Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 232

  • Une initiative à propos des profanations

    Le réseau Unitas lance une campagne de lettres à adresser à Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, à propos des profanations.

    Le texte de la lettre se trouve sur le site d’Unitas.

    Elle dit notamment que si la profanation du cimetière musulman d’Arras ne peut que susciter l’indignation, elle « ne peut cependant nous faire oublier que dans notre pays, 9 profanations sur 10 visent des cimetières où reposent des chrétiens », que « chaque semaine, ce sont plus de 15 sépultures chrétiennes qui sont profanées : pas moins de 780 depuis un an », parmi les seules profanations relevées par l’association Unitas.

    « Or, jusqu’à ce jour, à ma connaissance, aucune haute autorité de l’Etat ne s’est émue publiquement de cette dérive inquiétante et n’a témoigné sa solidarité à une communauté chrétienne éprouvée, par une visite ou tout autre geste symbolique fort. »

    « Pourquoi un tel silence des pouvoirs publics face à ce déchaînement de violence aveugle et gratuite ? Ne rien dire, c’est déjà laisser faire, et créer un sentiment d’impunité chez des groupes sectaires animés par des sentiments morbides, antireligieux, voire satanistes, dont  l’influence gagne un nombre croissant de jeunes sans repères. »

    (Merci au Salon beige)

  • L’« infamille » : l’AGRIF saisit la justice

    Bernard Antony revient sur son blog sur l’exposition « L’infamille » à Metz, et donne le témoignage de Françoise Grolet sur les ignominies que l’on y voit. Il conclut :

    « L’infâme exposition du FRAC de Metz constitue non seulement une injure à la France, aux valeurs chrétiennes et humaines, une profanation de la dignité de la femme mais un crime contre l’humanité.

    « Naturellement l’AGRIF porte cette affaire devant la justice. »

    A lire également sur le blog de Bernard Antony, les commentaires d'Anne Signac sur le projet de réforme de l'Ecole nationale de la magistrature, notamment sur celle de « remplacer l’épreuve de culture générale classique, fondamentalement élitiste, par une épreuve de connaissance et compréhension du monde contemporain »...

  • Italie : la résistance à l’avortement

    Lu sur Généthique :

    Selon un rapport du ministère italien de la Santé, près de 70% des gynécologues italiens refusent de pratiquer des interruptions volontaire de grossesse (IVG).

    Entre 2003 et 2007, le nombre de gynécologues refusant de pratiquer les IVG est passé de 58,7% à 69,2%. Du côté des anesthésistes, le taux de refus est passé de 45,7% à 50,4%.

    Quant aux avortements, leur nombre est en baisse : entre 2006 et 2007, les IVG sont passées de 131 018 à 127 038, soit un recul de 3%.

  • Une violence inouïe

    Réaction de Philippe de Lachapelle, directeur de l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH) à l’acquittement de Lydie Debaine. (via zenit)

    L'acquittement de Lydie Debaine, cette maman qui a tué sa fille Anne-Marie atteinte d'un grave handicap, est dramatique. Certes, chacun a pu être touché par la souffrance de cette maman, qui s'est peu à peu laissé enfermer dans une relation exclusive avec sa fille, ne trouvant aucun soutien ajusté, et craignant que sa fille soit mal traitée dans le seul établissement qu'elle ait pu trouver.

    Sans doute est-ce cette émotion qui a conduit le public à applaudir le verdict au moment de son énoncé ? Les commentaires de nombreux médias ont manifesté une forte approbation, épousant la justification de la maman lorsqu'elle exprime le sentiment d'avoir posé un acte juste. « Acte de compassion », « une mort donnée par amour » ...

    Quelle que soit la compréhension dont on peut entourer cette maman, son acquittement, les applaudissements, les nombreux commentaires qui ont accompagné cette annonce, sont infiniment choquants. Cette décision renforce une idée qui chemine de plus en plus dans les esprits : « le permis de tuer par amour » la personne malade ou handicapée. Après le non-lieu dont a bénéficié Marie Humbert, un pas dramatique vient d'être franchi par cette décision qui fera jurisprudence : le meurtre par amour devient un acte juste.

    Après Nicolas Perruche, Vincent Humbert, Chantal Sébire, le message continue d'être martelé : la vie d'une personne gravement malade ou handicapée est un non sens. Il vaudrait mieux qu'elle ne soit pas née. Il vaudrait mieux qu'elle ne vive pas. L'aimer vraiment, c'est mettre fin à sa vie. Par compassion ! Quelle violence !

    Violence de laisser entendre aussi explicitement à toutes les Anne-Marie que leur vie est sa!  ns valeur, et que leurs proches pourraient leur donner la mort par amour.

    Violence de laisser entendre aux parents qui, jour après jour, accompagnent leur enfant handicapé que leur combat est sans issue, que le véritable amour, la vraie compassion, seraient de mettre fin aux jours de leur enfant.

    Violence de laisser entendre à tous les aidants, médecins, éducateurs, qui agissent auprès de personnes gravement malades ou handicapées que leur élimination est aussi une alternative juste.

    Violence faite à tout un chacun, car au fond, ne sommes-nous pas, vous et moi, un jour ou l'autre en risque de devenir radicalement dépendants ? Devrons-nous nous méfier de l'amour de nos proches ? Et réciproquement, le cas échéant, nos proches devront-ils se méfier de notre amour ?

    Oui, par cette décision de justice, la société a fait plus que justifier un acte coupable, indépendamment de la compréhension que l'on peut avoir de son auteur. Elle risque d'ouvrir la porte à toutes les dérives à venir, puisqu'elle a justifié que la personne gravement malade ou handicapée soit éliminée, alors que le seul devoir est de l'accompagner. C'est ce que souligne le procureur général de la Cour d'appel de Versailles en décidant d'interjeter appel de cette décision : « ce verdict d'acquittement pourrait en effet être compris comme un encouragement à l'atteinte volontaire à la vie des handicapés, qui méritent notre protection et notre soutien » a-t-il déclaré.

    Il y a presque 50 ans, il y eut en Belgique ce qu'on a appelé « le procès de Liège ». Là aussi, l'acquittement de parents qui avaient tué leur fille gravement handicapée. Des scènes de liesse dans la rue avaient accompagné ce verdict. La violence de cet événement provoqua un grand sursaut des sociétés belge et française, manifestant un mouvement de solidarité à l'égard des personnes gravement atteintes et de leurs parents. Très concrètement alors, Marie-Hélène Mathieu fonda l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH) pour soutenir les familles, susciter des réponses à leurs besoins, apporter un éclairage sur la valeur sacrée de la personne handicapée et sa place dans la société.

    Aujourd'hui comme il y a 50 ans, d'un mal peut sortir un bien : le « oui » à la vie de toute personne, quelles que soient ses limites, l'appel à l'engagement de chacun et de tout!  e la société pour son accompagnement, en particulier par la création de lieux de vie.

  • L’ignoble feuilleton

    L’exposition où Aliza Shvarts est censée présenter son « œuvre » s’est ouverte ce matin à Yale, sans cette « œuvre », les responsables de l’université ayant sommé l’étudiante de dire qu’elle n’avait pas utilisé du sang provenant de ses avortements, et celle-ci étant restée muette.

    Rappelons que l’étudiante avait annoncé qu’elle s’était fait inséminer puis avorté plusieurs fois afin d’obtenir la matière permettant de réaliser son « installation ».

    Face au scandale, les responsables de l’université ont d’abord fait savoir qu’en réalité il n’y avait eu ni insémination ni avortement, et que c’était l’histoire que racontait Aliza Shvarts qui constituait son « œuvre ».

    Mais Aliza Shvarts a démenti qu’il en soit ainsi, et a réitéré qu’elle avait bien fait ce qu’elle avait dit, et elle a montré à des journalistes la vidéo de ce qu’elle présente comme ses avortements, vidéo qui doit défiler sur les faces du cube qu’elle a conçu.

    Alors, les responsables de l’université ont changé de registre. Vendredi, le doyen de l’université, Peter Salovey, s’est dit « consterné » et a déclaré que ce que l’on présentait comme une œuvre d’art n’avait aucun rapport avec ce qu’il considère comme « approprié pour un étudiant ». Le doyen de la faculté des arts, Robert Storr, a publié un communiqué pour dire que s’il avait été au courant, il n’aurait jamais permis cela. Non sans ajouter qu’il est pour la liberté d’expression et pour le droit à l’avortement, mais que Yale « n’encourage pas et n’excuse pas des projets qui impliqueraient des risques pour la santé des étudiants ». Sic.

    Dimanche, ces deux responsables ont annoncé qu’ils avaient mené une enquête et que de « sérieuses erreurs de jugement » avaient été commises par deux personnes non nommées mais qui ont été immédiatement identifiées (un professeur et un directeur d’études). Et Peter Salovey a demandé à Aliza Shvarts de produire un texte écrit dans lequel elle affirmerait que son projet n’inclut pas ce qu’elle avait dit. Il ajoutait qu’il ne permettrait pas à l’étudiante d’exposer son œuvre tant qu’elle ne dirait pas ouvertement qu’elle ne s’est pas fait inséminer et avorter pour la fabriquer.

    Aliza Shvarts est restée muette et n’a répondu à aucun appel téléphonique depuis lors.

    Il a donc été décidé que l’exposition ouvrirait ce matin sans le cube d’Aliza Shvarts. Quant à savoir s’il sera exposé ensuite, « cela n’a pas été décidé », a dit la porte-parole de l’université. La même porte-parole qui avait affirmé qu’il n’y avait pas de cube...

  • Des homosexuels troublés...

    Quand des homosexuels militants doivent reconnaître, à mi-mot ou ouvertement, que ce que dit le blog e-deo sur l’homosexualité (à savoir la doctrine de l’Eglise) est vrai. C’est fort intéressant.

  • Les horreurs d’Aliza Shvarts

    L’affaire est un affreux feuilleton. Voir les addenda à ma note d’hier.

  • Toujours plus loin dans l'horreur

    Une étudiante en art de l’université Yale, Aliza Shvarts, a conçu une « installation », comme on dit maintenant, composée d’un cube pendu au plafond où, sur quatre côtés, défile une bande vidéo, avec au centre une peinture réalisée avec... le sang de ses avortements. La vidéo donne en boucle des images des dits avortements. Elle a également mélangé du sang (de même provenance) avec de la vaseline, et a placé cette substance entre deux feuilles de plastique qui enveloppent le cube.

    Aliza Shvartz raconte qu’elle s’est fait inséminer « aussi souvent que possible » de façon à devenir enceinte et a utilisé des « herbes » pour avorter et obtenir la matière de son œuvre.

    Totalement insensible à l’horreur de ses actes, elle précise que les donneurs de sperme ont subi des tests pour les maladies sexuellement transmissibles...

    (Lifenews, via François Desouche)

     

    1817883664.jpgAddendum. C'était ce qu'elle racontait. L'université Yale fait savoir que Aliza Shvarts n'a pas avorté pour créer son "œuvre", et que c'est toute l'histoire qu'elle a raconté qui était un "projet artistique".  Ce qui va dans le sens du combat pro-avortement de cette université, où depuis 2006 les étudiants en médecine doivent avoir une formation d'avorteur (et en 2007 a eu lieu une semaine entière de propagande pour l'avortement, avec diverses manifestations (dont un cours d'avortement pratique) et notamment un prêche enflammé d'Aliza Shvarts (photo).

    Bref, Aliza Shvarts n'a pas commis les atrocités qu'elle racontait, mais tout son "projet" n'en est pas moins une horreur. On retiendra que les responsables de l'université soutiennent sa démarche. Quant à elle, elle déclare : "Je crois que je crée un projet qui tient les promesses de ce que doit être l'art."

    (Merci à Jeanne Smits. Mais le mot anglais "hoax" se traduit en français par canular, mystification, farce, blague. Ce n'est pas le cas, hélas, car en tout état de cause il s'agit au moins d'une ignoble perversion de l'art.)

    751284166.jpgAddendum 2. J'avais constaté que ce n'était pas Aliza Shvarts qui démentait avoir avorté pour réaliser une œuvre d'art, mais un porte-parole de Yale. Aliza Shvarts a démenti ce démenti, et a répété qu'elle s'était réellement fait inséminer pour avorter. Le porte-parole de Yale a alors déclaré que ce démenti de l'"artiste" faisait également partie de l'œuvre, et que cela avait été également prévu dès le départ. Mais Aliza Shvarts a montré (photo) à des journalistes du Yale Dailynews la vidéo qui doit défiler sur le cube, où l'on voit une femme saigner dans une coupe. Du moins selon ce que disent ceux-ci...

    (Merci à Polydamas.) 

  • Affaire Debaine : le procureur fait appel

    Le procureur général de Versailles a fait appel de l’acquittement de Lydie Debaine, qui avait tué sa fille handicapée.

    Le procureur, Jean-Amédée Lathoud, explique :

    « Sans méconnaître la situation dramatique de Mme Debaine, son profond désarroi et sa grande souffrance, il m’est apparu que le ministère public avait le devoir, dans le souci de l’intérêt général, de requérir l’application de la loi et la condamnation de l’accusée. Ce verdict d’acquittement pourrait en effet être compris comme un encouragement à l’atteinte volontaire à la vie des handicapés, qui méritent notre protection et notre soutien. »

    Il y a donc encore des magistrats en Fance.

  • Le Conseil de l’Europe insiste sur le « droit » à l’avortement

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté hier par 102 voix contre 69 et 14 abstentions une résolution visant à faire pression sur les gouvernements européens pour qu’ils aillent toujours plus loin dans le respect du « droit » à l’avortement.

    Naturellement, cela commence par le rappel que l’avortement doit être évité autant que possible (sans aller toutefois jusqu’au sommet d’hypocrisie de la loi Veil rappelant le droit à la vie). Mais ensuite c’est une charge de cavalerie pour le droit à l’avortement, qui doit pouvoir s’exercer dans des « délais de gestation raisonnable ». Sic. Mais les parlementaires du Conseil de l’Europe ne précisent pas s’il est « raisonnable » de tuer les bébés à 10 semaines, 12 semaines ou 8 mois de grossesse.

    Ce que l’on retient surtout de ce texte est l’insistance à parler du « droit » à l’avortement, alors que même en France l’accès à l’avortement n’est pas explicitement un droit sur le plan juridique.

    « Les conditions ne sont pas toujours réunies pour garantir à la femme l’accès effectif à ce droit », dénoncent les parlementaires, et parmi les « restrictions » (« discriminatoires », bien sûr) qui « entravent » l’accès à l’avortement figurent « les consultations médicales répétées » et les « délais de réflexion ».

    Et voici ce qui constitue le cœur de la question :

    « L’Assemblée affirme le droit de tout être humain, y compris des femmes (sic), au respect de son intégrité physique et à la libre disposition de son corps. Dans ce contexte, le choix ultime d’avoir recours ou non à un avortement devrait revenir à la femme, qui devrait disposer des moyens d’exercer ce droit de manière effective. »

    La vieille revendication du féminisme révolutionnaire est donc désormais l’idéologie officielle du Conseil de l’Europe. On n’envisage pas une seconde la question de l’intégrité physique de l’enfant que porte la femme, et l’on affirme la libre disposition de son corps alors qu’il s’agit du droit de vie ou de mort sur un corps qui n’est pas le sien.

    Avec une ironie diabolique, la résolution se conclut par un appel à « promouvoir une attitude plus favorable à la famille »...

    La délégation française à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe comprend 18 députés et sénateurs. Ils étaient 9 en séance. 4 ont voté pour, 4 ont voté contre, 1 s’est abstenu (leurs noms sont ici).