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Culture de mort - Page 16

  • Dans l’Idaho

    L’Idaho a adopté une loi « battement de cœur » similaire à celle du Texas. C’était une proposition de loi sénatoriale, qui a été votée par le Sénat le 3 mars (28 voix contre 6 et 1 abstention) et hier par les députés (51 voix contre 14 et 5 abstentions). Il ne manque plus que la signature du gouverneur Brad Little pour que l’avortement soit en fait interdit après la sixième semaine de grossesse.

    Toutefois, à la différence de la loi texane qui permet à tout citoyen de porter une affaire d’avortement en justice, celle de l’Idaho ne le permet qu’aux membres de la famille de l’enfant à naître.

    L’Idaho attendait de voir ce que la loi texane allait donner pour s’engager à son tour. Cela montre que la loi texane est désormais un fait acquis.

    L’Idaho a déjà adopté une loi qui interdira complètement l’avortement dès que l’arrêt Roe contre Wade sera annulé.

    Il y a cinq avortoirs dans l’Etat, qui pratiquent 0,1% des avortements des Etats-Unis.

  • Au Texas

    Nouvel épisode de la loi « battement de cœur » du Texas : la cour suprême de l’Etat a répondu hier à la cour d’appel du cinquième circuit que la loi… dit ce que dit la loi, et que la question était donc sans objet.

    Ce n’est assurément pas une surprise, puisque la cour suprême du Texas est à 100% républicaine pro-vie, mais c’est quand même une nouvelle victoire pour la vie.

    L’astuce des juristes texans pour que la loi, évidemment contraire à l’arrêt Roe contre Wade, ne soit pas annulée par les tribunaux, a été de spécifier qu’aucun agent de l’Etat ne pouvait saisir la justice pour avortement illégal, cela ne pouvait être que le fait de personnes non liées à l’administration, ayant connaissance d’un avortement illégal. Les militants de la culture de mort s’acharnent à tenter de faire admettre par les tribunaux que l’on peut interpréter autrement le texte. Ils se font rembarrer à chaque fois, mais ils continuent.

    La loi va retourner devant la cour d’appel du cinquième circuit… où l’avait renvoyée la Cour suprême des Etats-Unis…

    En attendant, les avorteurs l’ont prise au sérieux : il n’y a plus aucun avortement après le premier battement de cœur du fœtus (environ 6e semaine) depuis son entrée en vigueur il y a six mois.

  • Organisation Mondiale de l’Avortement

    L’OMS, soi-disant Organisation mondiale de la « Santé », publie un communiqué du directeur de son « département de santé reproductive » Craig Lissner qui « recommande » que « les femmes et les jeunes filles puissent accéder à l’avortement quand elles en ont besoin », et de « supprimer les restrictions inutiles sur le plan médical »: « la criminalisation, des délais obligatoires d'attente, le fait d'imposer l'accord d'autres personnes - conjoints ou famille - ou d'institutions, et le fait d'interdire l'avortement au-delà d'un certain stade de la grossesse. »

    Les femmes doivent pouvoir avorter quand elles le veulent, sans aucune restriction. Au nom de la « santé reproductive ».

    On remarquera toutefois que Craig Lissner n’a pas encore intégré les vraies valeurs inclusives. Car désormais on doit parler des « personnes » (comme dans la loi argentine, par exemple), et non des « femmes et des jeunes filles », puisque les « transgenres » aussi peuvent avorter…

  • Au Guatemala

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    Le Congrès du Guatemala a adopté la nuit dernière, par 101 voix contre 8 et 51 abstentions, la « loi pour la protection de la vie et de la famille ». Il stipule que « toute personne a le droit au respect de sa vie à partir de la conception », durcit les sanctions pénales contre l’avortement, « interdit expressément le mariage entre personnes de même sexe », interdit aux écoles de promouvoir « des politiques ou des programmes relatifs à la diversité sexuelle et à l’idéologie du genre ou d'enseigner comme normaux des comportements sexuels autres que l'hétérosexualité ou qui sont incompatibles avec les aspects biologiques et génétiques de l'être humain ».

    Loi adoptée juste à temps pour la célébration de la Journée de la vie et de la famille, fixée au 9 mars…

    Photo : Shirley Rivera, présidente du Congrès du Guatemala.

  • Aux Etats-Unis

    Le Sénat américain a rejeté lundi le projet de loi de « protection de la santé des femmes », adopté par les députés en septembre, qui vise à inscrire dans la loi fédérale le droit fondamental à l’avortement à la demande jusqu’à la naissance (ce qui annulerait ipso facto toutes les lois restreignant l’avortement dans les divers Etats).

    Le projet de loi a été rejeté par 48 sénateurs contre 46. On remarque qu’un démocrate, Joe Manchin (Virginie-Occidentale) a voté contre. Joe Manchin, qui est le plus conservateur des démocrates, est considéré comme l’une des personnalités les plus puissantes des Etats-Unis, puisque, dans un Sénat divisé à 50-50 il peut bloquer toute réforme qui ne lui plaît pas. Il vient d’en donner une nouvelle preuve. S’il avait voté comme ses collègues démocrates le score aurait été de 47-47 (il y avait donc six absents), et la présidente Kamala Harris aurait fait pencher la balance. Du moins en théorie. Car en fait les républicains auraient alors fait jouer le « filibuster » : l’obstruction qui consiste à parler sans s’arrêter contre un projet de loi. Il est interdit de couper la parole à un sénateur, sauf si le camp adverse réunit 60 signatures, ce qui est strictement impossible dans la configuration actuelle.

  • Les assassins

    Macron et Véran (et quelques autres) la voulaient absolument. Après un parcours parlementaire de près d’un an et demi, secondés par les frénétiques tricoteuses de l’Assemblée, ils ont réussi à faire adopter l'allongement du délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines.

    La proposition de loi a été adoptée - en quatrième lecture - par 135 voix, contre 47 et 9 abstentions.

    Il y avait donc en séance 191 députés sur 577 : un sur trois. La loi a été votée par moins d’un député sur quatre : une majorité de… 23,5%.

  • L’avortement

    En France. Conformément à ce qu’avait annoncé Olivier Véran, un décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal Officiel. Il autorise l’avortement jusqu’à sept semaines en « téléconsultation ». C’est la pérennisation de l’arrêté qui avait été pris « dans le cadre de l’urgence sanitaire ». Sinon « cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement », avait dit le tyranneau de la « Santé ».

    En Colombie. La Cour constitutionnelle de Colombie, par un arrêt pris par cinq voix contre quatre, a dépénalisé l'avortement jusqu'à 24 semaines de grossesse. Pour n’importe quel motif. Une fois de plus on voit des magistrats décider à la place des représentants du peuple. Mais quand c’est dans ce sens-là c’est « démocratique ». Comme les décrets de Véran.

    Addendum. Réaction du président colombien Ivan Duque : « Nous sommes face à une décision qui concerne l'ensemble de la société colombienne et cinq personnes ne peuvent proposer à la nation quelque chose d'aussi atroce que de permettre l'interruption d'une vie jusqu'à six mois de gestation. » Mais il ne peut rien faire contre une "proposition" qui est un diktat.

    A Malte. Dans un rapport publié le 14 février, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a à nouveau reproché à Malte son interdiction de l’avortement et a appelé à modifier la législation. Le gouvernement maltais a répondu notamment : « Aucune femme nécessitant un traitement ne se l’est vu refuser. » « Si la vie de la mère est en danger, tous les efforts sont faits pour sauver les deux vies. » « Aucun décès maternel n’a été enregistré au cours des dix dernières années. » Et de rappeler : « Décider si l’avortement doit faire partie d’une gamme de services de santé sexuelle et reproductive au niveau national » relève de « la compétence des Etats membres ».

  • Fanatique

    Oliver Véran s’est surtout fait connaître comme un valet hystérique des laboratoires pharmaceutiques, injecto-maniaque et exécutant aussi servile que déterminé de la tyrannie soi-disant sanitaire. Mais il demeure aussi un partisan frénétique de la culture de mort. On le sait notamment parce qu’il veut absolument que soit adoptée la proposition de loi allongeant le délai pour l’avortement, pourtant rejetée deux fois par le Sénat, et il a montré une fois encore jusqu’où va son fanatisme mortifère le 8 février dernier.

    Il était auditionné par la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale dans le cadre d’une mission d’information sur la santé des femmes. Or la santé des femmes c’est d’abord qu’elles puissent avorter autant qu’elles le souhaitent, et même un peu plus souvent.

    « Il est prévu d’inscrire l’IVG comme action prioritaire du développement professionnel continu (DPC) pour la période 2023-2025. » « Nous actualiserons et renforcerons également le site ivg.gouv.fr et son référencement pour améliorer la visibilité de l’offre. »

    « J’ai demandé en urgence l’allongement de cinq à sept semaines de l’avortement médicamenteux et la possibilité de le faire par télémédecine. Nous l’avons fait par arrêté, dans le cadre de l’urgence sanitaire, faute de quoi cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement. » « Je me suis engagé à faire entrer ces mesures dérogatoires dans le droit commun. Le décret d’application, en cours d’examen par le Conseil d’État, sera publié dans les prochaines semaines. »

    Olivier Véran rappelle que l’assassinat chirurgical de l’enfant à naître peut désormais être pratiqué en centre de santé depuis le décret d’avril dernier. De même, « le décret et l’arrêté d’application relatifs à l’expérimentation de la réalisation d’IVG instrumentales par les sages-femmes en établissement de santé ont été publiés le 31 décembre 2021 » « Je n’ignore pas que la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement en prévoit la généralisation, mais, comme un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras, j’ai préféré que les textes ouvrant la voie à l’expérimentation soient publiés, tant on ignore de quoi l’avenir sera fait… »

  • Avant-dernier acte

    La proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement » notamment en l’étendant jusqu’à 14 semaines a été adopté hier pour la troisième fois « par l’Assemblée nationale », à savoir 46 députés contre 16.

    Le texte va donc aller une troisième fois au Sénat, où il sera une troisième fois rejeté. Puis il sera voté définitivement par « l’Assemblée nationale » le 23 février, puisque le gouvernement veut absolument que la France reste dans le peloton de tête des pays où le massacre des enfants est un « droit fondamental ».

  • L’Eglise de François…

    Si François a effectué le grand reset de l’Académie pontificale pour la vie, c’était pour qu’elle devienne l’Académie pontificale pour la mort.

    L’Académie pontificale pour la vie s’est montrée récemment favorable à ce que l’Église italienne ne s’oppose plus à la législation sur le suicide assisté. Un tournant dans la stratégie adoptée par Rome sur les questions de bioéthique : l’Église espère ainsi continuer à pouvoir faire entendre sa voix, quitte à participer à des « lois imparfaites ».

    (…)

    Ce tournant stratégique, qui acte en quelque sorte le fait que l’Église catholique n’est plus en capacité, dans certains pays, de s’imposer par un rapport de force ou de se faire entendre par ses arguments classiques, est validé au plus haut niveau par le pape François. Depuis le début de son pontificat, le successeur de Benoît XVI ne cesse en effet de rappeler que l’enseignement moral de l’Église ne doit pas primer sur l’annonce de l’Évangile.

    « L’annonce de l’amour salvifique de Dieu est première par rapport à l’obligation morale et religieuse. Aujourd’hui, il semble parfois que prévaut l’ordre inverse », soulignait-il ainsi dès 2013. Et aujourd’hui, le changement promu par l’Académie pontificale pour la vie semble donc tirer les enseignements de ce principe.

    Le principe d’inversion…