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Culture de mort - Page 19

  • Les acharnés

    La proposition de loi LREM allongeant le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines a de nouveau été votée hier par les députés. Enfin, par 79 députés contre 36. Comme c’est l’habitude depuis longtemps désormais. Je suppose que la majorité et l’opposition se mettent d’accord sur le nombre de députés qui seront présents, puisque sinon il suffit de faire venir moins de 50 autres élus (sur 577, faut-il le rappeler) pour inverser le vote.

    La proposition de loi va donc de nouveau retourner au Sénat.

    Lundi, le professeur Israël Nisan, qui n’a rien d’un militant pro-vie, avait dit : « J’appelle les politiques à venir assister à une IVG tardive, ils ne tiendront pas deux minutes ! »

  • Rebelo pinaille

    Le président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa oppose de nouveau son veto à la loi sur l’euthanasie, et la renvoie au Parlement. Parce que le motif pour demander l’euthanasie est désormais « une maladie grave ou incurable ». Or le texte qu’il avait renvoyé à la Cour constitutionnelle parlait d’une « maladie incurable et mortelle ». Il faudrait définir ces mots, dit le « fervent catholique » président, et s’il n’est plus requis que la maladie soit « mortelle » c’est un « changement considérable dans la pondération entre les valeurs de la vie et de la libre autodétermination »…

    Comme le président, d’autre part, a décidé de convoquer de nouvelles élections le 30 janvier prochain, on ne sait pas si le Parlement actuel aura le temps de voter de nouveau la loi d’euthanasie.

  • En Colombie

    Le Congrès de Colombie a rejeté, par 78 voix contre 65, le projet de loi sur « l’accès au droit de mourir dans la dignité ».

    Mais sur le terrain l’euthanasie est pratiquée, en raison de la jurisprudence de plus en plus euthanasique de la Cour constitutionnelle depuis 1997 (reconnaissance du « droit de mourir dans la dignité ») et 2014 : ordre donné au gouvernement de réglementer ce « droit ».

    Typique de notre époque : la Constitution édicte que le droit à la vie est inviolable et qualifie l’euthanasie de crime, mais les gardiens de la Constitution ordonnent le contraire, bafouant non seulement leur propre loi mais la démocratie elle-même…

  • L’avortement par la poste

    Aux Etats-Unis, en 2000, la FDA a autorisé « l’avortement par la poste » : l’avortement « médicamenteux » à domicile.

    Une étude menée dans 17 Etats montre qu’entre 2002 et 2015 les visites aux urgences suite à un tel avortement ont augmenté de 507%.

    Et de 315% après un avortement chirurgical.

    La FDA est muette sur la question, parce que son système de notification des incidents ne recense que les décès…

  • Cité pro-vie

    La ville d’Anson, 2.400 habitants, siège du comté de Jones, dans le Texas, est devenue cette semaine la 38e municipalité de cet Etat (la 42e aux Etats-Unis) à se déclarer officiellement « sanctuaire pour les enfants à naître », et donc à interdire explicitement l’avortement sous toutes ses formes sur le territoire de la commune.

    Il est intéressant de noter que, devant une salle bondée, les cinq membres du conseil municipal ont voté en faveur de cette résolution.

  • Routine

    La nouvelle résolution du Parlement européen contre la Pologne, jeudi, est passée inaperçue… Trop c’est trop, sans doute. Elle était intitulée « Premier anniversaire de l’interdiction de fait de l’avortement en Pologne », et cette nouvelle condamnation du pays qui ne veut pas tuer ses enfants a été adoptée par 373 voix pour, 124 contre et 55 abstentions.

    Cette horrible majorité de députés européens, qui savent pertinemment que l’Union européenne n’a aucune compétence en ce domaine, exhorte une nouvelle fois le gouvernement polonais « à garantir rapidement et pleinement l’accès à des services d’avortement sûrs, légaux et gratuits pour toutes les femmes ».

    Et puisque le gouvernement polonais, le Parlement polonais et le peuple polonais refusent obstinément de leur obéir, ils appellent les États membres « à coopérer plus efficacement pour faciliter l’accès transfrontalier à l’avortement, en permettant par exemple aux femmes polonaises d’accéder à un avortement gratuit et sûr dans d’autres systèmes de santé nationaux ».

    Comme si les Polonaises qui veulent tuer leur bébé les avaient attendus pour aller chez les avortueurs allemands…

  • Un bon catholique

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    Lorsqu’on a demandé à Jo Bidon si le sujet de l’avortement avait été abordé lors de son entretien d'une heure et quart avec le pape, il a répondu :

    — Non, il ne l’a pas été… Nous avons juste parlé du fait qu'il était heureux que je sois un bon catholique et que je devais continuer à recevoir la communion.

    No, it didn't… We just talked about the fact he was happy I was a good Catholic and I should keep receiving communion.

  • Une autre ville pro-vie

    La ville de Mason, dans l’Ohio (30.000 habitants) a adopté une ordonnance faisant de la commune un « sanctuaire pour les enfants à naître ». Toute personne qui pratiquerait un avortement ou aiderait à le commettre en fournissant des substances abortives serait punie d’un an de prison et de 2.500 $ d’amende. Il n’y a pas d’avortoir à Mason, mais mieux vaut prévenir…

    Mason est la deuxième ville de l’Ohio après Lebanon à prendre cette initiative. La troisième devrait être, prochainement, London.

    Ce processus est accompagné et aidé par une organisation intitulée Sanctuary Cities for the Unborn. Sur son site on peut voir que Mason est la 41e commune des Etats-Unis à être devenue « sanctuaire pour l’enfant à naître ». La première avait été Waskom, en juin 2019.

  • Contre Bidon

    Le procureur de l’Ohio a intenté une action devant la cour fédérale du district sud de l’Etat contre l’annulation par le gouvernement Bidon des deux réglementations édictées par le gouvernement Trump en 2019 concernant le financement de l’avortement. Il a été rejoint par les procureurs de 11 autres Etats, ce qui en fait une affaire d’importance.

    Le financement public de l’avortement est interdit par la loi fédérale américaine. Néanmoins, jusqu’en 2019, il était largement pratiqué, car les avorteurs faisaient valoir qu’ils avaient d’autres activités, de soin ou de conseil, sans rapport avec l’avortement. Ces activités étaient donc subventionnées, mais comme le souligne le procureur de l’’Ohio « on ne peut pas suivre l’argent quand tout l’argent est jeté dans un pot et mélangé ». Trump avait donc exigé que les avortoirs des centres de « planification familiale » soient financièrement et physiquement séparés des lieux de soin et de conseil, et que les conseils ne concernent pas l’orientation vers l’avortoir.

    Ces deux réglementations ont été abrogées par le gouvernement Bidon. Le procureur de l’Ohio demande donc qu’on en revienne aux dispositions de Trump qui permettaient d’appliquer la loi : « la loi fédérale interdit le financement de l’avortement par les contribuables – et cette loi ne signifie rien si l’argent fédéral n’est pas séparé. »