conseil Régional de Lorraine pour la haine sadique non seulement de la culture française, de la culture chrétienne mais tout simplement de la dignité humaine qu’exprime son exposition financée avec l’argent pris à tous les contribuables.

  • Profanation du cimetière de Marville

    Le cimetière de Marville, dans la Meuse , a été « vandalisé », des tombes ont été « dégradées ». On évite soigneusement le mot de « profanation », puisqu’il s’agit d’un cimetière catholique.

    Une dizaine de stèles anciennes ont été renversées, ainsi qu’une trentaine de croix, dont 15 ont été replantées à l’envers.

    Un témoin a aperçu des jeunes « gothiques » dans le cimetière, venus et repartis dans une voiture immatriculée aux Pays-Bas.

    Le cimetière de Marville est classé monument historique, des tombes, ainsi que l’ossuaire, datent du XVe siècle, et certaines sépultures remontent aux mérovingiens.

  • Le procès Alexandre Simonnot

    Présent rend compte dans son numéro d’aujourd’hui de l’audience du procès Simonnot. L’article de Caroline Parmentier, qui était présente et citée comme témoin, est en lecture libre aujourd'hui et demain sur le site du quotidien. En voici quelques extraits.

    Rappelons qu’Alexandre Simonnot, conseiller municipal FN de Taverny, comparaissait pour avoir crevé avec sa clef de voiture un préservatif de 10 mètres de haut érigé sur un obélisque.

    Alexandre Simonnot a expliqué avoir déchiré cette obscénité pornographique, qui constituait un attentat à la pudeur, afin de protéger les enfants de cette agression insupportable.

    Le premier témoin, Jacques Trémolet de Villers, a rappelé que le préservatif étant destiné aux ébats les plus intimes, toute exposition au public de ces ébats intimes ou de leurs accessoires était au sens propre une obscénité. « Quand cette provocation est le fait d’une collectivité publique, qu’elle est financée par l’argent des contribuables, elle devient carrément délictuelle. L’acte d’Alexandre Simonnot est donc un acte juste, exempt de toute qualification pénale, tandis que l’exposition, par la municipalité d’un préservatif géant aux frais du contribuable serait justiciable de poursuites pour détournement de fonds publics. »

    Caroline Parmentier a soutenu qu’il avait en effet protégé nos enfants en agissant tel qu’il l’avait fait. Et elle a souligné qu’il y a « un lien entre la dérive à caractère pornographique de ce que l’on montre dans notre société – avec tout l’effet que cela peut produire sur des esprits simples, malades ou pervers – et l’explosion des crimes à caractère sexuel ».

    L’avocate de la commune de Taverny a accusé Alexandre Simonnot de « lâcheté », sous prétexte qu’il a agi à 22 h, de nuit (alors que simplement il passait par là à cette heure-là). Et bien entendu elle a fait un couplet sur la nécessité du préservatif pour lutter contre le sida…

    Elle a demandé la condamnation d’Alexandre Simonnot à un euro symbolique au titre du « préjudice moral »…

    Me Wallerand de Saint-Just a contesté la qualification du préservatif rose géant du maire de Taverny de « bien public, destiné à l’utilité publique ou à la décoration publique ». S’appuyant notamment sur le témoignage de Dominique Morin, qui dénonce le mensonge du préservatif qui protège, Me de Saint-Just a relevé l’absence d’utilité publique.

    Le procureur a réclamé la condamnation d’Alexandre Simonnot à 1.000 euros d’amende, pour avoir « choisi d’agir en délinquant » au lieu d’utiliser les moyens légaux.
    Jugement le 29 mai.

  • Les cellules souches embryonnaires en Allemagne

    Au terme d’un vif débat, le Bundestag a assoupli la législation sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Par 346 voix pour, 228 contre et 6 abstentions, les députés allemands ont adopté un texte qui permet l’importation de cellules « cultivées » avant le 1er mai 2007.

    La « production » de cellules souches embryonnaires demeure interdite. L’importation avait été permise en janvier 2002, mais seulement de lignées de cellules cultivées avant la promulgation de la loi. Lesquelles pourront ainsi passer d’une vingtaine à environ 500.

    Annette Schavan, ministre de la Recherche , a plaidé pour cette évolution de la législation, sous la pression des scientifiques qui font planer le risque d’une « fuite des cerveaux ». La position d’Annette Schavan a fait scandale dans son parti, la CDU , et dans l’Eglise : elle a été vice-présidente du Conseil central des catholiques d’Allemagne. Au cours du débat, elle a demandé qu’on laisse aux chercheurs un « corridor strictement défini » permettant des travaux « de manière responsable ». « Tuer les embryons ne sera jamais responsable », a répliqué Mgr Zollitsch, archevêque de Fribourg et président de la conférence épiscopale.

    L’AFP rappelle que « la question des travaux de génétique est particulièrement sensible en Allemagne en raison du poids des Eglises et surtout du fait du passé nazi, marqué par des expérimentations, sélections et pratiques eugénistes ». Voilà qui nous ramène au procès du Téléthon.

    On note l’hypocrisie qui consiste à interdire la « production » de cellules souches embryonnaires mais à en permettre l’importation. On rappellera à ce sujet, et en rapport avec ce qui vient d’être dit, que l’Allemagne importe des cellules souches embryonnaires... d’Israël (pays où est autorisée non seulement la recherche sur des cellules embryonnaires issues des embryons surnuméraires résultant d'une fécondation in vitro, mais aussi la « création » d'embryons humains spécifiquement destinés à produire des cellules embryonnaires, et le clonage dit « thérapeutique »...).

  • Le procès du Téléthon

    Le Dr Michel Villette était poursuivi hier en diffamation par l’AFM (Association française contre les myopathies), organisatrice du Téléthon, devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Le Dr Villette avait publié sur son site internet lunivers.info, le 6 novembre 2006, un article contre le Téléthon, dans lequel il soulignait que les fameux « bébéthons » que l’association présentait à la télévision n’étaient pas des bébés soignés grâce au Téléthon mais seulement des bébés rescapés de la sélection embryonnaire. L’AFM « ne soigne pas les malades, elle les élimine », insistait-il, et il demandait : « Combien de bébés a-t-on tué pour en avoir un beau ? », avant de remarquer que « Hitler, dès 1933, ne faisait pas autre chose avec les malades mentaux ».

    Telles sont les expressions que l’AFM veut faire reconnaître comme diffamatoires. Ce qui apparaît d’abord est le caractère extravagant de la plainte de l’AFM. Le Dr Villette ne faisait que reprendre à son compte des propos qui circulaient dans les médias. L’affaire des bébéthons avait choqué jusqu’à une marraine du Téléthon qui avait démissionné en disant pourquoi, et le rapprochement entre le tri des embryons et l’eugénisme nazi avait été fait très clairement par diverses personnalités, et par la fondation Jérôme Lejeune. L’AFM n’a poursuivi personne d’autre que le Dr Villette. Sans doute l’association voulait-elle faire un exemple, mais sans faire de vagues, en choisissant un bouc émissaire ne disposant pas d’une aura médiatique importante.

    A l’audience, le Dr Villette a soigneusement expliqué le sens de ses propos, et leur véracité. Les bébéthons sont des enfants qui ont toujours été sains : ils ont survécu au diagnostic pré-implantatoire (DPI), tandis que les embryons atteints par la maladie étaient « éliminés », c’est-à-dire tués. Car l’embryon est un être humain. (Significativement, comme dans tous les procès de ce genre, on entendra parler de la « maman » par ceux-là mêmes qui nient que l’embryon soit un être humain.) Quant au caractère eugénique du tri embryonnaire, il a été vigoureusement dénoncé par des sommités comme le Pr. Testard ou par Didier Sicard, président du Comité consultatif national d’éthique, celui-ci faisant explicitement le lien avec l’eugénisme nazi. Le Dr Villette a rappelé qu’à l’époque où l’eugénisme était en vogue, au début du XXe siècle, des médecins regrettaient de pas avoir de technique permettant d’éliminer les tarés dès la conception... En outre, les bébéthons n’ont pas pu être soignés, pour la bonne raison que le Téléthon n’a encore abouti à aucune, strictement aucune, avancée thérapeutique permettant de guérir la myopathie. Même si le raccourci est brutal, il est donc vrai que « l’AFM ne soigne pas les malades, elle les élimine ». L’AFM engloutit l’argent des dons dans la recherche censée permettre de guérir « demain » les maladies génétiques, et elle finance notamment la recherche sur les embryons, sur les cellules souches embryonnaires, ce qui est une autre grave atteinte à la vie.

    L’AFM était représentée par son directeur général Christian Cottet. Celui-ci se livra à un discours digne des grandes compassions télévisuelles. Il insista lourdement sur le fait que l’AFM est une association de malades, et que les malades se sont sentis profondément blessés par des propos tellement contraires aux « valeurs qui nous animent ». Sans cesse il parlait des « valeurs » de l’AFM, des « valeurs fondatrices » : « refuser, résister, guérir », lesquelles commandent les axes d’action : « aider et guérir ».

    Il devra admettre que « guérir » veut dire : « avancer vers des thérapeutiques ». Il fera aussi ce formidable aveu, en réponse à une question du procureur sur ce qu’il en est réellement des bébéthons : « On va dire que c’est de la communication. » Sic.

    Il soulignera naturellement que l’AFM n’agit que dans le respect de la loi. Mais il reconnaît aussi que l’AFM a « milité pour la légalisation du DPI », tout en prétendant que l’association ne fait aucun prosélytisme en la matière, laisse les couples libres de leur choix, d’autant que le procédé ne fonctionne que dans 20% des cas, etc. « Personne n’a le droit d’influencer ces parents », tonnait-il, mais l’on comprenait qu’il s’agissait de ceux qui tenteraient de se mettre en travers de l’AFM. Car il soulignait aussi que le DPI « permet de reconstruire un projet parental » (on notera le vocabulaire psycho-matérialiste). C’est donc bien ce que dit l’AFM aux parents. Et c’est donc bien une incitation. De toute manière les chiffres parlent d’eux-mêmes : 100% des enfants diagnostiqués par DPN comme porteurs de la myopathie dont s’occupe l’AMF ont été avortés, constatait en 2003 l’Agence de biomédecine.

    Christian Cottet a également tenté, à plusieurs reprises, de faire croire que l’AFM... n’avait rien à voir avec le DPI, parce que c’est un acte médical reconnu par la loi et remboursé par la sécurité sociale...

    En ce qui concerne la recherche sur les cellules souches embryonnaires, il a affirmé que cela permettait de constituer des modèles importants pour la recherche, et que là encore les parents étaient libres de leur choix, car « on demande au couple qui a produit les embryons surnuméraires » (sic : les couples sont des producteurs d’embryons, et il y a surproduction pour le DPI) s’il veut les conserver, les détruire ou les donner à la recherche.

    Il a également insisté sur le fait que cette recherche-là n’utilise « que quelques % » du budget. Comme si la proportion faisait quelque chose à l'affaire quand on parle de respect de la vie : on n'imagine guère un médecin plaidant son acquittement parce qu'il ne tue délibérément qu'un patient sur dix... (Lors de la suspension d’audience, il précisera que c’est 3 millions d’euros sur les 60 millions affectés globalement à la recherche le Téléthon rapporte plus de 100 millions d’euros).

    Et il a conclu que l’AFM était une association « en lutte pour la vie », un mouvement populaire comme le montre le succès du Téléthon, et que les propos du Dr Villette étaient donc très condamnables.

    Le Dr Villette avait fait venir des témoins pour renforcer sa défense. Il y eut notamment le Dr Jean-Pierre Dickès, père et grand-père de myopathes, qui témoigna de l’aide effective qu’apporte l’AFM aux familles sur le plan de la vie quotidienne, mais qu’il n’y a plus personne quand on a besoin d’une aide médicale d’urgence. Car l’AFM est « plus préoccupée de sa notoriété que de soigner », et elle s’est orientée exclusivement sur la recherche génétique alors qu’il s’agit d’une « bulle », comme nombre de spécialistes le reconnaissent aujourd’hui. Mais les gens de l’AFM sont des idéologues, et les faits leur importent peu. Seule l’idée compte, l’idée de gène, de cellule souche.

    Edouard Belaga, chercheur au CNRS (Russe qui fut expulsé d’Union soviétique pour avoir témoigné dans un procès...) fit valoir que si les propos du Dr Villette pouvaient être qualifiés de violents, ils n’en étaient pas pour autant diffamatoires, et il cita les propos au moins aussi violents de la présidente de l’AMF répondant aux détracteurs du Téléthon.

    Le Dr Dor souligna « l’excellence du dossier » sur le Téléthon publié sur le site du Dr Villette, il montra que l’AFM « se cache derrière un fatras affectif et compassionnel », et qu’elle est gouvernée par l’idéologie de la culture de mort.

    Le juge (er) Jean-Bernard Grenouilleau rappela le processus législatif de la culture de mort : la loi sur l’avortement permet les avortements thérapeutiques tardifs, ce qui conduit à légaliser le DPN (dépistage prénatal), ce qui conduit à légaliser le DPI. Nous sommes en présence de « deux conceptions différentes de la vie : celle qui juge qu’il faut supprimer les anormaux, et celle qui considère que toute vie est respectable ». Il fit valoir que le Dr Villette n’avait pas tenu de propos diffamatoires, mais « des expressions hyperboliques, pour réveiller la conscience », pour « faire sortir la vérité de sa gangue », comme on en voit dans l’Evangile dans la bouche de saint Jean-Baptiste et du Christ lui-même.

    Après les plaidoiries synthétisant ce qui avait déjà été dit, ce fut le réquisitoire du procureur. Et là ce fut une surprise, un coup de théâtre. Dans ce genre d’affaire entre une institution célèbre et un quidam, le quidam est quasiment assuré de perdre (La Fontaine parlait pour toutes les époques). En outre, le Dr Villette était poursuivi par le parquet, sur plainte de l’AFM. Or le procureur a demandé la relaxe du Dr Villette, soulignant que si ses propos pouvaient être blessants, ils ne méritaient pas un procès, mais une réponse plus intelligente, si possible...

    Le jugement sera rendu le 29 mai.

  • Sous les applaudissements

    Lydie Debaine, qui a reconnu avoir tué en 2005 sa fille unique, handicapée motrice cérébrale âgée de 26 ans, a été acquittée sous les applaudissements du public par la cour d'assises du Val-d'Oise.

    L'avocat général Charles Modat avait requis une « peine de principe » de trois ans de prison avec sursis. « La pire des sanctions, Lydie Debaine la vit déjà avec la perte de celle à qui elle a consacré son amour et sa vie », avait-il dit.

    Lydie Debaine, 62 ans au moment des faits, était accusée d'avoir donné plusieurs cachets d'anxiolytiques à sa fille avant de la plonger dans une baignoire pour la noyer.

    Sous les applaudissements du public…

  • Puisque c’est satanique, ce n’est pas contre la religion...

    Les profanations de tombes chrétiennes à La Rochelle n’ont pas le même impact que les profanations de tombes musulmanes près d’Arras. Pourquoi ? La réponse est donnée par le directeur départemental de la sécurité publique de Charente-Maritime, Philippe Cussac. Après avoir souligné que les dessins autour de « Léviathan » et « Lucifer » étaient des pentacles, il ajoute :

    « A Arras, c'est clairement orienté sur la religion, ici on est plutôt sur du satanique. »

    Quand c’est antimusulman, c’est une atteinte à la religion. Quant c’est satanique, ce n’est pas antireligieux...

    C’est Satan qui rigole...

  • Ils disent non à l’euthanasie

    Sept associations de professionnels confrontés aux problèmes de la fin de la vie publient dans La Croix une tribune pour dire non à l’euthanasie :

    « Nous réaffirmons avec force que, quels que soient les choix que notre société pourrait faire dans le futur, donner la mort ne relève en aucune façon de la compétence du médecin et que nous, professionnels de santé, n’assumerons pas ce rôle. Cela entrerait en conflit de valeurs avec la mission fondamentale des soignants médicaux comme non médicaux, qui est bien de toujours soigner et prendre soin de l’autre et ce jusqu’au bout de sa vie. »

    Les signataires sont la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, la Société française d’étude et de traitement de la douleur, la Société française de gériatrie et de gérontologie, la Société française d’anesthésie-réanimation, la Société française d’hématologie, le Groupe de réflexion sur l’accompagnement et les soins de support pour les patients en hématologie et en oncologie et l'Association nationale des médecins généralistes exerçant à l’hôpital local.

    Hier, La croix publiait une interview de Jean Léonetti, chargé d’une « mission » d’évaluation de la loi qui porte son nom. Il reconnaît qu’il va travailler sur « une exception d'euthanasie »...

  • La famille homo...

    Les homosexuels disposent désormais d’un « carré » dans le cimetière de Copenhague. L’espace est décoré par un triangle de graviers avec, au milieu, une grosse pierre sur laquelle va être déposé un drapeau arc-en-ciel.

    « Notre but est que les homosexuels et les lesbiennes puissent être enterrés les uns à côté des autres. Nous ne souhaitons pas nous isoler mais nous ressentons aussi le besoin d’être ensemble. Nous considérons cela comme une tombe familiale qui sera entretenue par notre famille », a déclaré Ivan Larsen, l’un des quatre fondateurs du lobby qui a obtenu cet espace.