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Culture de mort - Page 20

  • L’avortement en Slovaquie

    Lu sur Euractiv :

    La disponibilité de l’avortement légal en Slovaquie pose problème. Selon une étude sur la disponibilité de l’avortement en Slovaquie réalisée par l’organisation féministe Possibility of Choice, un tiers des hôpitaux et des établissements médicaux interrogés refusent de procéder à des avortements, pourtant légaux dans le pays. Les établissements médicaux appliquent ce que l’on appelle (sic) l’objection de conscience.

  • Au Texas

    Le gouvernement du Texas avait annoncé que le jugement bloquant la loi sur l’avortement serait renversé d’ici la fin de la semaine. C’est fait. Le procureur général du Texas avait fait appel de la décision devant la Cour fédérale du 5e circuit (La Nouvelle Orléans), laquelle a suspendu hier soir le jugement en l’attente d’un examen de la loi (le 12 octobre). Laquelle est donc de nouveau en vigueur.

    Les militants de la culture de mort avaient annoncé que les avortements avaient aussitôt repris. Ce n’est pas vrai. Une organisation avait dit qu’elle allait reprendre les assassinats. Mais la plus importante, le Planning dit familial, avait fait savoir de façon sibylline qu’il fallait attendre. La raison en est que la loi stipule que si elle était suspendue par la justice, puis rétablie, les avortements réalisés pendant la suspension seraient passibles des tribunaux…

  • Leur obsession

    La proposition de loi LREM allongeant le délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines avait échoué en février dernier. Votée par l’Assemblée, rejetée par le Sénat, elle n’avait pas pu aboutir en deuxième lecture à cause des 423 amendements de la droite qui rendait impossible son examen dans le cadre de la niche parlementaire.

    Christophe Castaner, président du groupe LREM à l’Assemblée, annonce que la proposition de loi va être présentée de nouveau. Et il dit : « Il est nécessaire d’allonger les délais. » Il est nécessaire de tuer davantage de bébés. Pour accueillir davantage de migrants, sans doute.

  • Au Texas

    Le juge Pitman n’avait reculé que pour mieux sauter… Après avoir rejeté la requête « des Etats-Unis d’Amérique » contre la loi du Texas restreignant l’avortement, il a entendu les parties, à savoir l’avocat du gouvernement fédéral et l’avocat du Texas, pendant trois heures, puis il a rédigé un jugement de… 113 pages, qualifiant la loi texane de « procédé agressif et sans précédent » (scheme : procédé malhonnête, machination) conçu pour « priver » les Texanes d'un « droit constitutionnel important et bien établi ».

    Il a ajouté que « cette Cour ne cautionnera pas un jour de plus cette privation offensive d'un droit aussi important ».

    Autrement dit il bloque la loi (dont on estime qu’elle a sauvé plus de 5.000 bébés depuis son entrée en vigueur le 1er septembre), qui ne peut plus être appliquée, en attendant le prochain épisode, attendu pour, dit-on, la fin de cette semaine.

    *

    Le Parlement européen vient d’adopter, par 381 voix pour, 253 contre et 36 abstentions, une résolution (en 29 points) spécifiquement contre la loi du Texas (de quoi je me mêle…) par laquelle il « invite les États membres à offrir un refuge sûr à tous les professionnels de la santé qui pourraient être exposés au risque de harcèlement juridique ou à d’autres formes de harcèlement du fait de leur travail légitime », autrement dit à accorder l’asile aux avorteurs texans… La culture de mort les rend raides dingues.

  • Hypocrites

    La police néerlandaise a arrêté un homme « suspecté en particulier de participation à une organisation criminelle dont l'objet est de commettre et/ou de planifier le délit d'assistance au suicide ». Il s’agit du président de l’association « Coopérative dernière volonté ». Sic. Qui opère depuis 2013.

    Les Pays-Bas ont été le premier pays à légaliser l’euthanasie, donc le « suicide assisté ».

    Mais c’est un délit quand ce n’est pas sur prescription médicale… (Par deux médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate, si tant est que ça existe chez ces sauvages.)

  • Un évêque

    Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a envoyé à la Cour suprême des Etats-Unis un mémoire d’ami de la Cour en soutien de la loi du Mississippi sur l’avortement. (Rappelons que cette affaire a pris une tournure particulière depuis que dans son mémoire le procureur du Mississippi a demandé explicitement l’abrogation de l’arrêt Roe contre Wade - c’est une première - et que trois sénateurs s’y sont joints).

    Mgr Strickland (qui par ailleurs refuse le « vaccin » contre le covid), « souligne vraiment l'importance de cette affaire du Mississippi et souligne que depuis ses débuts dans ce pays … l'avortement a été un outil des eugénistes et … un outil de racisme ».

  • La fièvre de la culture de mort

    Aux Etats-Unis, les députés ont adopté hier une loi qui va plus loin que l’arrêt Roe contre Wade : elle permet l’avortement jusqu’à la naissance, elle interdit aux Etats de subordonner l’avortement à des exigences en matière d’échographie, de périodes d’attente, de consentement éclairé, de privilège d’admission des avorteurs dans des hôpitaux, et elle interdit d’interdire l’avortement par démembrement.

    Cette loi est intitulée « Loi de protection de la santé des femmes ». Sic.

    En fait elle revient périodiquement devant la chambre des représentants. Cette fois c’est, de la volonté de la « catholique » Nancy Pelosi, en réponse à la loi du Texas. Et pour faire plaisir au « catholique » Bidon qui souhaite inscrire dans la loi fédérale l’arrêt Roe contre Wade.

    Si cette loi était adoptée elle interdirait toute loi restreignant les avortements dans tous les Etats.

    Elle a été votée par 218 députés contre 211.

    Elle n’a, comme d’habitude, ou pour le moment en tout cas, aucune chance de passer au Sénat. Mais cela montre l’acharnement des partisans de la culture de mort, et de leur extrémisme.

  • Au Salvador

    Au Salvador, le vice-président Felix Ulloa a soumis au président une proposition de réforme de la Constitution. Cette réforme déléguait à l’Assemblée le pouvoir de légiférer sur l’avortement, le mariage entre personnes de même sexe et l’euthanasie. Le président Nayib Bukele a déclaré : « J’ai décidé, pour dissiper tout doute, de ne proposer aucune sorte de réforme à tout élément lié au droit à la vie (dès le moment de la conception), au mariage (en ne gardant que le dessein originel, un homme et une femme) ou à l’euthanasie ».

    Pour le mariage, le vice-président proposait de remplacer « un homme et une femme » par « conjoints », et de garantir de « nouveaux droits », dont le « droit à une mort digne ».

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    Nayib Bukele défraie la chronique ces jours-ci parce que sur son compte Tweeter il vient de se définir comme « le dictateur du Salvador ». C’est pour se moquer de l’opposition, qui tire à boulets rouges sur sa politique alors qu’aucun président du Salvador n’a eu une popularité comme la sienne. Nayib Bukele a cassé le bipartisme (la gauche du FMLN contre la droite de l’ARENA) avec un parti qu’il a créé de toutes pièces après avoir été élu président à 37 ans sans l’appui des deux partis historiques, et qui a remporté une écrasante majorité. Le personnage est assez étrange. Il est le fils d’un homme d’affaires chrétien d’origine palestinienne devenu l’un des imams les plus en vue du Salvador, il se dit musulman mais croyant en Jésus-Christ… Il a fait du bitcoin une monnaie officielle du pays au côté du dollar américain.

  • Raté !

    Jo Bidon avait réagi à la loi du Texas sur l’avortement en promettant qu’il allait la faire annuler en deux temps trois mouvements. De fait, il saisissait aussitôt un juge fédéral, prenant soin de choisir celui du district ouest du Texas, Robert Pitman, nommé par Obama et ouvertement inverti.

    Mais ça a raté. Pitman n’est pas un pittbull, et il a renvoyé le Bidon dans ses cordes, en bredouillant quelque chose qui ressemblait à ce qu’a dit la Cour suprême (ce qui est logique), à savoir que l'affaire « présente des questions de droit complexes et importantes qui méritent une pleine opportunité pour les parties de présenter leurs positions à la Cour » (texte intégral de l’argumentation), et qu’en conséquence la demande "des Etats-Unis d'Amérique" est rejetée.

    Ce qui est sûr est qu'on ne pourra pas dire que le juge Pitman gaspille de l'encre ou du papier (ça frise l'outrage à Président...):

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  • Dans l’Etat de granit

    Le conseil exécutif du New-Hampshire (Etats-Unis) a annulé mercredi les contrats qui permettaient de financer trois organismes avorteurs : le Planning familial et deux avortoirs appelés Centre de santé amoureuse (sic) et Centre de santé égalitaire…

    Le gouverneur républicain Chris Sununu a critiqué cette décision en utilisant les arguments des militants de la culture de mort : « J’ai soutenu ces contrats parce qu’ils protègent la santé des femmes et c’est ce qu’il faut faire ».

    Pourtant, quand il était membre du conseil exécutif, Chris Sununu avait soutenu la suppression de subventions au Planning familial. C’était en 2015, après les révélations sur les trafics de tissus et d’organes de fœtus.

    (Le New Hampshire est familièrement appelé l’Etat de granit à cause du nombre des carrières de cette roche. A noter aussi que le conseil exécutif de cinq membres est familièrement appelé le « conseil des gouverneurs », en raison de son pouvoir, plus important que dans la majorité des Etats.)