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Culture de mort - Page 234

  • Me Antonowicz et la loi Leonetti

    Me Gilles Antonowicz, vice-président de l’ADMD, qui s’est fait récemment connaître comme l’avocat de Chantal Sébire, devait publier en mai un livre intitulé Moi Hervé Pierra ayant mis six jours à mourir. Le livre sort dès aujourd’hui, afin de profiter de l’effet Chantal Sébire.

    En dehors du long post-scriptum sur l’affaire Sébire, le livre est entièrement consacré à une autre affaire, contemporaine de celle Vincent Humbert, celle d’Hervé Pierra, schizophrène qui s’était pendu mais avait été réanimé et se trouvait dans un état végétatif.

    Après la promulgation de la loi Leonetti, la famille en demande l’application. Le 6 novembre 2006, le médecin « explique à haute voix à Hervé que la sonde permettant de l’alimenter va être retirée ». « En cet instant-là, il est de nouveau considéré comme un sujet, une personne capable de compréhension, malgré son inconscience apparente. » Mais l’agonie va durer six jours. « Ce devait être le temps du deuil, de la séparation... Ce fut le temps du désastre, du cauchemar et de la douleur. »

    Cela se veut un plaidoyer pour l’euthanasie. On en retiendra d’abord l’aveu, et la preuve concrète, que la loi Leonetti est une loi d’euthanasie. En quelque sorte une loi d’euthanasie sale, qui permet de faire mourir de soif, alors qu’une loi d’euthanasie propre aurait permis de faire mourir Hervé instantanément. Comme si l’euthanasie sale justifiait l’euthanasie propre.

    On remarque aussi l’énorme hypocrisie qui consiste à considérer Hervé comme une personne capable de compréhension alors qu’il est inconscient. Me Antonowicz veut sans doute dénoncer l’hypocrisie de la loi Leonetti. Mais le meurtre délibéré et sans sommation est pire que l’hypocrisie.

  • Une avancée homo de plus

    J’avais vaguement vu quelque part qu’en Allemagne un homosexuel allait pouvoir toucher une pension de « veuf ». Je n’y avais guère prêté attention, parce que cela va dans le sens du délire homophile ambiant, et que ça se passe en Allemagne.

    Je découvre sur le blog nécessaire d’Henri Védas que l’affaire est beaucoup plus importante que je ne le croyais. Car il s’agit d’un arrêt de la Cour européenne de Justice, qui condamne un plan de pension qui réservait ses bénéfices aux personnes mariées. Pour la CEJ , il s’agissait d’une « discrimination liée à l’orientation sexuelle ».

    L’arrêt est naturellement appelé à faire jurisprudence, et si la France ne veut pas être condamnée elle devra s’aligner, et permettre aux pacsés de bénéficier de la pension du mort.

    A court terme, il ne pourra plus y avoir aucune différence entre les différents types d’« union », et toute union sera un « mariage ». Cela était déjà une claire conséquence des articles anti-discrimination des traités européens, ce le sera de façon encore plus évidente avec la Charte des droits fondamentaux.

  • Pression continue pour l’euthanasie

    Clara Blanc, une femme de 31 ans habitant dans l’Hérault, atteinte du syndrome d’Ehlers Danlos, lance un appel au président de la République dans lequel elle demande un « référendum national » sur l’euthanasie et le « droit à mourir dans la dignité ». Elle a écrit à Nicolas Sarkozy et à Roselyne Bachelot, et cela fait aujourd’hui la une du Midi Libre.

    La chaîne M6 évoquait hier 31 mars le cas de "Jacqueline", 73 ans, atteinte de la maladie de Charcot, qui a l’intention de demander en justice le droit de mourir "dignement". Elle a déjà pris contact avec Me Antonowicz (vice-président de l’ADMD et avocat de Chantal Sébire) qui va étudier une demande auprès du tribunal de Nantes.

  • Procès du Téléthon

    Communiqué du Dr Michel Villette

    Procès “du” Téléthon, ce 10 avril à la 17ème Chambre correctionnelle (derrière la Ste Chapelle)

    Le Dr Villette est poursuivi en diffamation par l'Association Française contre les Myopathies (qui gère le Téléthon) pour avoir comparé en novembre 2006 sur lunivers.info la culture de mort des nazis, dès 1933, à celle du Téléthon aujourd'hui.

    Il n'y a pas que le Dr Villette qui dénonce les dérives eugénistes du Téléthon (de la Fondation Lejeune à Mgr Barbarin).

    Les témoins du Dr Villette sont: les Docteurs Dor, Dickès, Tremblay, le Pr Belaga, le Juge (ER) Grenouilleau et J.P. Maugendre.

    Le Dr Villette demande :

    * de faire une neuvaine à St Joseph, le "patron du respect de la vie", depuis ce mardi 2 avril, jusqu'au procès, le 10 avril, pour que la vérité éclate dans l'affaire du Téléthon.

    * de ne pas manquer le 195ème Rosaire mensuel pour la Vie,  dans nos cathédrales, samedi 5 avril à 17h. (Voir les exceptions horaires sur rosairepourlavie.org.)

  • « Sédation palliative » et euthanasie

    La « sédation palliative » ou « sédation profonde » peut être une forme d’euthanasie et elle permet notamment aux Pays-Bas de faire croire que le nombre d’euthanasies est en baisse. Elle peut au contraire être une bonne pratique palliative.

    La différence est dans l’intention de faire mourir ou non. En pratique, dans le premier cas on « sédate » pour ensuite laisser le patient mourir de soif, et dans l’autre cas on continue de l’hydrater.

    Des précisions sur le blog de Jeanne Smits, ici, et .

  • Trois vérités cachées derrière l'euthanasie

    Ci après le texte de la « tribune » de Jean-Claude Martinez, diffusée par le Front national. Il est remarquable à plus d’un titre et mérite d’être reproduit (et lu) intégralement.

    Ça y est ! C'est parti ! Les chiens dont parlait le Président Mitterrand ont flairé la piste. De télévision en journaux, d'associations de circonstance en grandes âmes à faible consistance, la meute aboie, éructe ou bave devant la vie acculée, apeurée, haletante et souffrante.

    La mort ! La mort ! L'euthanasie ! Parce que c'est d'elle qu'il s'agit. Chantal Sébire aujourd'hui. Vincent Humbert hier. Demain, une autre vie chancelante qu'ils instrumentaliseront. Jusqu'à ce qu'ils obtiennent, gravé dans le marbre en plastique d'une loi de circonstance, le droit de tuer.

    Car c'est cette perversion du droit qu'un conglomérat d'histrions de la médecine, de galopins de la politique et de vibrions du journalisme essaie de nous imposer pour les trois déraisons qu'ils ne cessent de cacher derrière le débat fumigène d'une euthanasie encore plus stupide que révoltante.

    Que se cache-t-il en effet derrière le tsunami d'euthanasie compassionnelle venant de gens qui, en août 2003, n'ont pas eu le millième de ces trésors de compassion qui les habite pour tendre un verre d'eau aux 14 803 papys et mamies morts déshydratés ?

    Il se cache le malthusianisme, l'obscurantisme et le pharisaïsme.

    D'abord, l'actuelle propension à vouloir offrir à chacun le droit à s'euthanasier est inversement proportionnelle aux possibilités de se soigner dans l'efficacité. Dans l'Europe des austérités budgétaires, le droit à l'euthanasie devient un substitut du droit aux soins de plus en plus restreint. Chantal Sébire en a été l'illustration qui devrait faire hurler de colère ce parti de gauche osant réclamer "sans tabou… le droit de choisir sa mort", pour ceux qui n'ont plus le droit de choisir les soins qui rendent la vie.

    Car Chantal Sébire n'avait-elle pas un neuroblastome olfactif curable ? Pour autant que des hôpitaux n'aient pas été fermés. Que des médecins n'aient pas été absents par le numérus clausus. Que les internes n'aient pas été recrutés au rabais. Que les chirurgiens et les anesthésistes n'aient pas renoncés faute d'assureurs pour les assurer. Que les appareils Petscan de diagnostic précoces n'aient pas été absents depuis des années de tous les hôpitaux français.

    Oui, Chantal Sébire n'a pas eu tous les moyens de se soigner. À cause des choix politiques malthusiens que les partis alternativement au pouvoir font depuis des années. Très exactement depuis 1992 et le traité de Maastricht dont l'article 104 C étouffe la France et l'Europe sous la chape de plomb d'un pacte d'austérité budgétaire.

    La première vérité cachée, c'est le malthusianisme économique. Il crée le misérabilisme ambiant qui donne le misérable débat que l'on voit et les pratiques misérables qui arrivent. Si Ariel Sharon avait été soigné à Berck, par le médecin de Vincent Humbert, il ne serait plus là. Or il est là. Ce qui révèle deux autres vérités cachées sur la secte de la libre euthanasiologie : la régression obscurantiste qui la caractérise et l'égoïsme pharisien qui la résume.

    Les obscurantistes ne veulent pas voir qu'après Pasteur et Fleming les pas de géant de la science continuent, acheminant vers la régénération neuronale ou la micro chirurgie vasculaire par exemple. Si bien qu'avant la fin de ce siècle, Vincent Humbert aurait remarché.

    Quel gâchis alors que de lui avoir refuser les moyens de pouvoir attendre, de s'adapter et d'espérer.

    Malthusianisme qui a fabriqué en Europe l'entonnoir à euthanasie, obscurantisme consternant qui ferme l'avenir et surtout pharisaïsme ambiant.

    Le discours sur l'euthanasie déverse en effet des torrents d'hypocrisie.

    D'abord, la dénonciation d'un "acharnement thérapeutique" dans une France où les chirurgiens, les anesthésistes, les infirmières, les lits d'hôpitaux, les IRM et les petscans manquant, c'est le rationnement thérapeutique qui fait scandale et non l'excès de soins.

    Ensuite, la drôle de compassion, la seringue en bandoulière et la piqûre à la boutonnière, qui veut aider à mourir, parce qu'une minute suffit pour piquer, mais qui refus d'aider à vivre, parce que là il faut plus de temps. Car enfin, les 400 personnes qui ont trouvé deux heures pour aller à la messe de Vincent Humbert éliminé n'avaient pas trouvé dix minutes pour aller parler avec Vincent Humbert quand il les attendait. Il le dit et s'en plaint dans son livre qui est un hymne à la vie et le récit d'une avalanche d'égoïsmes qui l'ont acculé.

    Encore l'invocation d'une dignité pourtant tellement refusée aux milliers d'oubliés dans les maisons de retraite, que l'on ne voit pas comment elle serait sincèrement accordée aux enfermés dans la maladie. En vérité, l'euthanasie consiste moins à reconnaître la dignité de l'autre qu'à s'exonérer de sa culpabilité envers les autres. Notamment parce que, depuis vingt ans, on a voté n'importe comment en laissant se créer tellement la pénurie de tout que l'euthanasie organise en final la pénurie de la vie. Quand l'Europe des restrictions impose le choix budgétaire entre investir pour les dieux du stade ou les vieux au dernier stade, on choisit les premiers et on offre l'euthanasie aux seconds.

    Enfin, quand on invoque les droits de l'homme pour refuser aux fils malades de l'homme le droit de rester parmi les autres hommes, le droit à l'euthanasie de l'autre se réduit au droit à l'égoïsme pour soi. C'est si vrai que s'il ne restait sur terre que B. Kouchner et Chantal Sébire, le premier voudrait-il vraiment une "loi d'exception" pour éliminer la seule habitante et se retrouver seul avec son sac de riz ? C'est donc bien que le grand malade a une grande valeur, puisque lorsque Robinson Crusoë n'a plus que lui le vendredi, il ne lui viendrait pas à l'idée de le tuer le samedi. Pour se retrouver seul le dimanche.

    Or les hommes de la terre sont seuls dans l'espace. Les deux sondes spatiales, parties sous la présidence Carter il y a trente ans, ont quitté le système solaire à la recherche de signes de la vie. Et elles n'ont rien capté. La vie terrestre est bien une exception dans l'univers. "Une exception à la loi" de la vie exceptionnelle supprimerai alors l'exception de la vie.

    M. le ministre Kouchner, Mme le ministre Morano, quand un pays commence à faire une "exception à la loi" de Moïse, on sait où le toboggan des exceptions conduit. Moi, j'ai choisi le camp de la vie. Sans aucune exception.

    Jean-Claude MARTINEZ

    Professeur agrégé Université Paris II

  • L’euthanasie, un droit de l’homme contre la transcendance

    L‘euthanasie est un droit de l’homme qui supprime enfin l’idée de transcendance, et qui est donc une avancée de la laïcité.

    Au moins, le socialiste Jean-Marie Le Guen a le mérite de parler clairement. Il s’agit  de combattre la religion de la Vie au nom des droits de l’homme qui tuent. Il le dit (sur France Inter) au nom du groupe PS à l’Assemblée nationale, en tant que responsable des questions de santé :

    « Il va y avoir (...) une exigence démocratique de faire bouger la loi... Nous pensons maintenant qu’il faut effectivement, sans doute, affirmer un nouveau droit de l’homme, qui est celui de mourir dans la dignité. Ce droit de mourir dans la dignité est un droit de l’homme du XXIe siècle. C’est une nouvelle forme de laïcité qui sera en quelque sorte inscrite dans notre République pour dégager l’homme des transcendances, (...) de ce qui est encore la marque d’un tabou. »

  • Manœuvres euthanasiques

    Le lobby de l’euthanasie ADMD (association pour le croit de mourir dans la dignité) est en train de réaliser avec l’affaire Chantal Sébire une opération beaucoup plus efficace qu’avec l’affaire Humbert. La manipulation est la même, le soutien médiatique aussi, mais l’ADMD a réussi cette fois à ouvrir une porte au plus haut niveau.

    Cela n’est pas sans rapport avec le fait que l’ADMD a obtenu de Xavier Bertrand, en 2006, « l’agrément lui permettant de siéger dans les hôpitaux comme association représentant des usagers » (sic), comme elle s’en vante dans une pleine page de publicité publiée par Le Monde, et à la campagne de propagande par cartes postales envoyées aux parlementaires depuis janvier, tandis que les militants de l’euthanasie parcouraient les marchés pour faire signer une pétition. Tel est le contexte dans lequel a été montée l’opération Chantal Sébire.

    La pauvre femme, retrouvée morte hier à son domicile, avait demandé à la justice le droit de recourir à l’euthanasie. Elle était représentée par un avocat qui n’est autre que le chef du service juridique de l’ADMD. Elle n’avait aucune chance d’obtenir satisfaction, mais il s’agissait essentiellement d’une opération de communication. On aura remarqué toutefois que le jugement souligne lourdement qu’il n’est pas possible de faire droit à la requête de Chantal Sébire « en l’état de la législation française ».

    Il faut donc modifier la loi. Et tel est le sentiment qui désormais s’impose.

    Mardi, l’Ordre des médecins faisait savoir qu’il entendait « participer activement aux débats qui seraient engagés dans les prochaines semaines et contribuera à l‘éventuelle évolution législative qui en découlerait », évoquant une « assistance médicale à la mort délibérée ».

    Hier, Nicolas Sarkozy a fait venir à l’Elysée le médecin de Chantal Sébire, un militant de l’euthanasie, naturellement, qui fait savoir qu’il est « urgent de légiférer ». Le médecin a déposé le dossier médical de Chantal Sébire auprès du conseiller de Sarkozy pour les affaires de santé.

    Le jour même, deux membres du gouvernement, Bernard Kouchner et Nadine Morano, rappelaient leur position favorable à l’euthanasie.

    Dans le même temps, François Fillon chargeait Jean Leonetti, auteur de la loi de 2005 sur la « fin de vie », d’une mission d’évaluation de sa loi, afin de faire des propositions « pour remédier à la méconnaissance ou la mauvaise application des textes et éventuellement à l’insuffisance de la législation ». Et il est précisé qu’un « débat pourrait s’ouvrir sur ce sujet à l’occasion du vote des lois de bioéthique ».

    Le même jour, le groupe PS de l’Assemblée nationale a annoncé la création d’un groupe de travail, afin de déposer dans les mois à venir un texte de loi, car des cas comme celui de Chantal Sébire « obligent le législateur à réfléchir sans tabou au droit pour un malade incurable de choisir sa mort ».

    Et Marie Humbert « appelle les citoyens à écrire à Carla Bruni-Sarkozy », « en espérant qu’une femme et une mère saura mieux comprendre les souffrances inutiles infligées à des patients qui ne le souhaitent pas », pour qu’elle obtienne de son mari qu’il se prononce en faveur d’une « exception d’euthanasie ».

    L’ADMD a donc réussi, à partir du cas dramatique de Chantal Sébire, à mettre en marche pour de bon la machine infernale qui légalisera l’euthanasie en France comme elle l’est en Belgique et aux Pays-Bas.

    Rappelons que 95% des personnes en fin de vie qui réclament l’euthanasie abandonnent cette demande lorsqu’ils bénéficient de soins palliatifs. Et subsidiairement que tout médecin s’engage par serment à ne pas délivrer de substances létales.

    Hier, Judas a vendu celui qui est la Vie.

    Aujourd'hui, la Vie se donne en nourriture.

    Demain, la Vie affronte la mort.

  • L’Ordre des médecins et l’euthanasie

    Dans un communiqué particulièrement filandreux à propos de Chantal Sébire, l’Ordre des médecins souligne qu’il a largement contribué à l’évolution législative dite loi Leonetti, rappelle que le médecin doit conserver sa liberté de conscience, qu’il « ne peut avoir droit de mort »... « Pour autant » le corps médical « ne peut occulter son engagement dans les drames de la vie dont la mort fait partie »... Mais il ne peut agir que dans le cadre légal... et « dans le respect de la personne responsable d’elle-même, libre, clairement et loyalement informée »... Par conséquent l’Ordre « entend participer activement aux débats qui seraient engagés dans les prochaines semaines et contribuera à l ‘éventuelle évolution législative qui en découlerait ». Et il évoque « l’assistance médicale à la mort délibérée ».

    Voilà arrivée la nouvelle appellation de l’euthanasie.

  • Fadela ne veut pas être traitée d'homophobe

    e-deo rapporte que Fadela Amara dit à propos du « mariage » homosexuel et de l’adoption par les paires homosexuelles : « Je ne veux pas m’opposer à ça, sous peine d’être traitée d’homophobe ». Commentaire du blog : « Pas pute, mais soumise ? »