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Culture de mort - Page 18

  • Et hop !

    Pour la quatrième fois, la Cour suprême des Etats-Unis ne s’oppose pas à la loi du Texas qui interdit la quasi totalité des avortements. Hier soir, elle a rejeté la demande des industriels de l’avortement de renvoyer le dossier devant un juge fédéral.

    La Cour n’a donné aucun motif. Les trois juges dissidents ont cru nécessaire quant à eux de publier un avis, écrit par Sonia Sotomayor, qui est désormais la porte-parole de la culture de mort et des idéologies de gauche à la Cour suprême : « Cet arrêt est un désastre pour l’état de droit et un tort grave fait aux femmes du Texas, qui ont le droit de contrôler leur propre corps… Cela fait quatre mois que la loi est en vigueur, elle a immédiatement anéanti l’accès au soin d’avortement au Texas par le biais d'un système compliqué de chasseurs de primes privés qui viole près de 50 ans de jurisprudence de cette Cour. »

    "Chasseurs de primes" : Sonia Sotomayor fait allusion à la trouvaille géniale des juristes texans, qui lui reste en travers de la gorge parce qu’elle empêche la Cour suprême de juger la loi anticonstitutionnelle. La loi interdit l’avortement au premier battement de cœur du fœtus, mais ne prévoit aucune poursuite, aucune peine. C’est aux citoyens témoins d’un avortement qu’il revient de porter plainte. C’est pourquoi la cour d’appel vient de renvoyer l’affaire devant la cour suprême du Texas en disant qu’elle ne voudrait faire une interprétation fautive des particularités du droit texan…

    "50 ans de jurisprudence Roe contre Wade". Il est temps que ça s’arrête, et ce sera peut-être cette année, d’où la fureur des militants de la culture de mort qui harcèlent la Cour suprême. Pas sûr que ce soit le bon plan…

  • Texas: une victoire pour la vie

    C’est une authentique victoire pour la vie qui a été remportée par le Texas lundi soir. Puisque la Cour suprême des Etats-Unis avait refusé de juger anticonstitutionnelle la loi dite « battement de cœur » et avait renvoyé l’affaire devant les juridictions inférieures, les militants de la culture de mort avaient déféré la loi devant la cour d’appel du cinquième circuit (compétente pour une partie de la Louisiane, le Texas et le Mississippi). Par une décision de 2 contre 1, la cour d’appel a rejeté la demande, la renvoyant à la cour suprême du Texas, pour ne pas risquer de faire une interprétation fautive du droit texan et pour ne pas provoquer d’inutiles frictions entre juridictions souveraines…

    Or la cour suprême du Texas est composée à 100% de juges républicains pro-vie. En outre la cour d’appel ne lui donne aucun délai pour répondre à la question qu’elle lui pose.

    Les militants de la culture de mort sont furieux : la loi du Texas reste pleinement en vigueur. Au moins jusqu’à ce que la Cour suprême des Etats-Unis statue sur la loi pro-vie du Mississippi et… renverse peut-être Roe contre Wade.

    Cela fait quatre mois et demi qu’il n’y a quasiment plus d’avortements dans le deuxième Etat des Etats-Unis.

    Le jugement de la cour d’appel a été prononcé par Edith Jones, qui fut nommée par Ronald Reagan, et Kyle Duncan, nommé par Donald Trump. Un avis dissident a été émis par Stephen Higginson, nommé par Obama.

  • A propos de Roberta Metsola

    La nouvelle présidente du Parlement européen est Roberta Metsola. Puisque des fanatiques de la culture de mort l’accusent d’être contre l’avortement, les ravis de la crèche pro-vie se félicitent de son élection.

    Il suffit de voir qu’elle a été élue par 458 voix sur 616 votants pour comprendre le hic. Il est évident que si elle était pro-vie elle n’aurait pas eu une telle majorité, et tout simplement qu’elle n’aurait pas été élue. On se souvient de Rocco Buttiglione, qui devait être non pas président de quoi que ce soit mais simple commissaire européen. Il fut rejeté parce que, quoique furieusement européiste, il était pour la famille et pour la vie.

    Il est vrai que Roberta Metsola a voté contre tous les textes du Parlement européen sur l’avortement. Mais ça c’était avant. Lors de sa conférence de presse, elle a déclaré :

    Le Parlement européen est sans ambiguïté sur tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Il a demandé à plusieurs reprises que ces droits soient mieux protégés. Le mois dernier encore, nous avons souligné que l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive est un élément essentiel pour parvenir à l’égalité des sexes et éliminer la violence sexiste. C’est la position du Parlement et je peux vous confirmer que je me suis engagée auprès de vous tous à ce que ce soit la position que je promouvrai et que j’ai déjà défendue lorsque j’ai été chargée, en tant que vice-présidente, de représenter la présidence du Parlement.

    « Tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive », cela inclut l’avortement. C’est explicite dans les résolutions du Parlement européen. Roberta Metsola s’engage donc à promouvoir l’avortement.

    En outre, et là ce n’est pas nouveau, elle est une fervente militante des « droits LGBT ». Elle a notamment signé en 2019 le manifeste des engagements LGBT du lobby ILGA Europe.

  • Les barbares

    Les deux chambres du New Jersey ont adopté lundi une nouvelle loi extrémiste sur l’avortement. 46 députés contre 22, et 23 sénateurs contre 15, ont voté un texte qui « codifie le droit constitutionnel » à l’avortement, un « droit fondamental », pour quelque raison que ce soit et à quelque stade que ce soit de la grossesse. Une telle loi existait en fait déjà depuis l’an dernier, mais il fallait la réaffirmer alors qu’on craint que la Cour suprême renverse l’arrêt Roe contre Wade. La nouvelle loi stipule donc que tous les textes législatifs ou réglementaires présents et futurs devront être conformes « à ses dispositions et objectifs explicites et implicites », et que tout texte non conforme sera invalidé.

    La nouvelle loi permet aussi à « tous les professionnels de santé qualifiés » de pratiquer des avortements, ce qui était une disposition entrée en vigueur le 6 décembre dernier (le jour de saint Nicolas qui sauve les enfants, bien sûr).

    Enfin, cette loi impose que les contrats d’assurance santé couvrent l’avortement, sauf « si la couverture entre en conflit avec les croyances et pratiques religieuses de l'employeur religieux de bonne foi ».

    Le texte est maintenant sur le bureau du gouverneur, Phil Murphy, qui va évidemment le signer, même s’il juge que la loi… ne va pas assez loin. Car, comme certains autres élus démocrates, il aurait voulu qu’elle impose la gratuité absolue de l’avortement pour toutes les personnes habitant l’Etat, quel que soit leur niveau d’assurance, leur statut d’immigration, leurs revenus ou leur genre.

  • L'argent du crime abominable

    Un rapport montre qu’au moins 15 salariés du Planning familial américain (le plus important industriel de l’avortement) gagnent davantage que le salarié fédéral le mieux payé.

    Qui est le salarié fédéral le mieux payé ? Eh bien... Anthony Fauci, bien sûr. Il gagne 437.000$ par an pour piloter la dictature nazitaire.

    Mais 9 directeurs d’antennes du Planning familial, et six autres salariés, gagnent plus que lui. Et les chefs beaucoup plus. La présidente du Planning familial Leana Wen a gagné 1.284.459$ entre juillet 2019 et juin 2020, le premier conseiller Dawn Laguens 1.151.786$.

    « La chose flagrante qui me frappe est que le fait de tuer des bébés et blesser des femmes à partir de l'adolescence semble être extrêmement lucratif », a commenté Judie Brown, présidente et co-fondatrice de l'American Life League.

    Le Planning familial reçoit 618 millions de dollars par an de l’Etat fédéral et des divers Etats (en tant qu’œuvre de bienfaisance, sic, en anglais « charity »…), dont 45 millions vont à ses directeurs. Et 15 millions aux employés du bureau central.

  • L’avortement par la poste

    Le lobby abortionniste extrémiste américain UCLA (organisation de défense des droits civiques) annonce triomphalement que, suite à son action en justice, les autorités sanitaires ont pérennisé la mesure prise pendant le confinement de 2020 permettant aux femmes de recevoir les produits abortifs par la poste après prescription d’un médecin.

    « C’est un immense pas en avant qui va permettre à de nombreuses patientes d'avoir accès à ce médicament sûr », dit l’UCLA.

    Un médicament ? Définition de l’Académie française : « Substance destinée à être administrée à l'homme ou à l'animal pour prévenir ou guérir les maladies, pour soulager les souffrances. » La subversion du langage se poursuit inexorablement.

    Sûr ? Il y a un mois, une étude a montré que, dans les Etats où c’était déjà permis, les visites aux urgences suite à un tel avortement ont augmenté de 507% entre 2002 et 2015.

  • Euthanasie autrichienne

    Le Parlement autrichien a approuvé hier la légalisation du « suicide assisté » pour les personnes atteintes d'une maladie grave ou incurable.

    Il y a un an, la Cour constitutionnelle avait ordonné au gouvernement de revoir la législation, d’ici le 31 décembre 2021. Le gouvernement s’est exécuté. Le Parlement aussi. Si la Cour constitutionnelle leur demande de se suicider eux-mêmes, ils le feront aussi ?

    Cela devient une tendance, que dans les pays anciennement catholiques la culture de mort progresse non plus par les élus mais par les soi-disant gardiens de la Constitution.

  • La Cour suprême et le Texas

    La Cour suprême des Etats-Unis a rendu deux jugements dans l’affaire de la loi du Texas qui interdit la plupart des avortements.

    Le premier tient en trois phrases, pour répondre sèchement à Bidon que son recours n’était ni fait ni à faire. Il a été rendu à l’unanimité moins Sonia Sottomayor.

    Le second, qui répond aux industriels de l’avortement, court sur 48 pages et il a été rédigé par Neil Gorsuch. Le président de la Cour, le catholique toujours vacillant John Roberts, a penché une fois de plus du mauvais côté, se joignant à joint à l’aile « libérale » dans une opinion partiellement dissidente et partiellement concordante, tandis que Clarence Thomas rédigeait sa propre opinion dissidente partielle dans l'autre sens…

    En bref, a souligné Neil Gorsuch, la Cour ne statue pas sur la conformité de la loi texane à la Constitution fédérale, car elle n’était pas saisie de ce sujet. La loi du Texas reste en vigueur pendant les procès que les avorteurs peuvent intenter.

    « Nous sommes reconnaissants à la Cour suprême d'avoir imposé le statu quo et stoppé aujourd’hui la campagne pro-avortement du gouvernement Biden contre la plus forte loi pro-vie en vigueur aujourd'hui, a déclaré Kimberlyn Schwartz, directrice de la communication de Texas Right to Life. Alors que nous continuons à nous battre pour cette politique devant les tribunaux, Texas Right to Life se réjouit que la loi battement de cœur du Texas continue à sauver de l'avortement entre 75 et 100 enfants à naître par jour. Le succès de nos efforts est incarné par chaque vie individuelle qui est sauvée. »

  • En Australie

    Le Parlement du Territoire du Nord (240.000 habitants, capitale Darwin) a adopté une loi qui étend l’avortement légal jusqu’à 24 semaines. Et pour « raisons médicales », sans autre précision que l’avis requis de deux médecins, jusqu’à la naissance.

    La décision a été adoptée par ce qu’ils osent appeler un « vote de conscience » (vote où chacun vote « selon sa conscience » et non selon son appartenance politique).

    La presse salue ce progrès des droits des femmes et du « choix » :

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  • Curieux

    Les députés chiliens ont rejeté par 65 voix contre 62 et une abstention la proposition de loi visant à dépénaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines. Or elle avait été adoptée en première lecture en septembre dernier.

    La version rejetée a été modifiée en commission, pour, nous dit-on, l’adapter à la loi sur l’identité de genre.

    Certains députés chiliens n’accepteraient-ils pas que des hommes puissent avorter ? La loi sur l'identité de genre ne punit-elle pas ce genre de transphobie?