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Culture de mort - Page 18

  • La Cour suprême et le Texas

    La Cour suprême des Etats-Unis a rendu deux jugements dans l’affaire de la loi du Texas qui interdit la plupart des avortements.

    Le premier tient en trois phrases, pour répondre sèchement à Bidon que son recours n’était ni fait ni à faire. Il a été rendu à l’unanimité moins Sonia Sottomayor.

    Le second, qui répond aux industriels de l’avortement, court sur 48 pages et il a été rédigé par Neil Gorsuch. Le président de la Cour, le catholique toujours vacillant John Roberts, a penché une fois de plus du mauvais côté, se joignant à joint à l’aile « libérale » dans une opinion partiellement dissidente et partiellement concordante, tandis que Clarence Thomas rédigeait sa propre opinion dissidente partielle dans l'autre sens…

    En bref, a souligné Neil Gorsuch, la Cour ne statue pas sur la conformité de la loi texane à la Constitution fédérale, car elle n’était pas saisie de ce sujet. La loi du Texas reste en vigueur pendant les procès que les avorteurs peuvent intenter.

    « Nous sommes reconnaissants à la Cour suprême d'avoir imposé le statu quo et stoppé aujourd’hui la campagne pro-avortement du gouvernement Biden contre la plus forte loi pro-vie en vigueur aujourd'hui, a déclaré Kimberlyn Schwartz, directrice de la communication de Texas Right to Life. Alors que nous continuons à nous battre pour cette politique devant les tribunaux, Texas Right to Life se réjouit que la loi battement de cœur du Texas continue à sauver de l'avortement entre 75 et 100 enfants à naître par jour. Le succès de nos efforts est incarné par chaque vie individuelle qui est sauvée. »

  • En Australie

    Le Parlement du Territoire du Nord (240.000 habitants, capitale Darwin) a adopté une loi qui étend l’avortement légal jusqu’à 24 semaines. Et pour « raisons médicales », sans autre précision que l’avis requis de deux médecins, jusqu’à la naissance.

    La décision a été adoptée par ce qu’ils osent appeler un « vote de conscience » (vote où chacun vote « selon sa conscience » et non selon son appartenance politique).

    La presse salue ce progrès des droits des femmes et du « choix » :

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  • Curieux

    Les députés chiliens ont rejeté par 65 voix contre 62 et une abstention la proposition de loi visant à dépénaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines. Or elle avait été adoptée en première lecture en septembre dernier.

    La version rejetée a été modifiée en commission, pour, nous dit-on, l’adapter à la loi sur l’identité de genre.

    Certains députés chiliens n’accepteraient-ils pas que des hommes puissent avorter ? La loi sur l'identité de genre ne punit-elle pas ce genre de transphobie?

  • Les acharnés

    La proposition de loi LREM allongeant le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines a de nouveau été votée hier par les députés. Enfin, par 79 députés contre 36. Comme c’est l’habitude depuis longtemps désormais. Je suppose que la majorité et l’opposition se mettent d’accord sur le nombre de députés qui seront présents, puisque sinon il suffit de faire venir moins de 50 autres élus (sur 577, faut-il le rappeler) pour inverser le vote.

    La proposition de loi va donc de nouveau retourner au Sénat.

    Lundi, le professeur Israël Nisan, qui n’a rien d’un militant pro-vie, avait dit : « J’appelle les politiques à venir assister à une IVG tardive, ils ne tiendront pas deux minutes ! »

  • Rebelo pinaille

    Le président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa oppose de nouveau son veto à la loi sur l’euthanasie, et la renvoie au Parlement. Parce que le motif pour demander l’euthanasie est désormais « une maladie grave ou incurable ». Or le texte qu’il avait renvoyé à la Cour constitutionnelle parlait d’une « maladie incurable et mortelle ». Il faudrait définir ces mots, dit le « fervent catholique » président, et s’il n’est plus requis que la maladie soit « mortelle » c’est un « changement considérable dans la pondération entre les valeurs de la vie et de la libre autodétermination »…

    Comme le président, d’autre part, a décidé de convoquer de nouvelles élections le 30 janvier prochain, on ne sait pas si le Parlement actuel aura le temps de voter de nouveau la loi d’euthanasie.

  • En Colombie

    Le Congrès de Colombie a rejeté, par 78 voix contre 65, le projet de loi sur « l’accès au droit de mourir dans la dignité ».

    Mais sur le terrain l’euthanasie est pratiquée, en raison de la jurisprudence de plus en plus euthanasique de la Cour constitutionnelle depuis 1997 (reconnaissance du « droit de mourir dans la dignité ») et 2014 : ordre donné au gouvernement de réglementer ce « droit ».

    Typique de notre époque : la Constitution édicte que le droit à la vie est inviolable et qualifie l’euthanasie de crime, mais les gardiens de la Constitution ordonnent le contraire, bafouant non seulement leur propre loi mais la démocratie elle-même…

  • L’avortement par la poste

    Aux Etats-Unis, en 2000, la FDA a autorisé « l’avortement par la poste » : l’avortement « médicamenteux » à domicile.

    Une étude menée dans 17 Etats montre qu’entre 2002 et 2015 les visites aux urgences suite à un tel avortement ont augmenté de 507%.

    Et de 315% après un avortement chirurgical.

    La FDA est muette sur la question, parce que son système de notification des incidents ne recense que les décès…

  • Cité pro-vie

    La ville d’Anson, 2.400 habitants, siège du comté de Jones, dans le Texas, est devenue cette semaine la 38e municipalité de cet Etat (la 42e aux Etats-Unis) à se déclarer officiellement « sanctuaire pour les enfants à naître », et donc à interdire explicitement l’avortement sous toutes ses formes sur le territoire de la commune.

    Il est intéressant de noter que, devant une salle bondée, les cinq membres du conseil municipal ont voté en faveur de cette résolution.

  • Routine

    La nouvelle résolution du Parlement européen contre la Pologne, jeudi, est passée inaperçue… Trop c’est trop, sans doute. Elle était intitulée « Premier anniversaire de l’interdiction de fait de l’avortement en Pologne », et cette nouvelle condamnation du pays qui ne veut pas tuer ses enfants a été adoptée par 373 voix pour, 124 contre et 55 abstentions.

    Cette horrible majorité de députés européens, qui savent pertinemment que l’Union européenne n’a aucune compétence en ce domaine, exhorte une nouvelle fois le gouvernement polonais « à garantir rapidement et pleinement l’accès à des services d’avortement sûrs, légaux et gratuits pour toutes les femmes ».

    Et puisque le gouvernement polonais, le Parlement polonais et le peuple polonais refusent obstinément de leur obéir, ils appellent les États membres « à coopérer plus efficacement pour faciliter l’accès transfrontalier à l’avortement, en permettant par exemple aux femmes polonaises d’accéder à un avortement gratuit et sûr dans d’autres systèmes de santé nationaux ».

    Comme si les Polonaises qui veulent tuer leur bébé les avaient attendus pour aller chez les avortueurs allemands…

  • Un bon catholique

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    Lorsqu’on a demandé à Jo Bidon si le sujet de l’avortement avait été abordé lors de son entretien d'une heure et quart avec le pape, il a répondu :

    — Non, il ne l’a pas été… Nous avons juste parlé du fait qu'il était heureux que je sois un bon catholique et que je devais continuer à recevoir la communion.

    No, it didn't… We just talked about the fact he was happy I was a good Catholic and I should keep receiving communion.