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Culture de mort - Page 17

  • Organisation Mondiale de l’Avortement

    L’OMS, soi-disant Organisation mondiale de la « Santé », publie un communiqué du directeur de son « département de santé reproductive » Craig Lissner qui « recommande » que « les femmes et les jeunes filles puissent accéder à l’avortement quand elles en ont besoin », et de « supprimer les restrictions inutiles sur le plan médical »: « la criminalisation, des délais obligatoires d'attente, le fait d'imposer l'accord d'autres personnes - conjoints ou famille - ou d'institutions, et le fait d'interdire l'avortement au-delà d'un certain stade de la grossesse. »

    Les femmes doivent pouvoir avorter quand elles le veulent, sans aucune restriction. Au nom de la « santé reproductive ».

    On remarquera toutefois que Craig Lissner n’a pas encore intégré les vraies valeurs inclusives. Car désormais on doit parler des « personnes » (comme dans la loi argentine, par exemple), et non des « femmes et des jeunes filles », puisque les « transgenres » aussi peuvent avorter…

  • Au Guatemala

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    Le Congrès du Guatemala a adopté la nuit dernière, par 101 voix contre 8 et 51 abstentions, la « loi pour la protection de la vie et de la famille ». Il stipule que « toute personne a le droit au respect de sa vie à partir de la conception », durcit les sanctions pénales contre l’avortement, « interdit expressément le mariage entre personnes de même sexe », interdit aux écoles de promouvoir « des politiques ou des programmes relatifs à la diversité sexuelle et à l’idéologie du genre ou d'enseigner comme normaux des comportements sexuels autres que l'hétérosexualité ou qui sont incompatibles avec les aspects biologiques et génétiques de l'être humain ».

    Loi adoptée juste à temps pour la célébration de la Journée de la vie et de la famille, fixée au 9 mars…

    Photo : Shirley Rivera, présidente du Congrès du Guatemala.

  • Aux Etats-Unis

    Le Sénat américain a rejeté lundi le projet de loi de « protection de la santé des femmes », adopté par les députés en septembre, qui vise à inscrire dans la loi fédérale le droit fondamental à l’avortement à la demande jusqu’à la naissance (ce qui annulerait ipso facto toutes les lois restreignant l’avortement dans les divers Etats).

    Le projet de loi a été rejeté par 48 sénateurs contre 46. On remarque qu’un démocrate, Joe Manchin (Virginie-Occidentale) a voté contre. Joe Manchin, qui est le plus conservateur des démocrates, est considéré comme l’une des personnalités les plus puissantes des Etats-Unis, puisque, dans un Sénat divisé à 50-50 il peut bloquer toute réforme qui ne lui plaît pas. Il vient d’en donner une nouvelle preuve. S’il avait voté comme ses collègues démocrates le score aurait été de 47-47 (il y avait donc six absents), et la présidente Kamala Harris aurait fait pencher la balance. Du moins en théorie. Car en fait les républicains auraient alors fait jouer le « filibuster » : l’obstruction qui consiste à parler sans s’arrêter contre un projet de loi. Il est interdit de couper la parole à un sénateur, sauf si le camp adverse réunit 60 signatures, ce qui est strictement impossible dans la configuration actuelle.

  • Les assassins

    Macron et Véran (et quelques autres) la voulaient absolument. Après un parcours parlementaire de près d’un an et demi, secondés par les frénétiques tricoteuses de l’Assemblée, ils ont réussi à faire adopter l'allongement du délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines.

    La proposition de loi a été adoptée - en quatrième lecture - par 135 voix, contre 47 et 9 abstentions.

    Il y avait donc en séance 191 députés sur 577 : un sur trois. La loi a été votée par moins d’un député sur quatre : une majorité de… 23,5%.

  • L’avortement

    En France. Conformément à ce qu’avait annoncé Olivier Véran, un décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal Officiel. Il autorise l’avortement jusqu’à sept semaines en « téléconsultation ». C’est la pérennisation de l’arrêté qui avait été pris « dans le cadre de l’urgence sanitaire ». Sinon « cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement », avait dit le tyranneau de la « Santé ».

    En Colombie. La Cour constitutionnelle de Colombie, par un arrêt pris par cinq voix contre quatre, a dépénalisé l'avortement jusqu'à 24 semaines de grossesse. Pour n’importe quel motif. Une fois de plus on voit des magistrats décider à la place des représentants du peuple. Mais quand c’est dans ce sens-là c’est « démocratique ». Comme les décrets de Véran.

    Addendum. Réaction du président colombien Ivan Duque : « Nous sommes face à une décision qui concerne l'ensemble de la société colombienne et cinq personnes ne peuvent proposer à la nation quelque chose d'aussi atroce que de permettre l'interruption d'une vie jusqu'à six mois de gestation. » Mais il ne peut rien faire contre une "proposition" qui est un diktat.

    A Malte. Dans un rapport publié le 14 février, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a à nouveau reproché à Malte son interdiction de l’avortement et a appelé à modifier la législation. Le gouvernement maltais a répondu notamment : « Aucune femme nécessitant un traitement ne se l’est vu refuser. » « Si la vie de la mère est en danger, tous les efforts sont faits pour sauver les deux vies. » « Aucun décès maternel n’a été enregistré au cours des dix dernières années. » Et de rappeler : « Décider si l’avortement doit faire partie d’une gamme de services de santé sexuelle et reproductive au niveau national » relève de « la compétence des Etats membres ».

  • Fanatique

    Oliver Véran s’est surtout fait connaître comme un valet hystérique des laboratoires pharmaceutiques, injecto-maniaque et exécutant aussi servile que déterminé de la tyrannie soi-disant sanitaire. Mais il demeure aussi un partisan frénétique de la culture de mort. On le sait notamment parce qu’il veut absolument que soit adoptée la proposition de loi allongeant le délai pour l’avortement, pourtant rejetée deux fois par le Sénat, et il a montré une fois encore jusqu’où va son fanatisme mortifère le 8 février dernier.

    Il était auditionné par la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale dans le cadre d’une mission d’information sur la santé des femmes. Or la santé des femmes c’est d’abord qu’elles puissent avorter autant qu’elles le souhaitent, et même un peu plus souvent.

    « Il est prévu d’inscrire l’IVG comme action prioritaire du développement professionnel continu (DPC) pour la période 2023-2025. » « Nous actualiserons et renforcerons également le site ivg.gouv.fr et son référencement pour améliorer la visibilité de l’offre. »

    « J’ai demandé en urgence l’allongement de cinq à sept semaines de l’avortement médicamenteux et la possibilité de le faire par télémédecine. Nous l’avons fait par arrêté, dans le cadre de l’urgence sanitaire, faute de quoi cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement. » « Je me suis engagé à faire entrer ces mesures dérogatoires dans le droit commun. Le décret d’application, en cours d’examen par le Conseil d’État, sera publié dans les prochaines semaines. »

    Olivier Véran rappelle que l’assassinat chirurgical de l’enfant à naître peut désormais être pratiqué en centre de santé depuis le décret d’avril dernier. De même, « le décret et l’arrêté d’application relatifs à l’expérimentation de la réalisation d’IVG instrumentales par les sages-femmes en établissement de santé ont été publiés le 31 décembre 2021 » « Je n’ignore pas que la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement en prévoit la généralisation, mais, comme un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras, j’ai préféré que les textes ouvrant la voie à l’expérimentation soient publiés, tant on ignore de quoi l’avenir sera fait… »

  • Avant-dernier acte

    La proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement » notamment en l’étendant jusqu’à 14 semaines a été adopté hier pour la troisième fois « par l’Assemblée nationale », à savoir 46 députés contre 16.

    Le texte va donc aller une troisième fois au Sénat, où il sera une troisième fois rejeté. Puis il sera voté définitivement par « l’Assemblée nationale » le 23 février, puisque le gouvernement veut absolument que la France reste dans le peloton de tête des pays où le massacre des enfants est un « droit fondamental ».

  • L’Eglise de François…

    Si François a effectué le grand reset de l’Académie pontificale pour la vie, c’était pour qu’elle devienne l’Académie pontificale pour la mort.

    L’Académie pontificale pour la vie s’est montrée récemment favorable à ce que l’Église italienne ne s’oppose plus à la législation sur le suicide assisté. Un tournant dans la stratégie adoptée par Rome sur les questions de bioéthique : l’Église espère ainsi continuer à pouvoir faire entendre sa voix, quitte à participer à des « lois imparfaites ».

    (…)

    Ce tournant stratégique, qui acte en quelque sorte le fait que l’Église catholique n’est plus en capacité, dans certains pays, de s’imposer par un rapport de force ou de se faire entendre par ses arguments classiques, est validé au plus haut niveau par le pape François. Depuis le début de son pontificat, le successeur de Benoît XVI ne cesse en effet de rappeler que l’enseignement moral de l’Église ne doit pas primer sur l’annonce de l’Évangile.

    « L’annonce de l’amour salvifique de Dieu est première par rapport à l’obligation morale et religieuse. Aujourd’hui, il semble parfois que prévaut l’ordre inverse », soulignait-il ainsi dès 2013. Et aujourd’hui, le changement promu par l’Académie pontificale pour la vie semble donc tirer les enseignements de ce principe.

    Le principe d’inversion…

  • En Espagne

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    L’Asociación Católica de Propagandistas (ACdP) - fondée en 1909 - fait placarder dans 33 villes, sur 260 panneaux d’abribus ou de stations de métro, cette affiche :

    Prier devant les cliniques d'avortement, c'est génial.

    En Espagne on pratique chaque année plus de 99.000 avortements. Le crime de ceux qui prient devant les centres d'avortement est de vouloir sauver une de ces vies.

    Puis, encadré en noir :

    Ce message pourrait être annulé par la réforme imminente de la loi sur l’avortement.

    Le QR code permet de prendre connaissance du témoignage du Dr Jesús Poveda, l'un des principaux promoteurs du mouvement pro-vie en Espagne, qui a été arrêté plus de 20 fois pour ses sit-in et ses opérations de sauvetage.

    Cancelado : le mot fait référence à la « Cancel culture », et cette campagne est la première des initiatives que va prendre l’ACdP contre cette idéologie, intitulées Cancelados.

    Une nouvelle loi sur l’avortement est en effet en discussion, qui comporterait notamment ce que nous appelons le délit d’entrave à avortement.

    Plusieurs municipalités ont manifesté l’intention d’enlever ces affiches, cherchant le moyen juridique de le faire. Le maire de Valence est passé à l’acte sans attendre.

    En revanche, le maire de Madrid a ouvertement déclaré qu’il n’en était pas question. Le parti socialiste lui a écrit pour lui demander de retirer ces affiches. Réponse de Luis Martínez-Almeida (également porte-parole du PP) :

    « Madrid est une ville caractérisée par son haut degré de tolérance et de liberté, et cette liberté, comme il ne peut en être autrement, est à double sens. L’exercice de ces droits ne peut être restreint par aucune sorte de censure préalable. Il n’appartient pas à ce conseil municipal de juger si l’opinion défendue par l’annonceur est moralement répréhensible ou souhaitable, mais si les Madrilènes qui défendent une telle position ont le droit de pouvoir l’exprimer en toute liberté, comme la Constitution le leur accorde. »

  • Une nouvelle victoire pour la vie

    Et de nouveau au Texas : le Planning familial abandonne ses poursuites contre la municipalité de Lubbock, qui restera donc une ville « sanctuaire des enfants à naître ».

    En mai dernier, la municipalité de Lubbock votait à une large majorité (de 63%) un arrêt rendant illégal le fait de pratiquer un avortement ou d’aider à un avortement sur le territoire de la commune (sauf pour sauver la vie de la mère).

    Le Planning familial avait aussitôt porté plainte devant la justice fédérale. Parce que, à la différence des autres municipalités qui se sont déclarées « sanctuaire des enfants à naître », Lubbock, qui est de très loin la plus grande d’entre elles (plus de 250.000 habitants), a un avortoir depuis l’automne 2020. Le 1er juin 2021, jour d’entrée en vigueur de l’arrêt municipal, le Planning familial arrêtait les avortements. Quelques jours plus tard, le juge James Wesley Hendrix (nommé par Trump), rejetait la plainte, au motif que le Planning familial n'avait pas qualité pour poursuivre Lubbock, puisque la ville n'appliquait pas son arrêt…

    Naturellement, le Planning familial faisait appel. Devant la cour du cinquième circuit. Mais cette cour est celle qui vient de renvoyer devant la cour suprême du Texas l’affaire de la loi de cet Etat qui interdit l’avortement au premier battement de cœur. Comme la cour suprême du Texas est à 100% républicaine, il n’y a aucune chance qu’elle donne raison aux avorteurs qui se sont déjà fait rembarrer par la Cour suprême des Etats-Unis.

    Le Planning familial a donc retiré sa plainte en appel…

    Inutile de dire qu’à Lubbock on savoure cette victoire « historique » pour la vie. Charles Perry, sénateur du sénat du Texas, qui est de Lubbock, a déclaré :

    « Je congratule la ville et les habitants de Lubbock pour cela - et pour être devenus la première juridiction des États-Unis à défendre avec succès une interdiction de l'avortement devant un tribunal depuis Roe contre Wade. C'est une réponse à nos nombreuses prières. Avec l'entrée en vigueur de la loi “battement de cœur” du Texas en septembre dernier, et avec Lubbock qui a interdit l'avortement sur le territoire de la ville, l'État du Texas montre la voie en matière de protection de l'enfant à naître, bien que subsiste Roe contre Wade. »