Le procureur de l’Ohio a intenté une action devant la cour fédérale du district sud de l’Etat contre l’annulation par le gouvernement Bidon des deux réglementations édictées par le gouvernement Trump en 2019 concernant le financement de l’avortement. Il a été rejoint par les procureurs de 11 autres Etats, ce qui en fait une affaire d’importance.
Le financement public de l’avortement est interdit par la loi fédérale américaine. Néanmoins, jusqu’en 2019, il était largement pratiqué, car les avorteurs faisaient valoir qu’ils avaient d’autres activités, de soin ou de conseil, sans rapport avec l’avortement. Ces activités étaient donc subventionnées, mais comme le souligne le procureur de l’’Ohio « on ne peut pas suivre l’argent quand tout l’argent est jeté dans un pot et mélangé ». Trump avait donc exigé que les avortoirs des centres de « planification familiale » soient financièrement et physiquement séparés des lieux de soin et de conseil, et que les conseils ne concernent pas l’orientation vers l’avortoir.
Ces deux réglementations ont été abrogées par le gouvernement Bidon. Le procureur de l’Ohio demande donc qu’on en revienne aux dispositions de Trump qui permettaient d’appliquer la loi : « la loi fédérale interdit le financement de l’avortement par les contribuables – et cette loi ne signifie rien si l’argent fédéral n’est pas séparé. »