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Culture de mort - Page 223

  • A Berlin, la « marche des croix »

    Un millier de personnes ont porté une croix à Berlin le 20 septembre 08 pour rappeler les mille enfants tués par avortement chaque jour en Allemagne. Deux représentants du Bundesverband Lebensrecht (Ligue des droits de la vie), Hartmut Steeb et Claudia Kaminski, ont prononcé une allocution et produit des lettres de personnalités politiques soutenant cette manifestation. Mais aucun d’entre eux n’y participait, aucun évêque non plus.

    Cette impressionnante manifestation s’est déroulée dans les rues du centre de Berlin, et s’est terminée par un office œcuménique dans une église, devant laquelle des contre-manifestants brandissaient des préservatifs…

    A Paris, la 18e Marche pour la vie organisée par Renaissance catholique aura lieu samedi 11 octobre. Rendez-vous à partir de 17 h 30, Place des Petits Pères, Paris 2e. M° Bourse. Salut du Saint-Sacrement à 20 h à la Basilique du Sacré-Cœur à l’issue de la marche.

  • Echec à l’euthanasie en Tchéquie

    La Chambre haute du Parlement tchèque a rejeté la proposition de loi de Vaclava Domasova visant à légaliser la « mort assistée » et l’euthanasie « active ».

    « Les personnes auxquelles on accorde de bons soins n’ont pas envie de mettre fin à leur vie », a déclaré Martina Spinkova, fondatrice de l’association civique d’hospices Retour chez soi. « Je pense qu’au lieu de discuter de l’euthanasie, on devrait réfléchir plutôt sur comment améliorer les soins accordés à nos proches. Il ne s’agit pas seulement de disposer d’assez d’hospices – ce qui d’ailleurs est aussi important, bien sûr – mais il faut que ceux qui soumettent de pareilles lois s’interrogent sur comment ils voudraient passer eux-mêmes les derniers moments de leur vie ».

  • Homofolie télévisuelle

    Les séries diffusées à la télévision américaine cet automne présenteront seize personnages principaux gay ou bisexuels en prime time, soit deux fois plus que l'an dernier, selon une étude rendue publique lundi.

    L'Alliance gays et lesbiennes contre la discrimination y voit une avancée. Les réseaux TV se rapprochent de la réalité dans leurs programmes, estime ce groupe. Les personnages gays et lesbiens représentent cet automne 2,6% des rôles, contre 1,1% l'an dernier. Il y a au total 19 personnages récurrents de ce type qui apparaissent de temps en temps sur les écrans. C'est le chiffre le plus élevé relevé depuis 13 ans par l'association. (AP)

  • Google cède devant un groupe pro-vie

     

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    Le groupe britannique pro-vie The Christian Institute poursuivait Google pour discrimination, en raison de son refus de mettre un lien vers un site anti-avortement avec le mot "avortement" comme mot-clé déclenchant la publicité, alors que Google accepte par ailleurs de promouvoir des sites pro-avortement. Google a accepté un accord à l'amiable devant une cour de justice anglaise, acceptant les publicités des groupes religieux anti-avortement.

    Google a fait savoir via son porte-parole que le débat sur l'avortement était sensible et que Google ne prenait pas parti, confirmant que la société acceptait désormais ces publicités quand elles sont présentées "de façon factuelle".

  • A propos de la "gestation pour autrui"

    Dans La Croix d’hier, Danielle Moyse, docteur en philosophie et chercheur associé au Centre d'Etudes des mouvements sociaux (CNRS-EHESS), s'interroge sur l'incontestable changement qui s'opère dans les mentalités, notamment par la sémantique. On ne parle plus de "mères porteuses", terme à connotation critique, indiquant la femme réduite au rôle de matrice, mais de "gestation pour autrui", présentée comme étant le comble de la générosité.

    Mais de quelle générosité parle-t-on ? « Quel est en effet cet altruisme qui consiste à donner (ou à vendre) un être que, théoriquement, on ne possède pas? » Et de soulever l'incohérence anthropologique: « A l'heure où des associations protectrices des animaux s'offusquent, non sans raison, que le droit assimile purement et simplement l'animal à une chose (...), allons-nous ainsi accepter une pratique qui revient à faire de l'enfant un produit élaboré pour la satisfaction de ses futurs propriétaires ? »

    La perception de la générosité est faussée puisqu'elle convertit l'enfant en simple bien et la gestatrice en simple corps. Celle-ci « ne fait alors que prêter ou louer son propre corps, mettant alors un terme au principe de l'indisponibilité du corps humain ». Danielle Moyse relève la aussi une contradiction puisqu'il reste paradoxalement possible pour la mère porteuse de garder l'enfant, alors qu'on affirme par ailleurs qu'il ne lui appartient pas et qu'elle doit le remettre à ses commanditaires.

    Enfin, l'apaisement de la souffrance des couples stériles est considéré prioritaire, en contradiction avec « le principe, martelé par les commissions d'adoption, suivant lequel il s'agit de "donner une famille à un enfant et non le contraire" ». En effet, dans les cas de gestation pour autrui, il s'agirait plutôt de « donner un enfant à une famille ».

    Si la France devait autoriser la gestation pour autrui, alors « à quelle modification du statut de l'enfant, et par conséquent des êtres humains en général, serions-nous en train d'assister, pour qu'ils puissent être ainsi "négociés" ? »

    (Gènéthique)

  • « Mariage » homosexuel : la première de Bercy

    La direction générale des finances publiques du ministère du Budget a reconnu valide le « mariage » d’une paire d’homosexuels néerlandais qui vivent en France, et leur a permis de faire une déclaration d’impôts commune.

    « Cette décision administrative, qui intervient un an et demi après ma saisine, est une petite victoire pour un grand avenir », a déclaré à l'AFP leur avocat, Me Alain Leclerc.

  • FM sans surprise

    Pierre Lambicchi, élu jeudi nouveau grand maître du Grand Orient de France, a indiqué devant la presse que l'« appréciation éthique de la fin de vie » était pour lui un cheval de bataille « personnel ». « Il faut respecter la liberté et la dignité de la personne en fin de vie », dit-il. Ce sont les mots que l’on doit utiliser aujourd’hui pour parler d’euthanasie (le « droit de mourir dans la dignité »).

    Et il a ajouté que le législateur « puisera dans les débats » menés au sein de la Franc-maçonnerie sur le sujet. Bien sûr. Comme toujours, quand il s’agit de culture de mort (et de « laïcité »).

  • Rectificatif

    Contrairement à ce que laissaient entendre les agences de presse et les médias, les décrets sur les « enfants sans vie » ne comportent aucune allusion à 16 semaines de grossesse.

    Le premier décret modifie ainsi un décret de 1974 :

    « Un livret de famille est remis, à leur demande, aux parents qui en sont dépourvus par l'officier de l'état civil qui a établi l'acte d'enfant sans vie. Il comporte un extrait d'acte de naissance du ou des parents ainsi que l'indication d'enfant sans vie, la date et le lieu de l'accouchement. »

    Le second décret (qui doit être lu avant le premier…) dit ceci :

    « L’acte d'enfant sans vie prévu par le second alinéa de l'article 79-1 du code civil est dressé par l'officier de l'état civil sur production d'un certificat médical établi dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé et mentionnant les heure, jour et lieu de l'accouchement. »

  • Le mariage homo en prison…

    Pour l'instant, aucun prisonnier californien n'a cherché à bénéficier de l’autorisation du « mariage » homosexuel. Mais les avocats du Bureau d'application des peines et de réinsertion sont en train d’élaborer des recommandations pour les 33 prisons de l'Etat. Plongée dans le sordide.

    Les prisonniers homosexuels « pourront épouser une personne extérieure, mais pas un co-détenu », précise le Bureau : les autorités pénitentiaires craignent que le fait d'autoriser le mariage de deux hommes ou deux femmes dans la même prison n'entraîne de nouveaux problèmes : « A titre d'exemple, supposez qu'un prisonnier découvre qu'un autre prisonnier a de l'argent ou d'autres biens ». Le second pourrait se retrouver coincé dans un mariage avec un détenu plus puissant qui pourrait tenter de mettre la main sur la moitié de ses biens. »

    Les avocats recommandent également que la célébration de ces mariages ne soit pas assurée par les aumôniers de la prison, mais par des intervenants extérieurs. Pourquoi ? Parce qu’il y a des aumôniers qui refuseraient, et ce serait une intolérable discrimination.

    L'an dernier, la Californie a été le premier Etat à autoriser les visites conjugales pour les détenus homosexuels « en couple » avec des partenaires extérieurs. Le service d'application des peines ne comptabilise pas le nombre de personnes qui en ont profité depuis.

  • La Grande-Bretagne honore Marie Stopes

    En Grande-Bretagne, nous apprend e-deo, la poste nationale se prépare à publier, dans une série honorant les propagandistes des droits des femmes, un timbre représentant Marie Stopes (1880-1958).

    Tout personnage ayant eu la moindre faiblesse avec le nazisme ou le fascisme est impitoyablement exclu de tout hommage de ce genre, quelles que soient ses qualités par ailleurs. On se souvient comment en 1995 la Banque de France avait dû renoncer à imprimer des billets à l’effigie des frères Lumière (pour la célébration du centenaire de l'invention du cinéma), suite à une virulente campagne sur les « faits de collaboration » des inventeurs.

    Mais il y a des exceptions. Ainsi, quand le personnage à honorer est un brillant témoin de la culture de mort, tout lui est pardonné.

    C’est le cas pour Marie Stopes, héroïne du planning familial, dont e-deo rappelle les propos racistes et eugénistes, et qui participa au Congrès international pour les sciences de la population, tenu en 1935 à Berlin sous les auspices du troisième Reich. En août 1939, elle offrait même des poèmes à Hitler…