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Culture de mort - Page 228

  • La profanation des sépultures de Saugon

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

    La profanation de deux sépultures au cimetière de Saugon en Gironde, accompagnée de l’éparpillement des ossements de l’une d’elle, est d’emblée présentée par le maire de la commune comme probablement un acte de vandalisme sans autre signification, sous le prétexte qu’il ne connaîtrait pas dans la commune de secte aux mœurs macabres.

    Or, quoi qu’il en soit de la résidence des auteurs de cette action ou de leur appartenance, ce qu’ils ont fait s’inscrit dans toute une continuité d’actes odieux inspirés, on le sait, par la culture de mort du courant dit néo-sataniste.

    Mais par une sorte de réflexe dialectique d’un antiracisme raciste, ces actes ne suscitent d’indignation que s’il s’agit de profanations de tombes musulmanes ou israélites.

    L’AGRIF, qui refuse toute discrimination dans la dénonciation d’abominations barbares et anti-humaine s, dénonce pareillement toutes les profanations.

    Dans cette affaire encore, elle sera partie civile et charge son avocat bordelais de mettre en route la procédure.

  • Manon

    Manon était une jeune Galloise chrétienne amoureuse d’un musulman. Elle est devenue enceinte. Pour ne pas attirer la « honte » sur la famille de son amant, elle a accepté, à contre-cœur, d’avorter. Légalement. Et elle est morte.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits, où l’on peut voir par ailleurs un nouvel exemple (britannique, également) de l’idéologie écologiste selon laquelle ce sont les êtres humains, par leur seule existence, qui mettent la planète en péril : « Les gens sont prompts à accuser la Chine en raison de leurs centrales électriques qui fonctionnent au charbon. Ces personnes ne pensent pas à applaudir l’initiative politique qui a conduit à ce que 400 millions de personnes ne naissent pas et soient donc empêchées d’emblée de laisser une empreinte carbonique. »

  • Le Pacs « célébré » à la mairie...

    Communiqué de Christian Baeckeroot

    Un Pacs sera « célébré » à la mairie de Tourcoing samedi 14 juin.

    Christian Baeckeroot, conseiller régional, conseiller municipal de Tourcoing, s'indigne d'une telle cérémonie.

    En octobre 2006, quand Jean-Pierre Balduyck, ancien maire, avait annoncé son intention de « célébrer » la signature de Pacs en mairie, Christian Baeckeroot avait déposé un vœu demandant au maire de respecter la loi et de ne pas s'engager dans une démarche qui heurte les convictions de nombreux Tourquennois.

    Un Pacs est un contrat qui ne prévoit ni « célébration » ni « union », mais seulement une déclaration conjointe au greffe du tribunal d'instance. Christian Baeckeroot rappelle par ailleurs que ce contrat accorde aux « pacsés » des avantages en matière de succession etc., avantages qui sont toujours refusés aux handicapés.

    Monsieur Delannoy n'avait pas fait campagne sur cette « célébration » (sic !) du Pacs en mairie, mais sur la création d'emploi, la sécurité et le pouvoir d'achat. C'est ce qu'attendent les Tourquennois de leur nouveau maire.

    Christian Baeckeroot demande donc au maire de Tourcoing d'annuler cette parodie de mariage. Le mariage doit rester un engagement solennel pour fonder une famille, basée sur l'union d'un homme et d'une femme.

  • La dernière échographie…

    Le 10 juin, le gouverneur de la Caroline du Sud a signé une nouvelle mesure proposant aux femmes qui veulent avorter de faire une dernière échographie. Déjà utilisée dans certains centres de grossesse, cette mesure persuaderait 70 à 80% des femmes de garder leur bébé.

    (genethique.org)

  • Le « mariage » homosexuel légalisé en Norvège

    Le Parlement norvégien a adopté, par 84 voix contre 41, un projet de loi mettant sur un pied d’égalité les couples homosexuels et hétérosexuels, tant pour le mariage et l’adoption d’enfants que pour la possibilité de bénéficier d’une assistance à la fécondation.

    La loi donne aux lesbiennes le droit de solliciter une insémination artificielle. Le donateur de sperme doit être identifié afin que l’enfant puisse, s’il le souhaite, connaître l’identité de son père biologique lorsqu’il atteint l’âge de la majorité…

  • Jean-Paul Proust à Monaco…

    Cela date d’il y a un mois et demi, mais c’est toujours bon à savoir. Le 11 mai le blog Bakchich s’étranglait devant les propos de Jean-Paul Proust lors de la dernière réunion du conseil national de la principauté de Monaco, le 28 avril. Et c’est grâce à l’indignation de Bakchich qu’on connaît cette bonne nouvelle (reprise hier soir sur le Forum catholique)

    Le 28 avril dernier, le conseil national s’apprêtait à voter un texte de loi incriminant les violences domestiques touchant tous les couples, y compris homosexuels.

    Jean-Paul Proust, ancien préfet de police de Paris, est aujourd’hui ministre d’Etat à Monaco. Et il condamne le texte : « Je ne porte pas un jugement moral sur le concubinage des gens de même sexe mais ce n’est pas conforme à l’esprit de notre société. ». Un parlementaire s’interroge : « On est en 2008, on parle d’homosexualité et le gouvernement est gêné… » « Il n’est pas gêné, il est contre », répond du tac au tac Jean-Paul Proust.

    Un autre s’indigne : « J’ai honte pour mon pays. Il y a des dispositions dans la convention européenne des droits de l’homme qui garantissent le droit à la vie privée et familiale. J’ai l’impression qu’on s’assoit dessus ».

    Réplique de Jean-Paul Proust : « Excusez-moi mais j’ai honte pour vous et pas pour moi… Je représente le prince ici. »

    En 2007, Jean-Paul Proust, qui « représente le prince », et non plus la république, avait déjà rejeté une proposition de dépénalisation de l’avortement.

  • Le Congrès du Salvador unanime contre l’avortement

    Les 84 membres du Congrès du Salvador (y compris ceux du Front Farabundo Martí de libération nationale, qui changent leur fusil d’épaule…) ont signé une pétition lancée par le mouvement « Oui à la vie » condamnant l’avortement comme un « crime abominable ».

    « Par notre signature, ce que nous réaffirmons est notre engagement à respecter la Constitution », a sobrement commenté un député.

    « Oui à la vie » fait circuler cette pétition dans les parlements des pays d’Amérique centrale dans le but d’affirmer dans la région le rejet de l’avortement, de l’euthanasie et des autres atteintes à la vie, au moment où les gouvernements sont soumis à une forte pression internationale pour légaliser l’avortement.

    « Tout être humain doit être  protégé et respecté depuis le moment de la conception jusqu’à sa mort naturelle. Notre responsabilité primordiale en tant que législateurs est de défendre la vie de façon inconditionnelle. Nous condamnons l’avortement comme un crime abominable », dit notamment la pétition.

    « Oui à la vie » a déjà recueilli la signature de 108 députés sur 118 au Honduras, d’où le mouvement est parti. Il est maintenant au Guatemala.

    L’Amérique centrale est soumise à de fortes pressions pour légaliser l’avortement, souligne María Lillian Navarrete de Pereza, vice-procureur à El Salvador. Mais cela « ouvrirait la voie au chaos culturel et au libertinage, et affecterait gravement la démocratie naissante que nous avons réussi à créer par tant d’efforts ».

  • Suisse : non à l’enseignement de l’aide au suicide

    Le Conseil des Etats suisse a rejeté hier, par 19 voix contre 11, la motion déposée par Luc Recordon qui visait à mettre l'accent sur l'assistance au suicide (qui est légale en Suisse) dans la formation des médecins et soignants. Luc Recordon souhaitait que, par cette motion, « le milieu médical intègre la problématique de l'assistance au suicide », comme cela a été fait pour les soins palliatifs.

    (Via Genethique)

  • L’Irlande, l’avortement, et le traité de Lisbonne

    Certains partisans du non au référendum irlandais ayant soulevé le fait que le traité de Lisbonne permettrait à l’Union européenne d’imposer le droit à l’avortement en Irlande, la commission du référendum a cru nécessaire de réagir en publiant un « clarification » pour répondre à la « confusion » qui se répand dans les débats.

    Au nom de cette commission, le juge O’Neill affirme que le protocole 35 au traité de Lisbonne garantit que rien dans ce traité ne peut affecter l’application de l’article 40.3.3 de la Constitution irlandaise, qui « reconnaît le droit à la vie de l’enfant à naître » (unborn). Et ce protocole, dit-il, a pleine force de loi, un statut égal à celui des articles du traité.

    Il existe (depuis le 9 mai), une version consolidée des traités européens, prenant en compte les modifications apportées par le traité de Lisbonne. Et de fait le protocole irlandais, qui était le N°17 du traité de Maastricht, et qui devait être le N°31 de la Constitution européenne, est le protocole N°35 annexé aux traités européens tels qu'ils sont censés être après le traité de Lisbonne.

    La porte-parole de Cóir, l’organisation qui a mis en avant le problème, répond à juste titre que la Commission du référendum donne son opinion plutôt que de présenter les faits : « Le traité de Lisbonne donne à la Cour européenne de Justice le droit de prendre des décisions concernant les lois irlandaises sur l’avortement, et sur d’autres sujets d’importance comme les lois sur la famille et les droits des enfants. »

    De fait, l'article 2 de la Charte des droits fondamentaux octroie une compétence à la Cour de Justice européenne pour statuer sur le droit à la vie. D’autre part, il y a le protocole sur les services d'intérêt général prévoyant l'égalité d'accès et de traitement : depuis l'arrêt Grogan en 1991, la Cour de Justice inclut l'avortement dans les services économiques (sic). Il y a en outre le vote à la majorité qualifiée sur les principes et conditions fondant l'organisation de ces services, qui exclut donc un veto de l’Irlande. Bien entendu, il y a au-dessus de tout cela le principe de primauté absolue du droit européen y compris sur les Constitutions nationales.

    Et l’on a vu que si la Commission européenne elle-même, suivant le vote du Parlement européen, suivant lui-même l’enseignement du référendum français, a vidé la directive Bolkestein de son contenu, la Cour de Justice européenne impose une jurisprudence qui applique la directive Bolkestein dans ce qu’elle avait de pire.

    Le pauvre petit protocole irlandais ne pèse rien dans ce contexte.

  • Le satanisme politiquement correct

    Communiqué de Bernard Antony , président de l’AGRIF

    On annonce à la fin du mois de juin le festival Hellfest (fête de l’enfer) qui sera une véritable fête du satanisme comme on peut le vérifier sur le site internet de cet événement. Le conseil général de Loire-Atlantique et le conseil régional des pays de la Loire subventionnent cet événement !

    La recrudescence de la culture de mort satanique appelle quelques observations : d’une part on constate un accroissement des délits : profanations, incendies et même meurtres, de l’autre une indifférence générale des pouvoirs publics, de la classe politique et des médias, mais aussi une certaine complaisance voire des complicités qui se dissimulent de moins en moins. On peut observer aussi la convergence du néo-satanisme avec les expressions de ce qui est abusivement appelé « art contemporain ».

    L’AGRIF appelle ses milliers d’adhérents à demander à leurs élus et à leurs pasteurs de toutes confessions d’intervenir auprès du Ministère de la Culture , des Collectivités Territoriales, et surtout auprès du Ministère de l’Education Nationale pour qu’ils prennent conscience d’un phénomène aux conséquences dramatiques. Pour le moins il faut immédiatement empêcher toute subvention pour des manifestations où Satan conduit le bal.