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Culture de mort - Page 19

  • Une autre ville pro-vie

    La ville de Mason, dans l’Ohio (30.000 habitants) a adopté une ordonnance faisant de la commune un « sanctuaire pour les enfants à naître ». Toute personne qui pratiquerait un avortement ou aiderait à le commettre en fournissant des substances abortives serait punie d’un an de prison et de 2.500 $ d’amende. Il n’y a pas d’avortoir à Mason, mais mieux vaut prévenir…

    Mason est la deuxième ville de l’Ohio après Lebanon à prendre cette initiative. La troisième devrait être, prochainement, London.

    Ce processus est accompagné et aidé par une organisation intitulée Sanctuary Cities for the Unborn. Sur son site on peut voir que Mason est la 41e commune des Etats-Unis à être devenue « sanctuaire pour l’enfant à naître ». La première avait été Waskom, en juin 2019.

  • Contre Bidon

    Le procureur de l’Ohio a intenté une action devant la cour fédérale du district sud de l’Etat contre l’annulation par le gouvernement Bidon des deux réglementations édictées par le gouvernement Trump en 2019 concernant le financement de l’avortement. Il a été rejoint par les procureurs de 11 autres Etats, ce qui en fait une affaire d’importance.

    Le financement public de l’avortement est interdit par la loi fédérale américaine. Néanmoins, jusqu’en 2019, il était largement pratiqué, car les avorteurs faisaient valoir qu’ils avaient d’autres activités, de soin ou de conseil, sans rapport avec l’avortement. Ces activités étaient donc subventionnées, mais comme le souligne le procureur de l’’Ohio « on ne peut pas suivre l’argent quand tout l’argent est jeté dans un pot et mélangé ». Trump avait donc exigé que les avortoirs des centres de « planification familiale » soient financièrement et physiquement séparés des lieux de soin et de conseil, et que les conseils ne concernent pas l’orientation vers l’avortoir.

    Ces deux réglementations ont été abrogées par le gouvernement Bidon. Le procureur de l’Ohio demande donc qu’on en revienne aux dispositions de Trump qui permettaient d’appliquer la loi : « la loi fédérale interdit le financement de l’avortement par les contribuables – et cette loi ne signifie rien si l’argent fédéral n’est pas séparé. »

  • Le Bénin plonge

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés du Bénin ont adopté la légalisation de l’avortement jusqu’à 12 semaines « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale » de la femme.

    La loi a été adoptée à l’unanimité des députés présents et représentés. C’est pourtant le président de cette Assemblée qui, il y a quelques jours, s’était fermement prononcé contre l’avortement.

    Mardi, les évêques avaient lancé cet appel :

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  • Le Salvador résiste

    Le Congrès du Salvador a rejeté mercredi par 73 voix contre 11 la dépénalisation de l’avortement en cas de danger de mort pour la mère, d’anomalie fœtale menaçant le pronostic vital, ou de viol.

    Les députés, qui étaient saisis par le lobby féministe, se sont fondés sur un arrêt de la chambre constitutionnelle de la Cour suprême, qui confirmait en 2013 « la protection constitutionnelle accordée à la personne humaine dès le moment de la conception ».

  • Acharné

    Alors qu’une deuxième cour d’appel a confirmé le jugement de la première sur la loi texane contre l’avortement (confirmant donc que l’avortement demeure interdit en attendant un examen plus approfondi), le ministère de la Justice de Jo Bidon a saisi une deuxième fois la Cour suprême. La Cour suprême qui le 1er septembre dernier avait refusé de juger la loi anticonstitutionnelle et avait renvoyé le débat devant les juridictions inférieures.

  • Marianna, Arkansas

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    Le conseil municipal de Marianna (3.500 habitants) dans l’Arkansas, a adopté une résolution en deux points : 1. C’est la politique de la ville de Marianna de promouvoir et protéger la dignité et l’humanité de toutes les personnes à tous les stades de la vie de la conception à la mort naturelle. 2. La ville de Marianna se déclare ville pro-vie.

    Dans les attendus il est rappelé que la constitution de l’Arkansas stipule que c’est la politique de cet Etat de protéger la vie de tout enfant à naître depuis la conception jusqu’à la naissance.

    Marianna est peuplée de noirs à 80%. Donc c’est vrai que Black Lives matter …

    Marianna est la deuxième ville de l’Arkansas à voter une telle résolution. La première a été Springdale (70.000 habitants), avant même que la loi le prévoie (loi de mars 2021 stipulant que les villes peuvent se déclarer officiellement pro-vie, validée par la Cour suprême). D’autre part huit comtés l’ont également fait.

    Selon le site Sanctuary Cities for the unborn, 38 villes des Etats-Unis ont adopté une résolution pro-vie jusqu’ici.

  • Louis Vlavonou

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    Il s’appelle Louis Vlavonou. Il est président de l’Assemblée nationale du Bénin depuis 2019. Le 8 octobre dernier, participant à une table ronde sur la « santé sexuelle et reproductive des jeunes », il s’est fermement opposé à l’avortement :

     « L’avortement est la mort d’une société car partout où sa pratique a eu cours, la société a vieilli. » La légalisation de l’avortement fait partie de « la stratégie mise en place par cette Nouvelle Ethique Mondiale » pour « déconstruire nos valeurs et reconstruire à la place les contre-valeurs dont leurs cultures sont victimes aujourd’hui ».

    L’avortement est « la négation de la vie à un enfant. Qui sommes-nous pour décider de la vie de quelqu’un et surtout du tout-petit ? Plus il est petit, plus nous devons le défendre. C’est cela notre devoir en tant qu’élus du peuple. »

    Et encore : « Ce serait dangereux de mettre dans les mains de la femme un outil pour détruire la vie en sa qualité de mère, censée la protéger. » Certaines femmes subiraient de fortes pressions pour avorter. Au final, « c’est à la femme qu’il reviendra d’en porter tout le fardeau, plus que celui qu’elle porterait si elle gardait sa grossesse. »

    Louis Vlavonou a publié l’an dernier un livre intitulé « La Providence divine ne m’a jamais fait défaut ».

  • Le meurtre légal, ça paye

    La loi néo-zélandaise autorisant l’euthanasie entrera en vigueur le 7 novembre prochain. Le « barème de prix pour la pratique » a été publié au Journal officiel. Le médecin tueur recevra 1087,20$ par meurtre, soit environ 654€. Ce qui n’inclut pas les frais de déplacement. D’autre part un psychiatre pourra également être payé pour déclarer que le candidat à l’euthanasie est « sain d’esprit ». Tous les frais seront « pris en charge par la communauté ».

  • On est contents…

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    Quelques jours après que Nancy Pelosi a fait voter par les députés américains une proposition de loi visant à permettre l’avortement jusqu’à la naissance sans conditions sur tout le territoire des Etats-Unis, le pape l’a reçue au Vatican tout sourire. C’était samedi.

    Il n’a pas été question de l’avortement, bien sûr. Mais de la crise climatique, des migrants, du covid… Nancy Pelosi a fait l'éloge de Laudato si, « puissant défi lancé à la communauté mondiale pour qu'elle agisse de manière décisive sur la crise climatique », et de l'appel de François à « soutenir ceux qui ont été laissés de côté ou laissés derrière, en particulier en ce temps de covid ».

    La veille, Nancy Pelosi avait été reçue au « Dicastère pour la promotion du développement humain intégral », que dirige le cardinal Peter Turkson. Lequel a tweeté : « Nous avons parlé de la protection de l'environnement, à la lumière de #Laudatosi, des questions de migration, des droits de l'homme, de la santé en temps de pandémie, et du travail de la Commission #VaticanCovidCommission pour #foodforall #jobforall #healthforall". »

    Une petite bonne nouvelle quand même (on se console comme on peut) : CBS News a rapporté que les manifestations contre le passe sanitaire (ou plutôt la répression à coup de canons à eau et gaz lacrymogènes) ont « forcé » Nancy Pelosi à « annuler la lecture qu’elle devait faire » à la messe de samedi.