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Culture de mort - Page 227

  • Les profanateurs satanistes condamnés

    Le tribunal correctionnel de Lorient a prononcé une peine de cinq ans de prison dont trois ans et six mois avec sursis et une mise à l'épreuve de trois ans contre Amandine Cariou et de quatre ans de prison dont trois ans avec sursis et une mise à l'épreuve de trois ans contre son mari Ronan Cariou, les incendiaires de Saint Tugdual et profanateurs de divers lieux.

    Lors de l'audience le 26 mai, le parquet avait requis deux ans ferme et trois avec sursis à l'encontre de la femme considérée comme un "élément moteur", notamment à cause de ses liens avec le milieu sataniste. Deux ans ferme et deux ans avec sursis avaient été requis contre son mari.

    Les deux profanateurs, qui ont déjà effectué six mois de détention provisoire, devront en outre verser près de 17.500 euros de dommages et intérêts.

    (Rappelons que l'AGRIF était partie civile.) 

  • Le Dr Villette et le Téléthon

    J’avais fait un long compte rendu du « procès du Téléthon », au lendemain de l’audience, le 11 avril dernier. J’avais signalé que le jugement serait rendu le 29 mai. Ce jour-là, à ma grande surprise, le Dr Villette était relaxé. Mais notre ami ne voulait pas le claironner, pour ne pas inciter l’AFM à faire appel. L’AFM a néanmoins fait appel. J’ai donc signalé discrètement cette issue dans ma chronique sur la culture de mort dans le numéro de Reconquête qui vient de paraître. Sur son site, le Dr Villette la rend publique à son tour, et renvoie à l’automne pour la suite des événements. Il publiera alors les étonnants attendus du jugement.

    Il convient de souligner que si l’AFM fait appel, elle n’est pas suivie par le parquet. Lequel s’était déjà déjugé entre la plainte et l’audience, et ne tient pas à réitérer la plaisanterie…

  • C’est pour les enfants…

    La « Marche des fiertés » homosexuelles, à Paris, c’est demain. Cette année, le slogan, c’est «Pour une école sans aucune discrimination». Autrement dit, pour une propagande homosexuelle obligatoire à l’école, au nom de la « lutte contre les discriminations ». La FSU, premier syndicat d’enseignants (sic), sera partie prenante de l’immonde défilé.

    Le ministre de l’Education (sic) Xavier Darcos est exactement sur la même longueur d’ondes. Il a annoncé à Libération :

    « Pour la première fois, la lutte contre l'homophobie sera explicitement mentionnée dans la circulaire de rentrée 2008 afin que tous les personnels se sentent concernés. De plus, le numéro de la ligne Azur, qui vient en aide aux jeunes homosexuels, sera systématiquement affiché dans tous les lycées et la brochure Homophobie savoir et réagir sera également mise à la disposition des élèves. »

    Libération précise que la ligne Azur est destinée à « ceux qui se posent des questions sur leur identité sexuelle » : du racolage d’adolescents mal dans leur peau. N’y aura-t-il pas un psychologue pour pousser un cri d’horreur ?

  • Du rififi à l’ADMD

    Gilles Antonowicz, qui s’est fait connaître comme l’avocat de Chantal Sébire, démissionne du lobby de mort intitulé Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD), dont il était le vice-président.

    Il explique qu’il s’oppose à ceux qui défendent le « suicide assisté », et que sa position était devenue minoritaire au sein de l'association. Il ajoute qu’il est aussi en désaccord aussi avec l'attitude de l'ADMD « vis-à-vis de l'association suisse Dignitas qui aide à mourir dans des conditions qui n'ont rien à voir avec la dignité de la personne ». « En s'apparentant à des extrémistes de cette sorte, on décrédibilise le discours raisonnable » (sic), dit-il.

    Et il accuse Jean-Luc Romero d’être responsable de la dérive et de tenir un double langage sur le « suicide assisté » « pour avoir le plus d'adhérents possible ».

    Réaction de Jean-Luc Romero : « Ce conflit idéologique est une fausse excuse. Il s'agit « d'une affaire de gros sous : Gilles Antonowicz a facturé plus de 5000 euros à l'ADMD pour la défense de Chantal Sébire, qu'il n'a rencontrée que deux fois. J'ai trouvé la note un peu salée, surtout pour le vice-président de l'association ! J'ai émis l'hypothèse que le paiement pouvait se discuter en conseil d'administration. Cela lui a déplu. »

  • La fabrique d’enfants

    Le groupe de travail du Sénat sur « la maternité pour autrui » (sic) a proposé hier dans un rapport de légaliser la pratique des mères porteuses.

    On insiste lourdement qu’il s’agit de légaliser une pratique qui serait sévèrement « encadrée », qu’il n’est pas question d'en faire un mode de procréation « de convenance », qu’en sont exclus (et pourquoi ?) les homosexuels. Pas question non plus d'en faire un métier ou de rémunérer la « gestatrice », mais il y aura possibilité… d'un « dédommagement raisonnable » de la mère porteuse.

    Les propos des sénateurs, tant de la majorité que de l’opposition, sont effarants, montrant à quel degré on est descendu dans le mépris de la vie humaine, dans le mépris de l’enfant, devenu une chose que des couples veulent acquérir et que l’on fabrique à la demande, sous contrôle de la « biomédecine » et de la « justice »…

    « La mère porteuse ne pourra être la mère génétique de l'enfant. Par conséquent, si besoin, l'ovule devra provenir d'un don. »

    Les couples demandeurs et les femmes prêtes à les aider devraient obligatoirement passer devant des commissions d'agrément, placées sous l'égide de l'agence de Biomédecine, pour obtenir l'autorisation, après examen de santé physique et psychique. Puis devant le juge qui autoriserait le transfert d'embryon. Le magistrat vérifierait notamment si le « dédommagement » reste du domaine du raisonnable...

    « C'est une contribution et pas la position du Sénat à ce jour », a néanmoins souligné Nicolas About (UDF), président de la commission des affaires sociales. D'autres contributions sont attendues sur cette question qui pourrait être tranchée lors de la révision des lois de bioéthiques, en 2009.

  • Grande-Bretagne : l’avortement en hausse

    D'après les derniers chiffres officiels, le nombre d'avortements en Grande-Bretagne a augmenté de 2,5%, passant de 193 700 en 2006 à 198 500 en 2007. Chez les jeunes filles âgées de moins de 16 ans, le nombre d'avortements a augmenté de 10%, passant de 3 990 en 2006 à 4 376 l'an dernier. La plupart de ces jeunes filles avaient 15 ans au moment de leur avortement ; 163 avaient moins de 14 ans.

    Le taux d'avortement par femme le plus élevé a été, pour la deuxième fois, relevé chez les jeunes filles de 19 ans : en 2006, ce taux était de 35‰ et en 2007 de 36‰.

    Le nombre d'avortements avec la pilule RU 486 a aussi augmenté : ils représentaient 30% des avortements en 2006 et 35% en 2007.

    (genethique.org, via lifenews)

  • Le droit opposable à l’euthanasie…

    Auditionnés hier par la mission d'évaluation de la loi Leonetti sur le droit des malades et la fin de vie, Marie Humbert et le président de son lobby de mort  "Faut qu'on s'active", Vincent Léna, ont proposé un amendement instaurant un « droit opposable à mourir dans la dignité », dont voici le texte :

    « Toute personne majeure en mesure d'apprécier les conséquences de ses choix et de ses actes, lorsqu'elle fait état d'une souffrance ou d'une détresse constante insupportable (...) ou est atteinte d'une maladie dégénérative, doit pouvoir exprimer clairement sa volonté de bénéficier d'une aide active à mourir ou de soins palliatifs. »

    On appréciera le « ou de soins palliatifs » destiné à faire passer la pilule et à montrer que les acharnés de l’euthanasie ne sont pas sectaires…

    (Cela me rappelle que le Conseil d’Etat du Luxembourg avait retoqué la loi dépénalisant l’euthanasie précisément parce que cette loi avait été votée en même temps qu’une loi sur les soins palliatifs et que ces deux lois, disait le Conseil d’Etat, sont incompatibles.)

  • Mgr Fisichella à l’Académie pontificale pour la Vie

    Mgr Rino Fisichella, recteur de l'Université Pontificale du Latran, a été d'être nommé par le Pape à la tête de l'Académie pontificale pour la vie.

    Mgr Fisichella a travaillé à la congrégation pour la doctrine de la foi et à la congrégation pour les causes des saints. Il a collaboré à l'encyclique Fides et Ratio. En février 2007, il avait organisé un congrès sur la Loi naturelle, à l’occasion duquel le pape avait prononcé une remarquable allocution sur le sujet.

    Il s’était fait remarquer, en février 2006, par ses propos sur les émeutes anti-chrétiennes au Nigeria, dans une interview au Corriere della Sera :

    « Que font la Ligue Arabe, l'Union Européenne, les Nations Unies? On ne peut mettre sur le même plan des caricatures et la mort d'un prêtre ». La publication « irresponsable » de caricatures du prophète Mahomet n'exonère pas « les pays à majorité musulmane de leur devoir de protéger les minorités chrétiennes comme nous (l'Occident) protégeons les minorités musulmanes ».

    Fustigeant « l'actuelle myopie de la neutralité » des responsables politiques, il ajoutait : « Il faut abandonner la voie du silence diplomatique qui n'est plus tenable et exiger des gouvernements dans le monde entier qu'ils sortent de la neutralité. Il faut faire pression sur les organisations internationales pour qu'elles placent la société et les Etats musulmans devant leurs responsabilités. »

  • Attention : la fête de la musique donne le sida

    « Je ferai distribuer 1,1 million de préservatifs dans les 38 villes qui célèbrent la fête de la musique », a déclaré Roselyne Bachelot.

  • La pression socialiste pour les PACS en mairie

    Le conseil de Paris a adopté hier un vœu du PS demandant que « l’ensemble des mairies d’arrondissement accueillent des cérémonies de PACS et de parrainage civil ».

    Le PS, le PC, le MRC, les Verts, et cinq conseillers UMP ont voté pour.

    Il s’agit évidemment de montrer le PACS comme un « vrai » « mariage » (homosexuel), alors que la loi prévoit que ce contrat fait l’objet d’une déclaration conjointe au greffe du tribunal d'instance (cf. le PACS à la mairie de Tourcoing samedi dernier).

    D’autre part, dans un communiqué, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, élue du XVe arrondissement, déplore que le maire UMP de l’arrondissement et la majorité des élus UMP refusent « d’organiser des cérémonies de signature du PACS ». Elle invite les élus à se retrouver sur le parvis de la mairie du XVe le 28 juin, jour de la « marche des fiertés » (des seules fiertés contre-nature), pour manifester « leur volonté de voir la mairie du XVe entrer enfin dans le XXIe siècle »...