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Du rififi à l’ADMD

Gilles Antonowicz, qui s’est fait connaître comme l’avocat de Chantal Sébire, démissionne du lobby de mort intitulé Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD), dont il était le vice-président.

Il explique qu’il s’oppose à ceux qui défendent le « suicide assisté », et que sa position était devenue minoritaire au sein de l'association. Il ajoute qu’il est aussi en désaccord aussi avec l'attitude de l'ADMD « vis-à-vis de l'association suisse Dignitas qui aide à mourir dans des conditions qui n'ont rien à voir avec la dignité de la personne ». « En s'apparentant à des extrémistes de cette sorte, on décrédibilise le discours raisonnable » (sic), dit-il.

Et il accuse Jean-Luc Romero d’être responsable de la dérive et de tenir un double langage sur le « suicide assisté » « pour avoir le plus d'adhérents possible ».

Réaction de Jean-Luc Romero : « Ce conflit idéologique est une fausse excuse. Il s'agit « d'une affaire de gros sous : Gilles Antonowicz a facturé plus de 5000 euros à l'ADMD pour la défense de Chantal Sébire, qu'il n'a rencontrée que deux fois. J'ai trouvé la note un peu salée, surtout pour le vice-président de l'association ! J'ai émis l'hypothèse que le paiement pouvait se discuter en conseil d'administration. Cela lui a déplu. »

Commentaires

  • Roméro est très élégant, il a des arguments vraiment moraux et délicats, on admire.

    Le conflit ressemble à celui des "modérés" révolutionnaires. Ils finissent toujours par trouver de plus durs révolutinnaires qui les épurent. La révolution est toujours la même depuis qu'elle existe : elle mange ses enfants.

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