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Culture de mort - Page 16

  • Bon, maintenant ça suffit

    La cour d’appel américaine du 5e circuit en a assez des procédures judiciaires contre la loi du Texas interdisant l’avortement dès le premier battement de cœur du fœtus. Se fondant sur la (troisième !) décision de la cour suprême du Texas, les magistrats renvoient une fois de plus le procès devant un juge de tribunal de district, mais cette fois en lui intimant l’ordre de rejeter désormais toute contestation de cette loi.

    Le gouverneur Greg Abbott a salué cette nouvelle défaite des militants de la culture de mort, soulignant que la loi du Texas « sauve des bébés tous les jours ». Cette loi « est l’une des plus grandes lois pro-vie du pays, et je suis heureux de la défendre », a-t-il dit. « Des dizaines de milliers de bébés ont été sauvés grâce à elle et à nos victoires devant les tribunaux ».

    Un total de 22 poursuites a été intenté contre la loi. La cour suprême de l’Etat l’a confirmée à trois reprises. Elle sert désormais de modèle dans plusieurs autres Etats.

  • Au Kentucky

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    Le gouverneur du Kentucky Andy Beshear avait opposé son veto à un train de nouvelles lois votées par les députés de l’Etat. Parmi lesquelles l’interdiction de l’avortement après 15 semaines, l’interdiction d’envoyer les pilules abortives par la poste, l’obligation pour une mineure d’avoir le consentement écrit d’un parent, l’interdiction pour les hommes de participer aux compétitions féminines, etc.

    Le 14 avril, les députés du Kentucky ont voté de nouveau toutes ces lois, qui sont entrées immédiatement en vigueur.

    Les militants pro-vie ont constaté que les deux seuls avortoirs du Kentucky ont « suspendu » leurs activités depuis le 14 avril…

  • La dictature de la culture de mort

    En Espagne, le Sénat a adopté définitivement hier la loi qui prévoit des peines de prison pour toute personne qui « harcèlera » une femme ou un professionnel de santé en vue de « faire obstacle à l’exercice du droit à l’interruption volontaire de grossesse », via « des actes gênants, offensifs, d’intimidation ou de pression ».

    Le principal acte gênant, offensif, d’intimidation ou de pression, est le fait de prier devant un avortoir.

  • Aux Etats-Unis

    • Les députés de l’Oklahoma ont adopté, par 78 voix contre 19, une loi « premier battement de cœur » similaire à celles du Texas et de l’Idaho. Elle sera certainement votée également par le Sénat de l’Etat puis signée par le gouverneur Kevin Stitt.

    • Lindale (5.000 habitants) est devenue la 42e « ville sanctuaire pour les enfants à naître » du Texas. L’ordonnance municipale prise à l’issue d’un débat de trois heures interdit l’avortement sur le territoire de la commune sauf si la vie de la mère est en danger. Une première tentative en 2020 n’avait abouti qu’à une simple « résolution », le conseil municipal craignant des suites judiciaires. Mais une pétition avait ensuite été lancée, et c’est la première fois qu’une ville devient sanctuaire pour les enfants à naître à la suite d’une pétition.

    • Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a signé hier la loi qui interdit aux enseignants de parler d'orientation sexuelle ou d'identité de genre à l'école primaire. « Nous allons nous assurer que les parents puissent envoyer leurs enfants à l'école pour qu'ils apprennent, pas pour qu'ils soient endoctrinés », a-t-il dit avant la signature.

  • Au Kenya

    Au Kenya aussi, les juges s’érigent en législateurs. Vendredi, la Haute Cour a édicté que l’avortement est « un droit fondamental en vertu de la Constitution du Kenya ». Les arrestations d’avorteurs sont donc « illégales ». Et la Haute Cour « ordonne au Parlement de promulguer une loi sur l’avortement conforme à la Constitution ». Or dans la Constitution l’avortement est interdit sauf si la vie de la mère est en danger… La nouvelle loi sera donc contraire à la Constitution, mais la Haute Cour dira qu’elle est conforme, puisque ce qui compte est la protection des « droits fondamentaux »…

    La décision fait suite à un recours du « Réseau Centre de santé reproductive ».

  • Euthanasie

    La chambre des Lords du Royaume-Uni a voté, jeudi dernier, par 179 voix contre 145, le rejet d’un amendement visant à autoriser le « suicide assisté ».

    Il paraît que c’est la 12e fois que le Parlement rejette une proposition d’euthanasie.

  • Aux Etats-Unis

    Le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee, a signé jeudi une loi qui renforce le « droit fondamental » à l’avortement.

    La loi stipule qu'il est « de la politique publique de l'État de Washington de continuer à protéger et à promouvoir l'égalité des droits d'accès aux soins d'avortement qui répondent aux besoins de chaque individu, indépendamment du genre ou de l'identité de genre, de la race, de l'ethnie, du niveau de revenu ou du lieu de résidence ».

    Le texte remplace donc « femme enceinte » par « personne enceinte », parce qu’il est nécessaire de « reconnaître que les personnes transgenres, non binaires et de genre expansif tombent également enceintes et ont besoin de soins d'avortement ».

    (Le genre expansif, pour ceux qui sont largués par le progrès, est le genre de ceux qui ne s’identifient pas à un genre ou qui peuvent changer de genre ou qui sont en même temps d’un genre et d’un autre, à divers degrés. Le genre expansif se subdivise donc en d’autres genres : l’expression permet d’en regrouper beaucoup sous un seul vocable.)

    La nouvelle loi permet de pratiquer l’avortement non seulement aux médecins mais aux assistants médicaux, aux infirmières, et à « tout autre prestataire de soins de santé agissant dans le cadre de sa pratique ».

  • Au Chili

    La Convention du Chili chargé de rédiger la nouvelle Constitution a inclus l’avortement parmi les « droits sexuels et reproductifs », par 108 voix contre 39 et 6 abstentions.

    On mesure là l’étendue de la culture de mort dans ce pays.

  • Dans l’Idaho

    L’Idaho a adopté une loi « battement de cœur » similaire à celle du Texas. C’était une proposition de loi sénatoriale, qui a été votée par le Sénat le 3 mars (28 voix contre 6 et 1 abstention) et hier par les députés (51 voix contre 14 et 5 abstentions). Il ne manque plus que la signature du gouverneur Brad Little pour que l’avortement soit en fait interdit après la sixième semaine de grossesse.

    Toutefois, à la différence de la loi texane qui permet à tout citoyen de porter une affaire d’avortement en justice, celle de l’Idaho ne le permet qu’aux membres de la famille de l’enfant à naître.

    L’Idaho attendait de voir ce que la loi texane allait donner pour s’engager à son tour. Cela montre que la loi texane est désormais un fait acquis.

    L’Idaho a déjà adopté une loi qui interdira complètement l’avortement dès que l’arrêt Roe contre Wade sera annulé.

    Il y a cinq avortoirs dans l’Etat, qui pratiquent 0,1% des avortements des Etats-Unis.

  • Au Texas

    Nouvel épisode de la loi « battement de cœur » du Texas : la cour suprême de l’Etat a répondu hier à la cour d’appel du cinquième circuit que la loi… dit ce que dit la loi, et que la question était donc sans objet.

    Ce n’est assurément pas une surprise, puisque la cour suprême du Texas est à 100% républicaine pro-vie, mais c’est quand même une nouvelle victoire pour la vie.

    L’astuce des juristes texans pour que la loi, évidemment contraire à l’arrêt Roe contre Wade, ne soit pas annulée par les tribunaux, a été de spécifier qu’aucun agent de l’Etat ne pouvait saisir la justice pour avortement illégal, cela ne pouvait être que le fait de personnes non liées à l’administration, ayant connaissance d’un avortement illégal. Les militants de la culture de mort s’acharnent à tenter de faire admettre par les tribunaux que l’on peut interpréter autrement le texte. Ils se font rembarrer à chaque fois, mais ils continuent.

    La loi va retourner devant la cour d’appel du cinquième circuit… où l’avait renvoyée la Cour suprême des Etats-Unis…

    En attendant, les avorteurs l’ont prise au sérieux : il n’y a plus aucun avortement après le premier battement de cœur du fœtus (environ 6e semaine) depuis son entrée en vigueur il y a six mois.